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7 décembre 2008 7 07 /12 /décembre /2008 22:18

On les appelle "les colons". Ils ont un rêve, restaurer le Grand Israël en occupant des terres en Cijordanie, ou ailleurs. S'ils n'ont pas acceptés cette évacuation d'Israël de la bande de Gaza, ils sont déterminés de s'implanter ailleurs, sur d'autres en Cisjordanie. Créant de ce fait une situation de fait accompli. Plus encore, compliquer la tâche du gouvernement en freinant le dialogue ou le processus de paix en cours.

La plupart de ces colons extrêmistes ne respectent que leur croyance religieuse qui leur sert de référence, à la place de respecter les lois du pays. Les textes bibliques sont pour eux plus sacrés que les autres lois des hommes. Ces extrêmistes qui se réfèrent des textes bibliques antiques pensent qu'ils ont raison et que les autres ne sont que des impurs, des athéïstes qui vont tous en enfer, en trahissant la parole de leur Dieu.

Selon les textes sacrées, l'occupation des terres est justificative puisqu'elle répond à l'Histoire. La Judée est le berceau du judaïsme, disent-ils. Sur toutes les terres de la Palestine, les Juifs sont chez eux. Les Arabes n'ont rien à faire là-bas. Les Juifs sont chez eux partout puisque leurs communautés ont toujours vécus à Jérusalem, à Hébron, etc... Ces extrêmistes juifs ne comprennent pas pourquoi Israël doit encore céder leurs terres à des Arabes, qui de plus, les révendiquent comme les leurs ! Nous sommes là face à une situation pathétique.  Une situation très compliquée juridiquement, puisque la religion s'en mêle. A qui appartienne la Cisjordanie et la bande de Gaza ? Pour les extrêmistes juifs, le Grand Israël n'est pas qu'un rêve mais bien une réalité. Il suffit de relire les textes bibliques. La terre d'Israël comprenait les anciens royaumes d'Israël et de Juda. "Eretz Israël" est bien la terre que Dieu a promis à Abraham, Isaac et Jacob. Cette terre qui va du Nil à l'Euphrate. (Voir le chapître 15 : 18-21. dans la Bible, l'Ancien Testament. Ou encore, les versets de la Torah, notamment les chapîtres sur Josué ou Ezéchiel). D'autres exigent la lecture de "Deuréronome" 1 et 7 versets 11:24). Un argument-massue, pour certains.
Ce serait bien simple, mais voilà, les choses ne sont pas si faciles ni simples du tout. Avec le temps, les mouvements religieux ont du revoir leurs certitudes ou consdérations, puis calmer les esprits surchauffés. Surtout avec l'implication du Mandat Britanique dans la région, et sur la terre de la Palestine. Selon les tracées, très coloniales,(Géographiquement sur une carte, avec des règles et compas, on dessine, on partage, on délimite les frontières), les Britaniques se sont chargés de se conformer à des règles internatonaux pour partager le pays en deux entités essentielles : d'un côté, la partie pour les Juifs ; et de l'autre côté, la partie reservée aux Arabes.
Ce qui donne une nouvelle situation régionale. Après des guerres, les Juifs proclament la création d'un Etat d'Israël dès 1948. Les accords de 1949, confirment que la terre de la Palestine est bien coupée en deux et les Juifs ont bel et bien droit à un Etat, et que l'Etat d'Israël est reconnu par tous. Définissant de ce fait, les zones sous contrôle arabe. Les pays arabes ont dans un premier temps réfusés l'Etat d'Israël mais ils ont fini par l'admettre.
L'Etat d'Israël est un pays qui a une superficie de 22.145 km2. Et mesure environ 470 km du nord au sud, et environ 135 km à l'endroit le plus large. Les pays frontaliers d'Israël sont : l'Egypte,(au sud-ouest) ; la Jordanie (à l'est) ; la Syrie (au nord-est) ; le Liban (au nord). La mer Méditerranée (à l'ouest) et les deux territoires de la Cisjodanie (et la bande de Gaza), qui font d'office des voisins proches et immédiats de l'Etat d'Israël.
La Cisjordanie avec ses 307 km, et la bande de Gaza, avec ses 51 km, sont considérés comme des territoires arabes appartenant à la Palestine. Ils n'ont pas encore à ce jour, un statut défini. On les appelle "Territoires sous Autorités palestiniennes", et "Bande de Gaza",(sous autorité du Mouvement extrêmiste du Hamas).
C'est une situation délicate qui genère souvent des troubles et des tensions entre Palestiniens mais aussi avec l'Etat d'Israël. 
Israël est un pays d'Asie, dans la région du Proche-Orient. La ville de Tel Aviv, est la plus importante, par ses activités et surtout par sa population estimée à plus de 3.000.000 d'habitans. Tout comme Haïfa, la grande deuxième ville peuplée d'1 million d'habitants ; et Beer-Sheva, avec 550.000 habitants. L'autre plus importante grande ville d'Israël, c'est Jérusalem (la ville sainte pour les musulmans et les juifs), avec ses 700.000 habitants.
