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18 novembre 2014 2 18 /11 /novembre /2014 12:07

 

Le coût de construction de l'usine de nickel Koniambo en Nouvelle-Calédonie (île française du Pacifique) a été relevé à la hausse de près de 30%, à 5 milliards de dollars (3,5 milliards euros), mais l'entrée en production reste prévue pour 2012, a annoncé mercredi la direction.

 

Ce projet est mené en partenariat par le géant minier anglo-suisse Xstrata et le mineur calédonien SMSP, une société publique détenue par les indépendantistes kanak de la province nord de l'archipel. "Le coût de construction de Koniambo Nickel, établi à 3,85 milliards de dollars lors de son lancement en octobre 2007 a été révisé à la hausse à 5 milliards", a indiqué dans un communiqué Peter Hancock, président de Koniambo Nickel SAS.


Il a imputé cette hausse à la "pression inflationniste qui affecte les marchés et, dans une moindre mesure, à des contre-performances" sur le chantier, précisant que le "coût additionnel serait entièrement couvert par le plan de financement existant". La première coulée de nickel, métal non-ferreux indispensable à la fabrication d'acier inoxydable, demeure programmée en 2012, "pour atteindre une production annuelle constante de 60.000 tonnes de nickel contenu dans le ferronickel dès 2014".


Cette usine, qui exploitera le Koniambo, dernier grand gisement du monde de garniérite (minerai riche en nickel), "demeure un excellent investissement pour (les) deux actionnaires", a également indiqué M. Hancock, se montrant confiant dans "le consensus favorable autour du cours du nickel, à moyen et long termes".


La construction de ce gigantesque projet est aujourd'hui réalisée à 76%, a-t-il précisé. Le site, installé au nord de l'archipel français dans une zone jusqu'alors agricole en pleine métamorphose, comprend outre l'usine, une centrale thermique au charbon et un port.

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18 novembre 2014 2 18 /11 /novembre /2014 11:51

 

L'une des grandes figures du gwo-ka a tiré sa révérence à l'âge de 69 ans. Le corps sans vie de Ti Céleste a été retrouvé hier chez lui à Gourbeyre.

« Chyen la japé », « Testaman », « Rimèd-la », « La Gwadloup mwen, rivé mi mwen », « Tanbou ka fè mwen frisoné ».

Autant de succès qui ont jalonné la carrière de Ti Céleste. En plus de 40 ans de carrière, ce sont 22 albums et plus de 250 titres inscrits à la SACEM.

En 2013, il avait reçu un Elwa d'Or, un prix qui distingue les artistes de leur vivant, ayant œuvré pour la valorisation de notre patrimoine musical.

De son vrai nom Aurélien Céleste, Ti Céleste est né le 20 octobre 1945 dans la commune de Trois-Rivières.

Artiste, chanteur, compositeur et producteur, il est issu d'une famille de musiciens.

Enfant, il accompagnait sa maman, la grande chanteuse Ermina Larochelle, lors des léwoz, des veillées et des fêtes communales.

Mais son amour pour les léwoz est venu à l'âge de 12 ans. Tragiquement.

Lors de la veillée mortuaire de sa mère, il est subjugué par les chants de Tirene Laurent. Ensuite, il fait la carrière qu'on lui connait.

Son premier album solo, « Vers la Montagne » sort en 1968. Il parcourt plusieurs scènes en France, en Italie, en Belgique, en Suisse, dans la Caraïbe.

Mais récemment, Ti Céleste avait subi une opération chirurgicale des yeux. Il perdait peu à peu la vue.

A 69 ans, il a préféré mettre fin à ses jours, ne supportant pas d'être diminué. Son corps sans vie a été découvert hier par un proche à son domicile de Gourbeyre.

Le Président du Conseil Général rend « hommage à ce pilier des chanteurs de gwo-ka, ce porte-parole de la langue et de la culture créoles ».

Pour Jacques Gillot, « la Guadeloupe perd un véritable défenseur du patrimoine guadeloupéen et un animateur émérite de veillées an tan lontan ».

Le président de Région salue « un artiste dont le potentiel créatif a su traverser les années pour perpétuer ce pan essentiel de notre musique traditionnelle ».

Victorin Lurel souhaite qu'un hommage lui soit rendu lors du Guadeloupe Festival, sur la Place de la Victoire à Pointe-à-Pitre pour la Route du Rhum.

La rédaction de DOMactu présente ses sincères condoléances à la famille de Ti Céleste.
Cliquez pour agrandir

Hommage à Ti-Célèste et Toutes nos condoléances à sa famille.

