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6 juin 2010 7 06 /06 /juin /2010 14:30

 

Le continent africain organise pour la première fois un évènement sportif mondial : la Coupe du monde de football, Celle-ci durera un mois en Afrique du Sud. Pays-phare et sambolique, l'Afrique du Sud reste un pays émergent certes, mais une puissance économique au niveau continental.

 

La Coupe du monde en Afrique, c'est tout simplement historique. Jamais le continent n'a reçu, ni organisé un tel grand événement mondial sur le plan sportif. Dans quelques jours, le monde entier aura les yeux braqués sur le contient africain. L'Afrique du Sud va accueillir les pays participants.

Trente-deux équipes représenteront leur pays respectifs.

 

Cette fois-ci, l'Afrique est honorée. Le continent sera représenté par six équipes nationales : l'Afrique du Sud, l'Algérie, le Ghana, la Côte d'Ivoire, le Cameroun et le Nigeria.

L'Afrique du Sud partage avec l'Angola la place des grands pays locomotives de cette région australe du Sud du continent noir. Au début de l'année, c'est l'Angola qui avait organisé la CAN 2010 (Coupe d'Afrique des Nations). Au milieu de l'année, soit au mois de juin, c'est au tour de l'Afrique du Sud de recevoir le monde entier footballistique, en vue de cette compétition internationale, le Mondial 2010. Ainsi, c'est à l'Afrique du Sud que revient l'organisation de la coupe du monde.

 

Avec une population multiraciale de plus de 49 millions d'habitants, l'Afrique du Sud reste le seul pays au monde qui a pu instaurer une politique de tolérance et de coexistance multiraciale.

L'Afrique du Sud est un des grands pays d'Afrique australe ayant une superficie de 1.200.000 km2.

Pretoria en est la capitale mais les villes importantes sont : Johannesbourg, Le Cap, Durban, Port-Elizabeth, Bloemfontein, Nelspruit, Rustenburg, Polokwane. Ces neufs villes ont été choisies pour accueillir les matchs de la Coupe du monde.

Jusqu'ici, en Afrique du Sud, le rugby dominait et demeurait le sport national. C'était avant. Aujourd'hui, le football qui vient de faire très récemment son apparition connaît une popularité grandissante auprès des jeunes sportifs. La passion va atteindre son paroxisme avec l'organisation du Mondial 2010 par le pays arc-en-ciel. Le football deviendra à ne pas en douter l'autre sport national. Et l'engouement de cette coupe du monde sur place pourra même le placer dans les années à venir le sport numéro un partout en Afrique du Sud.

 

Les soixante-quatre matchs prévus se joueront dans les neufs villes précitées t les dix stades mis à la disposition. On ne doute pas que le public sud-africain sera bien entendu derrière son équipe nationale, les « Bafana Bafana ». Le pays de Nelson Mandela revêtira les couleurs de la nation arc-en-ciel, la couleur de maillot de l'équipe nationale, rouge-vert-bleu et jaune.

En organisant cette coupe du monde, l'Afrique du Sud veut aussi montrer qu'elle sera la « vitrine » du continent noir. Un pays accueillant, ouvert à tous. Un pays qui a des moyens, avec des structures modernes, et des capacités de réussir ce pari.

Malgré la crise et les problèmes socio-économiques, Pretoria veut faire de cette manifestation populaire et sportive, un exemple de tolérance et de fraternité raciale. Montrer aussi l'autre facette de ce pays qui a connu l'apartheid. Pays émergent de l'Afrique toute entière.

 

Cette édition de la XIXè Coupe du monde contribuera très certainement à relancer l'économie sud-africaine frappée par la crise. Le gouvernement, tout comme la population, tous savent que c'est une occasion opportune de concrétiser certaines réalisation. Cette manifestation populaire pourra relancer aussi le tourisme et sera bénéfique pour ce secteur. Les Sud-Africains attendent quelques 500.000 visiteurs durant tout le mois du 11 juin au 11 juillet 2010.

