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8 décembre 2010 3 08 /12 /décembre /2010 22:37

Le ministre de l’Intérieur, Sebastião Martins, a reçu mardi, à Luanda, un groupe de leaders de l’Association réseau femme, conduite par la secrétaire générale de l’Organisation de la femme angolaise, Luzia Inglês Van-Dúnem.

 

   

Selon une note de presse du Ministère de l'Intérieur, au cours de la rencontre, les interlocuteurs ont analysé des questions d’intérêt réciproque, tels que tracer des stratégies pour l’union des efforts pour surmonter des problèmes de divers genres.

  

D’après le document, la rencontre a permis également d’analyser la problématique sur la violence dans le genre, vu les niveaux que le phénomène a atteint et qui préoccupent la société et perturbent la paix sociale.

 

  

"Le trafic d’être humains, qui affecte principalement les femmes et les enfants surtout dans la frontière nord de l’Angola, la situation de la femme prisonnière, l’émancipation, et l’augmentation de la participation de la femme dans les organes de décision du Ministère de l’Intérieur, ainsi que l’insertion du Réseau femme dans les centres de intégration communautaire, font partie des questions qui ont été abordées lors de la rencontre", lit-on dans le document.




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8 décembre 2010 3 08 /12 /décembre /2010 22:34

 

Les Burundais sont favorables à la mise en place d'un Tribunal spécial et d'une Commission vérité et réconciliation pour juger les crimes les plus graves commis dans leur pays depuis quatre décennies, a annoncé mardi un comité chargé de consulter la population.

 


"La population que nous avons consultée s'est exprimée à plus de 80% pour la mise en place des mécanismes de recherche de vérité et de poursuites judiciaires qu'on entend par Commission vérité et réconciliation et Tribunal spécial pour le Burundi", a annoncé à la presse le président de ce comité, Festus Ntanyungu.

 


Le "comité de pilotage tripartite", composé de deux représentants du gouvernement, deux de la société civile et deux de l'ONU, avait été mis en place le 7 novembre 2007 et devait produire son rapport au bout de six mois de consultations populaires. Festus Ntanyungu a justifié le retard par des raisons techniques et financières. Le gouvernement et les Nations unies discutent depuis 2005 de la mise en place d'un double mécanisme de justice de transition, sans succès jusqu'à présent.

 


"Certains points n'ont pas encore fait l'objet d'accord entre le gouvernement et l'ONU: il s'agit de l'indépendance du procureur, de la relation entre la Commission vérité et réconciliation et du tribunal spécial et de l'amnistie des crimes commis", a précisé à la presse Amadou Ousmane, un des responsables de la mission de l'ONU au Burundi.

 


La société civile burundaise s'est dite "satisfaite" de cette étape, tout en regrettant, selon l'un de ses principaux représentants Pacifique Nininahazwe, "les réticences des politiciens qui ont fait traîner les choses en longueur".

 


Indépendant depuis 1962, le Burundi a connu notamment à partir de 1972 une série de massacres interethniques et de coups d'Etat, prémices à une longue guerre civile (1993-2006) ayant opposé des rebelles hutu à l'armée, dominée jusqu'à récemment par la minorité tutsi. Le conflit a fait plus de 300.000 morts.

 

 



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5 décembre 2010 7 05 /12 /décembre /2010 22:05

1958 : territoire français d'outre-mer depuis 1956, la Côte d'Ivoire devient République autonome dans la cadre d'une association avec la France appelée Communauté. Félix Houphouët-Boigny accède à la présidence en 1959. Il sera constamment réélu jusqu'à sa mort, en décembre 1993.
Août 1960 : la Côte d'Ivoire accède à l'indépendance.
1983 : Félix Houphouët-Boigny fait de Yamoussoukro, sa ville natale, la capitale du pays.
Mars 1990 : instauration du multipartisme, sous la pression de la rue. Le pays traverse une grave crise en raison de la chute des cours du cacao et du café, fondement de l'économie ivoirienne.
Octobre 1990 : à 85 ans, Félix Houphouët-Boigny entame un septième mandat. Il a remporté les élections aux dépends du candidat socialiste Laurent Gbagbo.
Novembre 1990 : un amendement constitutionnel précise que le président de l'Assemblée nationale, Henri Konan Bédié, assumera le mandat présidentiel en cas de vacance du pouvoir. Après les législatives, Alassane Ouattara, ancien gouverneur de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest, est imposé comme premier ministre par le Fonds monétaire international.
Mai 1991 : agitation étudiante. Une commission d'enquête établira la responsabilité du chef d'état-major Robert Gueï dans la brutale répression qui a suivi.
Février 1992 : le refus par Houphouët-Boigny de sanctionner Robert Gueï déclenche des protestations. Plusieurs dirigeants de l'opposition, dont Laurent Gbagbo, sont emprisonnés. Ils seront amnistiés en juillet.
1993 : à la mort de Félix Houphouët Boigny, son successeur désigné, Henri Konan Bédié, assume la présidence. Alassane Ouattara démissionne de son poste de premier ministre. Bédié écarte progressivement tous les proches de ce dernier.
1995 : Bédié est élu président. Le scrutin est boycotté par l'opposition pour son manque de transparence. Le code électoral utilise le concept d'«ivoirité» pour invalider la candidature d'Alassane Ouattara, dont le père est d'origine burkinabé.
1998 : la modification de la constitution renforce considérablement le pouvoir présidentiel. La préparation de la campagne présidentielle 2000 se déroule sur fond d'ethnicisation de la vie politique.
Décembre 1999 : une mutinerie de soldats se transforme en coup d'état. Le général Robert Gueï annonce la mise en place d'un Comité national de salut public (CNSP).  

