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26 novembre 2014 3 26 /11 /novembre /2014 15:12
De violentes échauffourées et des pillages ont éclaté lundi soir dans la petite ville américaine de Ferguson, après la décision d'un grand jury populaire de ne pas poursuivre un policier blanc qui a tué cet été un jeune Noir sans arme.

"Pas de justice, pas de paix", ont scandé des manifestants en colère après l'exonération du policier Darren Wilson, malgré les appels au calme lancés par le président Barack Obama et la famille du jeune noir Michael Brown.

 

 "Arrêtez de lancer des pierres", a crié un policier à l'adresse des manifestants massés dans les rues de Ferguson. Des vitrines étaient brisées et les nombreuses caméras de télévision montraient des voitures en feu dans cette banlieue de St Louis, où de graves émeutes raciales avaient déjà éclaté en août après la mort de Michael Brown, abattu en plein jour de six balles par un policier.

 

 Après trois mois de délibérations, le procureur du comté de St Louis a annoncé que l'agent de police ne serait pas inculpé, comme l'espérait la communauté noire.

 

 "Le devoir d'un grand jury est de séparer les faits de la fiction", a déclaré à la presse le procureur Robert McCulloch, les jurés "ont déterminé qu'il n'y a pas de raison suffisante d'intenter des poursuites contre l'officier Wilson".

 

 Peu après l'annonce de la décision, le président Obama et la famille de Michael Brown ont exhorté la foule à manifester dans le calme et à la police de faire preuve de "retenue".

 

Protégés de casques à visière et de gilets pare-balle, les policiers ont tiré des gaz lacrymogènes pour disperser des manifestants, a constaté l'AFP. La police a fait également état de plusieurs scènes de pillages au nord de cette banlieue de St Louis.

 

Ailleurs, aux Etats-Unis, notamment à Times Square à New York mais aussi dans la capitale fédérale, des milliers de manifestants ont protesté contre, selon eux, ce déni de justice.

 

Devant la Maison Blanche, la foule brandissait des pancartes réclamant "Justice pour Mike Brown" et scandant "les mains en l'air, ne tirez-pas".  "Il n'y a pas de doute que l'agent Wilson a causé la mort" de Michael Brown, 18 ans, a déclaré le procureur, parlant de "décès tragique". Mais les douze jurés, neuf Blancs et trois Noirs, ont mené une instruction "complète et profonde", entendu une soixantaine de témoins 70 heures durant, examiné des centaines de photos et d'éléments à charge et écouté trois médecins légistes.

 

 Parallèlement, l'enquête fédérale se poursuit, "elle est indépendante de l'enquête locale depuis le début et le restera", a déclaré le ministre de la Justice Eric Holder, prévenant que les autorités fédérales se garderaient de tirer des "conclusions hâtives".

 

La famille du jeune Noir s'est dite "profondément déçue que le tueur de notre enfant ne soit pas confronté aux conséquences de ses actions".

 

 Aussitôt après la décision et devant les nombreuses caméras de télévision, la foule en majorité noire a commencé à jeter des pierres, à briser des bouteilles et à secouer une voiture de police, face à des dizaines de policiers exhortant: "Vous êtes illégalement rassemblés, prière de vous disperser immédiatement ou vous serez arrêtés".

 

 Le gouverneur du Missouri Jay Nixon avait décrété l'état d'urgence, déployé la garde nationale et renforcé les effectifs de police en prévision de possibles échauffourées.

 

Le risque était grand tant la mort du jeune homme avait réveillé le spectre du racisme aux Etats-Unis et éclairé de manière très crue les relations très tendue dans cette ville à majorité noire où policiers et édiles sont quasiment tous blancs.

 

Dans son message, le président Obama a d'ailleurs mis en garde contre la tentation de "dissimuler les problèmes" liés au racisme aux Etats-Unis. "Dans trop de régions du pays, il existe une profonde défiance entre les forces de l'ordre et les communautés de couleur", a-t-il souligné.

 

Le jeune Noir de 18 ans --qui n'était pas armé-- a été tué par Darren Wilson en plein jour dans une rue de Ferguson le 9 août d'au moins six balles.

