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16 décembre 2008 2 16 /12 /décembre /2008 16:00
Pour les pays pauvres, la Conférence de Poznan n'apporte pas de réel changement espéré pour l'environnement. Ils déplorent le nombrilisme et les réticences égoïstes pour mieux lutter contre le changement climatique, et la lutte contre la crise économique, les deux points qui ne se réjoignent pas encore. Certains pays par contre, ont adopté des objectifs plus ambitieux en matière de réduction des émissions d'effets de serre. Pour les mouvements de défense de l'environnement, des pays comme le Canada, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, le Japon, ont certes fait des progrès dans certains domaines, mais continuent de faire obstacle à la bonne marche ds discussions en cours. La réduction des émissions de gaz à effet de serre doit concerner tous les pays. Et pas que quelques individus ou des associations de la défense de l'Environnement. 
Or, à Bruxelles, à l'issue d'un Sommet pour l'environnement, les vingt-sept pays ont adopté un plan de lutte contre le réchauffement climatique visant de réduire de 20% les émissions européennes de gaz à effet de serre d'ici 2020 et que c'était cohérent d'associer les deux thèmes de l'écologie et de l'économie. Il était question de tenir compte de ce qui était dit et prévu lors du Traité de Lisbonne.
Tandis qu'à Poznan, l'optimisme n'était pas toujours de mise au rendez-vous  dès le premier jour. Les délégués conscient des enjeux, ont convenu de plusieurs rencontres intermédiaires en 2009, afin de parvenir à un accord contraignant à Copenhague, au Danemark. Des négociations qui porteront sur l'adoption d'une conception commune de la protection du climat, le développement d'objectifs mondiaux en matière d'émissions, la mise en place de mesures d'adaptation aux changements climatiques ainsi que la garantie et l'extension du transfert de technologies et de moyens financiers. Pourtant les fonds à disposition sont insuffisants. 80 millions de dollars ne sufiront pas pour les pays pauvres. Quant aux Nations Unies, il est prévu de récolter au plus, quelques dizaines de milliards de dollars d'ici 2030. Ce qui ne sera pa si facile, surtout lorsque l'on contaste que des pays importants comme les Etats-Unis, ou encore la Chine, l'Inde et le Brésil (des pays émergents et très puissants), qui n'ont toujours pas, jusqu'ici contracté aucune obligation, pour n'avoir pas ratifié le 'Protocole de Kyoto'. 
Les réticences américaines seront-elles modifiées avec une nouvelle administration qui prendra les affaires dès le 20 janvier, à Washington ? Attendons pour voir et gardons l'espoir.   A Bruxelles, tout comme à Poznan, on veut croire. Le président élu, Barack Obama, a mis l'environnement au coeur de ses priorités. 

Après de longues négocations, les dirigeants de 27 pays, à Poznan, en Pologne, se sont mis en ordre de bataille pour atteindre d'ici 2020 les trois objectifs qui sont : de réduire de 20% leurs émissions de gaz à effet de serre ; porter les énergies renouvelables à 20% ; et enfin, de réaliser les 20% d'économies.
On peut dire qu'en ce sens, l'Europe s'est, une foisde plus, livrée à des transactions digne de marchands de tapis. Des exemptions ont été pourtant obtenues par les uns et les autres. Et la proportion de permis de polluer qui devront acheter les industriels restera très faible jusqu'en 2013.
Salué comme un accord historique, ce texte a été condamné par les Organisations non-gouvernementales de l'Environnement, qui parlent d'un échec. Le grand problème, a-t-on dit, c'est la consommation. Les dirigeants européens sont restés sur les diminutions d'émissions dans le domaine industriel. Ils ne se sont pas donné les moyens d'atteindre l'objectif. De toutes les façons, on peut dire que cela va dans la bonne direction. Le contexte économique, la crise aidant, reste très dur pour tous. Encore que, cet objectif de 20% de diminution d'émissions, est sans doute trop modeste, et que l'on n'avance pas beaucoup. Pour maintenir le réchauffement à un niveau accepable, il faudrait naturellement visé une fourchette entre 25 et 40% de réduction des émissions d'ici à 2020.
Dans le même temps, à Poznan, la conférence de l'Organisation des Nations Unies sur le climat, chargée de préparer l'après-Kyoto, dopée par l'accord européen, s'est tournée vers e nouveau président élu américain.
Sur le plan écologie, les humains devraient savoir qu'il y a une urgence d'agir très rapidement pour le climat.
Peut-on dès lors attendre beaucoup de cette conférence de Poznan ? Il faut nuancer. Disons que celle-ci se situe entre celles de Bali et de Copenhague, en 2009. Il n'y a pas de recul par rapport à Bali. Les participants ont même élaboré un plan pour les égociations de l'an prochain. On espère beaucoup pour les deux grands pays que sont les Etats-Unis et la Chine. Tous les pays regardent à présent ce que vont faire ces deux pays sur ce plan.
Les discussions ont déjà permis de trouver un accord pour débloquer des millions de dollars afin d'aider les pays pauvres à faire face aux conséquences du réchauffement climatique, et qui les menace plus que d'autres.
Le plus urgent aujourd'hui, c'est d'espérer un accord au Danemark. Un accord qui remplacera celui de Kyoto.
D'ici là, les négociations internationales des pays du Nord et du Sud continuent d'avancer laborieusement, afin de trouver des points convergents pour l'Environnement.