 

Sources :

 

http://www.domactu.com/actualite/141114251285176/guadeloupe-ti-celeste-a-prefere-partir/

 

http://www.domactu.com/actualite/141114235010593/guadeloupe-roger-tannous-victime-d-un-malaise-mortel/

 

http://www.dailymotion.com/video/xw6c4k_gwoka-chyen-la-jape-ti-celeste_music ;

 

https://www.youtube.com/watch?v=oMHCw8L3ugA ; https://www.youtube.com/watch?v=nnaIRDl9UOA ;

 

https://www.youtube.com/watch?v=TR18zmKcdIE  ;  https://www.youtube.com/watch?v=arCpxyVrC6A ;

 

https://www.youtube.com/watch?v=0Gt62M5_Jrs&index=3&list=PLAw0m9aQrQWuqjArzutT2GZHP7xp1FDYd .

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18 novembre 2014 2 18 /11 /novembre /2014 11:35

 

Pour sa première visite sur le «Caillou», le chef de l'État a réaffirmé la neutralité de la France avant le référendum d'autodétermination prévu d'ici 2018.

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La Marseillaise chantée a cappella par les militaires, en grande tenue immaculée, d'un côté. Les cris ancestraux (OI, soit «oui» collectif) des chefs coutumiers de l'autre.

 

Sur le tarmac de l'aéroport de la Tontouta, à Nouméa, François Hollande passe des uns aux autres, dans la moiteur de la nuit calédonienne. «Je suis ici pour vous entendre, pour vous répondre», lance-t-il aux autorités coutumières, devant une natte chargée de cadeaux: tissus, monnaie en franc pacifique, ou cordyline, plante sacrée kanake.

Le chef de l'État, qui a quitté le G20 de Brisbane dimanche en fin d'après-midi, a entrepris dans la foulée une visite de 36 heures sur le «Caillou». C'est la première fois que Hollande se rend dans cet archipel français du Pacifique. Une visite éclair dans une période charnière pour la Nouvelle-Calédonie: la «sortie» des accords de Nouméa de 1998, qui prévoit l'organisation d'un référendum sur l'indépendance en 2018 au plus tard.

 

«Je tenais à être ici pour insister sur la parole de l'État», a lancé Hollande dès son arrivée. «Nous n'avons pas encore achevé le processus, c'est ce qui reste à faire, a-t-il ajouté. Souvent, dans une course, ce sont les derniers mètres qui comptent. Nous devons gagner cette course.»

 

François Hollande a rendu hommage lundi matin à deux grandes figures du passé ayant joué un rôle dans les accords de Matignon signés en 1988 par Michel Rocard, à l'issue des violences et des morts liés aux «événements» des années 1980: Jacques Lafleur et Jean-Marie Tjibaou. Ces accords avaient scellé la réconciliation des deux camps ennemis (loyalistes et indépendantistes), le retour de la paix civile et le début d'un processus politique et institutionnel, qui se poursuit encore aujourd'hui.

 

Le chef de l'État s'est recueilli sur les tombes des deux hommes. Si les deux camps existent toujours, ils sont aujourd'hui profondément divisés. Et alors que le président entamait sa visite, une manifestation a réuni plusieurs milliers de partisans du maintien du territoire dans la République, à Nouméa, sous le slogan «Restons Français».

 

En revanche, le rapport de force sur le sujet de l'indépendance n'a pas changé depuis quarante ans, avec 60 % de Calédoniens environ souhaitant rester dans la France. «Le résultat d'une consultation ne fait mystère pour personne, observe un haut fonctionnaire spécialiste du sujet. Le référendum est prévu par les textes, tout le monde prétend le préparer mais personne n'en veut vraiment car son résultat est connu d'avance. C'est le grand non-dit de la politique calédonienne.» «Ce sont les Calédoniens qui auront le dernier mot», a lancé le chef de l'État, volontiers prudent.

 

En octobre dernier, à la veille de la réunion annuelle du Comité des signataires de Nouméa, organisée à Matignon, le premier ministre Manuel Valls avait rappelé la neutralité de l'État sur la question d'une éventuelle indépendance de la Nouvelle-Calédonie. Cette réunion avait été boycottée par l'Union calédonienne (UC, indépendantiste) qui contestait les règles sur le corps électoral en vue du référendum. Ce qui avait valu à l'UC une invitation à déjeuner à l'Élysée, auquel le président s'était joint. D'où la colère du sénateur UMP Pierre Frogier. «Cette visite est pleine de pièges et de chausse-trapes, résume un proche du dossier. Hollande, qui ne veut pas réveiller les vieux démons, va marcher sur des œufs. Ça lui rappellera la Rue de Solferino des mauvais jours.»