 

Le corps du jeune homme avait été laissé à la vue des passants pendant plusieurs heures, en plein soleil, ajoutant à la colère des manifestants qui y ont vu un signe de plus du mépris des forces de l'ordre pour la population noire.

Une vingtaine de minutes avant cette confrontation, Michael Brown avait été filmé dans une supérette en train de voler une boîte de cigarillos.

 

 Retraçant dans le détail le déroulé des incidents qui ont conduit à la mort du jeune homme, le procureur a expliqué que plusieurs témoins oculaires s'étaient rétractés devant le grand jury ou que leur récit n'était pas compatible avec les prélèvements matériels.

 

Le jeune Noir a été touché "à six ou sept reprises", la plupart des témoins affirmant que les coups de feu ont été tirés alors qu'il s'avançait vers le policier. Et si certains témoins ont maintenu que Michael Brown avait les mains en l'air, "plusieurs" ont dit qu'il ne les avait pas levées ou seulement brièvement, selon le procureur.

 

 Le procureur a annoncé que la quasi-totalité des éléments examinés par les jurés seraient publiés.

 La mort de Michael Brown avait provoqué des émeutes violentes cet été, au point qu'un couvre-feu avait été imposé plusieurs jours à Ferguson.

 

 De nombreux commerçants et entreprises de Ferguson ont placardé leurs devantures avec de grands panneaux de bois et plusieurs écoles ont avancé le long week-end de la fête de Thanksgiving jeudi en fermant leurs portes toute cette semaine.

 

 

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25 novembre 2014 2 25 /11 /novembre /2014 09:35

 

Le policier blanc qui a tué un jeune Noir sans arme à Ferguson (Missouri) ne sera pas poursuivi. C'est ce qu'a décidé un grand jury populaire, dans la soirée de lundi 24 novembre aux Etats-Unis. Dans la foulée, de violentes échauffourées ont éclaté dans les rues de cette ville proche de Saint Louis.

 

"Pas de justice, pas de paix", ont scandé les manifestants à Ferguson, qui a déjà été le théâtre de graves émeutes raciales en août après la mort de Michael Brown, abattu en plein jour de six balles par un policier. Peu après l'annonce de la décision d'un grand jury populaire exonérant le policier Darren Wilson, le président Barack Obama et la famille de Michael Brown ont exhorté la foule à manifester dans le calme et à la police de faire preuve de "retenue".

 

Après trois mois de délibérations, le procureur du comté de Saint Louis a annoncé que le policier Darren Wilson ne serait pas inculpé dans la mort de Michael Brown, 18 ans, qui ne portait pas d'arme et a été abattu en plein jour de six balles. "Le devoir d'un grand jury est de séparer les faits de la fiction", a déclaré à la presse le procureur Robert McCulloch.

 

Darren Wilson, a fait feu à 12 reprises. Il soupçonnait Michael Brown d'avoir volé des cigarillos et ils ont eu une altercation. Ces éléments ont été rapportés lundi par le procureur Robert McCulloch, en même temps qu'il a annoncé que le policier ne sera pas poursuivi.

 

Le policier, Darren Wilson, qui était dans sa voiture de patrouille, avait identifié Michael Brown comme l'un des éventuels suspects du vol de cigarillos commis quelque temps auparavant dans une supérette de Ferguson. Après l'avoir repéré dans la rue, il lui a demandé de quitter la chaussée et de marcher sur le trottoir : "Ils ont échangé des mots mais Michael [et un ami] ont continué à marcher au milieu de la rue", a raconté le procureur.

 

Sources :

http://www.francetvinfo.fr/monde/usa/emeutes-a-ferguson/ferguson-pas-de-poursuites-contre-le-policier-qui-a-tue-un-jeune-noir-desarme-de-violentes-echauffourees-eclatent_753619.html#xtor=AL-79-[article]

DIRECT. A Ferguson, la police essuie de nombreux tirs
VIDEO. Scènes de pillage et voitures incendiées lors d'une nouvelle nuit d'émeutes à Ferguson
Ferguson : pourquoi le policier Darren Wilson ne sera pas jugé

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25 novembre 2014 2 25 /11 /novembre /2014 09:30
Le gouvernement israélien a voté dimanche en faveur d'un projet de loi controversé visant à renforcer le caractère juif de l'Etat d'Israël au détriment, selon ses détracteurs, de son caractère démocratique.

