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24 octobre 2014 5 24 /10 /octobre /2014 03:00
L'ambassadeur d'Angola au Portugal, José Marcos Barrica, a condamné mercredi, à Lisbonne, les "forces de blocage" portugaises qui transforment les victoires de l'Angola en espaces d'attaques contre le pays.

Durant une conférence sur la récente élection de l’Angola comme membre  non-permanent du Conseil de Sécurité (CS) des Nations Unies, Marcos Barrica a qualifié certains cercles du Portugal comme « un champs difficile, où des forces du mal prétendent dénigrer l’image de l’Angola ».

 

Au cours de la rencontre qui a eu comme orateur principal l’analyste politique António Luvualu de Carvalho, l’ambassadeur a dit que l’élection de l’Angola au plus haut organe des Nations Unies ”faisait croitre l’intelligence de ses adversaires surtout dans les organes de communication sociale où ils vont calomnier le pays ».

 

De son côté, l’orateur  Luvualu de Carvalho a admis durant la dissertation que le mandat de l’Angola serait caractérisé par des “grands défis et responsabilités” mettant en exergue le “grand rôle” que le pays aura dans la pacification des zones de conflit du continent africain.

 

La conférence a été destinée aux diplomates et fonctionnaires de l’Ambassade d’Angola au Portugal.

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23 octobre 2014 4 23 /10 /octobre /2014 07:07

 

Le président du Conseil d'Administration de la Compagnie d'Assurances ENSA, Manuel Gonçalves, a affirmé mardi, que, dans le contexte d'application du Plan National de Développement 2013/2017, dans lequel l'agriculture occupe un rôle notable, l'assurance agricole ne pouvait pas être mise de côté, d'où la nécessité de production de législation spécifique pour ce produit.

“Le pays a un plan de développement économique et social jusqu'en 2017, et l'une des lignes fondamentales de ce plan de développement est la diversification de l'économie, et l'agriculture, l'élevage et les forêts occupent un espace incontournable.

Ainsi, l'assurance agricole ne peut pas être mise à l'écart ”, a-t-il souligné, ajoutant que l'une des préoccupations du Gouvernement et de l'association des entreprises était la création de cette assurance dans le pays.
 
Bien que se soit une préoccupation de l'Association dont il assume la présidence, Manuel Gonçalves a alerté dans une interview accordée  à l'Angop que l'application de ce type d'assurance impliquait la production de législation adéquate pour que fonctionne bien ce genre d'assurance, car il s'agit d'un produit avec des grandes particularités.
 
 “Nous ne pouvons pas lancer ce produit (assurance agricole) sans qu'il y ait ce cadre régulateur. Heureusement aujourd'hui, nous avons une entité régulatrice qui est l'Agence Angolaise de Régulation et Supervision d'Assurances, très attentive à ces phénomènes et avec qui nous sommes en train de travailler pour introduire les innovations nécessaires”, a-t-il éclairci.
 
Par ailleurs, il a souligné que, normalement dans d'autres réalités, l'Etat cherchait à subventionner le prix de l'assurance agricole, parce qu'il s'agit d'assurance d'une activité à risques naturels, calamités naturelles, d'où la nécessité d’intervention ou coparticipation de l'Etat dans ce processus.
 
L'ENSA Assurances d'Angola a été la première entreprise dans ce domaine à être constituée après l'indépendance de l'Angola le 11 novembre 1975.

 

Ainsi, après que les 26 compagnies qui opéraient à l'époque coloniale aient abandonné le pays, il y avait  nécessité de revitaliser le marché, ce qui est survenu le 18 février 1978 avec la fondation de la Compagnie Nationale d'Assurance et Réassurance d'Angola, Union économique Etatique, transformée à ce jour en Société Anonyme.
 
L'ENSA a comme produits les assurances des accidents de travail,  des accidents personnels -voyage, accidents personnels, aériens- pilotages, l'assistance aux étudiants, l'assistance en voyage, l'aviation, entre autres.

 

La nouvelle société d'assurance d'Angola "Nossa Seguros" compte lancer une étude du marché pour créer une assurance pour le secteur agricole, a annoncé lundi, á Luanda, l'administrateur non exécutif de l'entreprise, Inglês Pinto.

