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1 octobre 2010 5 01 /10 /octobre /2010 17:52

 

 

La mission diplomatique de Cuba en Angola a distribué ce vendredi, une déclaration du gouvernement de son pays, condamnant la tentative de coup d'État survenue jeudi, à l'Equateur.

   

Le Président  Rafael Correa a été agressé et séquéstré à l'Hôpital Metropolitain de la Police de Quito, d'où il a été récupéré 12 heurs après par les forces de sécurité.

   

D'après les déclarations du ministre cubain des Relations Extérieures, "Cuba espère que la direction des Forces Armées équatoriennes accomplisse leur obligation de respecter et faire respecter la constitution ainsi que de garantir l'inviolabilité du président ".

   

La note affirme que les forces armées doivent garantir la totale liberté de mouvement du président dans l'exercice de ses fonctions. 

   

Cuba condamne énergétiquement les déclarations que l'on attribue à la fameuse  Société Patriotique de Lucio Gutiérrez, qui proclame ouvertement ses intentions de coup d'État.

   

"Cuba offre un appui total au gouvernement légitime et constitutionnel du président Rafael Correa et appuie également le peuple équatorien qui se mobilise derrière le président ”, lit-on .


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30 septembre 2010 4 30 /09 /septembre /2010 08:19

 

 

L'actuel système de gouvernement de la Troisième République, en Angola (présidentiel et parlementaire), a permis des progrès dans le domaine des principes fondamentaux des droits, libertés et garanties des citoyens, ainsi que dans la constitution économique, assurant ainsi la stabilité institutionnelle du pays.

 

 

Ce constat a été fait mercredi à Luanda par l'universitaire Joao Pinto, qui parlait sur le thème "La nouvelle Constitution: Le système de gouvernement de la Troisième République", au cours de la  troisième série de conférences sur la Constitution, organisées par l'Institut Angolais de Systèmes Electoraux et Démocratique (IASED).

 

 

Selon lui, le système présidentiel parlementaire défend la séparation et l'équilibre des pouvoirs des organes de souveraineté, où le Président de la République est le Chef de l'Exécutif, assisté par un vice-président, des ministres et des secrétaires d'Etat.

 


 
Dans ce contexte, il a souligné que le Président de la République, en tant que chef de l'État et de chef de l'Exécutif, et commandant en chef des Forces Armées Angolaises (FAA) promeut et garantit l'unité nationale, l'indépendance et l'intégrité territoriale.

 

 

Il a aussi affirmé que la Constitution angolaise consacrait un État qui a comme organes de souveraineté le Président de la République, l'Assemblée Nationale et les Tribunaux, qui sont intimement liés et interagissent.

 

 

João Pinto a indiqué que, dans l'actuelle IIIè République, les Angolais auront le droit de choisir leurs représentants locaux, dans des élections, à qui seront attribués progressivement des tâches dans des secteurs comme l'éducation, la santé, l'énergie, l'eau, les transports, l'habitation, la police municipale, entre autres.

 


 
“La Loi constitutionnelle a attribué une importance croissante aux Autarcies Locales, organes représentatifs directs des citoyens qui pourront choisir leurs "députés" et dirigeants locaux", a-t-il fait expliqué.

 

 

Par ailleurs, il a soutenu que la Constitution attribuait le statut de l'administration publique au gouverneur de la province.

 

 

Ont assisté à ce troisième cycle de conférences sur “La Constitution et les systèmes de gouvernement de la IIIè République” des professeurs et étudiants, députés à l'Assemblée Nationale, représentants diplomatiques, entre autres invités.

 

 


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30 septembre 2010 4 30 /09 /septembre /2010 05:38

 
Avec les présidents africains, on connaît leur relation avec les femmes. Le pouvoir provoque un attrait aphrodisiaque pour la gente féminine. Comme l'argent et le succès. La majorité des chefs d'Etats africains sont des chaud-lapins ! On leur attribue parfois des maîtresses et une progéniture extra-conjugale, sémi-officielle, supposée ou non.

Ici ou là, ils ont des femmes et enfants sémés. Vrai ou faux ? Cela n'intéresse pas grand monde. C'est une chose banale en Afrique que d'avoir plusieurs femmes, plusieurs enfants. La polygamie n'a jamais été un scandale en Afrique. Un homme doit avoir une vie sexuelle active en Afrique. Sinon, c'est un nullard indigne de la conception. Ce n'est pas un drame d'en avoir ici ou là. Pouvoir assurer avec une ou plusieurs femmes n'est pas faillir à une 'morale'. En occident, où l'hypocrisie est un exercice pour rassurer la bonne conscience, (souvent judéo-chrétienne), les Africains sont des gens qui aiment avoir plusieurs femmes. Et, alors ! Ce n'est pas un crime que d'aimer et de faire des enfants. Pour perpétuer sa lignée !  Le drame, c'est de les abandonner, les oublier, les renier.