Quatorze ministres --sur les 22 que compte le gouvernement-- ont voté en faveur de ce texte, à l'issue d'un débat qui s'est déroulé dans une atmosphère houleuse selon les commentateurs.        

 

La Knesset (Parlement) doit désormais se prononcer, en plusieurs lectures, sur ce texte qui ne définit plus Israël comme un Etat "juif et démocratique" mais comme "l'Etat national du peuple juif".   

 

Il devrait être amendé et édulcoré par les parlementaires, selon Denis Charbit, professeur de Sciences politiques à l'Université ouverte d'Israël, qui explique que ce texte est un gage donné par le Premier ministre Benjamin Netanyahu aux éléments les plus à droite de sa coalition.              

 

Le vote intervient dans un contexte de montée des tensions à Jérusalem-Est, la partie palestinienne occupée et annexée par Israël de la Ville sainte, et en Cisjordanie occupée. Les affrontements entre Palestiniens et forces de l'ordre israéliennes ainsi que les attentats, dont le dernier mardi a tué cinq Israéliens dans une synagogue de Jérusalem-Ouest, font craindre un embrasement généralisé.

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25 novembre 2014 2 25 /11 /novembre /2014 09:23

 

Credit Suisse a jusqu’au 28 novembre pour payer 1,8 millliard de dollars aux Etats-Unis, après avoir été condamné ce vendredi par une juge fédérale dans une affaire d’évasion fiscale. La deuxième banque helvétique avait plaidé coupable le 19 mai. Selon l’accord conclu à l’époque avec le Département américain de la justice (DOJ) et qui porte sur un montant total de 2,6 milliards de dollars, le Credit Suisse ne peut pas faire appel de cette somme. James Cole, le numéro 2 du DOJ, s’est réjoui du verdict.

 

«Avec sa condamnation et le paiement de 2,6 milliards de dollars en amendes et remboursement, Credit Suisse a dû rendre des comptes pour avoir aidé les contribuables américains à faire de l’évasion fiscale», a-t-il déclaré. «A l’heure où nous étendons nos enquêtes offshore, non seulement en Suisse, mais dans le monde entier, le message aux banques qui font ce genre de crimes est clair: dénoncez-vous, acceptez la responsabilité de vos actions passées et aidez-nous à poursuivre les contribuables américains qui en ont bénéficié.»Ce verdict «est un autre exemple de ce qui arrive à ceux qui aident les contribuables à faire de l’évasion fiscale», a pour sa part déclaré John Koskinen, le patron du fisc américain (IRS).

 

Du côté de Credit Suisse, on insiste sur la nécessité de tourner une page aux Etats-Unis au terme d’une année compliquée pour la banque sur le plan juridique. «Nous avons travaillé en étroite collaboration avec le Département américain de la justice pour régler cette affaire», affirme Patrick Friedli, l’un des porte-parole du Credit Suisse. «La résolution complète de cette dernière est une avancée essentielle pour nous», poursuit ce dernier.

 

Ce verdict clôt une semaine chargée dans le contexte du conflit fiscal entre la Suisse et les Etats-Unis. La semaine dernière, M.D., un banquier suisse à la retraite, a été inculpé à New York pour avoir aidé des clients américains à faire de l’évasion fiscale. Et mardi, Peter Canale, un ancien client de la banque Wegelin, a été arrêté à son domicile dans le Kentucky. Il est accusé d’avoir caché plusieurs centaines de milliers de dollars en Suisse. Le mois prochain, deux anciens banquiers de Credit Suisse, qui ont plaidé coupable de complot pour faire de l’évasion fiscale, seront fixés sur leur sort dans un tribunal fédéral. Ils risquent jusqu’à cinq ans de prison. (Source : 24 heures)

 

http://www.msn.com/fr-ch/finance/other/l%C3%A9conomie-manquerait-de-confiance-dans-la-politique/ar-BBfnVYI ;

 

http://www.msn.com/fr-ch/actualite/other/62percent-des-suisses-pour-la-r%C3%A9forme-dalain-berset/ar-BBfmVw9 .