( Infos : http://www.lefigaro.fr/politique/2014/11/16/01002-20141116ARTFIG00173-nouvelle-caledonie-hollande-en-terrain-mine.php ;

http://nouvellecaledonie.la1ere.fr/2014/11/16/l-avion-de-francois-hollande-atterrira-avec-une-heure-de-retard-en-nouvelle-caledonie-207130.html ;  http://www.dailymotion.com/lordreetlamorale ;

http://www.dailymotion.com/video/xda3gj_la-colonisation-oubliee-reportage-2_news .

 

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18 novembre 2014 2 18 /11 /novembre /2014 11:12
Le musicien et compositeur angolais Gabriel Tchiema a appelé mardi, à Luanda, les musiciens angolais à contribuer à la valorisation et à la préservation des langues nationales, en vue de renforcer l'identité culturelle ethnolinguistique de chaque peuple ou tribu de l’Angola.

          Le musicien angolais Gabriel Tchiema recevant le diplôme de vainqueur de la catégorie de Musique.

 

A propos du gala de remise du Prix national de la Culture et des Arts 2014, Gabriel Tchiema a déploré le fait que les langues nationales soient en train de disparaître progressivement, surtout au sein des jeunes musiciens.

 

Selon Gabriel Tchiema, la plupart des musiciens angolais ont du mal à se prononcer dans leur langue maternelle, en optant pour d'autres influences culturelles étrangères, qui n’enrichissent pas la culture nationale et contribuent à la perte de l'identité culturelle (angolaise).

 

Quant au prix national de la culture et des arts, qu’il a remporté lundi, Gabriel Tchiema a dit que de telles initiatives encourageaient l'artiste en ce qui concerne la création, la recherche, la composition, la mélodie et le rythme.

 

"On ne reçoit pas des primes de ce genre tous les jours, ceci signifie bien sûr que le travail que je fais commence à porter ses fruits et ses effets, et cela me pousse à continuer à travailler davantage pour contribuer à la valorisation de la culture angolaise", a-t-il déclaré.

 

Avec le travail "Mungole", Gabriel Tchiema a remporté lundi dernier le Prix National de la Culture et des Arts en 2014, dans la catégorie de la musique.

 

L’œuvre "Mungole" reflète un haut niveau de recherche et de soins dans le développement artistique et culturel de la musique et intègre des éléments pédagogiques de la tradition orale, centrées sur la culture Cokwe (nord-est d’Angola), mais avec certains éléments d'autres communautés socioculturelles angolaises.

 

https://www.youtube.com/watch?v=5QMSN4gdbJ0 ;     https://www.youtube.com/watch?v=wQVXFDc7TM4 ;

 

https://www.youtube.com/watch?v=olW5g1Pdfmk   ;     https://www.youtube.com/watch?v=7RHYI30n0_M ;

 

https://www.youtube.com/watch?v=GJByAjQpNJI     ;     https://www.youtube.com/watch?v=b112yU1ir94    ;

 

https://www.youtube.com/watch?v=ptKrNpfq4Ko      ;     https://www.youtube.com/watch?v=SJdECI985sE   ;

 

https://www.youtube.com/watch?v=UTxHbeEAnwY  ;     https://www.youtube.com/watch?v=G4evi24Zn9k .

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18 novembre 2014 2 18 /11 /novembre /2014 11:02
L'économie angolaise devra accélérer le rythme de croissance du PIB, atteignant 9,7 pour cent, surpassant ainsi les taxes des principales économies émergentes et de la moyenne des pays de la Communauté de Développement de l'Afrique Australe (SADC).

C’est ce qu’a déclaré jeudi dernier à Luanda, le ministre d’Etat et chef de la Maison civile, Edeltrudes da Costa, qui a souligné que cela, malgré le contexte d’incertitude caractérisé par la réduction du prix du pétrole dans le marché international.

 

Selon le gouvernant qui parlait devant les députés angolais, à la plénière dédiée à la discussion et approbation du Budget Général de l’Etat pour l’an 2015, cette croissance est le résultat d’un ensemble des mesures de politiques dirigées pour la rapide récupération des niveaux de production et de la croissance des investissements productifs du secteur pétrolier.

 

En fonction de l’incertitude du prix du pétrole (principal produit d’exportation et grand contribuant des recettes fiscales pour l’Angola) dans le marché international, traduite dans la grande chute des prix depuis le premier trimestre de cette année, a expliqué le ministre.

 

L’Exécutif angolais a élaboré le Budget Général de l’Etat/2015, comme mesure de précaution, avec un prix fiscal de 81 dollars/baril, a-t-il précisé.

 

Selon le ministre, la chute du prix du pétrole dans le marché international, induit par l’augmentation de l’offre de gaz schiste aux Etats-Unis, associée à l’augmentation unilatérale de l’offre de la part de certains pays membres, devra induire à une réduction supérieure à 10 pour cent dans les recettes d’impôts pétroliers et d’un déficit des comptes publiques de 0,7 pour cent du PIB contre un superavit de 0,3 pour cent du PIB en 2013.