 

A propos de " l'assurance agricole”, produit non encore commercialisé par les sociétés d'Assurance qui opèrent en Angola, le responsable a affirmé que l 'Assurance Agricole est importante et fondamentale pour le développement de l'agriculture angolaise, qui se trouve encore dans sa phase de redynamisation.

 

Malgré la problématique de ce type d'assurance dues aux conditions climatiques, Inglês Pinto  croit qu'il est impérieux l'existence dans le secteur financier, de l'assurance agricole, surtout  pour la récolte, afin de rendre dynamique le développement durable du secteur.

 

“C'est une initiative et nous allons tous travailler dans ce sens, il ya des sociétés d'assurance plus intéressées sur cette matière, d'autres pas vraiment, mais c'est un élément important et fondamental pour le développement du secteur agricole”, a-t-il souligné.

 

 

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23 octobre 2014 4 23 /10 /octobre /2014 06:30
Le ministre angolais du Pétrole, Botelho de Vasconcelos, s'est informé vendredi du déroulement des travaux de réparation de la panne survenue, en avril dernier, dans les installations de l'usine de production de gaz naturel liquéfié, à Soyo, province de Zaire.

Au terme de sa visite à cette usine construite dans le cadre du projet "Angola LNG", le ministre, soulignant que les travaux se déroulaient à bon rythme, a appelé toutes les structures engagées à suivre en permanence la situation.

 

"Notre objectif était de constater l'évolution des travaux de réparation de cette usine de gaz naturel implantée dans la municipalité de Soyo", a précisé le ministre, ajoutant qu'il avait eu l'opportunité de réunir avec toutes les parties concernées par le projet "Angola LNG", notamment la Sonangol concessionnaire et la Sonangaz.

 

Il a déclaré que la réunion visait à trouver, ensemble, des solutions viables au fonctionnement de l'usine.

Inaugurée en juin 2013, l'usine de gaz de Soyo (Nord) évaluée à 10 milliards de dollars US, est un des plus grands projets d'investissement réalisés par le Gouvernement angolais dans l'industrie de Pétrole et de gaz.  

           
Le projet est un partenariat entre Sonangol (Société nationale des hydrocarbures), la Chevron-BP, ENI et la Total. L'usine a une capacité de production et de fourniture de 5,2 millions de tonnes de gaz par an pour le marché international.

 

L'état angolais reconnaît l'énergie comme un facteur de développement dans toutes les activités humaines et que la continuité de son approvisionnement est essentiel pour la stabilité économique et sociale des économies modernes, a défendu le ministre angolais du secteur João Baptista Borges.

 

Le ministre, qui s'exprimait à l’ouverture de la foire  internationale d'électricité, que l’Angola a organisé, et a précisé que la sécurité énergétique était un élément important dans les politiques énergétiques nationales et devrait même être universelle au profit des populations pauvres et riches.

 

 Il a ajouté que, en Angola, des transformations profondes sont en cours dans le secteur de l'énergie nationale à travers le  renforcement des capacités, les infrastructures, établissement des grandes orientations stratégiques pour le secteur, en particulier les sous-secteurs de l'énergie comme pétrole et gaz, redéfinir le modèle institutionnel.

 

« Dans le cadre de la restructuration en cours dans le pays, le ministère de l'énergie et des eaux, définit des politiques et stratégies pour l'Institut régulateur du secteur électrique et pour l’agence de réglementation de l'énergie atomique ainsi que les  compétences en matière de régulations des trois nouvelles sociétés publiques qui seront créées, comme le réseau national de transport , cordel et la société nationale de  distribution d'électricité » a-t-il ajouté.

 

Selon lui, les entreprises publiques à créer, auront chacune la responsabilité de la gestion des zones de production, de transport et de distribution d'énergie électrique.

 

Selon le ministre, avec les projets en cours dans le domaine de la production, comme l'élargissement de barrage de Cambambe, la construction de la centrale hydroélectrique de Lauca et de la centrale à cycle combiné de Soyo, on attend en 2017  atteindre cinq fois plus la capacité actuellement installée et en 2025 atteignent neuf fois la capacité qui existante.

 

Dans le domaine des transports, seront construites dans le pays d'ici 2025, plus de 2 mille  500 km de lignes et sous stations, ainsi que les interconnexions régionales.

 

Pour la distribution, c’est en cours la réhabilitation et l’extension du réseau de distribution et l'électrification de plus de 600 mille ménages jusqu'en 2017 et 1,5 millions d'ici à  2025.