Pour un homme qui a des responsabilités, c'est un peu compliqué. Surtout dans cette culture dominante européenne et occidentalisée.  Entre rentrer dans les normes, acceptatif de cette culture ambiante et de la pensée unique que seule la culture occidentalisée est acceptable, ou alors écartelé dans notre propre culture africaine, le choix est limité.

 

Le président angolais n'échappera pas à la règle. Aux rumeurs. Aux bobards. Sans entrer dans les détails, nous sommes bien au courant. Bien renseigné. http://www.youtube.com/watch?v=35Babsk1Drs

http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20100929070532/jose-eduardo-dos-santos-se-defend-d-etre-le-pere-d-une-congolaise.html

Il circule parfois des informations. Nous connaissons bien l'Angola. Nous avons apppris à connaître la RDCongo. Il serait bon de s'y arrêter et de se faire sa propre idée. A Luanda, nous avons entendus beaucoup de choses. Des rumeurs circulent. Dès les années 70 et 80. Des proches du pouvoir nous en parlent, se confient.

Lors de notre récent séjour en Angola, nous avons acquis des informations intéressantes. Mais aussi, nous en avons entendu des mûres et des pas vertes du tout !

 

Une Congolaise prétend être la fille du président, en exhibant et confrimant cette paternité angolaise avec le premier des Angolais. Selon ce que l'on a retenu de cette affaire, le séjour de José Eduardo dos Santos, jeune militant du MPLA dirigé par Agostinho Neto, à Kinshasa, a été mouvementé sur le plan sexuel. Les Angolais aimant les Congolaises, (trop chaudes ?) avec les réfugiés angolais à Kinshasa, surtout. C'était durant la lutte anticoloniale portugaise. L'Angola a obtenu son indépendance le 11 novembre 1975. Beaucoup sont retournés chez eux. Ont-ils laissé des enfants ? C'est possible. Normal. Pour les êtres humains et leurs relations. L'Angola et la RDCongo sont des pays-amis, frères. Des liens se sont intensifiés. A Luanda existe une forte communauté congolais et la langue lingala fait désormais partie de la culture africaine angolaise. Il fut un temps où le pouvoir du MPLA a voulu nié cette évidence. Aujourd'hui, le lingala et le français font partie du paysage angolais. Bien que la langue portugaise reste la langue officielle de l'Angola. Ce pays a plus d'affinités avec le Brésil, le Portugal, le Cap-Vert et les autres pays lusophones.

http://www.youtube.com/watch?v=xIODYQ3BSzg ; http://www.youtube.com/watch?v=oZYnXF-aH2M

L'actuel président angolais José Eduardo dos Santos a vécu en exil à Kinshasa, en République Démocratique du Congo (dans les années 60 et 70), avant de poursuivre ses études supérieures en Algérie et en Union Soviétique, à Moscou. Pour son premier mariage, il s'est donc marié une femme Russie (auquelle il a des enfants), avant d'épouser une authentique Angolais. Son actuelle épouse officielle.

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29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 21:01

 

 

Le secrétaire d'Etat à  la Technologie, Pedro Sebastião Teta, a souligné,au début de cette semaine à Luanda, l'importance de la Foire de l'inventeur, figurant  parmi les activités qui visent d' "identifier et proumovoir ceux qui, avec ce type d' activités, sont disposés  à montrer leur créativité et capacité d'innovation ".


 
Pedro Teta a tenu ces propos à la clôture de la foire ouverte depuis le11 septembre, à la Place de l'indépendance, à Luanda.

 

Il a,  à l'occasion, appelé les hommes d'affaires de savoir tirer profit des inventeurs qui exposent dans ce genre de forum,  car  ils sont " la preuve de la capacité innovatrice " des Angolais qui ont déjà pris consience de l'importance de la science très tôt.
 


Environs 40 exposants ont participé à la foire.Leurs travaux ont été  évalués par un jury qui a récompensé trois d'entre -eux, compte tenu de la qualité de leurs travaux.

 

Les lauréats sont José César, à la première place, pour l'exposition d'un bébé éléctronic, suivi, d' Inácio Simão et de Hélder Cambonde, respectivement, pour la création d'un coffre commandé  à distance et  un software pour  aider les aveugles .

 

Le premier classé particpera à la foire internationale de l'inventeur prévue en Allemagne.




