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27 mai 2016 5 27 /05 /mai /2016 07:05
Barack Obama a souligné jeudi que sa visite historique à Hiroshima, dévastée en 1945 par une bombe atomique américaine, devait mettre en exergue les "risques très réels" des armes nucléaires.

"Je veux une fois encore souligner les risques très réels qui existent et le sens de l'urgence que nous devrions tous avoir", a-t-il déclaré au Japon où il participe à une réunion du G7.
Les chefs d'Etat ou de gouvernement des Etats-Unis, de la France, de la Grande-Bretagne, d'Italie, de l'Allemagne, du Canada et du Japon se retrouvent pour deux jours dans la localité centrale d'Ise-Shima.
Mais leur sommet consacré à l'économie mondiale devrait être éclipsé par la visite du président américain vendredi à Hiroshima, la première d'un chef de l'Etat américaine en exercice.
"Le largage de cette bombe atomique fut un tournant de l'histoire moderne", a déclaré M. Obama lors d'un point de presse. "C'est quelque chose que nous devons tous gérer d'une manière ou d'une autre".
Si les armements nucléaires "n'occupent pas autant une place de premier plan dans les esprits que durant la Guerre froide", l'éventualité d'un "événement nucléaire reste dans nos arrières pensées", a-t-il dit.

Ken Domon, le photographe japonais dont les images prises au lendemain d'Hiroshima avaient choqué le Japon des années 50, expose à Rome à partir de vendredi, une première hors de son pays pour ce maître du réalisme.

Cette exposition s'ouvre le jour même où le président américain Barack Obama, au Japon pour le G7, effectue une visite historique dans cette ville dévastée par une bombe atomique américaine, et où 140.000 personnes avaient été tuées au matin du 6 août 1945.
Domon, mort en 1990, est vénéré dans son pays comme l'un des plus grands photographes japonais et comme un pionnier du réalisme, mais reste encore assez peu connu à l'étranger.
Les organisateurs de cette exposition, qui se tient au musée de l'Ara Pacis de Rome jusqu'au 18 septembre, espèrent que cela va changer.
Quelque 150 de ses oeuvres datant des années 20 aux années 70 sont exposées et révèlent l'étendue de sa production, des images de propagande dans le Japon impérial à celles illustrant les troubles de l'après-guerre.
Plusieurs clichés évoquent aussi sa passion méticuleuse à fixer les temples bouddhistes de son pays ou ses grands artistes des années 60-70.
"Il adorait +son+ Japon, tout son art et son peuple, et il voulait montrer ce Japon au monde, mais avec un oeil japonais", e expliqué Takeshi Fujimori, ancien élève du maître, présent cette semaine à Rome pour l'ouverture de cette exposition.
Fujimori a aidé, avec Rossella Menegazza, experte italienne en histoire de l'art d'Extrême-Orient, à l'organisation de cette exposition.
Directeur artistique du musée Ken Domon à Sakata, dons le nord du Japon, Takeshi Fujimori se souvient de l'exigence de son maître à son égard.

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