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7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 00:01

 

Le secrétaire d'Etat à l'Agriculture, Amaro Tati, a souligné mardi dernier, à Luanda, que la ferme familiale était la base pour permettre l'expérience de production des aliments de haute valeur nutritionnelle dans les zones urbaines et périurbaines.
 

S'exprimant à l'ouverture du forum sur "l'horticulture en milieu urbain et périurbain pour la réduction de la pauvreté et la nutrition’’, le secrétaire d'Etat a souligné que la ferme familiale dans les zones urbaines et périurbaines, à l'aide de petits espaces, de matériaux recyclés et de méthodes de culture propre, rapide et efficace, contribuait à améliorer l'alimentation des familles, surtout les plus vulnérables, à travers l'accès à des aliments d’origine végétal.

 

Amaro Tati a informé que les expériences menées par la FAO dans d'autres régions du monde indiquaient que les exploitations familiales permettaient, outre l'assurance d'une base raisonnable pour leur propre consommation, augmentaient aussi les revenus des ménages grâce à la vente des produits de haute qualité exempts de produits chimiques, évitables dans l'agriculture familiale.
 

D'autre part, il a souligné que le partenariat de la FAO avec le Ministère de l'Agriculture marquait, avec cet événement et avec le projet Agriculture urbaine et périurbaine à Luanda, un moment important en augmentant et en renforçant la lutte contre la pauvreté et l'éradication de la faim.
 

L’Angola a atteint en 2012 les objectifs du Millénaire pour le développement, ayant atteint une réduction de la faim de plus de 50 pour cent.
 

Le forum se penche sur les thèmes: ‘‘le projet de l’horticulture urbaine et périurbaine pour réduire la pauvreté et la malnutrition’’, ainsi que ‘‘les avantages économiques, sociaux et environnementaux des exploitations familiales en Angola."


La consommation annuelle de fruits et légumes peut varier autour de 50 kg/an, a estimé le consultat international de la FAO et Coordinateur de l'Agriculture Urbaine et Peri-urbaine de l'Amérique Latine, le colombien Hernan Marulanda.

Selon le spécialiste en potagers familiers, qui parlait mardi dernier, dans un forum"Horticulture urbaine et péri-urbaine pour la réduction de la pauvreté et la nutrition”, il ne dispose pas de données statistiques sur cette matière en Angola, mais pour l'observation dans les marchés, il a déduit que la consommation était à l'ordre de 50%.  “Je pense qu'en Angola, il n'est pas aussi bas qu'en Haïti et au Nicaragua, mais je crois également qu'il n'est pas au niveau de pays comme l'Argentine et le Chili, ni des pays européens”, a souligné l'interlocuteur, ajoutant que le calcul donne environ 50kg/an pour chaque citoyen.


Pour le consultant de la FAO, il est important de savoir à quel niveau de consommation on est pour prendre des décisions, parce que la quantité recommandée par l'OMS est de 142 kg de fruits et légumes par an.


Hernan Marulanda a précisé que l'Angola réunissait des conditions sociales, environnementales et démographiques pour le développement de l'agriculture familiale urbaine et péri-urbaine, ainsi que  l'amélioration de la qualité nutritionnelle des personnes. “Il y a une grande population en condition de pauvreté; non seulement pauvreté par insuffisance d'aliments, mais par qualité suffisante d'alimentation suite à la mauvaise éducation alimentaire et nutritionnelle,” a-t-il affirmé.

Selon lui, l'Angola a besoin d'attaquer plus le composant social qu'économique, dans le cadre de la lutte contre la pauvreté urbaine et péri-urbaine, et de faire en sorte que les familles produisent et s'alimentent mieux.




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