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29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 20:56

 

La ministre de la Culture, Rosa Cruz e Silva, a affirmé hier, à Luanda, que la IVè Rencontre Internationale d'Histoire d'Angola était un événement qui cherche toujours à trouver davantage des connaissances et sciences nécessaires à l'histoire qui doit être racontée.


Procédant à l'ouverture de la rencontre, qui se réalise jusqu'au 1er octobre de cette année, Rosa Cruz e Silva a indiqué que, malgré certaines difficultés, son intitution avait réussi à réunir un ensemble de divers de spécialistes angolais et étrangers qui défendent la cause de l'Histoire d'Angola.


Selon la gouvernante, les travaux de recherche scientifique sur la culture nationale sont exécutés par son portefeuille, dans le cadre de la mise en oeuvre de la politique culturelle récemment approuvée.

 
“L'Etat angolais assume ses responsabilités dans les efforts qui visent justement à préserver la mémoire, dans le projet "Valorisation et divulgation des figures historiques angolaises", d'initiative présidentielle, dans la séquence des orientation du Président de la République, José Eduardo dos Santos, faisant état que nous devons lancer les bases et donner corps au programme avec la participation de spécialistes engagés dans le dossier", a-t-elle souligné.


Selon Rosa Cruz e Silva, la IVè Rencontre Internationale d'Histoire d'Angola est une opportunité impaire pour aborder le rôle de la mémoire et de l'histoire dans la construction de l'identité comme pays et comme nation.

 

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29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 04:14

 

 

Une délégation gouvernementale angolaise conduite par le ministre de l'Administration du Territoire (MAT), Bornito de Sousa, s'est rendue lundi, au Cameroun, en vue de participer à la conférence africaine sur la “décentralisation et le
développement local “, qui s'ouvre le 30 septembre à Yaoundé.

 

Font partie de cette délégation la gouverneur de la province de Lunda Sul, Cândida Narciso, une responsable de la direction Afrique et Moyen Orient du Ministère des Relations Extérieures, Laurinda Monteiro, et le directeur du Centre de Recherches en
Politiques et Gouvernance Local de la Faculté de Droit de l'UAN, Carlos Manuel Teixeira.


 
D'après le directeur national de l'Administration Locale de l'Etat du MAT, Rui Carlos Alberto, qui fait aussi partie de la délégation, c'est la première fois que l'Angola participe à un événement du genre, qui servira, surtout pour le recueil des informations sur les
recommendations de la réunion antérieure réalisée à Marrakesh, au Maroc.    

 

Cette délégation se rendra aussi à Kampala, en Ouganda, où elle représentera le pays au "Forum Mondial sur le Dévelopement Local”, qui se tiendra du 4 au 7 octobre prochain.

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29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 02:00

 

Des sociétés américaines sont prêtes à investir dans l'industrie pharmaceutique en Algérie, qui importe actuellement 70% de ses besoins en médiacements, a déclaré lundi à Alger le ministre algérien de la Santé Djamel Ould Abbès.


"La volonté de l'Etat algérien est d'édifier une industrie nationale du médicament. Nos partenaires américains se sont déclarés prêts à investir en Algérie à travers le transfert de technologie, la formation et la recherche.Il y aura une lettre d'intention qui sera signée jeudi" a-t-il dit.


Le ministre, cité par l'Agence APS, s'exprimait à l'issue d'une réunion avec une délégation d'hommes d'affaires américains, en visite en Algérie. "Le gouvernement algérien a décidé de diversifier ses relations dans le domaine du médicament pour ne plus dépendre totalement de l'étranger. Actuellement, nous sommes dépendants de médicaments importés, notamment d'Europe", a-t-il précisé.


Selon le ministre, les entreprises américaines sont notamment intéressées par l'investissement direct dans le cadre du partenariat et le transfert technologique et par les structures spécialisées, tels que les centres pour le traitement du cancer.

 

Les laboratoires américains veulent également investir dans la production de gaz pour hôpitaux (oxygène, hélium), les équipements respiratoires et les consommables. Selon le ministre, les laboratoires américains veulent s'installer en Algérie pour fabriquer aussi de l'insuline et des médicaments anti-cancéreux, ainsi que des vaccins.


L'Algérie, qui importe 70% de ses besoins en médicaments, cherche à réduire sa facture d'importation dans ce secteur qui est passée de 500 millions de dollars en 2000 à un pic de 1,85 milliard de dollars en 2008, selon les chiffres officiels. Elle compte ainsi interdire à l'importation 800 produits pharmaceutiques en 2012 contre 300 actuellement pour favoriser la production locale et réduire cette facture.

