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4 décembre 2010 6 04 /12 /décembre /2010 08:12

 

 

 "Moi j'aime bien visiter la Wallonie. C'est plus facile, maintenant, avec l'euro" explique l'humoriste flamand Bert Kruismans face à un public francophone hilare, qu'il a décidé de rencontrer en franchissant la "frontière linguistique" qui coupe la Belgique en deux.  

 

Bert Kruismans a fait ses début il y a une quinzaine d'années en Flandre (nord), multipliant les "one-man-shows" et les interventions à la télévision et à la radio flamande. Depuis 12 mois, il tourne également dans les centres culturels en Wallonie francophone (sud) et à Bruxelles avec son spectacle "La Flandre pour les nuls", où il rencontre d'un succès croissant. Il dispose également de sa propre chronique, tous les vendredis matin, sur la radio publique francophone RTBF. 

 

Dans un pays qui compte 6 millions de Flamands néerlandophones à la culture influencée par le monde anglo-saxon et 4,5 millions de francophones, plus latins et généralement tournés vers la France, il est le seul humoriste à lancer de telles passerelles. Ces références culturelles opposées et la crise politique qui plombe les relations entre les deux communautés linguistiques belges depuis des années sont une source d'inspiration sans fin pour ce quadragénaire à la fine moustache, à la Napoléon III.  

 

"Et vous, madame, vous avez regardé récemment les informations flamandes", lance-t-il à une spectatrice en ouverture de son spectacle, où il incarne notamment un personnage envoyé par le ministre du tourisme pour promouvoir la Flandre en Wallonie. "Non, pas vraiment? Pourtant, vous savez, on a aussi des chaînes de télé. On sait même lire, depuis quelques années,...", ajoute Bert Kruismans, pour qui le sens de l'autodérision est l'une des seuls traits communs entre tous les Belges. 

 

Car pour le reste, déplore-t-il, le fossé entre Flamands et francophones est profond. "Il n'y a pas de médias nationaux, on n'a pas les mêmes vedettes, et même pas les mêmes partis politiques", a-t-il expliqué à l'AFP.




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3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 22:01

 

 

Le Port commercial de Luanda a geré quatre millions 830 tonnes de marchandises diverses, au cours du premier semestre de cette année, a informé mercredi, le président du conseil d'administration de l'entreprise portuaire, Francisco Venâncio.

 

Dans une conférence de presse, le responsable a expliqué qu'il s'agissait de données d'un bilan provisoire, et qu'il se réalisait actuellement l'évaluation de l'activité de la seconde moitié. Toutefois, il a souligné qu'au cours des deux dernières années, le volume de trafic moyen était de neuf millions de tonnes.

 

Selon lui, la circulation des marchandises était plus dynamique et sécuritaire et qu'il s'était considérablement améliorer les services au niveau du port et la mise en œuvre de nouvelles stratégies, ce qui permet aux navires de rester à peine trois jours au maximum sur la mer pour leur accostage et décongestionnement portuaire.

 

Quant au tarif, il a dit avoir collecté un montant considérable, depuis que l'on a effectué son actualisation, en obligeant la fixation de la valeur minimale du taux à 30 dollar, du 6ème au 30ème jour du premier mois d'entrée de marchandises, étant donné que les cinq premiers jours sont gratuits. Du 31è  au 60è jour, la taxe est de 60 $, et de 90 jours, la taxe est de 90 $", a précisé le gestionnaire du Port de Luanda.

 

A propos de la sécurité des biens à l'intérieur de l'unité portuaire, il a déclaré qu'il y avait un maximum de contrôle au sein de l'institution, mais que son inviabilité revient aux terminaux et aux douanes, qui utilisent des systèmes crédibles et certaines stratégies efficaces pour prévenir le vol.

 

Tenue dans les locaux du Port Commercial de Luanda, la conférence de presse a servi pour présenter la troisième rencontre de Ports des Pays de la Communauté des pays de Pays de Langue Portugaise (CPLP), dont l'Angola accueille jeudi et vendredi.