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25 novembre 2014 2 25 /11 /novembre /2014 09:17

 

Quel grand match de tennis ! 'L'apothéose', 'Merci pour ce moment !', 'Impériaux !', ou tout simplement 'MERCI', et autres qualificatifs, ont itrés les journaux locaux du pays.

Pour la première fois, la Suisse a remporté la prestigieuse "Coupe Davis 2014".

L'équipe hélvétique a fait honneur et la fierté de tout un peuple suisse. Deux meilleurs joueurs du tennis du pays (Roger Federer et Stanislas Wawrinka) se sont mesurés avec les tennismans français, Gaël Monfils (en grande forme), et Jo-Wilfried Tsonga (en méforme)

Fabuleux ce match. Ils l'ont fait! Six ans après avoir conquis le titre olympique en double, Roger Federer et Stan Wawrinka ont écrit une nouveau chapitre de l'histoire du sport suisse en remportant la Coupe Davis.

Roger Federer a offert un troisième point décisif à son équipe en livrant une performance exceptionnelle face Richard Gasquet (6-4 6-2 6-2) dans le premier simple de la troisième journée de la finale organisée à Lille.

De plus en plus affûté au fil des minutes qu'il a passées sur le court ce week-end, le Bâlois n'a donc pas failli dimanche. Amené pour la neuvième fois à conclure une rencontre dans laquelle la Suisse menait 2-1 après le double, il a fêté un neuvième succès dans cette situation.

Roger Federer a tenu à rendre hommage à Stanislas Wawrinka, quelques minutes seulement après avoir apporté le point de la victoire de la Suisse en finale de la Coupe Davis.

«C'est fantastique, pour le public, les fans, la fédération, tout le tennis suisse. C'est formidable! Je suis encore plus content pour l'équipe, nos supporters qui nous ont toujours soutenus. Mais je suis surtout content, avant tout même, pour Stan. Cette victoire, c'est lui. Il a tellement fait pour cette équipe ces dernières années, il a tout donné. Donc je dirai que c'est surtout pour lui!»

Severin Lüthi: «Je suis tellement heureux! Même s'il est qui il est, ce n'était pas facile pour Roger, surtout après sa blessure. Je lui ai dit de ne pas se focaliser sur la victoire mais d'y aller pas à pas, de rester concentré du début à la fin. Et il l'a fait...»

Cette victoire est la 50e de la carrière de Roger Federer (33 ans) en Coupe Davis, ce qui fait de lui le joueur suisse ayant remporté le plus de matches dans cette compétition devant Jakob Hlasek (49 victoires, simple et double confondus). Elle permet surtout à la Suisse de devenir le 14e pays à remporter une compétition dont la première édition s'est tenue en 1900, 22 ans après la finale perdue aux Etats-Unis par Marc Rosset et Jakob Hlasek.

Roger Federer comble ainsi l'une des très rares lacunes de son immense palmarès, quinze ans après avoir effectué ses débuts dans la compétition. Mais si c'est l'homme aux 17 titres du Grand Chelem et aux 302 semaines passées au sommet de la hiérarchie mondiale qui a eu l'honneur de conquérir le point de la victoire sur la terre battue du Stade Pierre-Mauroy, c'est bien Stan Wawrinka qui fut le grand homme de cette finale.Stan, l'homme du week-end

Sous pression alors que son compère avait débarqué à Lille le dos en compote, le Vaudois a montré la voie à suivre vendredi en s'imposant avec panache et autorité face au no 1 tricolore Jo-Wilfried Tsonga.

Il fut également le patron sur le court samedi, dans un double que le duo «Fedrinka» a survolé en retrouvant la magie qui lui avait permis de triompher lors des Jeux de Pékin. Des JO 2008 au cours desquelles c'était déjà Stan Wawrinka qui avait redonné le moral à Roger Federer après l'élimination du Bâlois en quart de finale du simple.