Après la Conférence d'Alger, les pays africains avaient essayé de trouver un moyen d'adopter une position commune pour cette conférence de Poznan. Ils ont été un peu deçus puisqu'ils espéraient mieux de la part de ces pays riches. Ceux-ci n'ont pas clairement définis leurs objectifs de réduction, à moyen terme, de leurs émissions de gaz à effet de serre. Ils ont aussi tenté d'exiger de la part des pays riches leur engagement de réduire de 25 à 40%, d'ici 2020, par rapport aux niveaux de 1990.
On se souvient que le continent africain était devenu un ' dépotoir ', pour les pays riches. Certains pays européens n'hésitaient pas d'aller déverser leurs saletés toxiques dans les pays côtiers d'Afrique noire. Plusieurs pays ont ainsi décharger des produits toxiques et qui continuent encore aujourd'hui à faire des dégâts sur la santé des populations aficaines. Ce qui a soulevé les indignations un peu partout dans le monde. Combien ont-ils dédommagés ces pays-victimes ? En Afrique australe, certains produits continuent de tuer les pauvres gens. 
L'Afrique ne doit pas servir de ' poubelle ', ni pour l'Europe, ni pour la Chine, encore moins pour qui que ce soit.
Il y a tout de même un double langage pour les pays riches. D'une part, ils parlent de l'écologie et de protéger l'environnement, et de l'autre, ils font l'inverse. Il est vrai que c'est louable, le progrès accomplit par l'Europe sur le plan environnemental depuis des nombreuses années. Mais l'Europe devrait aider l'Afrique. On ne veut plus voir trimbaler des résidus chimiques, et autres déchets toxiques, et qui se retrouvaient  souvent débarqués dans les décharges d'un quelconque pays ouest-africain, avec parfois le consentement d'intermédiaires locaux liés aux dictateurs alors mis en place, par des anciennes puissances coloniales. C'est pour cette raison que certains pays occidentaux n'ont pas accepté que le contrôle de certains convois (maritime, aérien, terrestre), échappent aux gouvernements de l'Union européenne. D'âpres discussions, dans ce sens, ont eu lieu, entre les pays du Nord et les pays du Sud. Ils mettent aussi en garde certains pays d'Asie, qui loin de respecter l'environnement africain, adoptent des comportemets bélliqueux. Aucun pays n'a le droit de violer les règles internationales. 
En Afrique australe, un pays comme l'Angola, par exemple, s'est penché sur les problèmes de l'Ecologie. Des mesures sont prises pour préserver et protéger l'environnement contre les pollutions. Mais des violations contre la nature africaine sont toujours possibles. Raison pour laquelle le probème de l'Environnement commence à intéresser beaucoup de pays en Afrique. Er donc, lorsqu'on parle de ' dévelppement durable en Afrique', les pays commencent à savoir de quoi on parle. Ils savent que désormais il faut saisir son importance pour les populations et leur environnement.  Un exemple, lorsque l'on parle avec raison de la déstruction de la forêt amazonienne en Amérique du Sud, il faut aussi rappeller que la Forêt Equatoriale est le 2è poumon de la planète. Il n'y a aucune raison de la détruire, encore moins sa faune, ni sa flore. (Pygmées, déboisements, extinctions des animaux comme les Gorilles, etc...). La protection de l'environnement en Afrique reste un combat pour tous les écologistes.
Depuis 1992, des progrès ont tout de même été accomplis. Surtout après la fameuse Conférence du CNUCED de Rio de Janeiro, au Brésil. La Conférence des Nations Unies sur l'Environnement a défini les principes fondametaux et le programme d'action qui permettait d'assurer un développement durable. La prise de conscience commence seulement à porter ses fruits. On voit que cela donne des résultats, après avoir observé les effets néfastes de la mondialisation, et ses effets pervers, de la crise alimentaire, et du changement climatique.
Le problème de la santé des Africains doit rester la priorité non seulement en Angola, en Afrique australe, mais aussi sur l'ensemble des pays du continent et dans le monde. Sur ce problème de l'Environnement, saluons ici une femme, la Kenyane WANGARI  MUTA  MAATHAI, prix Noblel de la paix 2004, qui reste un monument d'Afrique, une vraie militante très importante en ce qui concerne la protection de la forêt en Afrique, notamment celle du bassin du Congo, et de l'ensemble de l'environnement africain, en général. Sans la protection de cet environnement, on ne pourra jamais parler de la protection de la nature, ni du climat. Un combat que la Conférence de Poznan n'a, malheureusement, pas suffisament mis en avant. 
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commentaires

A
Comment dire...je voudrais juste ajouter que le problème de l'evironnement nous oblige à nous responsabiliser
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