Se plaçant à la tête de son pays et bien élu, Barack Obama a exprimé plus d'une fois la nécessité de règler une fois pour toute ce épineux problème du conflit israëlo-palestinien. Quitte à prendre quelques risques et des décisions douloureuses pour les parties en conflits. C'est lui qui initie et impulse le dynamique de cette reprise de négociations entre le « Quartet », Israëliens et Palestiniens. Il tient à honorer sa promesse, avant la fin de son premier mandat, en pariant pour la création d'un Etat de la Palestine d'ici un an, lors de son discours devant l'Assemblée Générale des Nations-Unies.
On note aussi, que son implication a donné un poids politique important. Puisque jusque-là, les responsables politiques israëliens faisaient tourner en bourrique, faisant ballader toutes les générations de diplomates, que ce soit américains, européens, ou autres, impliqués dans le réglèment du conflit israëlo-palestinien. Barack Obama avait même prévenu les deux parties. Sachant que les adversaires de la Paix au Proche-Orient sont de deux bords. Ils doivent, cette fois-ci, se rendre à l'évidence du changement politique à la Maison Blanche avec l'administration-Obama. Le temps a bel et bien changé. La politique étrangère américaine est en train d'évoluer.
Le temps où Israël se permettait tout en se barricadant derrière le grand-frère américain. Ce pays se permettait d'imposer et de dicter sa propre loi et politique, méprisant les décisions onusiennes ou européennes. Désormais le calendrier politique de la région ne sera plus dicté à Tel-Aviv mais bien à New-York et à Washington.
La première condition pour arriver à toute discussion entre Israëliens et Palestiens est le gel des colonies après l'expiration de la suspension qui se termine aujourd'hui dimanche 26 septembre. Le gouvernement doit imposer un moratoire sur le gel de colonisation israëlienne sur les terres palestiniennes en Cisjordanie ou ailleurs. Les « colons » ne doivent plus brandir leur parole divine d'après la Bible et le Thora pour révendiquer les terres de la Palestine. Ils doivnet se préparer à partir, à quitter le sol palestien et abandoner les maisons construites illégalement. Les colons israëliens devront renter en Israël, là où le gouvernement devrait trouver une solution pour les loger.
La Palestine doit être libérée du joug colonial. Le colonialisme, c'est du racisme, c'est du mépris des autres. Le président de l'Autorité Palestinienne en avait aussi fait sa condition avant de poursuivre les discussions ou négociations.
Autre point important, le statut de Jérusalem occupé, grignotté, divisé annexé par l'Etat juif. Il faudrait bien trouver une solutionsur ce problème qu'eux-mêmes juifs ont provoqués.
Troisième point important, la réstitution des terres prises de forces, et illégalement achetées aux pauvres paysans arabes analphabètes signant n'importe quelle feuille et recevant une pécunière. Les Palestiniens expulsés et leur retour à la mère-patrie, dès l'indépendance totale de l'Etat de la Palestine. Le pays doit retrouver toutes ses frontières de 1967. Les responsables politiques doivent faire des efforts entre le HAMAS et le FATAH, conjuguer leur effort pour réconstruire un pays fiable. De leur côté, tous les responsables arabes devront réconnaître l'Etat d'Israël et tenter de faire la paix globale dans la région. La création d'un Etat de la Palestine pourra changer la donne au Proche et Moyen-Orient. Les Palestiniens ont longtemps rêvés d'un pays. Si le monde entier s'y implique avec la bonne volonté, ce problème sera résolu plus vite que l'on ne croit.
Barack Obama et son administration sont conscient des embûches qui les attendent. Les adversaires veulent toujours faire échouer ce plan de Paix. Ils souhaitent un échec mais ils oublient que le monde a changé et ce qu'on admettait ne l'est plus forcéement aujourd'hui. La paix n'a pas de prix.
On sait dans les deux camps existent des extrêmes durs en cuire. Ils ne veulent pas attendre le mot « Paix ». Cela devient une affaire d'intérêts des uns. La situation chaotique leur permettait d'exploiter l'argument pour imposer leurs vues. Au nom de leur « dieu », ils parlent de la 'raison' de leur lutte et résitance. Ce sont des gens qui ne réculaient devant rien. Quitte à tuer des inoncents.