 

João Baptista Borges a affirmé que  l'Angola travaille à  effectuer une interconnexion de son réseau interne à celui de la République démocratique du Congo, au nord, à l'est avec celui de la Zambie et de la Namibie au sud.

 

 

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23 octobre 2014 4 23 /10 /octobre /2014 06:17

 

Des experts pétroliers angolais ont tempéré mardi à Luanda les prévisions de l'Agence internationale de l'énergie, qui prédisent que l'Angola pourrait devenir le premier producteur de pétrole du continent devant le Nigeria en 2016.

 

"Si cela arrive ce sera principalement en raison de l'instabilité qui règne au Nigeria, tant sur le plan politique avec les vols de pétrole qu'institutionnel avec l'adoption d'une nouvelle loi dans le secteur", explique José de Oliveira, spécialiste des questions pétrolières en Angola.

 

"Et si c'est le cas, cette situation ne devrait pas durer longtemps car les capacités de production et les réserves nigérianes sont supérieures à celles de l'Angola", ajoute-t-il.

 

Lundi, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) a publié un rapport affirmant que l'Angola devrait prendre la place du Nigeria comme premier producteur de pétrole du continent africain en 2016 et conserver cette position jusqu'à la mi-2020.

 

"Le point intéressant c'est que l'AIE attribue la première place à l'Angola sans toutefois préciser le niveau de production qui sera atteint", note un acteur du secteur qui souhaite garder l'anonymat.

 

"Cela signifie que l'Angola pourra supplanter le Nigeria à un moment donné mais pas atteindre la barre symbolique des deux millions de barils de pétrole produits par jour (mbj)", reprend ce même acteur.

 

En février, la compagnie nationale de pétrole angolaise Sonangol a pourtant réaffirmé viser cet objectif pour 2015, soulignant les investissements mis en oeuvre pour développer la production ainsi que l'exploration, notamment dans les champs ultra-profonds.

 

Malgré cela, de nombreux observateurs pointent l'absence de nouvelles et conséquentes découvertes à l'heure actuelle alors que plusieurs champs majeurs vont entrer dans une phase de déclin.

 

En 2008, l'Angola avait temporairement détrôné le Nigeria comme premier producteur d'or noir du continent à cause de l'instabilité politique dans le delta du Niger, une situation qui ne s'est pas reproduite depuis.

 

Ces dernières années, la production angolaise oscille entre 1,7 et 1,8 mbj, en dessous de la production du Nigeria qui avoisine les 2 mbj. (Source : http://www.slateafrique.com/ )

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23 octobre 2014 4 23 /10 /octobre /2014 06:02

 

Le ministre de la Communication Sociale, José Luís de Matos, a visité jeudi, à Luanda, la ville scénographique de la série angolaise "Jikulumessu" au Centre de Production de la Télévision Publique (TPA).

Après avoir visité les lieux du tournage, le gouvernant a eu des entretiens avec les acteurs qui participent à ce feuilleton, produit l’entreprise "Semba Comunicação", dont la diffusion commence lundi sur les antennes de la télévision.

 

La ville scénographique de la série couvre une superficie d’environ 4000 m2, ayant été construit durant huit mois.

 

À l'occasion, le ministre a dit que l'endroit semblait très réel, qu'on croyait être dans l’un des  quartiers de la ville de Luanda, ajoutant qu’il avait eu l’opportunité de visiter les départements, les compartiments avant de se rencontrer avec les acteurs.

 

http://www.youtube.com/watch?v=N_7XFf-ib6k ; http://www.youtube.com/watch?v=5ZMt_yS23zI .

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23 octobre 2014 4 23 /10 /octobre /2014 05:42
La production de "documentaires cinématographiques" est très important pour préserver l'histoire du pays, a déclaré lundi, à Luanda, le directeur général de l'Institut angolais de Cinéma et d'Audiovisuel (IACAM), Pedro Ramalhoso, à propos d’un début de l’'atelier de formation sur "Réalisation de documentaires".

le responsable a dit que son institution avait décidé de réaliser cette activité en cinq semaines, pour permettre aux participants d'avoir une bonne formation et des connaissances suffisantes en la matière afin qu'ils produisent leurs meilleures œuvres.

 

"La formation aidera également les professionnels à exceller professionnellement, et à comprendre que la production d'un documentaire est beaucoup plus abordable", a-t-il expliqué.