 




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3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 21:42

 

Les musiciens et étudiants angolais ont appelé jeudi, à Luanda, les artistes à évaluer et faire attention aux patitions de leurs chansons, eu égards à  la récupération des valeurs morales et civiques.

   

Ils ont fait ce constat quand ils ont été abordés pour parler du contenu des messages de certains musiciens, principalement du style kuduro, dont les contenus sont obscènes et portent atteinte aux us et coutumes de la société angolaise.

 

   

Le musicien Dog Murras a conseillé les collègues de profession, en tant que faiseurs d'opinions, à évaluer le contenu de leurs chansons suite à la perte de valeurs morales au sein de la société.

   

Dog Murras a déploré le fait que ces chansons soient consommées dans des fêtes des enfants ou dans des locaux fréquentés par les enfants.

   

Selon l'artiste, vu les années de paix que le pays jouit, les artistes doivent commencer à percevoir dans la réalité leur rôle comme faiseurs d'opinion, étant donné que certaines personnes ont la musique comme source d'inspiration pour le changement de comportement.

  

Par ailleurs, la chanteuse Margareth de Rosário a dit que le ministère de la Culture devait être plus rigide dans ses décisions face à ce genre de cas.

 

   

 “J'ai écouté un enfant de trois ans chanter une chanson dont la lettre touche la sensibilité des gens et je m'étais étonnée, en même temps je me suis démandée où il aurait écouté cette barbarité", a-t-elle indiqué.




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3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 19:07

 

 

 

Notre escale d'aujourd'hui nous entraîne aux Antilles. L'histoire de ces terres lointaines de la France métropolitaine ne peut être dissociée de cette raison de la présence de la race noire dans cette région de la Caraïbe.

L'esclavage fut un événement douloureux non-négligeable de la majorité de la population de ces deux belles îles, Guadeloupe et Martinique, voire même bien au-delà dans la région insulaire.

http://www.youtube.com/watch?v=Hj-QQ5kj-Os ;  http://www.youtube.com/watch?v=6wY3V4evKqo

 

C'est par cet odieux système esclavagiste qui explique et démontre la trace des Afro-Caraïbéens, qui, même aujourd'hui encore, fortement métissés, pour tous, l'Afrique reste le continent des origines. L'esclavage reste dans la mémoire, comme le dit si bien ce prêtre guadeloupéen  http://www.ceras-projet.org/index.php?id=1294

http://www.youtube.com/watch?v=zq4LHFkpMcE ; http://www.youtube.com/watch?v=RFeBHeyEALA

 

 

Aujourd'hui, en Guadeloupe, tout comme à la Martinique, beaucoup assument sans complexe ce passé, malgré quelques douleurs enfouies. Que ce soit dans les Antillaises 'françaises', ou en Haïti, ou ailleurs, l'histoire se manifeste dans cette culture réappropriée. http://www.youtube.com/watch?v=wwUr2eidyxI ; http://www.youtube.com/watch?v=p589hlKe35Q

http://www.youtube.com/watch?v=tgyLL9j_P_o ; http://www.youtube.com/watch?v=W_NmzUjWC80 

http://www.youtube.com/watch?v=DPB4LvDRzE0 ; http://www.youtube.com/watch?v=sr9YOdbmr-o

http://www.youtube.com/watch?v=VCWlhyPo93I ; http://www.youtube.com/watch?v=Qj5jHAusPVM

http://www.youtube.com/watch?v=M3bUruoJHmc ; http://www.youtube.com/watch?v=rmu-CyqY2Hg

http://www.youtube.com/watch?v=XctEnhZmw4s  ; http://www.youtube.com/watch?v=IfK_7juiAkY

http://www.youtube.com/watch?v=4_RZ6rWMRps ;  http://www.youtube.com/watch?v=ehs4PWQGvf8 

http://www.youtube.com/watch?v=dpz4HgFT8Ks   ;  http://www.youtube.com/watch?v=IIA7lHJ9sBc

Une richesse que tous veulent dans tous les cas, préservée.