 

  http://www.msn.com/fr-ch/sport/tennis_intl/coupe-davis-federer-offre-%C3%A0-la-suisse-sa-premi%C3%A8re-coupe-davis/ar-BBfojAd?lang=fr-ch&ocid=iehp .

 

 

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25 novembre 2014 2 25 /11 /novembre /2014 09:11
La saison footballistique 2014 s’est terminée dimanche, avec la consécration de Benfica de Luanda en Coupe d'Angola, après avoir battu Petro de Luanda (1-0), dans une finale qui a duré 120 minutes, en présence du ministre d'Etat et Chef de la Maison Civile de la Présidence de la République, Edeltrudes Costa.

Après avoir occupé la troisième position au championnat national 2014, les poulains de Zeca Amaral ont confirmé le bon moment du groupe, devant près de vingt mille spectateurs, au stade "11 de Novembro", en battant Petro de Luanda, dont le bilan peut être qualifié de très négatif.

 

En conséquence de sa prestation durant le championnat, Benfica de Luanda s’est vu couronné de  ses efforts, en Coupe d’Angola, avec le trophée, médailles et un montant de cinq millions de kwanzas, et représentera le pays aux compétitions africaines.

 

Le championnat a été dur pour Petro, qui a ainsi marqué sa présence à la Coupe de la Confédération Africaine de Football (CAF), l’année prochaine,avec Benfica de Luanda. Au championnat national, l’équipe entraînée par le brésilien Alexandre Grasseli a occupé la 5ème place, manquant une fois encore de conquérir le titre.

 

Benfica de Luanda a remporté, pour la première fois, la Coupe d'Angola de football, en battant samedi, la formation de Petro Atletico de la capitale (1-0), en match disputé à Luanda. Les deux équipes sont d'office qualifiées à la coupe de confédération africaine de football.

 

                                                                                                                           (Photo: Pedro Parente)


En présence du ministre d’Etat et chef de la maison Civile de la Présidence de la République, Edeltrudes Costa, en représentation du chef de l’Etat, José Eduardo Dos Santos, la rencontre n’a pas correspondu aux expectatives en termes de spectacle, car les équipes se sont présentées sans rythme et fatiguée, suite aux arrêts.

 

 A la mi-temps, les deux formations avaient opté pour la conservation du ballon, attendant toute faute de la part de l’adversaire pour lancer l’attaque. En seconde mi-temps, Petro de Luanda était très offensif et ses attaquants, Bem Traoré et Flavio Amado avaient beaucoup intervenu, malgré la fatigue physique, alors que Benfica de Luanda, de l’entraîneur Zeca Amaral, continuait à jouer en profitant des erreurs de l’adversaire.

 

Aux prolongations, Petro de Luanda s’est encore présenté comme l’unique équipe  dans l’objectif de gagner, sans toutefois recourir aux tirs au but, malgré la fatigue des ses joueurs. A la 114ème minute de cette prolongation, Benfica de Luanda a inscrit son but de la victoire, par le joueur Braga, et c’était le résultat final.

 

 

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25 novembre 2014 2 25 /11 /novembre /2014 09:03
Le Ghana a annoncé lundi avoir signé un contrat d'exploration off-shore de six milliards de dollars avec le géant italien du pétrole ENI, espérant ainsi augmenter sa production pétrolière et gazière naissante.

Le ministre ghanéen du Pétrole, Emmanuel Armah Kofi Buah, a confirmé la signature de ce contrat dans un communiqué, précisant qu'il concernait le bloc Cape Three Points. Ce bloc doit entrer en production mi-2017, "ce qui permettra d'augmenter la capacité de production du pays".      

 

Certains aspects du contrat doivent encore être approuvés par le Parlement, précise le communiqué.               

Le Ghana, qui a commencé à extraire du pétrole fin 2010 sur le champ Jubilee, a peiné jusqu'ici à atteindre ses objectifs de production, notamment en raison du manque d'infrastructures, dû au manque d'intérêt des investisseurs étrangers.

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25 novembre 2014 2 25 /11 /novembre /2014 08:46
Alger a salué lundi le déroulement de l'élection présidentielle en Tunisie, qui marque "une étape décisive dans le processus de transition démocratique" dans ce pays voisin.