 

Tout est prêt pour accueillir tout ce beau monde qui viendra assister aux matchs et découvrir le pays. Car, ce beau pays a de quoi montrer aux touristes. Les autorités sud-africaines ont fait tout pour la réussite de ce grand événement international. Le gouvernement veut garder l'optimisme.

L'actuel président de la république sud-africaine, Jacob Zuma a tenu de passer le message à son peuple : « Nous avons tout fait pour que l'événement soit une réussite », n'arrête-t-il pas de marteler.

Le moment tant attendu est enfin arrivé. Dès le vendredi 11 juin, le pays tout entier va bouger.

Pour lui, cette coupe du monde en Afrique doit dépasser toutes les précédentes afin d'honorer le pays et le continent tout entier. C'est une question de fierté nationale et africaine. Normalement, tout devrait bien se passer. La volonté de toutes et de tous est là. L'Afrique entière soutient ce pays.

Dix-neuf ans après l'apartheid, l'Afrique du Sud est toujours en construction et à la recherche de son nouveau modèle de développement humain et économique. Le football permet la communion entre les peuples. L'unification. Avec cette fièvre sportive, tout le monde voudrait afficher une apparence d'un pays stable, avec cette concorde nationale. C'est clair, les Sud-Africains continuent de travailler pour la réussite de cette réconciliation nation au sein de cette population multiraciale et pluriethnique. La réussite est au bout du rendez-vous.

 

L'Afrique du Sud se veut le laboratoire pour enfanter cette renaissance africaine chère à tous les peuples de ce continent. Là où chacun a sa place : Noirs, Arabes, Blancs, Indiens, Métis, et autres.

Même si l'on sait bien les inégalités existent encore et ne sont pas toutes disparues. Le football étant par définition un sport de cohésion sociale, à ne pas en douter, il contribuera à cette oeuvre.

Les classes sociales existent et divisent la société sud-africaine. Les injustices à l'égard des Noirs n'ont pas disparues non plus mais le pouvoir y travaille pour changer cela. Cela prendra du temps.

Pour l'heure, la minorité blanche continue à bénéficier des privilèges d'hier. Ils occupent encore des belles terres, ont des bons postes de travail avec des bons salaires, toujours plus élevés que les Noirs. Ces derniers tentent de créer une classe moyenne pour contrecarrer cet écart social. Les mentalités et les complexes raciaux existent encore et toujours. Ni le très charismatique Nelson Mandela, encore moins Thabo Mbeki, ni Jacob Zuma ne sont pas arrivés à changer ceci. Le système apartheid avait longtemps instaurer son poids de rejet des autres et pèse encore dans la société. Les Noirs, malgré les efforts du gouvernement, n'ont pas toujours tous accès à l'éducation, la base de l'épanouissement individuel. La pénurie et les injustices sociales s'observent au niveau de l'emploi. Les Blancs occupant toujours des postes envieux avec des salaires très confortables. Ils occupent des postes intéressants, de par leurs acquis et formations. Ils sont très bien renumérés. Les Noirs sans formations restent relégués dans des emplois de basse classe, avec un salaire misérable.

Tous les sales boulots sont laissés aux Noirs et aux pauvres. Ceux-ci souffrent de manque de formations et qualifications. Les portes se ferment pour ceux qui n'ont pas eu la chance de pousser loin leurs études et obtenir des diplômes ou des certificats de qualifications.

Malgré les efforts faits, les Noirs continuent de connaître et de subir les injustices d'hier comme d'aujourd'hui. On compte mois de diplômés chez les Noirs que chez les Blancs minoritaires dans ce pays. On les retrouve souvent dans les mines, chantiers de constructions, ou ouvriers non-qualifiés.

 

Les jeunes s'essayent dans d'autres filières pour tenter de sortir de la misère. Des opportunités s'offrent dans le domaine de la musique, de cinéma et du sport. Ils excellent dans les sports : athlétisme, boxe, rubgy, tennis, hockey, basketball, etc. Filles et garçons s'y distinguent souvent.