La politique avait pris l'allure d'actes meurtriers, d'assassinats entre bélligérants. Plutôt que d'entamer des discussions pour trouver un compromis. En l'état actuel de la situation vers une issue, les clans des extrêmistes sont à surveiller, bien sûr. Les militants du Hamas et les « colons » israëliens ne réculant devant rien. Tous voulant manifester leur contestation à leurs manières, en utilisant les armes. Quels intérêts défendent-ils ? Le leurs, ou leur suicides politiques ? Le temps joue contre eux. Les déséspérés qui ont peur de l'avenir dans la paix ont tort. Vivre ensemble est toujours riche et fructif à la longue.
Barack Obama n'est pas un homme à se laisser impressionner. En bon politicien, il joue souvent la prudence. Il ne doit pas paraître prendre position pour l'une ou l'autre partie. Avec lui, les israëliens sont obligés de composer. Il n'est pas le plus mauvais président comme l'était George W.Bush.
Les deux parties engagées dans ce processus de paix savent qu'ils ont là un homme qui peut faire accélérer l'histoire. Une chance pour l'humanité. Malgré les jalousies dans son propre pays, les Etats-Unis. Cette mission, il tient à la réussir pour soulager les souffrances des uns et des autres.
Juifs et Palestiniens doivent apprendre à vivre ensemble. Ils sont des cousins sémites. S'il existe un peuple au monde qui connaît bien les « juifs », c'est bien le peuple palestinien, dont les deux peuples juifs et arabes palestiniens partagent la terre, les langues, l'art cullinaire, mais séparés par l'interprétation et la foi religieuse. Un Palestinien comprend et parle l'hébreu. Un Juif parle comprend et parle arabe. Ce n'est pas un cas rare dans cette région orientale. Les palestiniens ont appris à connaître la mentalité et la pensée juive. Ils ont appris de juifs qu'on négocie que par la position de force. Ne pas fléchir pour rien. Ne faire des concessions que lorsqu'on n'y peut rien. Sans la politique et la religion ils vivraient en harmonie et en paix. Puisque ces deux éléments se sont intégrés dans la situation, il faudrait trouver un point positif en se respectant les uns les autres. Faire des concessions n'est pas la capitulation. C'est respecter les arguments de l'autre. Acquérir la sagesse. Avancer dans la vie. Comme le dit le prophète Job, dans le texte biblique « L'un est attaché à l'autre, ils se tiennent et ne se séparent jamais ( Job 41 ; 8). (...) voir aussi les versets 10 jusqu'à 17.Lève-toi dans ta colère !, nous recommande le Psaume (chapître 6 versets 6 et suites).
S'il faut chercher des solutions dans les textes sacrés, on trouve toujours des mots justes et sages.
Les Israëliens doivent bannir cette mentalité de la méfiance des autres, (« Le monde ne nous aime pas, tous ils sont contre nous, les juifs »), ce qui est faux. Le monde cherche à trouver une solution de paix dans cette partie du monde d'où est partie l'histoire des trois religions monothéistes (juives, chrétiennes, et musulmanes).
Vouloir retarder la marche vers la paix n'est pas une bonne attitude ni pensée positive. Israël est un pays qui existe et le monde l'a intégré dans la communauté humaine. Ce pays a des droits et des devoirs à respecter. Jadis, on comprenait et trouvait des excuses sur Israël. Ce temps est révolu. Il faut oser et savoir dire clairement aux Juifs que la paix avec les Palestiniens et les Arabes reste un objectif pour leur propre intérêt. L'Etat hébreu doit cesser cette hostilité vis-à-vis des arabes et aux Palestiniens, leur éternel voisin. Israël ne se trouve pas en Europe, ou alors il faut redessiner la carte géographique du monde ! Les juifs et les arabes sont condamnés de vivre à proximité et en paix.
C'est cela leur avenir à tous. Dire le contraire, c'est du cynisme, la méchanceté, le mensonge.
Les Palestiniens finiront par avoir leur Etat indépendant et libre. Ils le gèreront comme ils l'entendent en respectant les règles internationaux. Selon la Convention de l'ONU, la Palestine doit voir le jour et siéger au sein des pays normaux au sein de l'Assemblée Générale pour défendre ses intérêts ou autres positions. Israël ne devrait plus avoir une attitude d'hostilité ou un comportement agressif à l'égard de cet Etat qui devait voir le jour depuis ...1948 ! Au contraire, les Israëliens devraient participer au développement de ce voisin immédiat. C'est une chose qui arrivera nous n'en doutons pas. La sagesse des hommes finit toujours par triompher de l'ignorance et de mépris.