2000
Janvier : la junte forme un gouvernement de transition avec, notamment, le Rassemblement des Républicains (RDR) d'Alassane Ouattara et le Front populaire ivoirien (FPI) de Laurent Gbagbo. Le général Gueï est proclamé président de la République, président du CNSP et ministre de la Défense.
Mai : interdiction est faite aux leaders politiques de quitter le pays sans autorisation préalable. Les ministres proches d'Alassane Ouattara sont limogés.
23-24 juillet : une nouvelle constitution est adoptée par référendum, avec 86% des suffrages. Tous les partis ont appelé à voter «oui», y compris le parti d'Alassane Ouattara. Le texte stipule que le candidat à la présidence «doit être Ivoirien de père et de mère eux-mêmes Ivoiriens» et qu'il «ne doit pas s'être prévalu d'une autre nationalité», ce qui exclu Alassane Ouattara.
9 août : le général Gueï annonce sa candidature à l'investiture de l'ex-parti au pouvoir, le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), pour la présidentielle d'octobre. Devant le refus du PDCI, le général se déclare «candidat du peuple».
22 octobre : élection présidentielle, boycottée par le RDR d'Alassane Ouattara et le PDCI, l'ex-parti unique.
24 octobre : le ministère de l'Intérieur annonce la victoire du général Gueï qui décrète un couvre feu et l'état d'urgence. Laurent Gbagbo se déclare «chef de l'Etat» et appelle ses militants à descendre dans la rue. Plusieurs centaines de milliers de civils répondent à son appel. La présidence tombe aux mains de forces de sécurité favorables à Laurent Gbagbo. L'armée se met «à la disposition» du futur président.
26 octobre : de violents affrontements éclatent entre militants nordistes musulmans partisans du RDR d'Alassane Ouattara et militants sudistes du FPI de Laurent Gbagbo. Ils font plus de 100 morts. La Commission nationale électorale proclame la victoire de Laurent Gbagbo, élu président de la République au premier tour avec 59% des suffrages.
27 octobre : un charnier contenant 57 corps est découvert à Yopougon dans la banlieue d'Abidjan.
13 novembre : le général Gueï qui avait disparu depuis le 25 octobre réapparaît à Yamoussoukro et reconnaît la légitimité de Laurent Gbagbo.
1er décembre
: la candidature aux élections législatives de décembre d'Alassane Ouattara est rejetée par la Cour suprême. Son parti, le RDR, se retire du scrutin et appelle ses partisans à manifester à Abidjan.
3 décembre : après le rejet de la candidature du RDR, l'Union européenne suspend son aide à l'organisation des législatives.
4 décembre : Laurent Gbagbo décrète l'état d'urgence et impose un couvre-feu. La manifestation du RDR, violemment réprimée, aurait fait une vingtaine de morts.
10 décembre : le FPI de Laurent Gbagbo remporte les élections législatives avec 96 élus, contre 77 au PDCI, l'ex-parti unique. Dans de nombreuses circonscriptions du nord du pays, largement acquis à la cause d'Alassane Ouattara, les élections n'ont pu avoir lieu.  

2001
Janvier : selon un rapport officiel, les violences de l'hiver 2000 ont fait 303 morts, 65 disparus et 1 546 blessés.
25 mars : les élections municipales constituent une revanche pour le RDR qui conquiert 64 communes. Le PDCI en remporte 58, les listes «indépendantes» 38, et le FPI du président Gbagbo 34.
9 octobre : ouverture d'un «Forum pour la réconciliation nationale», censé mettre fin aux tensions sociopolitiques.
30 novembre : Alassane Ouattara, qui vit en France depuis novembre 2000, rentre à Abidjan, pour participer au «Forum pour la réconciliation nationale».  