L'Algérie se félicite du "climat d'apaisement, de sérénité et de responsabilité" dans lequel s'est déroulé le premier tour de ce scrutin, a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Abdelaziz Benali Cherif.   

 

"Ce scrutin marque une étape décisive dans le processus de transition démocratique et constitue une nouvelle promesse pour un avenir rayonnant et prospère de ce pays frère", a-t-il ajouté cité par l'agence APS.       

 

Le taux de participation cette élection est "en soi une victoire pour le peuple tunisien qui a su, grâce à sa sagesse et sa détermination, transcender les difficultés et relever les défis (...)", a conclu le porte-parole.

 

http://geopolis.francetvinfo.fr/tunisie-lelection-presidentielle-sur-fond-de-chomage-recurrent-47052

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25 novembre 2014 2 25 /11 /novembre /2014 08:36
La France et l'Algérie ont inauguré lundi dernier en grande pompe une usine Renault près d'Oran (ouest) qui va fabriquer la première voiture algérienne, une réalisation témoignant du renouveau des relations entre les deux pays depuis l'élection de François Hollande.

Signe de l'importance accordée de part et d'autre à ce projet, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius et son collègue de l'Economie, Emmanuel Macron, se sont rendus en Algérie pour assister à la sortie de la première voiture des chaînes d'assemblage, sous les yeux du Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal.

 

L'usine passée par de multiples péripéties avant le début des travaux en 2012 à Oued Tlelat "est le fruit d'un partenariat gagnant-gagnant", a souligné M. Sellal, dans son allocution.


Elle "traduit un partenariat algéro-français exemplaire et le triptyque action-ambition-amitié", a déclaré Laurent Fabius, pariant sur un "grand succès" de ce partenariat appelé, selon lui, à se renforcer, notamment dans les secteurs de l'industrie et du tourisme.


"Il faut aller de l'avant et passer à d'autres étapes", a ajouté le Premier ministre algérien.
Nouvelle Symbol, première voiture à être produite localement, "est un bel exemple du partenariat entre Renault et l'Algérie", septième marché mondial pour pour le constructeur français et leader dans le pays, selon l'entourage d'Emmanuel Macron.

 

Juste avant l'inauguration de l'usine, Renault a lancé une campagne publicitaire massive sous le slogan en arabe "dernaha Djazaïria (on l'a réalisée, elle est Algérienne).


Le constructeur a dû se plier à la loi algérienne qui n'autorise pas un partenaire étranger à détenir plus de 49% d'une société mixte.


L'usine "Renault Algérie production" est ainsi détenue à 51% par l'Etat algérien et 49% par le constructeur français. Elle est l'aboutissement d'un accord signé lors d'une visite du président François Hollande à Alger en décembre 2012.


L'usine embauchant actuellement quelque 350 personnes aura dans un premier temps une capacité de production de 25.000 véhicules par an, avant de passer à 75.000 unités en 2019 et à 150.000 à plus long terme.


L'investissement de 50 millions d'euros est appelé à passer à terme à 800 millions d'euros, selon des sources algériennes.

 

L'usine va produire une version de la voiture Dacia Logan, sous le nom "Renault Symbol", des véhicules destinés au marché intérieur algérien, le deuxième plus grand d'Afrique avec plus de 400.000 véhicules importés chaque année.

 

Le marché connaît toutefois une baisse qui devrait atteindre 20% fin 2014. Il y a eu 324.000 véhicules importées jusqu'à fin septembre pour 4,14 milliards de dollars, contre 439.000 pour la même période en 2013 pour 5,42 milliards de dollars.


Le marché a connu un boom exceptionnel en 2012 avec plus de 600.000 véhicules importés pour 7 milliards de dollars.

 

L'objectif de l'usine Renault d'Oued Tlelat n'est pas le même que celui du site de Tanger, au Maroc voisin, qui a produit 100.000 véhicules en 2013, à 90% pour l'exportation. En sortent des Dacia Lodgy, Dokker et Sandero.