La souffrance du peuple palestinien est actuellement inacceptable pour toute la communauté internationale. Il lui faut à ce peuple sa dignité, sa responsabilité, sa respectabilité. Les palestiniens ont le droit de vivre dignement. Les Israëliens savent aujourd'hui qu'ils doivent tenir compte de l'opinion internationale, s'ils veulent encore être compris et acceptés dans cette communauté des hommes. Actuellement, au Proche-Orient, certaines libertés ne sont pas permis aux Palestinens. Ils n'ont pas le droit de respirer, d'avoir un toît, de manger, de travailler dignement. Ils ont tout perdu.
Que signifie « l'Autorité Palestinienne » ? Une chaudière, un enfer, pour les arabes palestiniens. Une appellation abusive, impropre, imposée, pour désigner un semblant de gouvernement-fantôme (fantôche ?), que personne ne comprend l'utilité. Le Hamas a été crée à cause de son inutilité. Certains Palestiniens sont corrompus par Israël pour trahir leur propre cause. Ainsi naquît l'extrêmisme du Hamas.
Yasser Arafat qui fut un grand leader politique de son vivant à tout fait pour défendre son peuple et la terre de ses ancêtres. Il a usé de sa santé et en est mort. Les Palestiniens d'aujourd'hui doivent avoir cette intelligence de dépassement. La corruption ne discrédite que son corrupteur. Le monde attend la création de cet Etat de la Palestine. Il faudrait arriver rapidement à concrétiser ce projet de créer l'Etat palestinien, qui entrera dans le grand concert des nations libres.
Avec la Paix, on verra évoluer les relations entre Juifs et Arabes. On verra les investissements israëliens dans les pays arabes, et les investissements des riches arabes en Israël. Ce n'est pas un rêve. C'est un souhait. Une réalité en devenir. Et dans d'ici peu de temps.
La situation actuelle empêchent les affaires de fructifier tant en Israël que dans les pays arabes. On imagine que s'ils conjuguent toutes ces richesses, ces intelligences, combien la région sera attractive pour tout le monde. Les relations entre les parties doivent évoluer positivemnet pour tous.
Les dirigeants doivent cesser de vendre les mirages. En Israël, les « colons » n'auront jamais assez de moyens pour tenir Israël dans l'isolement international. Le monde est fait pour les échanges. Il faudrait en finir avec cette éternelle question qui s'apparente à du racisme et à l'apartheid des nations. Les « colons » israëliens doivent cesser de faire monter les enchères inutilement.
Pour la paix définitive, l'Autorité Palestinienne doit poursuivre le rapprochement avec les responsables du Hamas. De toutes les façons, ils sont tous condamnés de travailler ensemble pour le bien-être du peuple palestinien auquel ils prétendent défendre les intérêts nationaux.
Si le président Mahmoud Abbas prévient qu'il se retirerait des négociations en cas de relance de la colonisation sur les terres palestiniennes, ce n'est point par caprice politique. C'est une exigence nationaliste et honorable. Politiquement, il a raison de tenir cette position. Même inconfortable.
A chaque fois les Palestiniens avaient fait des concessions pour faire avancer les négociations, ils se sont fait avoir. Les politiciens israëliens sont rôdés. Eux, qui vivent encore avec ces images dépassées du passé. La roue tourne. La vie évolue. On n'oubliera jamais le passé mais se servir de ce passé pour obtenir gain de cause est de la pure démagogie. De la manipulation. La mauvaise foi.
Les Européens qui semblaient se ranger systématiquement sur les positions israëliennes n'ont pas rendu service à ce pays. Cela a retarder la Paix dans la région. Pour les intérêts pétroliers occidentaux dans la région ? Est-ce cela a du sens politique. Un politicien doit avoir des visions politiques pour préparer l'avenir. L'implication du président américain Barack Obama a fait progresser bien des idées figées. Son intervention à la tribune de l'ONU et son discours sont des moments inoubliables.
http://www.france24.com/fr/20100923-barack-obama-appelle-soutenir-processus-paix-proche-orient-onu-conflit-israelo-palestinien-etats-unis