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7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 22:15

Ce match Ghana - Guinée Equatoriale est à ou-bli-er. https://www.youtube.com/watch?v=ztqqpxEmAww ; https://www.youtube.com/watch?v=ztqqpxEmAww ;

https://www.youtube.com/watch?v=gpMUDt3eZU4 ;

http://www.20minutes.fr/sport/1535387-20150206-video-can-2015-blesses-match-interrompu-scandale-arbitral-comment-coupe-afrique-nations-vire-fiasco ; https://www.youtube.com/watch?v=W_sVs-VmUZs .

Le match Tunisie - Guinée Equatoriale ne fut pas mieux. Hélas !...

https://www.youtube.com/watch?v=FddSh9Q9bPQ ; https://www.youtube.com/watch?v=DGxGSFjPRpw .

Quant à la finale... (Asuivre)

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commentaires

A
Merci pour cet éclairage sur ce pays et aussi du témoignage de la CAN 2015.
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J
Nous étions tous partis pour célèbrer la fête du football en Guinée Equatoriale, pays hôte de la Coupe d’Afrique des Nations 2015 et voilà que ce rendez-vous bi-annuel, le plus grand événement sportif de l’Afrique, est devenu un vrai cauchemar pour les supporters ghanéens qui ont dû subir la violence de leurs homologues guinéo-équatoriens lors de la demie finale disputée à Malabo le jeudi 5 février dernier. Jet de pierres, jet de bouteilles pleines d’urine, jet d’objets divers, tabassages en règle, les supporteurs ghanéens ont tout subi au pays du dictateur Teodoro Obiang Nguema et de son fils Teodorin Nguema Obiang.<br /> <br /> Pouvait-il en être autrement dans un pays en dictature permanente? Les guinéo-équatoriens sont devenus violents, pour la plupart, car ils vivent quotidiennement dans la violence qui les impose le régime répressif qu’ils subissent depuis la date de l’indépendance, le 12 octobre 1968, depuis 46 ans, sous la féroule du &quot;clan Nguema&quot;. Les premiers des &quot;Nguema&quot;, Francisco Macias Nguema, fut le fondateur de la dictature qui sévit dans cette ancienne colonie espagnole, gouvernant le pays à feu et à sang pendant onze ans, de 1968 à 1978, s’appuyant sur son neveu, chef de l’armée, qui n’est autre que l’actuel chef de l’Etat Teodoro Obiang Nguema. Celui-ci se débarrasse de son oncle, Macias Nguema, au cours d’une révolution du palais et s’empare du pouvoir le 3 aout 1978, pour faire son coup, Teodoro Obiang Nguema se sert des principaux chefs militaires de l’époque, notamment le lieutenant Pedro Motu Mamiaga, le capitaine Eulogio Oyo Riqueza, le<br /> lieutenant Felix Mba Nchamam notamment. Avec cette équipe Obiang Nguema promettant le retour des militaires dans leurs casernes au bout de trois mois. Le temps d’organiser la transition politique. Nous sommes en aout 1978.<br /> <br /> Et, en 2015, soit, 37 ans se sont écoulés depuis la promesse d’Obiang de rendre le pouvoir aux civils. Non seulement il n’a pas rendu le pouvoir, mais encore il l’a confisqué au profit de sa propre famille. Il a éliminé, un à un, par tous les moyens à sa disposition, et tous les officiers de l’armée qui l’ont aidé à prendre le pouvoir, y compris par l’assassinat. Pedro Motu Mamiaga, par exemple, qui fut exécuté dans des conditions atroces par la garde marocaine d’Obiang en 1994. Dans le pays le général Obiang a instauré un climat de peur permanente, les rapports entre les quinéo-équatoriens eux-méme son basés sur la violence et le rapport de force. Dans la société guinéo-équatorienne une personne est considérée sur la base de sa capacité de violence. La société africaine est une société d’émulation; les gens, par imitation et mimétisme, reproduisent dans le quotidien ce qu’eux-memes subissent quotidiennement.<br /> Les violences qui nous ont frappé et scandalisé dans le stade de Malabo, le 5 février dernier, au-delà du simple fait de holiganisme reflètent surtout l’état déliquescent de tout une société, violée quotidiennement par le clan au pouvoir, qui est en réalité une seule famille. La famille d’Obiang Nguema.