A noter que la ville est partagée en deux, et que depuis 1973, Israël l'a fait élire comme sa capitale, à la fin de la guerre de six jours. Du moins, la partie ouest de Jérusalem. L'autre partie est, reste une revendication pour les Palestiens qui veulent en faire aussi leur capitale, d'où la source des conflits perpétuels. Pour les Israëliens, Jérusalem est "la capitale éternelle et indivisible" de l'Etat d'Israël. Les derniers récensements classent le pays à la 98è place mondiale par sa population, estimée à environ, 8 millions d'habitants, officiellement. (En fait, n 2007, le chiffre exact de la population est de 7.150.000 d'Israëliens). 
La langue officielle d'Israël est bien sûr l'hébreu, mais aussi l'anglais et l'arabe. (La langue anglaise est la plus répandue et la plus utilisée pour les migrants juifs, tout comme les touristes). (L'arabe est aussi une langue pratiquée en Israël. Une bonne partie d'Israëliens se définissant comme des "Arabes Israëliens", dont ils ont la nationalié israëlienne et le passeport israëlien, participant aussi à la vie publique et politique de ce pays.)
Si l'on ajoute ce problème d'immigration juive, on peut observer que le russe est une langue qu'on utilise en Israël, tout comme le français, (dont une bonne couche de la population possède la double appartenance linguistique). 
Sur le plan politique, Israël reste à la Une des actualités internationales dont les animosités divisent en deux camps : les pro-israëliens et les anti-Etat israëliens. Pour l'Organisation des Nations Unies, la tâche n'est pas facile pour arbitrer les conflits. En revanche, pour les Américains, Israël reste un pays-ami qu'il faut soutenir. Un exemple de cette difficulté, pour l'ONU, Jérusalem n'est pas la capitale de ce pays (l'Etat hébreu d'Israël). Or, c'est tout le contraire pour les Américains. Le prochain président américain n'aura pas la tâche facile. Le futur président élu doit faire face et savoir gérer ce délicat litige. Pour Barack Obama, futur président élu aux Etats-Unis, il s'es rangé durant sa campagne du côté des amis d'Israël, et a dit reconnaître la légitimité de Jérusalem pour Israël.
Souhaitons qu'il y ait une évolution des mentalités politiques et que les positions des uns comme des autres trouvent une solution enviable pour tous et que la paix véritable soit instaurer dans cette région pour les biens de tous. Restons optmistes car la situation dans ce proche-orient reste explosif. Au vu de la complexité des problèmes inhérents à la distribution de ces terres historiques. Ce qui explique les différentes guerres successives pour les occupations de celles-ci, dont l'armée israëienne est sortie souvent victorieuse face aux armées arabes. Le problème de Jérusalem reste un sujet épineux et sensible pour les deux antagonistes, juifs et arabes.
Les récents évènemets viennent encore nous le rappeler, avec ce qui s'est passé à Hébron (en Cisjordanie), avec l'évacuation de force des colons extrêmistes juifs qui cntinunuent de revendiquer les terres sur les territoires palestiniens qu'ils occupent. Pour les colons juifs extrêmistes, ils justifient leurs occupations, comme souvent, soit sur le plan biblique, ou pire, ils brandissent des documents d'achats de ces terres aux Arabes, qui leur donnent des droits de propriétés sur ces terres occupées. Ils refusent de les quitter et menacent. Pour eux, ces terres leur appartiennent. Pour l'Etat d'Israël, ils sont illégaux en terre de Cisjordanie. Ces Juifs ne l'entendent pas de cette oreille : " Nous avons bâtis ce 'Beït Hashalom' (la Maison de la Paix), pour répondre à l'oeuvre du prophète. Nous continuerons l'achat d'Abraham, du Caveau des Patriarches à Beït Hashalom !", clament-ils, en guise de revendications de "leurs terres ancestrales". Ce genre des revndications, on l'imagine, renforcent le drame que vivent les Arabes Palestiniens sur leurs propres terres. Certains extrêmistes arabes doutent de la sincérité du gouvernement israëlien qui joue parfois un double jeu. "D'un côté, on attribue des terres aux colons, et de l'autre on lance des opérations médiatiques pour l'opinion internationale pour montrer leur générosité aux Arabes..." Voilà ce que se dit côté palestinien après avoir observé trop de laisser-aller de la part de ces colons juifs "illuminés". Surtout de la part des nouveaux migrants juifs en Israël, à la recherche des terres pour y vivre.