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28 septembre 2010 2 28 /09 /septembre /2010 04:36

 

Un Exécutif angolais a réaffirmé, lundi à Shanghai, la nécessité du financement chinois pour le développement de l’économie de l’Angola et a garanti les conditions de sécurité à l’investissement privé.

http://www.youtube.com/watch?v=kxVsRpLcgFE  ;    http://www.youtube.com/watch?v=n7QxMWseHWM

http://www.tv5.org/TV5Site/emission/emission-10-Et_si_vous_me_disiez_toute_la_verite.htm


Reconnaissant l’actuelle capacité économique de la Chine, le vice-président de la République d’Angola, Fernando da Piedade Dias dos Santos, a dit que ce pays pourrait contribuer au développement durable de l’Angola dans divers domaines.


Il a fait cette déclaration dans un discours prononcé à la cérémonie du forum sur les opportunités d’affaires en Angola qui se déroule lundi à Shanghai en Chine sous le thème “pour la diversification de l’économie”.

 

Le gouvernant a déterminé comme principales priorités de l’Exécutif pour la croissance et le développement de l’économie entre autres secteurs:  l’éducation, la santé, l’énergie, les eaux, les infrastructures férroviaires et rodoviaires, agriculture, la pêche et industrie transformatrice.    


 Selon lui, la crise mondiale a pesé négativement dans le progrès économique que l’Angola enregistré, exerçant des  pressions sur la demande interne et étrangler de l’autre côté, une offre des biens et des services.


          
Dans ce contexte, a-t-il dit, il n’était pas possible de réduire l’inflation en dessous de deux chiffres, comme prévu dans le programme de l’Exécutif.


        
“Malgré l’actuel scénario de l’économie mondiale, l’Exécutif angolais continue à déployer les efforts pour atténuer l’impact de la crise financière internationale, s’attendant à un taux de croissance dans l’ordre de 6% et un taux de croissance de la population de 3%, a-t-il affirmé.  http://www.youtube.com/watch?v=i0IZBNa7KWc
         
Le vice-président a fait remarquer que la signature de l’accord de coopération économique, technique et scientifique entre l’Angola et la Chine en 2004 a permis l’augmentation des transactions économiques avec des résultats de plus en plus visibles particulièrement dans le domaine du pétrole et l’édification des infrastructures.


         
Il a souligné que depuis l’obtention de la paix, le 04 avril 2002, l’Exécutif déploie des efforts pour la création des conditions adéquates pour un environnement macro-économique favorable, particulièrement le renforcement de la capacité institutionnelle et l’approbation législative pour encourager et protéger l’investissement privé.




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26 septembre 2010 7 26 /09 /septembre /2010 20:41

 

Finalement, la date du deuxième tour de l'élection présientitelle en Guinée-Conkrry est fixée au 10 du mois d'octobre de cette année. Un second tour ponctué de suspense et des risques de dérapages.

Avouons que si le premier tour s'est bien déroulé pour les Guinéens, avec les résultats que nous reviendrons, la seconde étape du scruttin a faillie déraper avec l'augmentation des appétits des partis politiques perdants, obligés de se rallier aux partis gagnants. Les résultats de ce premier tour a eu comme conséquence de faire revenir les électeurs à la seconde votation. Tout cela fut mouvementé. Certains contestaient ces premiers bulletins sortis des urnes en criant aux fraudes, aux bourrages et autres. Les observateurs sur place n'ont pas noté des majeurs dérapages et admis que les élections en Guinée-Conakry se sont bien déroulées avec une relative honnêteté. Ces tensions ont faillis dégénerer. Un événement est venu calmer et porter un consensus national, c'est la mort des suites de maladie du président de CENI (Commission électorale nationale indépendante), Monsieur Ben Sekou Sylla. Ce qui n'a pas pu permis l'organisation du second tour dans un climat propice.

 

Jusque là, le peuple guinéen a toujours évité le basculement dans un cycle de violence. L'éthnicité a causé du tort dans certains pays d'Afrique, avec ce génocide qui restera longtemps marqué dans l'histoire de civilisation africaine moderne. Le conflit ehnique Peul et Malinké n'aura pas lieu en Guinée-Conakry. Sauf, s'il est récupéré par les politicieux véreux avides d'accéder à tout prix au pouvoir à Conakry. Ce qui serait absurde sinon dangereux pour ce pays qui tenu à son unité depuis son indépence en 1958. Le peuple a besoin de son unité pour bâtir la nation et la démocratie.