2002
5 août : formation d'un gouvernement réunissant toutes les formations politiques significatives du pays, dont le RDR d'Alassane Ouattara.
Septembre
19
: un soulèvement militaire fait plusieurs centaines de victimes dans la capitale et à Bouaké (nord). Le général Robert Gueï, qui avait dirigé le coup d'état de 1999, et le ministre de l'Intérieur du gouvernement Gbagbo sont tués à Abidjan. Les mutins, originaires du nord du pays pour la plupart, prennent le contrôle de Bouaké et de Korhogo (nord). La presse officielle incrimine le général Gueï et Alassane Ouattara, qui, craignant pour sa vie, se réfugie à l'ambassade de France.
21 : les quartiers pauvres de la capitale ivoirienne, peuplés majoritairement d'immigrés d'Afrique de l'Ouest, sont incendiés.
26-29 : un contingent militaire français intervient à Bouaké et à Yamoussoukro pour évacuer les ressortissants étrangers. Paris annonce que la France apporte son «soutien logistique» à Abidjan.
29 : la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) décide la création d'un «groupe de contact» pour assurer une médiation, et l'envoi d'une force de paix pour s'interposer entre rebelles et forces gouvernementales.
Octobre
1er : le Mouvement patriotique de Côte d'Ivoire (MPCI, branche politique de la rébellion) annonce vouloir renverser le régime et demande la réintégration des militaires forcés à l'exil, en 2000 et 2001, après des tentatives de coup d'Etat.
6 : Laurent Gbagbo refuse de signer un accord de cessez-le-feu avec les rebelles, à l'issue d'une semaine de médiation de la CEDEAO.
17 : les rebelles signent à Bouaké un accord de cessation des hostilités. Le président Gbagbo accepte l'accord et demande à la France de contrôler le cessez-le-feu.
20 : les militaires français se déploient sur une ligne traversant le pays d'est en ouest dans le cadre de l'opération «Licorne».
Novembre
1er : le gouvernement accepte le principe d'une amnistie et d'une réintégration des mutins dans l'armée.
8 : le frère de Louis Dacoury-Tabley, ancien compagnon de route du président Gbagbo rallié au MPCI, est retrouvé criblé de balles, deux jours après son enlèvement.
19 : Les rebelles présentent leurs contre-propositions. Ils demandent «l'installation d'un nouvel ordre politique». Le président Gbagbo propose un référendum sur une éventuelle modification de la constitution.
26 : le président du RDR, Alassane Ouattara, retire ses ministres du gouvernement. Le lendemain, il quitte la résidence de l'ambassadeur de France à Abidjan, où il était réfugié depuis le 19 septembre; il trouve refuge au Gabon.
28 : le Mouvement populaire ivoirien du Grand ouest (MPIGO) et le Mouvement pour la justice et la paix (MJP), deux nouveaux groupes, revendiquent la prise de Man et Danané (extrême ouest).
1er Décembre: évacuation de 160 étrangers depuis l'aéroport de Man. Affrontements meurtriers entre militaires français et rebelles. 

2003
3 janvier : arrivée à Abidjan des premiers éléments de la force ouest-africaine, envoi décidé le 29 septembre 2002 par la CEDEAO.
24 janvier : signature d'un accord, à Marcoussis près de Paris, qui prévoit le maintien au pouvoir du président Gbagbo et un gouvernement ouvert à toutes les parties, y compris les rebelles.
25-26 janvier : Laurent Gbagbo accepte l'accord et annonce la nomination d'un nouveau Premier ministre de consensus, Seydou Diarra. Guillaume Soro, secrétaire général du MPCI, annonce que son mouvement a obtenu les portefeuilles de la Défense et de l'Intérieur. En Côte d'Ivoire, des manifestations anti-françaises, parfois violentes, sont organisées par des «jeunes patriotes» proches du président Gbagbo qui refusent l'entrée des rebelles au gouvernement.
4 juillet : les Forces armées et les Forces nouvelles (ex-rebelles) annoncent la fin de la guerre.
21 octobre : le correspondant de Radio France Internationale, Jean Hélène, est tué à Abidjan. 

2004
3-8 février : Visite de réconciliation en France de Laurent Gbagbo.
25 mars : La répression meurtrière d'une manifestation interdite de l'opposition à Abidjan fait des dizaines de victimes : plus de 120 morts selon l'Onu, 37 selon les autorités.
4 avril : début de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci), avec le passage sous Casque bleu des 1 300 soldats ouest-africains.
16 avril : le journaliste franco-canadien Guy-André Kieffer est porté disparu.
30 juillet : signature à Accra d'un accord prévoyant des réformes politiques. L'accord précise que le début du désarmement doit commencer au plus tard le 15 octobre.
15 octobre : échec du lancement du processus de désarmement, les ex-rebelles exigeant d'abord l'adoption des réformes politiques.
28 octobre : les Forces nouvelles instaurent un «couvre-feu» et décrètent l'«alerte maximale» dans le nord.
4 novembre : des avions des forces armées bombardent les positions des ex-rebelles dans leurs fiefs de Bouaké et Korhogo. L'ex-rébellion estime que ces bombardements rendent «caducs les accords de paix». L'Onu les qualifie de «violation majeure du cessez-le-feu».
6 novembre : neuf soldats français sont tués dans un cantonnement militaire français à Bouaké lors d'une attaque aérienne gouvernementale. Paris ordonne la destruction des «moyens aériens militaires ivoiriens». La riposte des forces françaises est suivie de violences anti-françaises.
7 novembre : Paris renforce son dispositif militaire, portant ses forces à plus de 5 000 hommes.
9 novembre : une fusillade éclate devant l'hôtel Ivoire, provoquant la mort de neuf manifestants. Paris évoque d'abord des tirs entre Ivoiriens, avant de reconnaître que les Français ont ouvert le feu, en état de «légitime défense».
6 décembre : le Sud-Africain Thabo Mbeki, mandaté par l'Union africaine, annonce un accord visant à accélérer l'application des accords de Marcoussis.
25 décembre : une commission d'enquête de l'Onu dénonce les «violations des droits de l'Homme» et «les assassinats politiques», au sud comme au nord.  

