1.667 crimes, dont 1.512 éclaircis, ont été enregistrés au cours des cinq premiers mois de cette année par la Police Nationale, a informé lundi, le délégué provincial de l'Intérieur, commissaire Leitão Ribeiro.
L'officier, quiintervenait durant l'acte provincial des commémorations du 36e anniversaire du Ministère de l'Intérieur, n'a pas fourni des données comparatives par rapport à la même période antérieure.
Selon lui, 1.428 citoyens ont arrêtés en conséquence de ces crimes, tandis que quatre groupe de marginaux, composés de 23 éléments qui se dédiaient au vol, assauts à main armée, entre autres crimes, dans les quartiers périphériques des sièges municipaux de Uíge, Negage, Bungo, Damba et Maquela do Zombo, avaient été démantélés.
Cette action des effectifs de la Police a permis la récupération de 60 véhicules, 419 motos, 20 têtes de bovin et caprin, 12 postes téléviseurs, 35 téléphones mobiles, 179 armes à feu et 2.120 kilo de chanvre.
Deux citoyens présumés impliqués dans des vols à main armée dans le quartier Candombe-Velho, dans la périphérie de la ville de Uige (nord), ont été présentés mardi, par la Police Nationale.
Il s’agit des citoyens Orlando dos Santos et Manuel António Gaspar, de 19 et 17 ans, respectivement, accusés d’avoir commis des vols dans la résidence d’Eduardo Pedro, au quartier Candombe-Velho.
Les marginaux ont volé une bouteille de gaz butane de 12 Kg, un ordinateur portatif et quelques biens.
Le gouverneur de la province de Uige (nord), Paulo Pombolo, a dénoncé vendredi l'accaparement, par les ressortissants de la région, des étendues de terre réservées aux projets sociaux et économiques, dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie de la population locale.
Intervenant au cours d'un colloque sur la problématique d'accaparement de parcelles de terre, le gouverneur a souligné que ces actions étaient, quelque fois, encouragées par des chefs coutumiers, qui empêchent ainsi l'exécution de plusieurs projets sociaux et économiques.
A titre d'exemple, il a cité les projets de construction de la cité universitaire "Kimpa Vita", le bourg de Condo Benze, la cité de Quilomoço et le quartier de la jeunesse, dans la zone de Catapa, où des grandes superficies de terrain ont été occupées illégalement.
Selon le gouverneur, la deuxième phase de la cité de Quilomoço, qui prévoit la construction de deux mille 500 appartements, n'est pas encore exécutée à cause de l'accaparement de terrains.
Cependant, iI a expliqué que l'accaparement de terrains empêche l'Université « Kimpa Vita » d'étendre les installations de la faculté de Droit.
L'accaparement de terrains constitue une barrière à l'exécution de divers projets dans les domaines de l'Habitat, de l'Industrie et de l'Agriculture, pour améliorer les conditions sociales et économiques de la population.
Aux chefs coutumiers, il revient à peine la tâche de donner leur point de vue sur les demandes que les citoyens adressent à l'Etat pour avoir des terrains pour bâtir leurs habitations, a-t-il souligné.
Le colloque, auquel participent les membres du gouvernorat provincial de Uige, des administrateurs municipaux, des officiers des Forces Armées Angolaises (FAA) et de la Police, se penche sur la "Concession de Droit sur les Parcelles de Terre", la "Sécurité Juridique", et le "Cadastre National de Terres et Réserves foncières".