Après l'inauguration de l'usine d'Oued Tlelat, les délégations des deux pays ont réuni à huis clos le deuxième comité mixte économique franco-algérien (COMEFA).

 

La rencontre devait être l'occasion d'échanger sur les coopérations et projets bilatéraux dans le domaine des infrastructures et des transports, de la construction, du logement, du tourisme et de l'énergie.


L'entourage d'Emmanuel Macron avait noté auparavant "l'importance de cette réunion du COMEFA qui a vocation à préparer le comité interministériel de haut niveau (CIHN) qui sera présidé par les Premiers ministres français et algérien le 4 décembre à Paris".


Avec 5,9 milliards d'euros d'exportations en 2013, l'Algérie est le premier client de la France au Maghreb et en Afrique. La France veut reconquérir la place de premier fournisseur qui lui a été ravie par la Chine en 2012.

 

 

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25 novembre 2014 2 25 /11 /novembre /2014 08:24
La Tunisie, où se déroule dimanche une élection présidentielle, a réussi malgré des turbulences et contrairement à d'autres pays du Printemps arabe dont elle fut le berceau, à ne pas basculer dans le chaos ou la répression.

Le pays, qui a connu en décembre 2010-janvier 2011 un soulèvement populaire qui a chassé Zine El Abidine Ben Ali après 23 ans au pouvoir, émerge d'une succession de crises politiques provoquées notamment par l'essor d'une mouvance jihadiste armée.
Moncef Marzouki est Président depuis fin 2011.
               
               - GEOGRAPHIE: Pays du Maghreb de 163.610 km2 (dont 25.000 km2 de désert), ouvert au nord et à l'est sur la Méditerranée avec 1.300 km de côtes, limitrophe de l'Algérie à l'ouest et de la Libye au sud.
               - POPULATION: Près de 11 millions d'habitants (officiel, septembre 2014). La population est concentrée sur la côte est et dans les zones urbaines.
               - CAPITALE: Tunis.
               - LANGUE OFFICIELLE: Arabe. Français largement pratiqué.
               - RELIGION: Islam (officiel).
               
HISTOIRE/REGIME:

La Tunisie devient un protectorat français en 1881 et obtient son indépendance le 20 mars 1956.

Le 25 juillet 1957, la République est proclamée, la dynastie des beys destituée et le père de l'indépendance Habib Bourguiba devient son premier président. Malade et âgé, ce dernier est finalement écarté en novembre 1987, après une longue dérive autoritaire, par son Premier ministre, M. Ben Ali. Ce dernier se fait ensuite élire puis réélire régulièrement à l'issue de scrutins controversés. Son régime bascule dans la dictature et le népotisme.
               Le 14 janvier 2011, Ben Ali fuit vers l'Arabie saoudite, chassé par une révolte populaire déclenchée par l'immolation par le feu à la mi-décembre d'un jeune marchand de Sidi Bouzid (centre-ouest). Les émeutes font plus de 300 morts.
               Le mouvement islamiste Ennahda s'impose aux élections d'octobre 2011, premier scrutin libre de l'histoire du pays, remportant 41% des sièges de l'Assemblée nationale constituante (ANC). Il s'allie avec des partis de gauche, Ettakatol et le Congrès pour la République (CPR).
               En janvier 2014, après des mois de crise et de négociations, une nouvelle Constitution est adoptée. Un gouvernement de technocrates est formé dans la foulée afin d'organiser des législatives et une présidentielle.
               Le 26 octobre, le principal parti séculier, Nidaa Tounès de l'ex-Premier ministre Béji Caïd Essebsi, qui regroupe des personnalités de gauche, de centre droit, des opposants mais aussi des caciques du régime déchu de Ben Ali, est arrivé en tête des législatives, remportant 86 des 217 sièges de l'Assemblée. Les islamistes d'Ennahda en deuxième position, ont obtenu 69 sièges.
               