2005
28 janvier
: Radio France Internationale révèle que Simone Gbagbo et le chef des rebelles Guillaume Soro sont soupçonnés, avec 93 autres personnes, de crimes graves par des enquêteurs de l'ONU, qui recommandent de saisir la Cour pénale internationale.
1er mars : plus de trente miliciens sont tués dans l'attaque par une milice, d'une position de la rébellion des Forces nouvelles à Logoualé (450 km au nord-ouest d'Abidjan).
6 avril : les principaux acteurs de la crise ivoirienne concluent à Pretoria un accord sur la fin des hostilités prévoyant des mesures sur le désarmement et le retour des rebelles au gouvernement, mais s'en remettent à Thabo Mbeki pour régler le problème de l'éligibilité à la présidence.
13 avril : Thabo Mbeki demande que tous les responsables politiques signataires de l'accord de paix -dont Alassane Ouattara- puissent se présenter à la présidentielle prévue pour octobre.
26 avril : Laurent Gbagbo annonce qu'il accepte la candidature d'Alassane Ouattara à l'élection présidentielle.
18 mai : Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié concluent à Paris une alliance inédite dans l'espoir de gagner l'élection présidentielle du 30 octobre face à Laurent Gbagbo.
29 juin : accord de Pretoria II, qui fixe un calendrier pour le désarmement et la création d'une Commission électorale indépendante.
25 août : les Forces Nouvelles refusent de cautionner l'élection du 30 octobre, estimant que les conditions d'une « élection libre, démocratique, et transparente » ne sont pas réunies.
30 août : rapport de Thabo Mbeki sur la médiation qu'il effectue au nom de l'Union africaine; La rébellion «récuse» cette médiation qu'elle estime trop favorable au pouvoir en place.
27 septembre : Laurent Gbagbo déclare que l'élection présidentielle ne pourra se tenir le 30 octobre faute d'un désarmement de la rébellion, et qu'il se maintiendra à son poste après cette date.
6 octobre : l'Union africaine se prononce pour le maintien à la présidence de Laurent Gbagbo après le 30 octobre, et la nomination d'un Premier ministre de transition. Le Conseil de sécurité de l'ONU approuve la décision de l'Union africaine sur la transition politique après le 30 octobre.
4 décembre : Charles Konan Banny, gouverneur de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'ouest (BCEAO), est désigné Premier ministre.
28 décembre : après d'intenses tractations, un gouvernement de transition, composé de partisans de Laurent Gbagbo, de l'opposition et des rebelles est constitué.  

2006
15 janvier : le Groupe de travail international, représentant la communauté internationale, s'oppose à la prolongation du mandat de l'Assemblée nationale, arrivé à échéance en décembre. Cette décision entraine plusieurs jours de violentes manifestations des partisans de Laurent Gbagbo contre la France et l'ONU.
3 février : le Conseil de sécurité de l'ONU vote des sanctions contre trois personnalités accusées de faire obstacle à la paix, Charles Blé Goudé et Eugène Djué, dirigeants des milices «jeunes patriotes» et Martin Fofié, commandant des Forces nouvelles.
1er mars : Laurent Gbagbo, le Premier ministre Charles Konan Banny, Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié, et le chef de la rébellion Guillaume Soro se réunissent à Yamoussoukro. Il s'agit de la première rencontre en terre ivoirienne des principaux acteurs de la crise depuis septembre 2002.
Fin juillet : le lancement du processus d'identification des électeurs en vue du scrutin de l'automne provoque de violents affrontements entre partisans de Laurent Gbagbo et ceux de l'opposition.
8 août : la rébellion des Forces nouvelles suspend sa participation au dialogue sur le désarmement pour protester contre les modifications annoncées concernant l'enregistrement des électeurs.
23 août : le chef de l'Onuci annonce que les élections présidentielles ne pourront avoir lieu comme prévu le 31 octobre en raison des retards pris dans leur préparation.
Septembre : des déchets toxiques, convoyés à Abidjan par un navire étranger, le Probo Koala, et déversés dans des décharges publiques, intoxiquent près de 1500 personnes et font 17 morts.
17 octobre : l'Union africaine préconise le maintien à son poste de Laurent Gbagbo pour une période de douze mois, mais en le dépouillant de ses pouvoirs au profit du Premier ministre.
1er novembre : une résolution de l'ONU prolonge d'un an le mandat de Laurent Gbagbo et donne au premier ministre Charles Konan Banny les pouvoirs nécessaires pour gouverner et organiser la tenue d'élections avant le 31 octobre 2007.  

2007
4 mars : Laurent Gbagbo et le chef de la rébellion, Guillaume Soro, signent à Ouagadougou (Burkina Faso), un accord prévoyant la formation d'un nouveau gouvernement et le départ à terme des Casques bleus de l'ONU et des soldats français déployés dans le pays depuis 2002.
4 avril : Guillaume Soro devient Premier ministre.
16 avril : début du démantèlement de la zone tampon qui séparait le nord et le sud ivoirien depuis 2002.
19 mai : cérémonie de destruction d'armes détenues par des groupes d'autodéfense dans l'ouest de la Côte d'Ivoire.
29 juin : Guillaume Soro échappe de justesse à une attaque à la roquette contre son avion à Bouaké, dans le nord du pays.  

