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26 juillet 2007 4 26 /07 /juillet /2007 13:35
Historienne antillaise, de nationalité française, Sylvia Serbin est née en Afrique, et a vécue en Côte d'Ivoire et au Sénégal. Elle vit actuellement en France. Journaliste, spécialiste en communication et historienne de formation, elle est aussi conseillère municipale à Fontenay-le Fleury, (près de Versailles), en région parisienne. 
Elle est surtout l'auteur d'un important ouvrage sur les "Reines d'Afrique et héroïnes de la diaspora noire", dans lequel elle dresse les portraits de 22 personnalités d'Afrique, des Antilles et des Etats-Unis. C'est un livre très bien documenté. 

L'Afrique, avant le XVIè siècle, a bel bien existé. Cette Afrique qui a vu des différents conquérants tenter de l'exploiter. Ils sont venus de tous les continents. D'arabie, de l'Inde, d'Europe surtout. Les résistants à l'esclavage arabe, (dont on parle peu), mais plus encore l'esclavage partiqué par les Européens et la résistance face à cet esclavage. Depuis la révolution industrielle qui avait besoin des matières premières, et surtout des mains d'oeuvres, les esclavagistes (ou les négriers blancs européens), ont tous pratiqués ce commerce des êtres humains, notamment des Noirs d'Afrique (qu'on appelait aussi "Bois d'ébène). La résistance des Noirs n'a jamais été suffisament. Déjà le passé africain n'a été montré par les historiens africanistes européens. On a vu que les intellectuels africains, indignés par cette présentation de l'hisoire de l'Afrique, cette falsification du passé des Noirs, nont pas hésité de s'engager, en écrivant des ouvrages historiques dans le but de rétablir la vérité historique, non pas comme l'écrivaientt certains historiens, mais en se basant sur des véritables livres d'hitoire de l'époque, avant la colonisation européenne en Afrique noire. On pense à un grand historien sénégalais (linguiste et egyptologue), Cheikh Anta Diop, qui a écrit son premier livre qui reste encore de nos jours, le livre des références, intitulé "Nations Nègres et Culture" publié par les Editions Présence Africaine, à Paris, dès 1954. Ce livre est devenu au fil des années la bible de tous les chercheurs, car il n'a pas vieili, les thèmes et les thèses développés restant souvent commentés et discutéscomme des vérités scientifiques. L'indépendance de l'Afrique; la création d'un Etat fédéral continental africain;  l'origine africaine et négroïde de l'humanité et de la civilisation; l'origine nègre de la civilisation égypto-nubienne ; l'identification des grands courants migratoires;  la formation des ethnies africaines, et tant d'autres encore, ce sont donc là ces quelques thèmes principaux explorés par ce grand historien africain, le plus considérable de ¨ce temps, le sénégalais Cheikh Anta Diop. Plusieurs ouvrages de Cheikh Anta Diop traiterons d'ailleurs de plus en plus de de ce passé africain: "L'unité culturelle de l'Afrique noire", "Les fondements économiques et culturels d'un Etat fédéral d'Afrique noire", "Antériorité des civilisations nègres : Mythes ou vérité historique", etc...  A sa disparition, le Congolais Théophile Obenga, disciple et ami de Anta Diop, poursuit ce travail inachevé. L'histoire africaine l'exige. Montrer l'Afrique telle qu'elle. Combattre les révisionnistes et les falsificateurs. Le but est de montrer le passé des peuples noirs d'Afrique, injustement ignoré et insulté. La résistance a bel et bien eu lieu un peu partout sur l'ensemble du continent. A commencer par l'Egypte. Car, l'Afrique appartient à l'Afrique. Gommeé cette ancienne vision parcellaire européenne qui avait tendance de nier cette Afrique, en la divisant en Afrique blanche et noire, comme pour dénigrer une partie de sa population. 
En remontant aux sources de l'histoire de l'Afrique, on trouve naturellement la civilisation noire egyptienne et la grandeur de leurs oeuvres. 

Sylvia Serbin s'est penchée, elle, sur les reines d'Afrique et les grandes femmes de l'histoire des peuples africains. Après avoir contribué à l'ouvrage collectif de l'Unesco, "Histoire générale de l'Afrique" (Volume VIII), dirigé par le professeur kenyan A. Mazrui. 

Dans "Reines d'Afrique et héroïnes de la diaspora noire", Sylvia Serbin veut enfin montrer la valeur féminine dans la lutte pour la dignité du continent noir. Malheureusement, son livre de l'histoire a connu une contributon inattendue. Un livre traduit est toujours un honneur, une fierté, pour un auteur. Pour Madame Sylvia Serbin, c'est plutôt la catastrophe ! Ce qui devait être une réconnaissance internationale de son oeuvre deviendra un scandale. 
Son livre "Reines d'afrique et héroïnes de la diaspora noire" sera traduit en allemand, et publié sous le titre "Königinnen Verlag" aux Editions Peter Hammer Verlag, en Allemagne.
Dès la lecture du livre traduit, on sent le plagiat. Son traducteur ou l'éditeur, tous deux ont dénaturés le texte du livre, totalement dénaturé. Des pans entiers du livre original ont été supprimés et plusieurs portraits reécrits en falsifaint complètement  les idées de l'auteur, Sylvia Serbin.  L'éditeur allemand n'a pas respecté les droits d'auteur, en y ajoutant des contrevérités et des réintérpretations grotesques, sans aucun respect de la démarche scientifique de l'histoirienne antillaise.
L'affaire est portée devant la justice pour rétablir les droits de l'auteur du livre. Nous soutenons Sylvia Serbin dans son combat, et souhaitons qu'elle gagne ce procès, afin que soit reparée cette méprise.

Alain Serbin

Pour trouver ce livre : "Reines d'afrique et héroïnes de la diapora noire", paru aux Editions Sepia
Editions SEPIA , 6, Avenue du Général-Bringer - 94 100  Saint-Maur-des-Fossés. (Tél. 0143972214)
www.editions-sepia.com
Pour soutenir Sylvia Serbin, l'écrire : sylvia.serbin@free.fr
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commentaires

Y
Monsieur Serbin, vous avez oublié de mentionné une historienne guadeloupéenne, professeure d'histoire africaine à l'Université de Philadelphie, en Pensylvanie (elle est disciple de Marcus Garvey), qui s'appelle Madame AMA MAZAMA, une femme antilaise courageuse, radicale, et qui a publié deux livres. Le premier livre LANGUE ET IDENTITE EN GUADELOUPE. Son dernier ouvrage c'est L'IMPERATIF AFROCENTRIQUE.
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M
Le livre de Mme Serbin ne sera plus un cauchemard pour très bientôt. La résistance s'organise.
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