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16 octobre 2010 6 16 /10 /octobre /2010 17:59

 

 

Le président de l’Assemblée nationale (Parlement angolais), António Paulo Kassoma, a appelé hier les citoyens angolais à s’engager dans les tâches de l’éducation, moralisation de la société et de la récupération de l’"angolanité".             

 

   

Selon lui, il s’agit des conditions pour la confiance de soi qui a permis pas à pas à placer les noms du pays dans l’ensemble des États qui s’engagent dans la lutte des peuples pour un monde de plus en plus globalisé.              

 

   

Paulo Kassoma a tenu ces propos à la cérémonie d’ouverture de la IIIème session de la IIème de l’Assemblée nationale en présence de la République, José Eduardo dos Santos qui a après adressé un message sur l’État de la nation.             

 

   

Il a réaffirmé le compromis de coopération institutionnelle et stratégique, toujours dans le respect de la constitution et les profondes aspirations du peuple.

 

              

 

   

Le leader du Parlement a manifesté la disponibilité de dialogue et interaction et a précisé que l’Assemblée nationale était du peuple et au service de l’intérêt national.

 

             

 

   

“Le pays se prépare pour célébrer le 35ème anniversaire de l’Indépendance nationale dans une ambiance de paix et de croissance économique”, a-t-il dit ajoutant que dans le passé les angolais se sont battus pour conquerir la liberté et la citoyennété dans les plans individuel et collectif.              

 

   

Paulo Kassoma a félicité le Chef de l’Etat et lui a souhaité du succès au Président de la République dans les tâches de gouvernance.




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16 octobre 2010 6 16 /10 /octobre /2010 02:29

 

Le Chef de l'État angolais, José Eduardo dos Santos, a concentré son discours à la nation sur des aspects liés à la distribution du revenu et la création des meilleures conditions de vie.
              
   

José Eduardo dos Santos intervenait à la cérémonie solennelle marquant l’ouverture de la IIIème session de la législature de l’Assemblée nationale, où il a abordé des questions qui visent la concrétisation des plans en exécution par le gouvernement.
            
   

“Même dans les moments les plus difficiles, le peuple angolais ne s’est pas laissé gagné par le pessimisme, bien au contraire, il a levé sa tête pour la victoire”, a affirmé le numéro un angolais, qui a salué l’attitude de son peuple dans les tâches de la reconstruction nationale et du développement du pays.
            
   

En 2002, a-t-il rappelé, plus de deux tiers des ponts existant dans le pays étaient détruits, les chemins de fer qu’il y a maintenant étaient inopérants, les champs de culture étaient minés, et les régies des eaux étaient minées et dans certaines provinces sabotées, s’est exprimé le Président, qui a pointé les progrès obtenus après la restauration de la paix en Angola avec le registre du plus élevé taux de croissance économique dans le monde.
             
   

Selon lui, l’engagement exceptionnel de la croissance économique a eu des reflexes sur la balance de paiements, en registant un taux de change entre le dollar et Kwanza et la stabilisation de la monnaie nationale.
               
   

D’autre part, il a indiqué les dégâts causés par la crise économique internatonale et les repercussions qu’ils on eu par rapport à l’économie par une brusque chûte du prix de l’or noir et la de la recherche de diamants.
                
   

Dans son discours, le Chef de l’Etat a mis en relief les mesures prises dans le secteur fiscal, réduisant les dépenses publiques et l’harmonisation de l’action avec la banque nationale d’Angola, ce qui a obligé l’Exécutif à payer une partie de la dette publique moyennant les recettes obtenues avec la vente de titres.
                 
   

La dette accumulée de l’Exécutif, contracté sur le marché interne en 2008, a commencé à être payée et la valeur équivaut à près de 2 milliards de dollars américains.

   

L’Economie angolaise continue à croître à un rythme modéré avec la stabilisation des réserves internationales et la valorisation de kwanza(monnaie nationale) à partir du premier trimestre de l’année en cours.
                 
   

Pour Dos Santos, l’objectif principal de l’Exécutif est d’améliorer le niveau de vie des citoyens angolais. Il a parlé des progrès enregistrés dans le secteur de la santé avec l’augmentation de l’espérance de la vie des Angolais, la diminution du taux de mortalité infantile et l’amélioration de la protection de l’enfant et des actions menées pour la lutte contre les grandes endémies.
                 
   

Le secteur de l’Education a connu une augmentation de 16 pour cent au cours de huit dernières années.

                

Actuellement, 47 pour cent de la population angolaise dispose de téléphones portables et il a été possible de créer plus de 35 mille emplois dans divers secteurs de l’économie nationale.
              
   

“Nous sommes toujours engagés pour maintenir le pays dans une direction sûre de l’exécution du programme présenté aux élections de 2008”, a-t-il ajouté.
                  