Le gouvernement israëlien, avec sa politique de la carotte et du bâton, déroute les observateurs, avec certaines décisions. Veut-on réellement la paix, lorsqu'on prive des populations (surtout les femmes et les enfants), en empêchant toute aide ? Un bateau transportant des vivres pour les populations arabes de la bande de Gaza, a été empêché d'accoster. Quand on connaît la situation chaotique dans ces territoires arabes, il y a de quoi se poser des question. La police israëlienne a bloqué le départ d'un bateau chargé de nouriture et matériel médical au port de Jaffa, près de Tel Aviv. Une aide humanitaire proposée par des Arabes-Israëliens, et des militants pacifistes de la gauche israëienne. La loi impose un blocus à cette bande de Gaza, où vivent 1,5 millions de Palestiniens, territoire que les colons et l'armée du Tsahal, ont quitté en 2005. Deux ans plus tard, c'est le Hamas qui a pris le pouvoir en juin 2007, à la faveur d'un coup de force contre le parti du "Fatah" du président de l'Autorité Palestienne, Mahmoud Abbas. On ne comprend pas bien ce geste du gouvernement israëlien. Un bateau dont les Israëliens ont collectés de vivre pour les "Gazaouïs" affamés par le blocus de l'Etat juif d'Israël.
Où est la cohésion lorsque le même Etat se prépare à libérer des centaines de prisonniers palestiniens en guise de bonne volonté pour montrer l'attachement des Israëliens au processus de paix, toujours en berne ?
Les Palestiniens doivent espérer la paix, disent les autorités israëliennes. L'évacuation manu militari des colons d'Hébron va dans ce sens de bons gestes d'Israël. Cette évacuation du 4 décembre ne s'est pas d'ailleurs passé dans le calme, puisque 250 colons qui occupaient un bâtiment contesté à Hébron, ne se sont pas laisser faire. Il a fallu une grande mobilisation de 600 policiers et soldats pour venir à bout de cette poignée des colons déterminés.
L'échauffourée a fait 25 personnes blessées dans les deux camps au cours de cette opération musclée des forces de l'ordre. Par la suite, les extrêmistes juifs ont jetés des pierres et incendiés des maisons appartenant à des Palestiniens. La violence s'est vite propagée en Cisjordanie. L'armée a dû fermer la région, déclarée "zone militaire fermée". Les colons ont insultés l'armée et la police, les traitant de "armée=nazi, et sur les murs, les colons n'ont pas hésité d'inscrire "Kill Arab's" (Mort aux Arabes). Les forces anti-émeutes ont finalement réussi à les disperser, après quelques interpellations musclées.
A noter que 500 colons Juifs parmi les plus extrêmistes vivent sous haute protection au milieu de 170.000 Palestiniens dans ce quartier de la Cisjordanie. Combien de temps encore vont durer ces tensions, ces haines, cette occupation qui ne dit pas son nom ? Pour calmer les choses, les provocations de part et d'autre doivent cesser, parce que demain il faudra recontruire quelque chose comme la paix, ou quelque chose qui ressemblerait à la paix entre Israëliens et Palestiniens. Il y a ce dicton qui dit que l'on ne fait la paix véritable qu'avec son pire ennemi. Une paix, après la haine, qui peut aboutir à une véritable paix fraternelle. 

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commentaires

A
En verité commbien de temps on pourrait maintenir la lois de l'apartheid en tout cas pas eternellement. En vérité en verité celui qui règne par le feu mourira par le feu. L'injustice du gouvernement Isrealien envers les palestiniens ne durera pas, mais je plain le peuple juifs qui sera à son tour victime d'etre de soutenir un etat-sioniste raciste.
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Y
Le gouvernement israëliens tuent les Palestiniens avec la complicité de la communauté internationale hypocrite, avec des condamnations molles. Après avoir créer de toutes pièces un pays,Israël, l'ONU se montre incapable de prendre des décisions éfficaces pour sanctionner l'Etat hébreu, dont les membres occidentaux cherchent plus la compassion à l'égard d'Israël plutôt que de trouver une solution au conflit israëlo-palestinien.
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Y
Je trouve le propos de Mme Tzipi sur les déplacements des Arabes-Israëliens totalement raciste et déplacé ! Chasser des Israëliens et l'autre côté parce qu'ils ne sont pas JUIFS, pour résoudre leurs problèmes, me semble dévoiler la face cachée de beaucoup de polticiens israëliens entre le discours humaniste et leur réelle intention !
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