On ne remerciera jamais assez cette attitude de retenu national. La transition après des années d'incertitude et de dictature n'a pas basculé. Pour les patriotes guinéens, la transition ne doit jamais tomber en panne.

 

Le président de cette transition, issue de l'armée, le général Sékouba Konaté qui tente de gérer le pays et préside tant bien que mal, après avoir adopté une attitude de réserve de neutralité, après avoir constaté certaines cacophonies, a dû taper du poing sur la table pour faire avancer le processus électoral qui traînait en longueur. Les partis politiques furent ramenés à la raison. Ils devraient se remettre à table pour trouver la date fixe du déroulement du second tour de l'élection présidentielle. Tout le monde craignait le basculement et la récupération politico-ethnique.

Les deux principaux candidats arrivés en tête lors du premier tour, Cellou Dalein Diallo et Alpha Condé, ils se devraient de contenir leurs troupes respectifs, pour laisser la place à l'instauration d'une vraie démocratie dans ce pays. Ce climat de tension latente semblait faire monter la mayonnaise. A force de traîner en longueur pour la deuxième phase de scruttin, les accusations fondées ou pas, commençaient à entraîner des soupçons et des fantasmes ethnocentistes. Alors même que tout le peuple de la Guinée-Conakry n'attend que le changement. L'image du pays allait-elle se salir ?

 

Le premier ministre de transition, Jean-Marie Doré, s'est retrouvé accuser pour un candidat, Alpha Condé. Avec tout ce qui se développait, le pays glissait lentement sur le délicat sujet ethnique.

Il a fallu que le général Aly Traoré, le réprésentant du Médiateur en guinée-Conakry, et même l'implication personnelle du président burkinabè Blaise Compaoré, pour apaiser les tensions et ramener les parties au calme et à l'essentiel : trouver un conpromis sur une date d'organisation du second tour de cette élection présidentielle. L fallait pour cela trouver une date très proche et rapidement, avant la fin de cette année 2010.

Seuls les Guinéens voteront en leur âme et conscience, en apportant leur choix au candidat le plus bien placé capable de diriger le pays. Le jeu va se jouer entre Cellou Dalein Diallo et Alpha Condé.

Le candidat qui l'aura remporté devra respecter son adversaire. Ce dernier doit accepter l'issu des urnes. Le premier a plus de chance, avec une avance confortable qui sera difficilement combler par le second.

Au premier tour, les candidats perdants ont rapporter leur soutien à l'un des deux. C'est le cas du président de l'UFR (Union des forces républicains), Sidya Touré, qui fut le premier à se rallier à Cellou Dalein Diallo. Des petits candidats lui ont aussi apporter leur soutien.

Mais il ne faut pas sous-estimer le vieux opposant de l'opposition, Alpha Condé. Un redoutable adversaire qui a une certaine expérience en politique.

Le choix est donc ouvert entre Cellou Dalein Diallo et Alpha Condé. Nous aurons la réponse le dimanche 10 octobre 2010. On saura qui de deux sera élu Président de la Guinée-Conakry.

 

Rappelons tout de même que, après le 3 juillet, dix-sept jours ont été nécessaire pour le dépouillement. Les résultats définitifs de ce premier tour de l'élection présidentielle donnaient Cellou Dalein Diallo en tête, avec 43,6% des voix ; tandis que, Alpha Condé n'a récolté que 18,25% des voix. Le parti UFDG prit l'avantage face au RPG.

Pour les observateurs qui suivent l'évolution politique dans ce pays, les choses vont dans le bon sens. Ce premier tour d'un élection présidentielle s'était bien déroulé. Il n'avait pas d'incidents majeurs ou violences dans la capitale, ni ailleurs. En revanche, les partis perdants ont crié, comme à l'accoutumé, aux fraudes électorales. Ce qui restait à démontrer, bien entendu.

Le président de la Commission de l'Union Africaine, Jean Ping, ainsi que le président malien Amadou Toumani Touré, tous deux ont été les parains de cette élections guinéennes. Ils ont encouragé le bon déroulement des élections, et les politiques de ce pays. Les Guinéens devront retourner encore une fois voter. Ce processus électoral est à deux tours.

 

Pour son bon organisation, après le décès de Ben Sekou Sylla, après le premier tout, un nouveau président de la CENI, a été désigné et pris ses fonctions dès le 24 septembre. Il s'agit de Louncény Camara (en remplacement du disparu). C'est un syndicaliste. Il a réussi à avoir la confiance des uns et des autres. Même si l'on sait qu'il fut un membre actif du RPG. C'est donc lui, Louncény Camara qui a été choisi. Il remplace le président intérimaire de la CENI, Hadja Mama Camara.