Le football qui commence à pénétrer dans ce pays intéresse surtout les jeunes. Dans les quartiers pauvres des grandes villes sud-africaines à forte concentration de Noirs, ils s'essayent à taper dans le ballon. Il y en a même qui se découvre certain talent de footballeur. Et, ils commencent à rêver de faire carrière dans les stades d'Afrique du Sud, pourquoi pas ailleurs, en Europe ou ailleurs ? Pour les jeunes désespérés, le sport reste encore un des moyens de réussite, sinon de se sortir de la misère. Moyen sûr ? C'est à voir. Le gouvernement veut s'occuper de cette jeunesse puisqu'il met en place des structures et des programmes d'encadrement de ces jeunes pour les éviter de tomber dans la délinquance.

La flambée de violence de ces dernières années en Afrique du Sud est le résultat de la non-prise en main de cette jeunesse-là. Il a très peu de temps le pays avait basculer dans une violence xénophobe. La population pauvre et noire, a trouvé son bouc-émissaire dans l'étranger. Celui qui vient pour lui piquer sa place. Alors que ceci n'est pas vrai. Les pauvres sont victimes de la crise de cette société sud-africaine en pleine mutation et transformation. Il s'agit de créer des emplois pour ces jeunes gens.Les Noirs sont les premiers à en souffrir. La criminalité a augmenté surtout dans la communauté noire. Elle avait terriblement augmentée. Très inquiétante pour cette société qui s'est réconcilier avec elle-même. Vérité-réconciliation, c'était le crédo pour réussir à vivre ensemble. Tout le monde apprend la tolérance de l'autre, différent certes, mais néanmoins Sud-Africain.

Aved la crimialité, la police avait du pain sur la planche pour arrêter ce fléau avant la coupe du monde. On voulait éviter que le phénomène ternisse l'image du pays aux yeux de l'étranger.

Aujourd'hui, la criminalité a diminué. A défaut de l'endiguer totalement.

Le gouvernement avait compris que la création des emplois est une des clefs pour arrêter les violences dans le pays. La Coupe du monde fut une buée de sauvetage pour le pouvoir de Pretoria.

Elle a redonner de l'espoir pour tous les Sud-Africains. Plusieurs emplois ont été crées. Chacun retouvait une occupation. Hommes, Femmes, Jeunes, tous avaient enfin un travail. Le sentiment patriotique a ressurgi.Tout le monde était désormais conscient qu'il fallait montrer une belle image du pays arc-en-ciel. Le temps de cette coupe du monde. La mobilisation est donc totale.C'est un événement quasimment historique.

 

Le choix de l'Afrique du Sud, pays organisateur du continent africain n'est pas un hasard non plus.

Le pays reste de l'avenir. Ici, on dispose des moyens matériels et humains, très capables de réussir un tel défi, un tel pari sur le plan international. Il suffisait de lui offrir cette occasion, le savoir-faire est là. Cette grande messe de football à ce niveau, seuls les Sud-Africains étaient capables de la réaliser. Pour aller plus loin dans le choix, le Suisse Joseph S. Blatter, président de la FIFA, n'a pas caché non plus son intérêt pour le football du continent africain, voulant signifier par là réparer une injustice. L'Afrique du Sud étant un pays fascinant, intéressant en tout point de vue.

La Fédération Internationale de Football Association, a elle-aussi, voulu faire un geste pour le sport en Afrique.

Rappelons que jusque là, seuls les autres continents, à savoir, l'Amérique du Sud, l'Europe et l'Asie, bénéficiaient de cette faveur d'organiser les coupes du monde. Ils avaient le monopole, à la frustration des Africains, pourtant grands fanatiques et pratiquants du football. Sur le continent, un match de football a une telle résonnance que même le pouvoir n'arrive jamais à clamer les ardeurs ou la ferveur. Tout s'arrête. Journée chômée : jour de football. La vie s'arrête devant le roi foot !

 

La première coupe du monde a eu lieu en Uruguay, en 1930, en Amérique du Sud. Quatre années plus tard, c'est l'Italie qui s'honore d'organiser la coupe et finira par dominer le football mondial, avant que le Brésil ne vienne la détrôner. Le Brésil, nation de football commençait à le démontrer.