 

Par ailleurs, le directeur général de l’IACAM a également dit qu'il était beaucoup plus facile de produire un documentaire sur l'histoire, la culture, l'architecture et d'autres domaines d'un pays, vu qu’avec un documentaire, nous démontrons l'évolution historique des choses, comme le cas de l'actuelle ville de Luanda, qui est en train de perdre les bidonvilles.

 

"Le documentaire est comme la photo d'une famille, parce qu'il n'y a pas de famille sans cette image d’elle-même", a fait valoir Pedro Ramalhoso.

 

L'atelier sur "Réalisation de documentaires", en cours sous la direction de l'expert française, Ariel De Bigault, dans le cadre des activités qui anticipent le Festival International de Cinéma de Luanda (FICL), compte sur le soutien de l'Alliance Française de Luanda.

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22 octobre 2014 3 22 /10 /octobre /2014 15:07

 

Guadeloupe. - Le château Murat, à Grand-Bourg, reçoit Lokans an dièz, vendredi. Au programme de cette journée littéraire organisée dans le cadre du Mois du créole : ateliers, rencontres avec les auteurs, conférences-débats, lectures de textes, etc.

Tous les deux ans, l'Association des écrivains de la Caraïbes (AEC) organise le Congrès international des écrivains de la Caraïbe (1), dont le but est de promouvoir la production littéraire de nos îles. Entre deux éditions de cette rencontre biennale, l'AEC propose des événements de moindre envergure avec toujours le même objectif. C'est ainsi que vendredi, le château Murat, à Grand-Bourg (Marie-Galante), sera le théâtre de Lokans an dièz. Organisée dans le cadre du Mois du créole par l'AEC et la Région, en partenariat avec le conseil général, cette journée permettra de donner l'entière mesure de la créativité littéraire, culturelle et artistique marie-galantaise.
Lokans an dièz est une manifestation gratuite qui s'adresse à tous, même si une bonne partie de la journée sera axée sur le jeune public, avec des contes et des ateliers consacrés à la langue créole, animés par Lukuber Séjor, Raphaël Annerose ou Lékouz Lilian.
RENCONTRES ET DÉBATS
L'un des temps forts de cet événement est d'ailleurs le concours de déclamations, par des collégiens, de poèmes en créole ou en français, prévue en fin de matinée. En début d'après-midi, les lycéens pourront rencontrer de nombreux écrivains et discuter avec eux de leurs oeuvres. Parmi les invités à Lokans an dièz, Christian Choucoutou, Jean-Michel Cusset, Gisèle Pineau, Jacques Portecop, Diana Rey-Hulman, Max Rippon, Edmond Rousseau, Ronald Selbonne ou encore Alain Vérin.
« Les auteurs et le public prendront ensuite part à des débats sur les problématiques de production et de distribution de la littérature chez nous, indique Camille Rabin, administrateur de l'AEC. Le château Murat est un espace patrimonial emblématique qui permet d'accueillir un public important. Mais si nous avons choisi Marie-Galante, c'est aussi parce que l'île a une production littéraire qui compte énormément. »
Vendredi 24 octobre, de 9 h 30 à 22 heures, au château Murat, à Grand-Bourg de Marie-Galante. Entrée libre et gratuite. Tél. 06 90 61 56 73.
(1) La 4e édition du Congrès international des écrivains de la Caraïbe se déroulera du 15 au 19 avril 2015, avec pour thème « Voyages, immigrations et diasporas dans la littérature guadeloupéenne » .
Le programme
- 9 h 30 : ateliers « Maké kréyòl » , « Jé pou tèt san kalkilèt » , contes et jeux traditionnels avec Lukuber Séjor, Raphaël Annerose et Lékouz Lilia, pour les élèves de CM1 et CM2.
- 11 heures : concours de déclamations de poèmes en français et créole, pour les collégiens.
- 14 h 30 : à la découverte de Françoise Chandernagor et Robert Gaillard.
- 15 heures : rencontre entre lycéens, poètes et écrivains.
- 17 heures : hommage « Camille Rousseau, un parcours original : poète, politicien et pédagogue »
- 18 heures : exposé « La place de l'écriture dans la vie de Marie-Galante » .
- 19 heures : débats et lectures libres (Peut-on parler d'une écriture mariegalantaise ?, etc.)
- 20 h30 : animation musicale : trio Camille Soprann (saxophone), Pierre Cafournet (batterie) et Patrick Vincent (guitare) et musique traditionnelle chantée par des voix féminines. (source info : F.A.G)
http://www.youtube.com/watch?v=1QsKc8gqxNg ; http://www.youtube.com/watch?v=DARymmSAI8U ; http://www.youtube.com/watch?v=n5B9l0bnPeQ
http://www.dailymotion.com/video/xvawhc_zero-faute-anvi-ba-w_music ; http://www.youtube.com/watch?v=-bmTCX5LAlU .
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22 octobre 2014 3 22 /10 /octobre /2014 14:31
Les tentatives de passages en force de migrants voulant pénétrer dans l'enclave espagnole de Melilla, au Maroc, ont "presque doublé" cette année, a annoncé son préfet mardi tandis que des ONG et des organisations religieuses s'inquiétaient de "l'usage disproportionné de la violence" pour les repousser.