 

La Communauté internationale continue de suivre attentivement cette élection qui est déterminant pour le futur de la Guinée-Conakry. Tous, souhaitent la réussite de ce processus électoral. Ce pays d'Afrique de l'Ouest veut réussir le projet démocratique que souhaite sa population. Des années de confisquation du pouvoir personnel n'a pas permis le décollage économique et le bien-être de tous les Guinéens. Le pays est naturellement riche. Le nouveau président élu devrait être à la hauteur des espoirs misés sur lui. La Paix et la confiance doivent règner en Guinée-Conakry. Le 10 octobre, nous saurons tous, si les Guinéens ont fait un choix à celui qui pourra porter l'espoir de tout un peuple.

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26 septembre 2010 7 26 /09 /septembre /2010 09:38

 

Se plaçant à la tête de son pays et bien élu, Barack Obama a exprimé plus d'une fois la nécessité de règler une fois pour toute ce épineux problème du conflit israëlo-palestinien. Quitte à prendre quelques risques et des décisions douloureuses pour les parties en conflits. C'est lui qui initie et impulse le dynamique de cette reprise de négociations entre le « Quartet », Israëliens et Palestiniens. Il tient à honorer sa promesse, avant la fin de son premier mandat, en pariant pour la création d'un Etat de la Palestine d'ici un an, lors de son discours devant l'Assemblée Générale des Nations-Unies.

On note aussi, que son implication a donné un poids politique important. Puisque jusque-là, les responsables politiques israëliens faisaient tourner en bourrique, faisant ballader toutes les générations de diplomates, que ce soit américains, européens, ou autres, impliqués dans le réglèment du conflit israëlo-palestinien. Barack Obama avait même prévenu les deux parties. Sachant que les adversaires de la Paix au Proche-Orient sont de deux bords. Ils doivent, cette fois-ci, se rendre à l'évidence du changement politique à la Maison Blanche avec l'administration-Obama. Le temps a bel et bien changé. La politique étrangère américaine est en train d'évoluer.

Le temps où Israël se permettait tout en se barricadant derrière le grand-frère américain. Ce pays se permettait d'imposer et de dicter sa propre loi et politique, méprisant les décisions onusiennes ou européennes. Désormais le calendrier politique de la région ne sera plus dicté à Tel-Aviv mais bien à New-York et à Washington.

 

La première condition pour arriver à toute discussion entre Israëliens et Palestiens est le gel des colonies après l'expiration de la suspension qui se termine aujourd'hui dimanche 26 septembre. Le gouvernement doit imposer un moratoire sur le gel de colonisation israëlienne sur les terres palestiniennes en Cisjordanie ou ailleurs. Les « colons » ne doivent plus brandir leur parole divine d'après la Bible et le Thora pour révendiquer les terres de la Palestine. Ils doivnet se préparer à partir, à quitter le sol palestien et abandoner les maisons construites illégalement. Les colons israëliens devront renter en Israël, là où le gouvernement devrait trouver une solution pour les loger.

La Palestine doit être libérée du joug colonial. Le colonialisme, c'est du racisme, c'est du mépris des autres. Le président de l'Autorité Palestinienne en avait aussi fait sa condition avant de poursuivre les discussions ou négociations.

Autre point important, le statut de Jérusalem occupé, grignotté, divisé annexé par l'Etat juif. Il faudrait bien trouver une solutionsur ce problème qu'eux-mêmes juifs ont provoqués.

Troisième point important, la réstitution des terres prises de forces, et illégalement achetées aux pauvres paysans arabes analphabètes signant n'importe quelle feuille et recevant une pécunière. Les Palestiniens expulsés et leur retour à la mère-patrie, dès l'indépendance totale de l'Etat de la Palestine. Le pays doit retrouver toutes ses frontières de 1967. Les responsables politiques doivent faire des efforts entre le HAMAS et le FATAH, conjuguer leur effort pour réconstruire un pays fiable. De leur côté, tous les responsables arabes devront réconnaître l'Etat d'Israël et tenter de faire la paix globale dans la région. La création d'un Etat de la Palestine pourra changer la donne au Proche et Moyen-Orient. Les Palestiniens ont longtemps rêvés d'un pays. Si le monde entier s'y implique avec la bonne volonté, ce problème sera résolu plus vite que l'on ne croit.

Barack Obama et son administration sont conscient des embûches qui les attendent. Les adversaires veulent toujours faire échouer ce plan de Paix. Ils souhaitent un échec mais ils oublient que le monde a changé et ce qu'on admettait ne l'est plus forcéement aujourd'hui. La paix n'a pas de prix.