Viendront ensuite, l'Argentine, le Mexique, pour l'Amérique latine. Restant en Amérique, les Etats-Unis auront aussi ce privilège d'organiser ces compétitions de la coupe du monde. L'Europe prendra le relais, par la suite. Pour garder cette préstigieuse coupe, et surtout dominer le football sur le plan international. L'Italie, la Suède, l'Espagne, la France, l'Allemagne, la Suisse et la Grèce.

L'Asie ne sera pas non plus oubliée. La Corée du Sud et le Japon ont eu cet honneur de l'organiser.

Durant des années, la coupe jouait au « yoyo » continental. L'Afrique était oubliée. Pas pour longtemps.

En 2010, enfin, c'est l'Afrique du Sud qui a été l'heureuse élue. Elle a été choisie parmi tant d'autres.

La fameuse coupe du monde est finalement sur la terre nourritiaire, l'Afrique. Un continent en plein développement. Par ce geste, par ce choix, le football africain est finalement reconnu et sorti de son isolement. Le football s'universalise. Prenant en compte tout le monde. La FIFA, la fédération internationale de football association, a pu donné les moyens au continent pour qu'enfin l'Afrique retrouve sa confiance, d'être une puissance en devenir, et qu'elle en a la capacité. Ce fut le bonheur pour tous les Africains, qui en avaient bien besoin. Ils sont considérés désormais comme des « partenaires » (et non comme des graands enfants qu'il faut toujours guider ou montrer le chemin)

Bien entendu, l'Afrique a des ressources et peut apporter beaucoup pour l'humanité ou sur le sport mondiale. D'ailleurs, ses fils ont fait les beaux jours du football, surtout dans des clubs du championnat européen. Les Africains se sont sentis intégrés dans le concert des nations sur le plan footballistique et sportif. Il y a toujours eu des joueurs d'exception africains qui évoluent en Europe.

Personne ne contestera que l'Algérie est un pays africain et que le grand joueur Zinedine Zidane, qui est originaire d'Algérie, est aussi par conséquent...Africain ! D'origine. Il y a des joueurs, de nos jours, comme Didier Drogba, l'Ivoirien, ou le Camerounais Samuel Eto'o, sont des très très bons joueurs, d'exception, incontestable, et de talents. Ils continuent de faire les beaux jours dans les clubs européens et dans les stades. On ne compte pas le nombre des très grands joueurs africains, tant en Afrique sur le continent, que partout ailleurs. Sur le terrain, dans les stades du monde entier.

 

Plusieurs pays africains vont ainsi participer à cette Coupe du monde en Afrique du Sud. On peut les citer, outre le pays hôte : L'Afrique du Sud, et son équipe nationale, les « Bafana Bafana » ; le Nigeria, avec les « Super Eagles » ; l'Algérie avec les « Fennecs » ; le Ghana et ses « Black Stars »,le Cameroun et les « Lions Indomptables » ; la Côte d'Ivoire et ses « Eléphants », soit six équipes nationales africaines. Sans oublier leurs « stars », les vedettes qui jouent souvent en Europe.

 

Ces joueurs qui auront la responsabilité de défendre l'honneur du continent africain. Faut-il le dire ? Les joueurs, l'Afrique en produit en grand nombre. Même s'ils rêvent et finissent par quitter le continent pour aller réussir en Europe. Pour diverses raisons. Les sélectionneurs auront tous les choix pour organiser leur équipe de rêve, ou leur sélection crédible. On peut tout de même citer quelques-uns. Et, il y en a un bon paquet : l'ivoirien Didier DROGBA, le camerounais Samuel ETO'O, (les deux qu'on a abondamment cités), avec les ghanéens Michael ESSIEN et John MENSAN ; le nigerian John OBIMIKEL ; le malien Seydou KEITA ; l'ivorien Yaya TOURE ; le gardien de but égyptien, ESSAM El-Hadary ; l'algérien Madjid BOUGHERRA et Nadir BELHADJ.

L'équipe sud africaine pourra aligner ses meilleurs joueurs dans sa composition du mondial, les « Bafana Bafana » : MPHELA, McCARTHY, KHUNE, MOKOENA, SANGWENI, MASILELA, GAXA, SIBAYA, PIENAAR, MODISE et DIKGACOI.