"L'an dernier, il y a eu 38 assauts. Cette année 58. On peut dire que la pression sur la barrière a presque doublé", a déclaré à Radio nacional de Espana Abdelmalik el Barkani, préfet de Melilla, séparée du Maroc par l'une des deux seules frontières terrestres entre l'Europe et l'Afrique,

 

"Tout est bon pour atteindre l'objectif qui est d'arriver à Melilla", a-t-il ajouté : "ils se servent même de crochets (qu'ils utilisent pour escalader le grillage de la barrière, ndlr) afin d'intimider ou prononcent le mot Ebola et crachent", pour éviter que les forces de l'ordre ne s'approchent d'eux.


Le préfet a démenti tout usage abusif de la force par la Garde civile, après la diffusion par une organisation non-gouvernementale présente sur le terrain, Prodein, d'une vidéo montrant des policiers donnant des coups de matraque à un homme ayant franchi la barrière, haute de sept mètres.


Sur ce document, on les voit ensuite soulever son corps inanimé pour le déposer en territoire marocain. Une porte-parole en Espagne du Haut commissariat pour les réfugiés des Nations unies (UNHCR), Maria Jesus Vega, a déclaré lundi que de tels comportements étaient pour cet organisme une "source d'inquiétude".


"Nous comprenons qu'un contrôle soit nécessaire mais quelles que soient les raisons pour lesquelles ils (les migrants, ndlr) cherchent à entrer, il faut du respect. Or les vidéos démontrent que l'on n'a pas agi de manière appropriée", avait déclaré à l'AFP, Maria Jesus Vega.


Le préfet a cependant déclaré que ses services avaient visionné un enregistrement de la même scène d'une durée plus longue, une demi-heure, montrant une autre réalité, assurant que ses agents n'avaient fait que répondre à une "agression". "Lorsque l'immigrant est calme et n'oppose aucune résistance (...) on l'aide sans problème", a-t-il assuré.

 

Mais au-delà de ce cas ponctuel, plusieurs organisations catholiques ont exprimé mardi leur "inquiétude" et leur "consternation" face aux "atteintes aux droits de l'homme qui se produisent à la frontière méridionale" de l'Europe.

 

Si elles s'inquiètent aussi des nombreuses victimes au large de l'île italienne de Lampedusa, l'association caritative espagnole Caritas, le Secrétariat de la commission épiscopale sur les migrations, la Conférence espagnole de religieux (Confer) et le Service jésuite pour les migrants (SJM) dénoncent plus particulièrement "l'usage disproportionné de la violence à la frontière avec Melilla".

 

"Nous demandons que la protection et la surveillance de nos frontières se fasse à tout moment dans le respect le plus strict des droits fondamentaux, des législations nationale et européennes et des traités internationaux ratifiés par l'Espagne", écrivent ces organisations dans un communiqué.


Des centaines de migrants se livrent depuis des mois à des assauts contre ce dispositif frontalier sophistiqué à Melilla, qui est avec l'autre enclave espagnole de Ceuta, la seule frontière terrestre entre l'Afrique et l'Europe.