<br /> <br /> Après avoir écartés des hommes compétents, souvent par l’assassinat pure et simple, Teodoro Obiang Nguema a placé des membres de sa propre famille aux postes-clés. Ce sont, pour la plupart, des gens incompétents qui, pour s’imposer, utilisent la violence et l’intimidation comme seul outil de pouvoir. C’est ainsi qu’on trouve au sommet de la pyramide, ou rayonne le même &quot;clan Obiang&quot;, Teodorin son fils, dont la France veut la peau, les Américains aussi; après Teodorin, il y a sa maman, Constancia Mangue, qui, elle, attend son heure. Après la maman de Teodorin, il y a la grande-mère de Teodorin et maman de Constanciam, plus connue comme 'Mama Okomo' ; après Maman Okomo apparait, dans cette nommenclatura tropicale, le frère d’Obiang, Armengol, éclipsé ces derniers temps par Teodorin mais, on le dit aussi malade, tout comme le general Mba Nguemam demi-frère d’Obiang qui vit sous haute surveillance médicale. Le reste de la famille Nguema sont des enfants à Teodoro Obiang Nguema,<br /> fruits de ces différends droit de cuissage 'extra domus', le plus en vue, c’est Nguema Obiang Lima, qui s’est illustré récemment au port de Malabo, en voulant envoyer deux containers pleins de devises à Sao-Tomé et Principe, dont est originaire sa maman, “la Segunda Dama” comme on l’appelle ironiquement dans les communiqués de la presse officielle. <br /> <br /> Malgré son lourd passé, Teodoro Obiang Nguema n’est pas près de partir. Il plait aux Occidentaux. Cet homme aux mains sales plaît notamment aux Français, aux Israéliens et aux Américains, les principaux puissances qui se partagent le monde et surtout l’Afrique utile, en concurrence, de ce fait, avec les Chinois. Si Teodoro Obiang Nguema avaít été un idéaliste, aimant son pays, il aurait été rapidement éliminé comme ce fut le cas de Congolais (RDC), Patrice Lumumba, de Thomas Sankara et, plus récemment, de Laurent Gbagbo. Le président-dictateur Teodoro Obiang Nguema est le parfait “nègre” au pouvoir. En Occident, on adore voir les dictateurs de type Obiang, qui éclore d'ailleurs partout en Afrique, d’abord pour des raisons racistes. Le fait de l’existence des régimes corrompus tenus par de hommes comme Obiang Nguema et son fils Teodorin Obiang, n’est-il pas là l’exemple probant que les Noirs sont incapables de gérer leurs pays et, partant, leur progre destin? Que dire du dicatateur Mobutu au Zaire? De Paul Biya au Cameroun, ou de de Denis Sassou N’Guesso au Congo-Brazzaville?<br /> Ensuite, par des raisons économiques. Traiter avec une démocratie, c’est couteux. Essayer d’implanter une usine polluante près d’Accra, au Ghana, ou dans le centre de Dakar au Sénégal, vous aurez fort à faire avec la population. Or, en Guinée-Equatoriale, vous négociez directement avec l’un des membres du clan présidentiel et l’affaire est dans la poche. Bien entendu, moyennant un petit détour dans une banque Suisse pour y déposer le petit pourboire du patron.<br /> En troisième lieu, c’est la conséquence des deux premiers, l’Afrique est tellement riche qu’on ne peut pas la laisser libre, il faut des hommes à poigne qui préservent les gros intérèts . Voilà pourquoi Teodoro Obiang Nguema reste intouchable. Les Israéliens viennent de s’installer dans la vallée de Moka, dans l’ancien observatoire que le même Obiang avait cedé au régime raciste de l’Afrique du Sud. Les sicaires de l’apartheid qui font partis des services secrets de l’Etat heubreu<br /> ont pris le relais et betonné la dictature nguémiste. Bref, en Guinée-Equatoriale les hooligans sont dans la tribune et la tyranie au pouvoir.<br /> <br /> JBM (Equatoguinéen)
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