2008
22 octobre : verdict du procès des responsables de la pollution provoquée par le Probo Koala. La cour d'assises condamne à 20 et 5 ans de prison deux des neuf personnes jugées pour le déversement de résidus du nettoyage des cales du cargo.
23 décembre : Laurent Gbagbo et Guillaume Soro signent à Abidjan et à Paris, un accord intégrant les 5 000 ex-rebelles à la nouvelle armée ivoirienne « dans un délai de deux ans ».
24 avril : le FPI (parti présidentiel), le PDCI (ex-parti unique, opposition) et le RDR (opposition) adoptent un "code de bonne conduite" en vue de l'élection présidentielle prévue en novembre 2008.  

2009
Octobre
: un rapport de l'Onu s'inquiète du réarmement dans le nord du pays.
Novembre
: l'élection présidentielle est une nouvelle fois reportée, au début de l'année 2010, les listes électorales provisoires n'ayant toujours pas été affichées.  

2010
12 février
: Laurent Gbagbo annonce la dissolution du gouvernement et de la Commission électorale indépendante, après plus d'un mois de crise de cette institution.
19 février : plusieurs personnes sont tuées à Gagnoa (centre-ouest), au cours d'affrontements entre forces de l'ordre et manifestants opposés au Président.
23 février : après une dizaine de jours de manifestations, le Premier ministre Guillaume Soro annonce la formation d'un nouveau gouvernement. Cette nouvelle équipe a pour tâche d'organiser "fin avril-début mai" l'élection présidentielle. Une nouvelle Commission électorale indépendante (CEI), présidée par l'opposition, est mise sur pied.
13 juillet : trois journalistes sont emprisonnés pour avoir publié un rapport d'enquête confidentiel pointant des malversations présumées dans la filière du cacao.
5 août : le Premier ministre Guillaume Soro annonce que l'élection présidentielle, sans cesse reportée depuis 2005, est fixée au 31 octobre.
31 octobre : au premier tour de l'élection présidentielle, Laurent Gbagbo est crédité de 38% de suffrages exprimés, devant l'ancien Premier ministre Alassane Ouattara (32%) et l'ex-président Henri Konan Bédié (25%). Ce dernier appelle à voter Ouattara au second tour.
28 novembre : second tour de l'élection présidentielle; les camps des deux candidats s'accusent mutuellement d'intimidations contre les électeurs.
1er décembre : le délai prévu pour l'annonce des résultats est reporté, dans un climat de forte tension. 

4 décembre : La Cour Constitutionnelle investi Laurent Gbagbo, Président de la Côte d'Ivoire. (L'opposition conteste).

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5 décembre 2010 7 05 /12 /décembre /2010 03:22

 

 

   Le gouvernement angolais est engagé à accorder aux citoyens des bénéfices socioéconomiques tangibles, améliorer la qualité de vie de la  population rurale, combattre l'indice élevé du chômage et résoudre le phénomène de la pauvreté.


    Le compromis a été réaffirmé vendredi, à Huambo, chef-lieu de la province du même nom, par la ministre de la Justice, Guilhermina Prata, lors de son intervention à la clôture officielle du VI Conseil Consultatif Elargi de ce Ministère, qui a démarré jeudi dernier.

 
    Selon elle, avec la fin du conflit armé, il y a une pression sur le gouvernement pour résoudre les difficultés qui existent encore.


    Malgré  ces défis, a-t-elle poursuivi, l'Angola, "une jeune Nation " connaît un progrès significatif depuis l'obtention de la paix en 2002, traduite par la réhabilitation des infrastrutures et consolidation de l'Etat démocratique.


    "L'exemple de tout ceci c'est le développement spectaculaire que cette belle ville angolaise de Huambo connaît, étalant une base solide de ressources pour répondre aux défis du développement et pour permettre l' accès aux citoyens à la justice indépendamment de ressources économiques", a-t-elle souligné.


    La ministre de la Justice a garanti que ce secteur  réalise un travail crucial dans les efforts de consolider la paix et la stabilité, garantir un Etat de droit , promouvoir la responsabilisation, la transparence ainsi que de contribuer au développement socioéconomique.


    Actuallement, sur base des orientations du chef de l'Exécutif, le secteur de la Justice, a-t-elle poursuivi, est engagé dans  la révision des codes civil, pénal et du Registre et actes Notariaux  dont le processus doit être conclu jusqu'en 2011.


    Elle a en  outre informé que l'objectif du Ministère de la Justice est d'améliorer la coordination de tout le secteur, garantir que les institutions puisssent déconcentrer  les servicees et créer des mécanismes qui facilitent l'accès des populations à la justice.




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5 décembre 2010 7 05 /12 /décembre /2010 02:27

 

 

La Côte d'Ivoire s'enfonçait samedi dans la crise avec Laurent Gbagbo qui était sur le point d'être investi officiellement Président de la République, et son rival Alassane Ouattara reconnu "président élu" par les grandes puissances occidentales, l'ONU et le FMI.  Des échanges de tirs nourris dans la nuit à Abidjan.

http://www.youtube.com/watch?v=o0ge_nZ-Dp4  ;    http://www.youtube.com/watch?v=xzR3JS609dI

Proclamé vendredi vainqueur par le Conseil constitutionnel avec 51,45% des suffrages au second tour de la présidentielle du 28 novembre, Laurent Gbagbo doit être solennellement investi samedi à partir de 12H00 (locales et GMT).  Seul contre la communauté internationale comme il l'avait été après l'éclatement de la crise politico-militaire de 2002, le chef de l'Etat a déjà commencé à conforter son pouvoir.           

