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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 17:04
Le Président angolais, José Eduardo dos Santos, a affirmé ce mardi, à Luanda, que le pays vivait actuellement un grand moment de stabilité politique, et que les institutions d'Etat fonctionnaient normalement, d'où il n'était donc pas nécessaire de consulter bien avant les membres du Conseil de la République.

Le Gouvernement angolais a approuvé une stratégie visant à faire face à la situation économique actuelle, a dit Dos Santos, expliquant que cette stratégie contient des bases générales sur lesquelles s'appui la révision du Budget Général de l'Etat relatif à l'année 2015 et approuvé en décembre dernier par l'Assemblée Nationale (Parlement).

Prenant la parole à l'ouverture de la 31ème réunion du Conseil de la République, Dos Santos a dit y avoir invité le ministre d'Etat et chef de la Maison civile, Edeltrudes Costa, le gouverneur de la Banque Nationale d'Angola (BNA), José Pedro de Morais et le ministre des Finances, Armando Manuel, afin qu'ils puissent fournir des informations brèves sur la situation économique et financière du pays et sur les orientations adoptées par l’Exécutif angolais.

"L'on dit qu'une tête pense bien, mais deux peuvent penser mieux. Nous sommes là parce que je pense que tous les Angolais doivent affronter la situation ensemble, et j'espère que nous allons la surmonter avec succès", a-t-il ajouté.

Selon le chef de l'Etat, la baisse profonde du prix du pétrole sur le marché international depuis novembre dernier "affecte énormément les recettes de l'Etat". L'on prévoit que la contribution du secteur du pétrole aux recettes du Budget général de l'Etat, qui était d'environ 70 pour cent, soit durant cette année (2015) à peine de 36,5 pour cent.

Le président a indiqué que la chute du prix du pétrole avait profondément réduit la capacité du Gouvernement d'effectuer des dépenses publiques et de financer l'économie. Si cette situation n'est pas bien contrôlée et que le pays n'est pas orienté comme il faut, ça pourrait affecter les bases sur lesquelles repose la stabilité économique et sociale", a-t-il précisé.

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