Madrid n'a de cesse de réclamer davantage de soutien à ses partenaires européens pour contenir ces vagues migratoires vers l'Union européenne. Une soixantaine de migrants d'Afrique sub-saharienne ont pu franchir la barrière lundi. Et environ 150 ont tenté un assaut. Le jour de l'incident rapporté par Prodein, ils étaient environ 300 à tenter leur chance. (afp)

 

 

 

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22 octobre 2014 3 22 /10 /octobre /2014 14:22
La police financière italienne a annoncé mardi avoir démantelé un groupe d'entreprises soupçonnées d'avoir mis en place un système de fausses factures pour réaliser une fraude fiscale dont le montant total "dépasse 1,7 milliard d'euros".

"L'activité illégale a provoqué, au cours des années, des dommages à l'Etat (...) dont la somme totale dépasse 1,7 milliard d'euros", assure un communiqué de la police financière.

 

Selon la police, le système mis en place à partir de 2001 par deux entrepreneurs romains, Pierino Tulli et Maurizio Ladaga, consistait en de fausses factures émises par des sociétés intermédiaires sous-traitant des marchés obtenus par les entrepreneurs dans des domaines comme la sécurité et le nettoyage industriel.


Grâce à ces fausses factures, d'importantes sommes d'argent finissaient sur des comptes de sociétés créées uniquement pour encaisser ces sommes. Une fois les sommes en question prélevées en espèces et placées à Saint-Marin et au Luxembourg, ces sociétés étaient déclarées en faillite et de nouvelles étaient constituées, a expliqué la police.


Au total, 62 personnes sont soupçonnées d'avoir participé à la fraude, à des degrés divers. La police financière a également placé sous séquestre des biens d'une valeur supérieure à 100 millions d'euros, dont une centaine de biens immobiliers, deux entreprises et une centaine de comptes bancaires, selon la même source.


Environ 70 policiers ont participé aux opérations de mise sous séquestre et de perquisitions qui ont eu lieu dans plusieurs régions d'Italie, dans le cadre de l'enquête dirigée par le parquet de Rome.

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22 octobre 2014 3 22 /10 /octobre /2014 14:16
Vedette indéboulonnable de la télévision française, le présentateur Michel Drucker a fêté mardi ses cinquante ans de carrière, une longévité exceptionnelle pour le petit écran qu'il n'entend pas interrompre de sitôt.

"La retraite passe pour nous par une invention terrifiante qu'on appelle la télécommande. Le jour où on vous zappe, eh bien la retraite arrive", a lancé le présentateur de "Vivement dimanche", 72 ans et toujours l'allure de "gendre idéal" qui a fait sa réputation, lors d'un déplacement en Normandie (nord-ouest), sa région d'origine.


Né à Vire le le 12 septembre 1942, Michel Drucker est entré à vingt ans à l'ORTF (l'office public de télévision français) comme homme à tout faire: il trie les dépêches sportives, assiste aux montages de l'émission de reportage "Cinq colonnes à la une". Deux ans plus tard, en 1964, il fait ses débuts à l'écran en remplaçant au pied levé un chroniqueur sportif souffrant.


Tout au long de sa carrière, il présente tour à tour les émissions de variété "Les Rendez-vous du dimanche" entre 1975 et 1980 sur TF1 et "Champs-Élysées" entre 1982 et 1990 sur Antenne 2. Il anime depuis 1998 "Vivement dimanche" et "Vivement dimanche prochain" sur France 2, un "un talk show" regardé par 1,6 million de téléspectateurs en moyenne, soit 13% de part d'audience.


Le présentateur est devenu une figure de "vieux sage" rassurant pour des téléspectateurs vieillissants dans une époque où tout s'accélère, analyse le sociologue Denis Muzet, fondateur et président de l'Institut Médiascopie.


"C'est un vrai pro qui a su traverser les époques sans se laisser influencer par les dérives de la télé", estime Mireille, une téléspectatrice de 59 ans venue le saluer à son passage à Caen (Normandie) avec le "Train de la télé", une opération qui sillonne la France afin de retracer l'histoire de la télévision.


Souvent qualifié "d'indéboulonnable", le présentateur accepte le terme mais "ça ne veut pas dire que le socle sur lequel je suis n'a pas vacillé souvent". "J'ai affronté ce que j'appelle le racisme de l'âge, le jeunisme", assure-t-il.


Michel Drucker a été désigné comme l'animateur le plus emblématique du paysage audiovisuel français depuis 1950, au coude à coude avec Léon Zitrone (décédé en 1995), selon un sondage d'OpinionWay pour TV Magazine. (Source : afp)

 

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