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17 mai 2015 7 17 /05 /mai /2015 07:35
Le Gouvernement angolais regrette et répudie les déclarations diffusées le 12 de ce mois, par le Haut Commissaire des Nations Unies pour droits de l'homme à Genève, Confédération suisse, concernant les faits de la secte "Luz do Mundo (Lumière du monde), qui ont abouti à la mort de neuf officiers de la police nationale et 13 fidèles de cette secte.

Dans un communiqué publié vendredi à cet effet, le Gouvernement angolais estime que ces déclarations reposent sur aucune preuve et sont inspirées de fausses déclarations faites par des éléments biaisés et absolument irresponsables, avec l'intention de diffamer non seulement institutions angolaises, mais aussi tous ses citoyens.

Il est regrettable que le Haut Commissaire ait bafoué les procédures du système des Nations Unies en caractérisant d’"extrêmement violentes" les déclarations faites par les médias publics et privés, et par la société civile angolaise, qui incluaient les huit dizaines de confessions religieuses reconnues légalement en Angola, dévaluant les données officielles sur les événements rendues publiques par le Gouvernement de l'Angola.

Nous considérons difficile de croire que plus de mille personnes aient été tuées et enterrées durant la nuit, sans laisser des traces, par un effectif de moins de 50 hommes.

Les événements survenus à Monte Sumé sont enquêtés par le Gouvernement angolais, à travers le Bureau du Procureur général de la République, et le leader de la secte est détenu en attendant le jugement.

Nous aimerions également à signaler que des mesures ont prises pour le relogement et la réinstallation des familles touchées par ce phénomène.

La secte "Lumière du monde" a incité et conduit ses croyants à des pratiques inconstitutionnelles et contre les principes fondamentaux de droits de l'homme, notamment la privation des enfants à l'école et à la santé, le découragement à participer au Recensement de la population et habitat, l’incitation à vendre et à abandonner leurs maisons et à vivre sans conditions décentes dans les montagnes à attendre la fin du monde, prévue, selon son chef spirituel, pour l'année 2015.

Compte tenu de ces faits, le Gouvernement de l'Angola regrette que le Haut Commissariat ait délibérément ignoré les violations aux droits de l'enfant en particulier, aux droits humains en général, perpétrées par la secte et considéré comme extrêmement violentes, les condamnations faites par toute la société angolaise.

Nous regrettons que le Haut Commissariat des Nations Unies pour les droits de l'homme, un organe de promotion et protection des droits de l'homme dans le monde, ait dans ce cas, fondé ses déclarations sur les spéculations susceptibles de menacer la paix et la sécurité de l'Etat angolais, si fort désirés par tous ses citoyens.

Ainsi, le Gouvernement angolais, au nom de tous ses citoyens, demande instamment au Haut Commissariat des Nations Unies de fournir des preuves de ses déclarations ou de reconsidérer immédiatement ses déclarations en formulant une demande officielle d’excuses.

http://www.rfi.fr/afrique/20150516-angola-etrange-affaire-repression-secte-kalupeteka/ .

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