 

Les grands chefs de l'armée régulière, dont l'attitude est décisive pour l'issue de cette crise, se sont dès vendredi "mis à sa disposition", selon l'expression du quotidien d'Etat Fraternité-Matin.     

Mais sur le plan sécuritaire la situation s'est encore tendue à Abidjan.     

 

Dans le quartier populaire de Port-Bouët (sud) qui abrite la base de la force militaire française Licorne et l'aéroport de la ville, une patrouille de gendarmes a échangé des tirs nourris avec des inconnus en armes, ont indiqué une source militaire et des habitants.              

 

A la lisière du quartier populaire d'Abobo et de la banlieue d'Anyama, au nord de la capitale économique, des tirs à l'arme légère se sont aussi longuement fait entendre.          

 

Comme ils l'avaient fait la veille après la proclamation de la victoire de Laurent Gbagbo, des centaines de jeunes en colère sont sortis au petit matin, dans le quartier populaire de Koumassi (sud), pour ériger des barricades et mettre le feu à des pneus ou des bouts de bois, dans une ambiance électrique.     

 

Coupé en un sud loyaliste et un nord tenu par l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) depuis le putsch manqué de septembre 2002, le pays était plus que jamais déchiré.        

Face à Laurent Gbagbo, Alassane Ouattara s'est présenté comme le "président élu" de la Côte d'Ivoire, s'appuyant sur les résultats provisoires de la Commission électorale indépendante (CEI) qui le créditaient de 54,1% des suffrages.    

 

Les FN et leur chef Guillaume Soro, Premier ministre depuis l'accord de paix de 2007, lui ont apporté leur soutien.        

 

Sa victoire a été également reconnue par l'ONU. Le chef des Nations unies Ban Ki-moon a demandé "au président élu de travailler pour une paix durable, la stabilité et la réconciliation en Côte d'Ivoire".            

 

De façon très ferme, son représentant dans le pays, Youn-jin Choi, avait contesté les résultats du Conseil constitutionnel, qui ont donné la victoire à M. Gbagbo en annulant des votes dans le nord, théâtre de "fraudes" selon le camp présidentiel.      

         

La réplique n'a pas tardé, le pouvoir menaçant d'expulser cet "agent de déstabilisation".           

 

 Après l'ONU, l'Union européenne et les Etats-Unis ont reconnu la victoire de l'ex-Premier ministre Ouattara et demandé au sortant de s'incliner.             

 

La France, ex-puissance coloniale, a également pris fortement position, alors que parmi les partisans de M. Gbagbo les sentiments antifrançais et anti-"Blancs" se réveillaient.       

 

Samedi, le président Nicolas Sarkozy a appelé au respect de "la nette et incontestable" élection d'Alassane Ouattara.          

 

 

"Je lance un appel à tous les dirigeants et responsables civils et militaires (ivoiriens) pour qu'ils respectent la volonté du peuple et s'abstiennent de toute initiative de nature à provoquer la violence", a-t-il déclaré.

http://www.dailymotion.com/relevance/search/cote+d+ivoire+%C3%A9lection#hp-h-9

 

http://www.france24.com/fr/20101204-laurent-gbagbo-investi-president-cote-ivoire-ouattara-onu-conseil-constitutionnel-commission-electorale



http://www.rfi.fr/afrique/20101204-cote-ivoire-pays-deux-presidents-laurent-gbagbo-alassane-ouattara





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5 décembre 2010 7 05 /12 /décembre /2010 02:25

 

 

Le candidat battu à la présidentielle en Guinée, Cellou Dalein Diallo, a déclaré vendredi, dans un communiqué, qu'il ne pouvait que se "conformer" à la décision de la Cour suprême qui a confirmé la victoire de son adversaire Alpha Condé.

 

La proclamation de la victoire de l'opposant historique Alpha Condé avec 52,5% des voix contre 47,5% à l'ancien Premier ministre Cellou Dalein Diallo, intervient un an jour pour jour après la tentative d'assassinat du putschiste Moussa Dadis Camara qui avait pris le pouvoir fin 2008.

 

Grièvement blessé par son propre aide de camp, Dadis avait été écarté du pouvoir et remplacé par le général Sékouba Konaté, chargé de présider un régime de transition jusqu'à l'élection d'un président civil.

 

Alpha Condé, 72 ans, s'est opposé à tous les pouvoirs en place depuis l'indépendance de la Guinée en 1958. Il devient le premier président démocratiquement élu de ce pays qui, en un demi-siècle, n'a connu que la dictature du civil Ahmed Sékou Touré et des régimes militaires autoritaires.

 

La confirmation de l'élection d'Alpha Condé s'est déroulée sans aucun incident, contrairement à la proclamation des résultats provisoires par la Commission électorale le 15 novembre qui avait été suivie de violences durement réprimées, ayant fait au moins sept morts.

 

Alpha Condé n'a fait aucune déclaration après la confirmation de sa victoire, mais a prévu de s'exprimer samedi devant la presse.