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2 décembre 2010 4 02 /12 /décembre /2010 21:29

 

 

À l'initiative de l' Organisation des Nations Unies se commémore ce jeudi 2 décembre la Journée Internationale de l'abolition de l'Esclavage, instituée en 2004.

 
Cette éphéméride vise à rappeler  à tous que l'esclavage n'est pas un problème du passé, car aujourd'hui, des millions des hommes, femmes et enfants sont achetés et vendus comme biens mobiles, forcés au travail en régime de servitude, maintenus comme esclaves pour des fins rituelles ou religieuses ou trafiqués de certain pays vers d'autres.

 
La date rapelle également aux Etats qu'il convient de mettre fin à cette forme répugnante d'opression. L'esclavage offense toutes les valeurs subjecentes à la Charte des Nations Unies et tous ses États membres doivent prendre une position ferme contre cette
réalité.


Dans un  message à l'occasion de la date, publié l'année dernière,  l' ONU manifeste le compromis d'éradiquer complètement l'esclavage et toutes les autres pratiques similaires à l'esclavage.

 
L'ONU exhorte tous les États à ratifier et appliquer les instruments existants sur l'esclavage, en particulier le Protocole Aditionnel à la Convention des Nations Unies contre le Crime Organisé Transnational pour Prévenir, Reprimer et Punir le Trafic d'Êtres Humains.
 


L'ONU sollicite que les personnes qui commettent, tolèrent ou facilitent l'esclavage ou des pratiques similaires doivent être rendues responsables au niveau national et, si nécessaire, au niveau  international.

 
Selon le message, la communauté internationale doit faire plus pour combattre la pauvreté, l'exclusion sociale, l'analphabetisme, l'ignorance et la discrimination qui augmentent la vulnérabilité et  figurent parmi les causes profondes de ce fléau.

 
L'organisation internationale espère aussi que les Etats contribuent généreusement pour le Fonds de Contributions Volontaires des Nations Unies pour la Lutte contre les Formes Contemporaines d'Esclavage, qui prête assistance aux victimes.

 
En cette  journée internationale pour l'abolition de l'Esclavage, l'ONU reaffirme sa conviction que la dignité humaine est au centre du travail et que, afin de garantir le  respect total pour l'être humain, il s'avère nécessaire une attitude de "tolérance zéro" par rapport à l'esclavage.

 
"Combattre l'esclavage signifie non seulement sa condamnation directe par la loi, mais aussi dans la lutte contre la pauvretré, l'analphabetisme, les disparités économiques et sociales, la discrimination du genre et la violance contre les femmes et enfants. Le momnent est venu de renforcer les lois contre l'esclavage, de créer des mécanismes pour combattre ces pratiques, de renforcer la coopération bilatérale, régionale et internationale, y compris avec les ONG d'assistance aux victimes, et de lancer des campagnes de sensibilisation", selon l'ONU.

 



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2 décembre 2010 4 02 /12 /décembre /2010 08:56

 

 

Le chef de protocole du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a été interpellé et écroué en France, à la demande des autorités libyennes qui le soupçonnent de détournement de fonds, a-t-on appris mercredi de sources judiciaires.

 


Présenté au parquet général de Versailles (près de Paris) lundi, Nouri El-Mismari a été placé en détention dans l'attente de l'examen d'une demande d'extradition formulée par la Libye, a indiqué la Chancellerie à l'AFP.

 


La date de l'examen de cette demande devant la chambre de l'instruction n'est pas encore fixée, a précisé une source judiciaire, ajoutant que la justice française attendait que la Libye lui transmette, sous trente jours, un certain nombre de pièces. 

 


Ces pièces doivent notamment apporter des éléments sur les soupçons qui pèsent sur cet homme, accusé, selon la même source, de détournements de fonds. Il a été arrêté dimanche dans les Hauts-de-Seine, en banlieue parisienne, "dans une résidence où il résidait
temporairement", a-t-on encore précisé.