Sur la base du prix estimatif de 81 dollars, a-t-il poursuivi, la dette publique du pays devra se situer autour de 32,6 pour cent du PIB, légèrement au-dessus du niveau prévu en 2014.

 

 Il a souligné qu'au cours de deux dernières années et en particulier en 2014, les recettes obtenues par l'exploration et exportation du pétrole ont souffert des effets d'une double chute, soit l'une supérieure à 25% par rapport au prix international du pétrole au début de l'année, et l'autre de l'ordre de 3,5 pour cent sur la production interne, pour des raisons d'ordre technique.

 

Le Budget Général de l'Etat pour 2015, principal instrument d'exécution de la politique et du programme de l'Exécutif, approuvé ce jeudi, dans la généralité, prévoit des recettes de 4.184,9 milliards de kwanzas et des dépenses fiscales fixées à 5.215,8 milliards de kwanzas, correspondant, respectivement à 31% et 38,7% du PIB.

 

Vu que les dépenses sont supérieures aux recettes, pour l'exercice de 2015, le déficit global est situe autour de 1.031 milliards de kwanzas, représentant environ 7,6 pour cent du Produit Interne Brut (PIB).

Un dollar = 100 kzs).

 

 

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18 novembre 2014 2 18 /11 /novembre /2014 10:30
Le ministre angolais de l'Intérieur, Ângelo Tavares, s'est dit lundi, à Luanda, préoccupé de “tentatives réitérées d'altération de l'ordre démocratique et constitutionnellement institué de la part de certaines forces politiques.

Ces forces font usage de plusieurs artifices antidémocratiques, y compris l'usage négatif délibéré de la Constitution et de la loi”, a-t-il poursuivi.

 

Ângelo Veiga Tavares, qui a fait cette déclaration lors de son discours à l'ouverture du Conseil Consultatif Élargi du Ministère de l'Intérieur, a souligné que de telles forces politiques “le font avec l'instigation et la complicité de certains secteurs nationaux et étrangers sous plusieurs prétextes et de formes variées”.

 

A cet effet, il a recommandé de redoubler la vigilance et fermeté, “car l'usufruit de la paix exige la sécurité, l'ordre, la tranquillité et l'harmonie sociale, les attributs dont la garantie rassoie au Ministère de l'Intérieur et ses organes exécutifs centraux en étroite coopération avec la population”.

 

Par ailleurs, le ministre a indiqué que l'analyse des indices de criminalité, surtout la criminalité violente, ainsi que l'abordage sur la sinistralité routière (fléau qui provoque un grand nombre de victimes humaines et cause d'énormes préjudices économiques aux citoyens et  à l'Etat), requièrent une contribution de tous les secteurs de la société pour mettre un terme à des tels phénomènes négatifs.

 

Parmi les documents qui seront examinés durant ces assises de deux jours figurent le texte légal sur les Médailles des Organes du Ministère de l'Intérieur et le Projet de Décret Présidentiel qui crée le sous-système de décorations de ce Département ministériel pour la reconnaissance des faits des effectifs dans l'accomplissement de leur devoir.

 

Le Projet de Décret Exécutif qui approuve les Services Provinciaux de la Caisse de Protection Sociale du Ministère de l'Intérieur, celui du règlement du Conseil  de Concertation Nationale de l'Activité de Sécurité Privée, entre autres seront aussi à l'ordre du jour.

 

 

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18 novembre 2014 2 18 /11 /novembre /2014 10:20
Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Gonçalves Muandumba, a déploré l'élimination de l'Angola de la course à la CAN 2015, prévue en Guinée Equatoriale.

Les Palancas Negras, qui ont fait un match nul (0-0) samedi au stade 11 de Novembro à Luanda, face aux Panthères du Gabon, ont été écartés des éliminatoires de cette compétition.

Le ministre, qui a par ailleurs félicité le public venu nombreux soutenir  leur sélection, s’est montré triste et a admis que l’équipe nationale de football pouvait bien inscrire à trois buts, eu égard aux occasions manquées.

 

La sélection angolaise de football a été écartée de la course à la CAN 2015, prévue en Guinée Equatoriale, à l'issue du nul blanc concédé samedi face au Gabon, en match d'avant dernière journée du groupe C, disputé au stade 11 de Novembro, à Luanda.

                                                                  L'équipe nationale angolaise. (Photo: Rosaro dos Santos)

 

Dans une rencontre dont les Palancas Negras dépendaient des résultats combinés, il fallait battre le Gabon et attendre que le Lesotho s’impose face au Burkina Faso à Masero, mais tout s’est passé au contraire.