 

Son adversaire a, en revanche, très vite accepté sa défaite.

 

Dans un communiqué publié à la mi-journée, Cellou Dalein Diallo a déclaré: "Comme les décisions de la Cour suprême sont sans appel et eu égard à nos engagements antérieurs, nous ne pouvons que nous conformer à cet arrêt (...)".

 

"L'attachement à la paix et à la Guinée une et indivisible nous commande d'étouffer notre frustration et nos souffrances pour rester calme et serein et d'éviter toute forme de violence", a-t-il ajouté.

 

"La victoire et la défaite sont constitutives de la vie, comme nous l'enseigne la religion", a conclu M. Diallo, issu d'une famille d'imams du Foutah Djallon (Moyenne-Guinée).




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5 décembre 2010 7 05 /12 /décembre /2010 02:23

 

 

 L'Inde, qui reçoit pour une visite de quatre jours le président français Nicolas Sarkozy, est la plus grande démocratie du monde et s'enorgueillit d'une économie à la deuxième croissance la plus rapide au monde derrière la Chine.
              

SITUATION GEOGRAPHIQUE: Entre la mer d'Oman à l'ouest et le golfe du Bengale à l'est, l'Union indienne s'étend sur 7.516 km de côtes. La frontière terrestre, longue de 15.200 km, longe le Pakistan au nord-ouest, la Chine, le Népal et le Bhoutan au nord, le Bangladesh et la Birmanie au nord-est.

 
       SUPERFICIE: 3.287.263 km2
 
       POPULATION: 1,18 milliard d'habitants (2009).


CAPITALE: New Delhi, capitale fédérale de 14 millions d'habitants

 

RELIGION: Hindous (80,5%), musulmans (13,4%), chrétiens (2,3%), sikhs (1,8%), bouddhistes (0,7%).


LANGUES: anglais (langue véhiculaire), 18 langues nationales dont l'Hindi reconnues par la Constitution.


HISTOIRE: Indépendante depuis le 15 août 1947, l'Inde est issue de la scission de l'Empire britannique des Indes (1764-1947) entre l'Inde et le Pakistan, pays qui se livreront trois guerres (1947-1949, 1965 et 1971), dont deux pour le contrôle du Cachemire. A l'issue du troisième conflit, en décembre 1971, est créé le Bangladesh (anciennement Pakistan oriental).


A partir de 1947, l'Inde est dirigée par les pères de l'indépendance, Jawaharlal Nehru (Premier ministre), et le Mahatma Gandhi (assassiné en janvier 1948). L'Inde est proclamée République le 26 Janvier 1950 et se dote d'une Constitution.


Pendant près de 45 ans, le Parti du Congrès (centre-gauche) domine la vie politique. Indira Gandhi est Premier ministre de 1966 à 1977, et de nouveau à partir de 1980, jusqu'à son assassinat en 1984. Son fils Rajiv lui succède, mais il est à son tour assassiné en 1991. Les nationalistes, puis un gouvernement de coalition dirigent le pays entre 1996 et 2004.

 

Manmohan Singh (Parti du Congrès) est Premier ministre depuis mai 2004.

 

La région du Cachemire, divisée en deux et administrée d'un côté par l'Inde et de l'autre par le Pakistan, est en proie à une sanglante rébellion récupérée par des islamistes depuis 1989.


REGIME POLITIQUE: République fédérale composée de 28 Etats et 7 territoires.


Le 21 juillet 2007, Pratibha Patil est devenue la première présidente de l'Inde. Les mandats du Premier ministre et du président sont de 5 ans. Parlement bicaméral.


         ECONOMIE:
   
         PIB/hab: 1.134 USD (2009, Banque mondiale)
       
         PIB: 1.310 milliards USD (2009, Banque mondiale)


CROISSANCE: + 8,9% au dernier trimestre (juillet-septembre 2010), 2e plus forte croissance au monde parmi les principales économies, derrière la Chine. Le gouvernement prévoit une croissance de +8,5% sur l'année budgétaire 2010-2011 (achevée fin mars). Il table sur +9% en 2011/2012.


        INFLATION: +8,6% (octobre 2010)

        HABITANTS VIVANT SOUS LE SEUIL DE PAUVRETE: 42%


soit environ 455 millions (2008, Banque mondiale).




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4 décembre 2010 6 04 /12 /décembre /2010 09:31

 

 

 

 La quatrième édition du Festival National de Théâtre, qui se déroulera jusqu'au 3 décembre, avec vingt troupes théâtrales, a été ouverte mardi, à Benguela, par la ministre de la Culture, Rosa Cruz e Silva, sous le thème “Le thèâtre plus proche de toi”.


 
Les vingt groupes théâtraux, qui représentent la majorité des provinces, chercheront à faire maxumum pour conquérir l'affection du public.


 
Font partie de l'activité, outre le groupe théâtral du Mozambique “Gungu”, invité spécial, les collectifs Tweya, Twayovoka, Pitabel, Enigma Teatro, Miragens Teatro, Olonguisse, Olonbangue, Filhos de Angola, Juventude do Deserto.