Le Nigeria alignera probablement ENYEAMA, TA!IWO, YOBO, APAM, ODJAH, ETHUHU, MIKEL, KAÏTA, YAKUBU, OBASI et ODEMWINGE.

L'Algérie mettra une équipe aussi vaillante que lors de la CAN 2010 en Angola. Avec des joueurs tels que, GHEZZAL, YAHIA, CHAOUCHI, BOUGHERRA, LAÏFAOUI, BELHADJ, YEBDA, MANSOUR, MATMOUR, LACEN, et ZIAMI.

Le Ghana devrait afficher dans ses rangs ses talentueux joueurs, les meilleurs pour l'Afrique, APPIAH, ESSIEN, AYEW, MUNTARI, K.ASAMDAH, GYAN, INKOOM, VORSAH, Johnathan MENSAH, KINGSTON, ADDO, Stephen ADAMS, Prince TAGOE, AMOAH, DRAMAN et Hans SARPEÏ. Ce sont des espoirs de cette équipe ghanéenne les « Black Stars ».

Le Cameroun et ses « Lions Indomptables », Samuel ETO'O, Alexandre SONG, Mahamadou IDRISSOU, Nicolas NKOULOU, Idriss KAMENI, Sebastien BASSONG, GEREMI, Rigobert SONG, Marcel NDJENG, Stephane MBIA, Achille EMAMA, Joël MATIP, Eric MAXIM CHOUPO-MOTING, Jean II MAKOUN.

La Côte d'Ivoire alignera ses énormes « Elephants », Didier DROGBA, Salomon KALOU, Yao KOUASSI, GERVINHO, Boubacar BARRY, ANGBAN, Souleymane BAMBA, Emmanuel KONE, Bakary KONE, Abdul Kader KEÏTA, Lassina TRAORE, Seydou DOUMBIA, Gilles YAPI-YAPO, Yaya TOURE, ROMARIC, Siaka TIENE, Abdoulaye MEÏTE, Emerse FAE, Cheick Ismaël TIOTE,

Bakary KONE, DINDANC, Gauthier KANGA-AKALE, Guy DEMEL, Jean-Jacques GOSSO et Emmanuel EBOUE.

 

Quelle équipe africaine franchira le cap qui l'emmenèra en finale et pourquoi l'emporter ? Il y en a pas mal. Beaucoup même. Toutes ont la capacité de gagner quelque chose au Mondial 2010.

Notre choix, ou notre préférence se porte sur l'équipe ghanéenne. C'est une équipe de très jeunes joueurs aussi talentueux et valeureux. Le Ghana, (avec ses « Black Star ») est une équipe qui nous a toujours fasciné. Elle a dominé le football africain dans plusieurs épreurve. Souvent, pour la Coupe d'Afrique des Nations.Durant les matchs, les Ghanéens surprennent toujours.

Pour cette coupe du monde tout cela ne suffise pas. Néanmoins, quoiqu'il en soit, c'est la meilleure équipe africaine qui pourra aller loin dans les compétitions. Les matchs se dérouleront selon les conditions des joueurs et des équipes engagées. Face aux « favoris », les équipes africaines n'ont pas à se faire des complexes inutiles. Le footballeur est un sport qui reserve toujours des surprises. On ne connait jamais le score avant le coup de sifflet final de l'arbitre. Combien de fois les équipes gagnantes se sont retrouvé battues par un petit but à zéro surprenant ! Rien n'est sûr à l'avance. Encore moins à la fin.

 

L'Italie, le Brésil, l'Angleterre, la Serbie, l'Argentine, le Mexique, ou l'Allemagne, voire même le Japon, tous ces pays peuvent surprendre. D'autres peuvent aussi créer des surprises. Un pays comme la France, (que tout le monde ne donnera pas un kopek qu'il a la chance d'aller plus loin, eh bien, la France n'a pas encore dit son dernier mot. Même si le doute demeure...), c'est une équipe de Bleus que personne n'attendait pour cette coupe du monde, eh bien grâce à...la main de Thierry Henry que les tricolors ont pu gagner et acceder en final et participer à la coupe du monde en Afrique du Sud.