 

Outre le match nul (0 à 0) des Palancas Negras devant les Panthères, le Burkina Faso a battu le Lesotho sur le score d’un but à zéro.

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18 novembre 2014 2 18 /11 /novembre /2014 10:02

 

L’annonce a été faite hier par le président lors de l’ouverture de l’année parlementaire.  Le pays compte officiellement plus de 24 millions d’habitants selon le recensement réalisé en mai dernier.

 

D’autres résultats plus détaillés doivent suivre, notamment sur les conditions de vie de la population. Parmi les autres sujets abordés par José Eduardo dos Santos : la confirmation de la participation de l’Angola à la mission de maintien de la paix en République Centrafricaine. Et une déclaration soulignant que les conditions sont loin d’être réunies pour réaliser à court terme les élections locales (autarquicas).

L’Angola, qui a organisé en mai le premier recensement depuis son indépendance en 1975, compte 24,3 millions d’habitants, dont un quart se concentre près de la capitale, a annoncé mercredi à Luanda leprésident angolais. « Les premiers résultats préliminaires nous apprennent que le pays compte 24,3 millions d’habitants parmi lesquels 52% sont de sexe féminin », a indiqué José Eduardo dos Santos, dans un discours à l’Assemblée nationale pour l’ouverture de l’année parlementaire.

 

« La province de Luanda concentre 26,7% de la population totale ce qui représente 6,5 millions d’habitants », a ajouté le président angolais. « L’énorme concentration de population à Luanda rend indispensable l’adoption d’un nouveau modèle de décentralisation administrative et de gouvernance locale, différent des autres provinces », a déclaré José Eduardo dos Santos, précisant que cette réforme a été lancée en septembre.

 

La capitale angolaise, centre politique, administratif et économique du pays, attire de plus en plus d’habitants qui quittent les zones rurales pour chercher un emploi en ville. Cet exode rural, débuté lors de la guerre civile qu’a connue le pays entre 1975 et 2002, conduit à la création de quartiers informels ou de bidonvilles, entraîne des difficultés de circulation et complique le développement des réseaux d’eau et d’électricité.

 

Comme la majorité des pays africains, l’Angola connaît une forte croissance de sa population. Entre 1990 et 2012, celle-ci augmenté en moyenne de 5,4% par an selon l’Unicef. En 2012, 60% de la population vivait en zone urbaine et plus de la moitié était âgée de moins de 18 ans.

 

Jusqu’à présent, la population angolaise était estimée à 21 millions d’habitants. En raison de la longue période de guerre, le dernier recensement remonte à l’époque de la colonisation portugaise en 1970: il avait dénombré 5,6 millions d’habitants.

 

L’Angola est le deuxième producteur de pétrole d’Afrique, mais la majorité de sa population continue à vivre avec moins de deux dollars par jour.  (Sources : Estelle Maussion/

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11 novembre 2014 2 11 /11 /novembre /2014 13:33

 

Rappel historique. Nous sommes aujourd'hui le mardi 11 novembre 2014. L'Angola fête son trente-neuvième anniversaire de son indépendance. Une date très importante pour tous les Angolais et leur pays.

 

Alors que l'on célèbrait cette journée du 11 novembre 1975, ailleurs les canons continuaient à tonner. Non pas pour la fête, mais bien la pooursuite de la guerre pour mieux signifier à tous que rien n'était encore acquis. Les Angolais vont encore souffrir avec des larmes et des blessures dans leurs chairs.

 

Pourtant celui qui prononçait le mot "indépendance" pensait en finir avec cette souffrances de cinq siècles sous le joug colonial portugais. La page néocolonialiste était loin de se tourner définitivement. Après le départ des colons, ses supplétifs allaient en plus les remplacer, non plus avec une bible mais avec des armes. Aidés en cela par un système très efficace : se mettre à l'ombre, avancer masqué.

 

Les Angolais qui s'entretuaient ne se rendaient pas compte qu'ils étaient des pions africains du système néocolonialiste et impérialiste qui se mettait en place avec des gens instruits certes, mais sanguinaires et assoiffés du pouvoir. Et qu'ils faisaient plus du mal à leur propre pays.

 

Dans la conscience de la majorité, l'obtention de cette libération nationale reste l'essentiel de la lutte menés. Tôt ou tard, les brébis gâleuses reviendront au bercail. Juste une question de temps et de la patience.

 

Ce qui était encore plus rassurant, parmi les Angolais demeurent et demeureront toujours cet esprit patriotique. Le nationalisme affiché confirmait cela.  Le dénominateur commun de tous, cette question importante : quel sens voulions-nous donner à cette indépendance nationale.