 


Selon une source proche du dossier, M. El-Mismari, présent lors de toutes les apparitions privées ou publiques du dirigeant libyen, avait pris la fuite vers la France en vue d'une demande d'asile politique alors qu'il faisait l'objet d'un mandat d'arrêt délivré par Tripoli.




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2 décembre 2010 4 02 /12 /décembre /2010 08:51

 L'Angola a réaffirmé mardi, à Tripoli, son compromis de continuer à soutenir le processus de stabilisation du continent, appelant à l'engagement de l'Afrique et de l'Union Européenne dans la prévention de conflits.

 

C'est ce qu'a déclaré le vice-président de la République, Fernando da Piedade Dias dos Santos, quand il intervenait dans l'abordage du sous-thème "Paix et sécurité", lors du Troisième Sommet Afrique-Europe, qui s'est tenu dans la capitale libyenne.

 

Selon Fernando da Piedade "l'Angola continue à apporter un appui technique et financier, comme l'a démontré lors de la réalisation des exercices de maintien de la paix, dénommés "Kwanza 2010", pour la région de l'Afrique Centrale, et dans le cadre de la CEEAC et le Golfinho 2010, pour la région de l'Afrique Australe (SADC).

 

Dans ce contexte, a-t-il souligné, le pays réalise des consultations avec l'Union Africaine pour évaluer la contribution à la stabilité de la situation poltique et militaire en Somalie à travers la formation des effectifs de la police somalienne.

 

Il a indiqué que l'Angola saluait les efforts de l'Union Africaine, en coordination avec des partenaires internationaux, y compris l'Union Européenne pour la stabilisation au Soudan, principalement dans la zone sud et à Darfour.

 

La situation qui prévaut à Madagascar, constitue egalement une préoccupation et en même temps, un défi pour l'Afrique Australe, raison pour laquelle tous les efforts doivent être déployés en vue du retour à l'ordre constitutionnel.


 
Il a déclaré que sur le plan politique, l'Afrique Australe était un exemple concret de réalisation de processus électoraux pacifiques, ce qui constitue une preuve des compromis assumés par les Etats membres envers la démocratie et la bonne gouvernance.

 

Selon le vice-président de la République, la prévention et l'éradication des conflits armés dans le continent africain constitue un défi du partenariat Afrique/Europe, étant à cet effet, important, l'engagement de toutes parties sur le plan d'action pour les trois prochaines années, soit 2011/2013.

 

Il a exprimé sa satisfaction pour la contribution positive de l'Union africaine dans la prévention des conflits "à travers une architecture de paix et de sécurité",qui s'est avérée efficace.

 

Fernando da Piedade a dit que les travaux réalisés par les organes qui composent "Architecture Africaine de Paix et Sécurité (APSA)" a été un facteur important dans la prévention et résolution des conflits, tout en démontrant la capacité des Africains de trouver des solutions durables à leurs problèmes.

 

L'initiative d'effectuer des missions de maintien de la paix dans les pays en conflit, n'est pas seulement un engagement pour la paix et la sécurité continentale, mais aussi un exercice de solidarité et de fraternité", a-t-il défendu.

 

Fernando da Piedade a finalement souligné que l'importance de ces actions, visant la prévention ou l'élimination des sources de tension dans le continent avait besoin du  renforcement de l'action concertée des partenaires, notamment de l'Union Européenne et des Nations Unies, pour consolider les résultats et atteindre une architecture de paix et sécurité fonctionnelle.




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1 décembre 2010 3 01 /12 /décembre /2010 09:09

 

 

Le porte-parole du Parti socialiste Benoît Hamon a démenti toute crise interne après la déclaration de candidature à la primaire de Ségolène Royal, qui a pris tout le monde de court.