Sauvé in extremis.

En ce qui concerne le Portugal, disons que c'est une belle équipe portugaise qui se présente en Afrique du Sud, qui va aligner une bonne ligne d'attaque avec un excellent et grand joueur come Cristiano Ronaldo. Un milieu de terrain assez mobile, épaulant les attaquants ou renfrçant la ligne de défense. Tout dépendra du gardien qui sera sélectionné. L'entraîneur portugais Carlos Queiroz a sa petite idée de la composition. Il pourra séléctionner ses meilleurs atouts des jeunes joueurs. Il peut aussi aligner une belle brochette avec une équipe-type, polyvaente et mobile. On aura alors sur le tableau du classement : Zé Castro, Cristiano Ronaldo, Ricardo Carvalho, Pepe, Paulo Ferreira, Fabio Coentrao, Manuel Fernandes, Rui Patricio, Duda, Raul Meireles, Miguel Veloso, Hugo Almeida, Simao, Danny, Beto, Duda, Eduardo, Bruno Alves, Tiago, Eliseu, Nani, Liedson, Pedro Mendes, Deco, Rolando, Miguel et Ruben Amorim.

C'est dire que le Portugal ne manque pas d'arguments non plus, puisque ce pays a de l'expérience de ces compétitions de la coupe mondiale. Le Portugal fut deux fois Champion du monde (en 1989 et en 1991).

 

A propos de l'Afrique et sa participation dans cette première sur le continent, elle aura l'avantage de jouer sur le terrain, avec un public génereux. Les Africains, épidermiquement, soutiendront l'équipe du continent, et ce, dans n'importe quel match. C'est normal.

L'Afrique devrait tirer davantage cette épreuve continentale. Il s'agit de donner et montrer les qualités sportives des équipes africaines. Les gouvernants devront tirer les enseignements lors des déroulements de la coupe du monde. Il s'agit de tout faire pour réhausser le niveau du football du continent, le professionnsaliser. On doit pouvoir quitter l'amateurisme et se donner les moyens pour permettre à nos joueurs de jouer...en Afrique. Arrêter de rêver d'aller tenter la chance en Europe, alors qu'elle est moindre. Il faut que l'Afrique reconsidère sa vision dans le football. Ce noble art a toutes les raisons d'exister e Afrique. Les joueurs devront donc vivre de leur métier de footballeurs. La jeunesse africaine qui quitte le sol du continent c'est autant de nos valeurs sûres qui s'éloignent.

On devrait aussi prendre l'exemple d'un pays comme le Brésil. Là-bas, le football est roi. C'est un pays qui a produit une légende inégalable du football : le roi Pélé !

On aura tout dit mais PELE reste un immense joueur exemplaire sur le plan sportif. Talentueux, surdoué, le monde entier a longtamps reconnu ses qualités de Grand joueur de football de tous les temps. Carrière a été riche et sa vie a toujours été exemplaire. L'homme est humain. Sa dernière participation au développement de l'Angola, le continent de ses origines, fut salué avec respect. Il n'a pas sombré dans le vice ni dans la drogue comme certains joueurs qui ont mal fini ou terminé leur carrière pourtant étonnante. Ce n'est pas par hasard qu'il est solliciter partout. Le pouvoir dans son pays a fait appel à lui pour occuper des postes ministériels importants. Il a réhausser l'image du football au Brésil.

Disons que parmi les pays favoris que nous avions cité, le Brésil figure à juste titre chez les prétendants pour remporter la coupe du monde 2010.