 

Les autres questions ne manquaient pas non plus. Chacun savait que la route sera longue. Sommes-nous battus pour bouter les colons pour en arriver là ? Que faire plus tard de ce grand pays dont nous héritons ? Nous devrions apprendre à vivre ensemble et assumer nos acquis culturels. Savoir pardonner et se montrer à la hauteur des enjeux qui nous attendaient.

 

Bien entendu, on n'arrivera jamais à tout éffacer du point de vue historique. La genèse de ce passé nous hurle à tous aux oreilles de ce poids. Tout en sachant que l'effort de soi est de se dépasser. Divisés comme le furent les Angolais, il faut tous se mettre ensemble pour combattre nos propres démons du tribalisme, du régionalisme, du sectarisme et en un mot du racisme primaire.

 

Pour tenter de comprendre ces douleurs infusées par les doses néocoloniales, jetons tout de même un léger regard sans offenser les uns ni offusquer les autres. Par exemple. Quiconque a vécu à Brazzaville, au Congo, n'oublie pas les pourquoi de cette présence angolaise dans ce pays et les différentes agitations politiques, comme de l'autre côté du rive du fleuve qui porte le même nom. Et ce n'est pas un hasard si plusieurs conférences concernant l'Angola se sont déroulées dans ce pays-frère.

 

Le IXè Sommet des Etats du Centre et de l'Est africain, tenue à Brazzaville, du 31 août au 2 septembre 1974, et sous l'égide des Présidents Marien N'Gouabi (Congo), Julius Nyéréré (Tanzanie), Keneth Kaunda (Zambie), et Mobutu Sese Seko (RDC ex-Zaïre), avait pour but, d'abord de consolider la confiance entre les trois dirigeants angolais de trois tendances du MPLA (Mouvement Populaire de Libération de l'Angola).

 

Un accord fut conclu, qui mit en place une direction provisoire, dont la tâche sera de guider l'action politique de ce mouvement nationaliste angolais jusqu'au prochain congrès, qui se tiendra après l'indépendance du pays.

 

A savoir, que le Comité central comprendra trente-neuf  membres du mouvement ; seize membre sont désignés par l'actuelle direction ; treize membres désignés par le groupe de la Révolte de l'Est.

 

Ensuite, le bureau politique de neuf membres désignés parmi les membres du Comité central  et comprenant : trois membres désignés par le groupe de la Révolte de l'Est ; et enfin, trois membres désignés par le groupe de la Révolte Active.

 

Troisièmement, la présidence du MPLA sera confiée à Agostinho Neto. Les deux vice-présidences seront confiées à Daniel Chipenda et Joaquim Pinto de Andrade.

 

Et, finalement, le président et les deux vice-présidents seront dans le bureau politique. La nouvelle direction du mouvement politique, constituée comme il est indiqué, appelle tous ses militants et le peuple angolais à redoubler de vigilance pour que l'unité soit préservée et renforcée, à intensifier la lutte face à l'ennemi commun, qui est certes, le colonialiste portugais, mais aussi les Angolais néocolonisés, jusqu'à la victoire finale.

 

C'est ainsi qu'au beau milieu d'une crise grâve, un compromis miracle est signé. En examinant le nombre respectif d'élus au Comité central, il semble que le danger était grand de voir éclater le mouvement du MPLA. Mais, il s'agit d'une crise d'appareil qui se résoudra par une reprise en main au niveau de l'appareil du Mouvement. 

 

Il y a peu d'échos chez les militants ou sympathisants, (sinon à l'Est, où Daniel Chipenda se replie). La direction semble déjà avoir choisi de résoudre les problèmes autrement. Quoi qu'il en soit, la direction provisoire ne fonctionnera jamais. Du 12 au 20 septembre 1974, dans le district de Moxico, la conférence inter-régionale des militants élisait son Comité central et son Bureau politique, en excluant les deux "révoltés".

 

La  Direction de Agostinho Neto reprenait le Mouvement en main. Très rapidement, la 'fraction Chipenda' signera sa 'trahison'. Organisée sur une base géographique limitée (comme son nom l'indique), armée entr'autre par le Brésil, elle intégrera le FNLA  (Front National de Libération de l'Angola), en février 1975.

 

Le cas de la "Révolte Active", est plus complexe. Si ses critiques peuvent apparaître fondées, elle se manifeste dans une période mal choisie. On appelera cela, 'les grandes manoeuvres néocoloniales'. Ses auteurs, militants de longue date, sont souvent des métis, blancs, ou des assimilés. Ce qui expliquerait les accusations sur un racisme règnant dans le Mouvement du MPLA.