 

On sait dans les deux camps existent des extrêmes durs en cuire. Ils ne veulent pas attendre le mot « Paix ». Cela devient une affaire d'intérêts des uns. La situation chaotique leur permettait d'exploiter l'argument pour imposer leurs vues. Au nom de leur « dieu », ils parlent de la 'raison' de leur lutte et résitance. Ce sont des gens qui ne réculaient devant rien. Quitte à tuer des inoncents.

La politique avait pris l'allure d'actes meurtriers, d'assassinats entre bélligérants. Plutôt que d'entamer des discussions pour trouver un compromis. En l'état actuel de la situation vers une issue, les clans des extrêmistes sont à surveiller, bien sûr. Les militants du Hamas et les « colons » israëliens ne réculant devant rien. Tous voulant manifester leur contestation à leurs manières, en utilisant les armes. Quels intérêts défendent-ils ? Le leurs, ou leur suicides politiques ? Le temps joue contre eux. Les déséspérés qui ont peur de l'avenir dans la paix ont tort. Vivre ensemble est toujours riche et fructif à la longue.

 

Barack Obama n'est pas un homme à se laisser impressionner. En bon politicien, il joue souvent la prudence. Il ne doit pas paraître prendre position pour l'une ou l'autre partie. Avec lui, les israëliens sont obligés de composer. Il n'est pas le plus mauvais président comme l'était George W.Bush.

Les deux parties engagées dans ce processus de paix savent qu'ils ont là un homme qui peut faire accélérer l'histoire. Une chance pour l'humanité. Malgré les jalousies dans son propre pays, les Etats-Unis. Cette mission, il tient à la réussir pour soulager les souffrances des uns et des autres.

Juifs et Palestiniens doivent apprendre à vivre ensemble. Ils sont des cousins sémites. S'il existe un peuple au monde qui connaît bien les « juifs », c'est bien le peuple palestinien, dont les deux peuples juifs et arabes palestiniens partagent la terre, les langues, l'art cullinaire, mais séparés par l'interprétation et la foi religieuse. Un Palestinien comprend et parle l'hébreu. Un Juif parle comprend et parle arabe. Ce n'est pas un cas rare dans cette région orientale. Les palestiniens ont appris à connaître la mentalité et la pensée juive. Ils ont appris de juifs qu'on négocie que par la position de force. Ne pas fléchir pour rien. Ne faire des concessions que lorsqu'on n'y peut rien. Sans la politique et la religion ils vivraient en harmonie et en paix. Puisque ces deux éléments se sont intégrés dans la situation, il faudrait trouver un point positif en se respectant les uns les autres. Faire des concessions n'est pas la capitulation. C'est respecter les arguments de l'autre. Acquérir la sagesse. Avancer dans la vie. Comme le dit le prophète Job, dans le texte biblique « L'un est attaché à l'autre, ils se tiennent et ne se séparent jamais ( Job 41 ; 8). (...) voir aussi les versets 10 jusqu'à 17.Lève-toi dans ta colère !, nous recommande le Psaume (chapître 6 versets 6 et suites).

S'il faut chercher des solutions dans les textes sacrés, on trouve toujours des mots justes et sages.

 

Les Israëliens doivent bannir cette mentalité de la méfiance des autres, (« Le monde ne nous aime pas, tous ils sont contre nous, les juifs »), ce qui est faux. Le monde cherche à trouver une solution de paix dans cette partie du monde d'où est partie l'histoire des trois religions monothéistes (juives, chrétiennes, et musulmanes).

Vouloir retarder la marche vers la paix n'est pas une bonne attitude ni pensée positive. Israël est un pays qui existe et le monde l'a intégré dans la communauté humaine. Ce pays a des droits et des devoirs à respecter. Jadis, on comprenait et trouvait des excuses sur Israël. Ce temps est révolu. Il faut oser et savoir dire clairement aux Juifs que la paix avec les Palestiniens et les Arabes reste un objectif pour leur propre intérêt. L'Etat hébreu doit cesser cette hostilité vis-à-vis des arabes et aux Palestiniens, leur éternel voisin. Israël ne se trouve pas en Europe, ou alors il faut redessiner la carte géographique du monde ! Les juifs et les arabes sont condamnés de vivre à proximité et en paix.

C'est cela leur avenir à tous. Dire le contraire, c'est du cynisme, la méchanceté, le mensonge.