ECONOMIE:
               Agriculture: Oliveraies, céréales, agrumes, dattes.
               Industrie: Phosphates, textile, assemblage (aéronautique, automobile, électroménager).
               Services: Tourisme balnéaire.
               L'économie, déjà en difficulté avant la révolution, continue d'être à la peine sur fond de problèmes de sécurité, de conflits sociaux et de conjoncture internationale morose. Selon des chiffres officiels, la Tunisie compte plus de 600.000 chômeurs (soit 15% de la population active), dont 240.000 sont diplômés de l'enseignement supérieur.
               Après une année de récession en 2011, la croissance a repris mais peine à atteindre les 2,5% en 2014.
               Monnaie: Dinar tunisien.
               PNB par habitant: 4.360 dollars en 2013 (Banque mondiale).
               
 FORCES ARMEES: 35.800 hommes, selon l'Institut international des études stratégiques (IISS, 2014). Paramilitaires: 12.000 hommes. 

 

Rappel des dates clés de la Tunisie depuis la chute en janvier 2011 de Zine El Abidine Ben Ali, chassé du pouvoir après un soulèvement qui a donné le coup d'envoi aux révoltes arabes.

 

              --2011--
               
               - 14 jan: Ben Ali fuit pour l'Arabie saoudite après 23 ans au pouvoir après une révolte populaire déclenchée par l'immolation par le feu le 17 décembre d'un jeune vendeur ambulant de Sidi Bouzid (centre-ouest), excédé par la pauvreté et les humiliations policières.
               - 25 fév: Des manifestations et des heurts avec la police forcent Mohamed Ghannouchi, dernier Premier ministre de Ben Ali, à la démission. Il est remplacé par Béji Caïd Essebsi, vétéran de la vie politique tunisienne.
               - 1er mars: Légalisation du mouvement islamiste Ennahda.
               - 23 oct: Premières élections libres de l'histoire du pays: Ennahda remporte 89 des 217 sièges de l'Assemblée constituante.
               - 12-14 déc: Moncef Marzouki, militant de gauche et opposant à Ben Ali, est élu chef de l'Etat par la Constituante. Hamadi Jebali, n°2 d'Ennahda, est chargé de former le gouvernement.
               
               --2012--
               
               - 11-12 juin: Vague de violences impliquant des groupes de salafistes et de casseurs.
               - 14 sept: Des centaines de manifestants dénonçant un film islamophobe sur internet, dont de nombreux salafistes jihadistes présumés, attaquent l'ambassade américaine. Quatre morts parmi les assaillants.
               - 27 nov-1er déc: Heurts à Siliana, au sud-ouest de Tunis: 300 blessés. Les mouvements sociaux dégénérant en violences se sont multipliés les mois précédents.
               
               --2013--
               
               - 6 fév: L'opposant Chokri Belaïd est tué à Tunis. L'assassinat, attribué à la mouvance jihadiste, provoque une crise politique qui conduit à la démission du gouvernement et à un nouveau cabinet dirigé par l'islamiste Ali Larayedh.
               - 25 juil: Mohamed Brahmi, opposant nationaliste de gauche, est assassiné près de Tunis, plongeant le pays dans une nouvelle crise politique.
               
               --2014--
               
               - 26 jan: Après des mois de négociations pour sortir de la crise, une Constitution est adoptée, avec plus d'un an de retard.
               - 29 jan: Le gouvernement apolitique de Mehdi Jomaa est formé. Les islamistes se retirent du pouvoir.
               - 16 juil: 15 soldats sont tués dans une attaque attribuée à des jihadistes sur le mont Chaambi, pire assaut du genre de l'histoire de l'armée. Des militants se réclamant d'Al-Qaïda au Maghreb islamique sont actifs en Tunisie depuis 2011. Leur traque à la frontière algérienne a fait des dizaines de morts parmi les forces tunisiennes.
               - 26 oct: Le parti anti-islamiste Nidaa Tounès de Béji Caïd Essebsi remporte les législatives, avec 86 des 217 sièges de l'Assemblée, devançant Ennahda (69 sièges). Nidaa Tounès regroupe aussi bien des figures de gauche et de centre-droit que des proches du régime de Ben Ali.
               - 23 nov: Première présidentielle de l'après-révolution, pour laquelle Béji Caïd Essebsi part favori. Vingt-sept candidats sont en lice, dont le président sortant Marzouki.

 

 

 

 

 

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