 

Mais, ils sont coupés des masses et peuvent rivaliser avec les prestige du charismatique Agostinho Neto. Apparaissant publiquement au même moment que Daniel Chipenda, son 'Appel' ne trouvera qu'un faible écho, surtout chez les militants de base. son éviction ne provoquera aucun débat ni désaccord.

 

Depuis, ses membres ont 'décrochés', ou réjoint individuellement le MPLA. Si le Mouvement est légèrement affaibli par cette crise, la tendance dirigiste se renforce. Quant au prestige du mouvement dans le peuple angolais, il n'a souffert de cette crise d'appareil, comme certains l'auraient pensés. Victorieux, le Mouvement Populaire de Libération de l'Angola peut désormais avancer dans ce processus de la conquête nationale.

 

Le processus de décolonisation s'est finalement  mis en marche. Pourtant, sur le terrain politique, le chemin reste encore à faire. Le Portugal colonial observait. Jouant parfois le double jeu. L'objectif restant de diviser pour règner. Constata la situation et par soucis de dominer, ce pays va aider, s'associer à d'autres pays néocoloniaux de l'occident chrétien, pour financer les deux autres mouvements indépendantistes sur le terrain, à savoir, le FNLA et l'UNITA (Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola).

 

Les Etats-Unis, la Belgique et la France, par Mobutu interposé, vont fournir la logistique, armes et argent, à ces deux mouvements fantôches, du point de vue du MPLA. Le président du FNLA, Holden Roberto, se voit déjà redorer le blason, en tant que leader du front anti-communiste en Afrique. Ce qui était dans l'air du temps propagandiste de ces deux puissances mondiales, l'Union Soviétique et les Etats-Unis. C'était l'époque où, pour les Africains, il fallait choisir le camp à cette heure de la guerre froide.

 

Pendant ce temps, l'UNITA se présentait comme une force intermédiaire pro-occidentale, force intermédiaire et de maintient de paix. Que l'on ne s'y trompe pas, son leader charismatique Jonas Savimbi avait ses propres ambitions.

Ce qui ne va pas tarder à se manifester comme on le saura plus tard.

 

Pour cela, l'organisation de Jonas Savimbi prend contact avec le pouvoir des anciens colons portugais, et de la droite militaire portugaise encore présente en Angola. Et, il sera récompensé. Des documents historiques existent de cette époque. (On peut le lire dans certains livres).

 

Quant au MPLA d'Agostinho Neto, il fallait se battre sur tous les fronts. D'où, l'appel des 'Soviétiques' et des Cubains.

C'est une épisode remplie. On sait aujourd'hui ce qui s'est passé. Les combattants de Fidel Castro ont été efficaces sur tous les terrains d'affrontements en Angola (Rappellez-vous des batailles de Quifangondo et Cuito Cuanavale).

Les Cubains et les armes soviétiques ont été déterminants pour chasser l'armée de Mobutu qui épaulait le FNLA de Holden Roberto, ainsi que l'armée sud-africaine qui combattait aux côtés des forces de l'UNITA de Jonas Savimbi.

 

D'ailleurs, dès le 25 avril 1974, avec la 'Révolution des Oeillets' au Portugal, le MPLA savait de quoi s'en tenir sur le plan politico-militaire. Après ces luttes très âpres, on est arrivé à la signature des Accords d'Alvor, au Portugal, le 15 janvier 1975. Aux termes de ces accords conclus entre gouvernement portugais et les trois mouvements indépendantistes angolais, l'indépendance interviendra le 11 novembre 1975.

 

Pour aller plus vite, disons que malgré cette libération nationale, le paix n'a pas connu la paix que l'on imaginait. En quittant l'Angola, les portugais ont laissé des traces, Leurs traces. Sur tous les plans. Il nous faudra aujourd'hui composer avec tout cela. Malgré nous. On continue de subir certains rélents néocoloniaux.

 

Nous savons tous que c'est toujours le vainqueur qui écrit et réécrit l'hstoire. Le vaincu n'a plus de crédibilité ni des moyens pour contredire certains faits, certaines vérités. En ce qui concerne l'Angola, le vaincu d'hier a dévoilé ses faiblesses. Le MPLA est sorti victorieux. Il est le vainqueur. Il a aujourd'hui, le pouvoir, la force, les moyens d'appliquer sa polique. En plus de la légitimité internationale. En tout cas vis-a-vis de ses adversaires. Face au Portugal, c'est toute une autre histoire.

 

Aujourd'hui le pays entame son 39ème année de son indépendance. Il y a beaucoup à dire. Au vu de ce que nous trouvons sur place. Raison de notre présence en Angola pour constater le chemin parcouru. Le pays a fait des progrès dans beaucoup de somaines. Inutile de rentrer dans les discours traditionnels inintéressants. Nous savons que c'est facile de porter des critiques qui ne changeront rien dans l'immédiat. Nous avons choisi d'être objectifs.