Les Palestiniens finiront par avoir leur Etat indépendant et libre. Ils le gèreront comme ils l'entendent en respectant les règles internationaux. Selon la Convention de l'ONU, la Palestine doit voir le jour et siéger au sein des pays normaux au sein de l'Assemblée Générale pour défendre ses intérêts ou autres positions. Israël ne devrait plus avoir une attitude d'hostilité ou un comportement agressif à l'égard de cet Etat qui devait voir le jour depuis ...1948 ! Au contraire, les Israëliens devraient participer au développement de ce voisin immédiat. C'est une chose qui arrivera nous n'en doutons pas. La sagesse des hommes finit toujours par triompher de l'ignorance et de mépris.

La souffrance du peuple palestinien est actuellement inacceptable pour toute la communauté internationale. Il lui faut à ce peuple sa dignité, sa responsabilité, sa respectabilité. Les palestiniens ont le droit de vivre dignement. Les Israëliens savent aujourd'hui qu'ils doivent tenir compte de l'opinion internationale, s'ils veulent encore être compris et acceptés dans cette communauté des hommes. Actuellement, au Proche-Orient, certaines libertés ne sont pas permis aux Palestinens. Ils n'ont pas le droit de respirer, d'avoir un toît, de manger, de travailler dignement. Ils ont tout perdu.

Que signifie « l'Autorité  Palestinienne » ? Une chaudière, un enfer, pour les arabes palestiniens. Une appellation abusive, impropre, imposée, pour désigner un semblant de gouvernement-fantôme (fantôche ?), que personne ne comprend l'utilité. Le Hamas a été crée à cause de son inutilité. Certains Palestiniens sont corrompus par Israël pour trahir leur propre cause. Ainsi naquît l'extrêmisme du Hamas.

Yasser Arafat qui fut un grand leader politique de son vivant à tout fait pour défendre son peuple et la terre de ses ancêtres. Il a usé de sa santé et en est mort. Les Palestiniens d'aujourd'hui doivent avoir cette intelligence de dépassement. La corruption ne discrédite que son corrupteur. Le monde attend la création de cet Etat de la Palestine. Il faudrait arriver rapidement à concrétiser ce projet de créer l'Etat palestinien, qui entrera dans le grand concert des nations libres.

 

Avec la Paix, on verra évoluer les relations entre Juifs et Arabes. On verra les investissements israëliens dans les pays arabes, et les investissements des riches arabes en Israël. Ce n'est pas un rêve. C'est un souhait. Une réalité en devenir. Et dans d'ici peu de temps.

La situation actuelle empêchent les affaires de fructifier tant en Israël que dans les pays arabes. On imagine que s'ils conjuguent toutes ces richesses, ces intelligences, combien la région sera attractive pour tout le monde. Les relations entre les parties doivent évoluer positivemnet pour tous.

Les dirigeants doivent cesser de vendre les mirages. En Israël, les « colons » n'auront jamais assez de moyens pour tenir Israël dans l'isolement international. Le monde est fait pour les échanges. Il faudrait en finir avec cette éternelle question qui s'apparente à du racisme et à l'apartheid des nations. Les « colons » israëliens doivent cesser de faire monter les enchères inutilement.

Pour la paix définitive, l'Autorité Palestinienne doit poursuivre le rapprochement avec les responsables du Hamas. De toutes les façons, ils sont tous condamnés de travailler ensemble pour le bien-être du peuple palestinien auquel ils prétendent défendre les intérêts nationaux.

Si le président Mahmoud Abbas prévient qu'il se retirerait des négociations en cas de relance de la colonisation sur les terres palestiniennes, ce n'est point par caprice politique. C'est une exigence nationaliste et honorable. Politiquement, il a raison de tenir cette position. Même inconfortable.

A chaque fois les Palestiniens avaient fait des concessions pour faire avancer les négociations, ils se sont fait avoir. Les politiciens israëliens sont rôdés. Eux, qui vivent encore avec ces images dépassées du passé. La roue tourne. La vie évolue. On n'oubliera jamais le passé mais se servir de ce passé pour obtenir gain de cause est de la pure démagogie. De la manipulation. La mauvaise foi.

Les Européens qui semblaient se ranger systématiquement sur les positions israëliennes n'ont pas rendu service à ce pays. Cela a retarder la Paix dans la région. Pour les intérêts pétroliers occidentaux dans la région ? Est-ce cela a du sens politique. Un politicien doit avoir des visions politiques pour préparer l'avenir. L'implication du président américain Barack Obama a fait progresser bien des idées figées. Son intervention à la tribune de l'ONU et son discours sont des moments inoubliables.

http://www.france24.com/fr/20100923-barack-obama-appelle-soutenir-processus-paix-proche-orient-onu-conflit-israelo-palestinien-etats-unis

 

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