L'entraineur brésilien Carlos Dunga est un homme réaliste et progamatique. Il a conscience que le monde attende une partivcipation brésilienne la plus constante et attractive. C'est une réputation qu''il doit défendre. Responsable d'une redoutable équipe dont il est difficile à battre, le sélectionneur a déjà sa petite idée sur la composition de l'équipe qu'il va faire jouer et diriger. L'équipe brésilienne possède de tout temps des meilleurs joueurs de football au monde. Aujourd'hui, le pays peut s'énorgueillir d'avoir en son sein d'excellents tels que KAKA, Ronaldinho, Ronaldo, Gilberto, Julio César, Bastos, Kleberson, Robinho, Nielmar, Lucio, Juan, Macon, Elano, Luis Fabiano, Gilberto Silva, Luisar, Daniel Elves, Doni et heurelho. Ils pourrront bien figurer dans le classement de cette prestigieuse équipe brésilienne. C'est une équipe qui a un palmarès enviable.

Elle a remporté plusieurs coupes du monde, de 1958, 1962, 1990, 1994 et 2002.

les Brésiliens ont déjà gagné la Coupe Américaine en 1912, 1922, 1949, 1989, 1992, 1999, 2004 et 2007.

A trois reprises, le Brésil a tenu la Coupe de la Confédération de 1997, 2005 et 2009. Confirmant par là la réputation de ce pays du football.

Un exemple de vitoires que les Africains feraient mieux de s'en inspirer. En Amérique du Sud, les deux pays qui domine le football : le Bésil et l'Argentine. C'est dans ce dernier pays que vient un autre petit « dieu » du ballon rond : Maradona. Qui a fait son temps et marqué toute une époque.

 

Le continent africain est resté longtemps délaissé sur le plan de football dans le monde. Ce ne sera plus le cas. Le continent continue de produire des meilleurs joueurs, qui, hélas, finissent par abandonner le continent pour aller s'épanouir ailleurs, comme des forçats. Exploités, en cas d'échec. Riches, en cas de réussite. On ne pourra jamais contester les grands joueurs que l'Afrique a produite. De LARBI BEN BARAK à SALIF KEÏTA. Le premier était marocain et le second est malien. Ils avaient ouvert la voie aux autres. Ils ont céder la place aux nouvelles générations suivantes : grâce à eux, un ROGER MILLA enflamma les stades, surtout en 1982, en Italie. Puis, il est revenu en 1990 avec son fameux « déhanché », ce fameux coup de fesses cambrées, après avoir marqué le but libérateur des « Lions Indomptables » du Cameroun. Une image qui est restée légendaire. Sa danse devant le piquet d'un corner. Mais alors, quels coups de reins !!!

Une génération avait suivie peu de temps après. On se souviendra longtemps des joueurs mythiques, comme ce ghanéen Abédi Pélé, l'algérien Rabah Madjer, l'angolais Flavio et le libérien George Weah, l'ivoirien Didier Drogba, le Camerounais Samuel Eto'o, sans oublier Augustin Jah-Jah Okocha, le nigérian, et tant d'autres, Yaya Touré, Abedayor, John Mensah, Emmasnuel Eboué, Koné, Djibril Cissé, Koné, Obas, etc.

 

Les meilleurs joueurs africains d'aujurd'hui se donnent rendez-vous en Afrique du Sud, pour ce Mondial 2010, qui débute ce 11 juin. Tous ont dans la tête la victoire de leurs équipes pour honorer l'ensemble du continent.

Le monde entier regardera l'Afrique. Il s'agit de ne pas rater le coche. Nous devrons montrer au monde ce que l'Afrique a des meilleurs à démontrer. Les téléspectateurs jugeront en regadant les matchs retransmis devant leur poste de télévision, ou en suivant le match en direct sur les ondes de radio. Ceux qui vont se déplacere jusqu'en Afrique du Sud ne regretteront pas leur voyage. Le pays offre son hospitalité et ses paysages. Les beaux stades ont été construits à cette occasion dans les neuf villes que nous avons cité au début de cet article. C'est un véritable challenge que l'Afrique du Sud veut relever. Les vedettes du football du monde entier sont là pour offrir au public des beaux spectacles et des matchs des grandes qualités. L'ambiance restera festive comme savent le faire les Africains. Colorée, joyeuse, inoubliable. Tout est prêt. Il ne reste plus qu'à attendre l'ouverture et patienter jusqu'au 11 juillet, pour connaître le pays et l'équipe gagnante.

 

 

 

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