 

L'Angola se porte mieux aujourd'hui qu'hier. Et le pays entamme une nouvelle page de son histoire. L'année prochaine, l'Angola aura quarante ans. Quel bel âge pour faire son bilan !

Au delà des querelles stériles que nous relèvons, force est de constater que le pays s'en fort merveilleusement bien, malgré certains abus et dérapages. Qui peut prétendre que tout est parfait ? Non, il y a des choses à faire encore pour ce pays.

 

Il faudrait enrayer la pauvreté dans le pays, c'est vrai. Mais tout ne peut se faire en un jour. L'important, c'est l'urgence : Il faudrait développer la classe moyenne en Angola afin de réduire les inégalités sociales entre les plus riches et les plus pauvres. Le pays a les moyens. On ne peut pas tolérer de voir nos dirigeants aller se faire soigner ailleurs dans les plus sophisiqués des hôpitaux alors même que la majorité continue d'aller dans ces 'dispensaires-mouroirs' de campagnes, sous équipés. C'est inacceptables que les militaires s'enrichissent et profitent du système alors même qu'ils devraient se contenter d'assurer la défense du pays. Que dire de ces politiciens qui font du shoppings lors de leurs 'missions', 'conférences', et autres déplacements au Portugal, en Europe, aux Etats-Unis, au Brésil, etc.

 

Les critiques ne sont pas forcément fondées lorsqu'elles pointent l'enrichissement des famiiles des gens du pouvoir, qui favorise les écarts sociaux. Que dire de l'éducation ? santé ? économie ? Tous les Angolais devraient bénéficier et avoir un pouvoir d'achat d'un pays qui se définisse 'riche'. Mieux intégrer nos citoyens ayant longtemps vécus en éxils, ne parlant pas la langue portugaise ! Oui, il faut encore des efforts d'intégration et d'insértion. La solidarité doit jouer dans tous les cas.

 

Ayant eu la chance de parcourir le pays, découvert les provinces, observer la vie des gens en Angola, nous sommes habilité de le dire haut et fort, qu'il y a encore des choses à faire dans ce pays. Nous avons dit que nous ne voulons pas entrer dans des polémiques inutiles qui ne satisfassent que les 'ennemis de l'Angola et de l'Afrique. Laissons-les voir des 'dictateurs' partout où le progrès fait des miracles. Soutenons plutôt des efforts des pays qui émergent comme l'Angola, le NIgéria ou l'Afrique du Sud. Sans oublier tous les autres pays d'Afrique qui s'y essayent.

C'est porquoi nous disons en ce jour du 11 novembre, que vive l'Angola libre !

 

http://lusophonie.tv.free.fr/ ; http://www.portalangop.co.ao/angola/fr_fr/portal/multimedia/tv-angop/2014/10/45/Nouvelle-Nationale-Une,42adaeb2-986b-47a6-923e-f5eacc3501c0.html.

 

Angola, le 11 novembre 2014.

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11 novembre 2014 2 11 /11 /novembre /2014 13:12
La proclamation de l'indépendance nationale le 11 novembre 1975 a constitué l'aboutissement de longues années de lutte contre l'oppression coloniale et par la conquête de la dignité du peuple angolais, a considéré lundi, à Luanda, le président de l'Association d'Appui aux ex-combattants des FAPLA, le général de brigade António Samora.

Dans une déclaration à la presse, à l'occasion des 39 ans de la conquête de l'indépendance de l'Angola qui sera fêtée mardi prochain, le responsable a indiqué que les actions réalisées par des ex-combattants des Forces Armées Populaires de Libération de l'Angola (Fapla) durant la lutte de libération nationale “est une histoire qui sera jamais effacée”.

 

Il a considéré la conquête de la dignité du peuple angolais, la lutte contre l'analphabétisme et la modernisation des actuelles  Forces Armées Angolaises (FAA) comme les plus grands rêves concrétisés depuis la conquête de l'indépendance nationale.

 

D'autre part, il a admis que la reconstruction des infrastructures sociales et économiques depuis la restauration de la paix en 2002, est un fait qui a permis la libre circulation de personnes et des biens dans tout le territoire national.

 

“Il est toujours bon avoir présent à l'esprit que la réhabilitation de routes, hôpitaux et le surgissement de nouvelles Universités qui constituent une garantie pour le bien-être de tout le peuple, notamment  pour nos descendants qui seront les continuateurs de cette grande œuvre que nous avons su édifier avec sang et sacrifice de tout ordre”, a-t-il souligné.  

 

http://www.youtube.com/watch?v=7dc7cgEEjKw        ;      http://www.youtube.com/watch?v=MSSLZ1ykoe8.

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