 
“Un coeur et deux passions”, “Le cris de tristesse”, “L'autre”, “Traces retrouvées”, “La naisance d'un empire”, “Mort vivant”, “Larme au moment difficile" et "Violence dans le genre” figurent parmi des pièces à exhiber.

Sans caractère compétitif, le Festival National de Théâtre se réalise en allusion aux 35 ans de l'indépendance nationale, célébrés le 11 novembre.

Intervenant à la cérémonie d'ouverture de la manifestation théâtrale, la ministre de la Culture, Rosa Cruz e Silva, a affirmé que son ministère réalisait jusqu'au 3 décembre, ce festival dans la province de Benguela, pour saluer le 35è anniversaire de l'indépendance nationale, dans le cadre de la politique culturelle de l'Exécutif.

 

La gouvernante a indiqué que le thème "Le théâtre plus proche de toi" signifiait que le festival fait la solidarité, l'amitié et l'unité de Cabinda à Cunene, un seul peuple et une seule nationa étant donné que la culture affermit la nation, plus de culture, plus d'Angola.

 

Elle a expliqué que le festival d'arts scéniques constituait un événement à caractére national, organisé pour le développement des activités théâtrales, la promotion et présentation de travaux des groupes théâtraux angolais, de manière à permettre la valorisation et l'encouragement de la créativité artistique.

 

Le festival a été ouvert en présence du vice-gouverneur provincial de Benguela pour la sphère économique, Agostinho Estêvão Felizardo, du directeurprovincial de la Culture, Cristóvão Mário Kajibanga, entre autres entités.



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4 décembre 2010 6 04 /12 /décembre /2010 09:26

 

 

 La ministre de la Culture, Rosa Cruz e Silva, a souligné la nécessité de renforcer la coopération culturelle entre les pays africains de langue officielle portugaise (PALOP) pour demontrer les potentialités artistiques et culturelles.

        
Rosa Cruz e Silva a tenu ces propos à l'ouverture du IVème festival national du théatre à Benguela, chef-lieu de la province du même nom (littoral) qui a connu la participation du groupe Pitabel et de la compagnie de théatre Gungu.

         
Selon elle, la coopération entre les Etats du PALOP constitue un élement essentiel pour large recherche et étude de la culture des peuples respectifs.

          
"La coopération culturelle au sein de la communauté renforce l'esprit communautaire d'où le surgissement des mécanismes qui transmettent une grande circulation de mouvement culturel", a  dit la gouvernante qui a fait des éloges aux jeunes pour leur contribution au mouvement de théâtre en cours.

           
Le IVème festival national de théâtre dont la clôture est prévue vendredi a été organisé par le ministère angolais de la culture à travers l'association angolais du théatre en collaboration du gouvernement local dans le cadre des festivités du 35ème anniversaire de l'indépendance nationale.

 

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4 décembre 2010 6 04 /12 /décembre /2010 09:17

 

 

Long exil et prison ont marqué la vie d'Alpha Condé, qui a remporté la présidentielle en Guinée: avant d'accéder à la magistrature suprême, cet intellectuel de 72 ans a combattu tous les régimes en place, ce qui lui a valu le titre "d'opposant historique". Svelte, boitant légèrement, vêtu le plus souvent d'une chemise saharienne, Alpha Condé a le sens de la formule mais communique peu avec la presse.   

 

S'ils reconnaissent son charisme et son intelligence, certains de ses proches et tous ses adversaires le décrivent comme un homme autoritaire et impulsif, qui écoute peu, agit le plus souvent seul. Après 52 ans de dictatures, ses électeurs l'ont souvent décrit comme "un homme neuf" n'ayant jamais eu l'occasion de participer au "pillage" du pays.    

 

Né le 4 mars 1938 à Boké, en Basse-Guinée, Alpha Condé est issu de l'ethnie malinké, majoritairement installée en Haute-Guinée (est). Il part dès l'âge de 15 ans en France. C'est dans un lycée parisien qu'il se lie d'amitié avec Bernard Kouchner (actuel ministre français des Affaires étrangères), avant d'intégrer Science-Po, selon sa biographie. Devenu "docteur en droit public", il enseigne à la prestigieuse université parisienne de la Sorbonne.    

 

Parallèlement, il milite au sein de la Fédération des étudiants d'Afrique noire en France (FEANF) qu'il dirigera à partir de 1964. Dans sa biographie, il raconte avoir d'abord soutenu le "révolutionnaire" Ahmed Sékou Touré, premier président de la Guinée indépendante de la France en 1958. "Nous avions, comme la plupart des étudiants du monde entier, une lecture marxiste de l'histoire", dit-il.    

 

Mais, dans les années 60, il dénonce la concentration du pouvoir entre les mains d'un homme et d'un clan. Sékou Touré le condamne à mort par contumace en 1970. Condé dirige ensuite la filiale africaine d'une entreprise française de commerce de sucre, tout en militant contre le régime. Après un exil d'une trentaine d'années, il rentre au pays en 1991, sept ans après la mort de Sékou Touré.    

 

Au dictateur a succédé un caporal autoritaire, Lansana Conté qui a dû accepter une timide démocratisation permettant à Condé de se présenter à la présidentielle en 1993, puis en 1998. Ces scrutins ne sont ni libres ni transparents mais Alpha Condé est officiellement crédité de 27% et 18% des voix.




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