La conquête de la paix en Angola a été une leçon pour le monde, si l'on peut résoudre les conflits internes, a déclaré samedi, à Luanda, le vice-président du Conseil Exécutif du centre d'Etudes stratégiques d'Angola (CEEA), Manuel Correia de Barros.
Cette opinion a été exprimée par rapport au Mémorandum d'Entente de Luena, complémentaire au protocole de Lusaka, qui a permis le silence des armes avec la signature des accords de paix entre le Gouvernement et l'UNITA, le 4 avril 202.
Sur les bénéfices des 35 ans de l'indépendance nationale, qui seront célébrés le 11 novembre, Manuel Correia de Barros a déclaré que c'était la formule trouvée pour mettre fin à la guerre.
“Les méthodes imposées par la communauté internationale, malgré son engagement, se sont révelées incompatibles à la réalité locale", a-t-il affrimé, en se référant aux accords antérieurs, notamment d'Alvor et de Bicesse, au Portugal, de Gbadolite (RDCongo) et de Lusaka, en Zambie.
En assumant le "leitmotiv" d'union est plus forte et les conceptions idéologiques qui les divise, "les Angolais ont décidé de se serrer les mains et franchir ensemble "la voie de la réconciliation, pour la reconstruction et le progrès du pays", a-t-il cnclu.