 

Sur radio RTL, il a demandé à tous les candidats à l'investiture à devenir dans les prochains mois "les meilleurs opposants et les meilleurs proposants" loin des batailles fratricides.

 

"Cette crise au PS elle n'existe pas", a assuré Benoît Hamon. "La crise, elle sera à droite qui aura elle, l'UMP, plusieurs candidats au premier tour de la présidentielle" de 2012.     "Nous n'aurons pas plusieurs candidats, nous, au premier tour.

 

On fait des primaires pour choisir le meilleur candidat", a-t-il fait valoir, se déclarant "pas vraiment surpris" de l'annonce de Ségolène Royal, ancienne candidate à l'Elysée du PS en 2007.

 

Pour l'instant, seuls Ségolène Royal, Manuel Valls et Arnaud Montebourg se sont officiellement déclarés. François Hollande se prépare à être candidat.

 

La première secrétaire du PS, Martine Aubry, et le directeur général du Fonds monétaire international (FMI) Dominique Strauss-Kahn ont annoncé leur intention de respecter le calendrier interne, qui prévoit un dépôt des candidatures en juin et un scrutin à l'automne.

 

Le porte-parole du PS a d'ailleurs estimé qu'il y aurait probablement moins de candidats en juin.

 

"En juin prochain, nous verrons qui sera candidat officiellement (...) Il est possible qu'il y en ait moins qu'aujourd'hui", a dit Benoît Hamon.

 

"Ma responsabilité, c'est de dire: il faut être les meilleurs opposants et les meilleurs proposants et comme ça on s'illustrera comme de bons socialistes", a-t-il estimé. http://www.desirsdavenir.org/

http://www.france24.com/fr/20101130-candidature-segolene-royal-primaires-socialistes-ps-analyse-strategie-politologue-sawicki

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1 décembre 2010 3 01 /12 /décembre /2010 09:05

 

 

Européens et Africains ont adopté hier mardi, une nouvelle stratégie de partenariat pour relancer une coopération en panne, à l'heure où l'Afrique suscite l'intérêt croissant des géants de l'Asie, en particulier de la Chine.

 

Dans leur déclaration finale, les 80 dirigeants africains et européens ont souligné que leur coopération "revêt une importance stratégique pour les deux parties", au second jour de leur sommet de Tripoli. Mais cette motivation commune n'a pas éclipsé plusieurs sujets de contentieux, comme les investissements ou le climat.

 

Le président de la Commission de l'Union africaine, Jean Ping, a évoqué "trois problèmes": l'aide, l'investissement et le commerce, qui sont "des facteurs importants pour nous permettre de se développer," a-t-il dit lors d'une conférence de presse avec son homologue européen, Jose Manuel Barroso. "Nous rencontrons encore des divergences sur les Accord de partenariat économique" (APE), a-t-il ajouté.

 

Mais "hormis ces divergences, qui sont nettement moins importantes que celles constatées à Lisbonne (lors du sommet de 2007), on avance dans la bonne direction. Il y a plus de souplesse de part et d'autre", a déclaré M. Ping. Les APE sont censés remplacer le régime commercial préférentiel accordé par l'Europe à ses anciennes colonies, régime jugé incompatible avec les règles internationales par l'Organisation mondiale du commerce (OMC).

 

Mais les Africains craignent que de tels accords, qui les obligeraient à ouvrir leur marché aux produits européens, ne détruisent leurs économies fragiles et ne les privent d'une grande partie de leurs recettes budgétaires. L'Afrique s'est plainte du manque d'investissements européens, qui "ont systématiquement évité l'Afrique pour aller vers l'Asie", a déploré M. Ping.

 

 "Ce n'est pas la peine de critiquer la Chine qui vient. La Chine ne vous a jamais empêché de venir en Afrique", a-t-il dit. La Chine a massivement investi en Afrique, dans le pétrole, l'exploitation minière et l'industrie, tout en gagnant les coeurs et les esprits avec aides et prêts bonifiés. M. Barroso a souligné de son côté que l'UE et ses Etats membres versent plus de la moitié de l'aide au développement.




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1 décembre 2010 3 01 /12 /décembre /2010 09:01

 

 

Au lendemain du second tour, la Côte d'Ivoire attendait toujours de connaître le nom de son futur président, le sortant Laurent Gbagbo ou l'opposant Alassane Ouattara , seul le résultat partiel du vote des Ivoiriens de l'étranger ayant été annoncé lundi.

 

Au lendemain du second tour, la Côte d'Ivoire attendait toujours de connaître le nom de son futur président, le sortant Laurent Gbagbo ou l'opposant Alassane Ouattara , seul le résultat partiel du vote des Ivoiriens de l'étranger ayant été annoncé lundi.

 

La Commission électorale indépendante (CEI) a indiqué qu'elle ne commencerait que mardi matin à publier les chiffres pour l'ensemble du pays.

 

Les premiers résultats diffusés n'ont concerné qu'une partie du vote de la diaspora, soit environ 15.000 inscrits sur les 5,7 millions de personnes dont les noms figurent sur les listes électorales.

 

Ils créditent l'ex-Premier ministre Alassane Ouattara de près de 60% des suffrages contre environ 40% au président Laurent Gbagbo.

 

La CEI a jusqu'à mercredi pour proclamer les résultats provisoires complets et sortir de l'incertitude le pays, touché par une décennie de crises politico-militaires et coupé en un sud loyaliste et un nord tenu par l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) depuis le putsch avorté de septembre 2002.

 

Après avoir atteint un niveau exceptionnel de 83% au premier tour le 31 octobre, la participation est restée élevée, quoiqu'en baisse. "Nous avoisinons les 70%, sinon au-delà", a déclaré l'un des vice-présidents de la CEI, Amadou Soumahoro.

 

Six fois repoussée depuis la fin du mandat de M. Gbagbo en 2005, l'élection s'est déroulée dans un climat de tension qui contrastait avec l'ambiance généralement apaisée du premier tour.

 

Le jour même du vote, trois personnes ont été tuées dans des violences dans l'ouest, a annoncé le représentant de l'ONU dans le pays, Youn-jin Choi, sans plus de précisions. Le bilan des violences des derniers jours est ainsi porté à au moins sept morts.

 

"Le pire semble devant nous", ont alerté des responsables religieux chrétiens et musulmans, exhortant les jeunes partisans des deux concurrents à respecter le verdict des urnes.

 

Le Premier ministre et chef des FN Guillaume Soro a appelé les Ivoiriens au "calme" et à la "patience" dans l'attente des résultats.

 

M. Choi a souligné que les "troubles" avaient toutefois été "plutôt localisés". "En dépit des incidents parfois violents signalés dans l'ouest et le nord du pays", le second tour a eu lieu "globalement dans un climat démocratique", a-t-il affirmé.

 

Cependant, les deux camps ont dès dimanche contesté les conditions du scrutin, s'accusant mutuellement d'avoir empêché les électeurs de leur rival de voter dans certaines régions.

 

Le parti de M. Ouattara a dénoncé un "empêchement systématique" à l'égard de ses électeurs, en particulier à Abidjan et dans le centre-ouest.


Le porte-parole de M. Gbagbo, Pascal Affi N'Guessan, a fait monter la pression en se disant sûr de la victoire de son champion.

 

"Au regard des chiffres qui sont en notre possession, le candidat Laurent Gbagbo ne peut perdre cette élection", a-t-il assuré, écartant "ce qui se murmure" quant à une victoire de son rival.

 

Il a répété que l'élection n'avait pas été "transparente" dans le nord aux mains des FN et annoncé la saisie de la CEI pour faire invalider des votes dans cette zone acquise à M. Ouattara.

 

Dénonçant une "manipulation", les FN se sont demandées si le camp présidentiel avait pour objectif d'"obtenir l'invalidation du scrutin par le Conseil constitutionnel".




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