   

L’économie angolaise attend croître, cette année,  de 4,5 pour cent et compte atteindre 8 pour cent en 2011 avec la diversité de l’activité productive.



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14 octobre 2010 4 14 /10 /octobre /2010 06:42

 

L’artiste plastique angolais Lino Damião présentera le 23 octobre, dans la ville d’Aveiro, au Portugal, sa nouvelle collection de peintures et sérigraphie dénommée "Transparence et comportement".

 

 

 L’oeuvre est composée de 18 tableaux qui retracent les aspects sociaux et traditionnels de l’Angola.

 

 

 Selon le critique et producteur de jazz Jerónimo Belo, l’artiste  Lino Damião exprime dans ses peintures ‘‘des traits et gestes chargés d’une grande force ludique, de caractère, souvent dissonantes comme le jazz (...)”.

 

 

Cette collection visitée par des nombreux amateurs d'art plastique est exposée à la Banque du Portugal.

 

 

 Damião Lino est né à Luanda en février 1977. Il a fréquenté le cours de dessin à l’Ecole expérimentale d’Art de Luanda, le cours de peinture et l’atelier de gravure à l’Union nationale des Artistes Plastiques (UNAP).

 

 

Il est membre fondateur de la Coopérative de Pro-mémoire des nationalistes et membre de l'UNAP. Il travaille actuellement dans la peinture, la gravure et la photographie, sous l'influence de son père, Paulino Damião, photojournaliste du "Journal de Angola".

 

 

Il a été distingué avec les prix de photographie BESA Arts (2008) et d'Ensa Art (1996).

 

 

En 1990, il a organisé des expositions sur le thème du jazz et de concert. Il a participé à plusieurs expositions, notamment au 1er et au 2ème Biennale des Jeunes Créateurs de la Communauté des Pays de Langue Portugaise (CPLP), respectivement à Cap-Vert (1999) et à Porto (Portugal) en 2001

 

 




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14 octobre 2010 4 14 /10 /octobre /2010 05:30


L'avènement et l'ntérêt suscité sur le sucre ont bouleversé les nouvelles terres découvertes d'outre-mer en Afrique et dans la Caraïbe. Notamment en Angola et aux Antilles françaises.

Le sucre de betterave fit son apparition en France métropolitaine sous Napoléon III mais ne supplanta jamais le sucre de canne. Ce dernier, connu depuis au moins 2.500 ans, dans l'Inde, a vu les Grecs et les Romains en faire usage.

Plus tard, l'expansionisme arabe répandit sa culture dans le monde  méditerrannéen, mais surtout, c'est la découverte de l'Amérique qui a permis son extraordinaire expansion.

En Afrique, les Portugais vont s'intéresser aux terres fertiles angolaises pour la culture de la canne à sucre. Les nouvelles terres d'outre-mer seront aussi mises dans la partie d'exploitation.

Quant à la France, les terres d'outre-mer seront du pain béni pour développer l'exploitation des plantations des cannes à sucre. Et, aussi, le développement de l'alcool à la base de ces cannes.  Plusieurs champs vont voir le jour ici et là.

http://www.youtube.com/watch?v=tIjt2XPfMUc

Les quatre régions d'influence française du rhum dans cet outre-mer, seront donc : Haïti, Martinique, Guadeloupe et Guyane. Dans l'océan indien, c'est l'île de la Réunion. Des quatres régions dites des Antilles, c'est certainement l'île de la Martinique qui reste leader dans la fabrication du bon rhum. Comme celui de la distillerie de "La Mauny".

http://www.youtube.com/watch?v=6Q4ePFVnIG4

 

 

Face à la crise sucrière, la Martinique  a su s'adapter à la distillerie directe du "vesou". La guadeloupe est restée longtemps une île sucrière, mais n'a pas eu les structures rhumerières de la Martinique.

Si Haïti, la première, a développé d'autres structures, avec celui-ci, http://www.youtube.com/watch?v=lx9h29Bn_5w ,

 la Guyane n'a eu longtemps que la seule distillerie du fleuve Maroni.

 

Toutes ces terres d'Outre-mer vendront leur rhum en vrac à des maisons des négoces de métropole (France), qui les comptent et les embouteillent surtout dans les régions de Bordeaux ou de Havre, les revendent ensuite en tant que rhum de grande distribution. Aux françaises, le père Labat, dominicain  oeuvra,  sous toutes ses formes, à l'amélioration du rhum. Celui-ci a très probablement  donné des idées à des pays comme l'Angola, les îles lusophones, le Brésil, dont on peut rapprocher le goût au rhum antillais.

 

Aujourd'hui, le rhum fat partie du patrimoine antillais au même titre que la musique  

http://www.youtube.com/watch?v=SjRG-7IDdA8  ; http://www.youtube.com/watch?v=2_u8H5PUuMc

http://www.youtube.com/watch?v=-Y9oz36M8OA  .......et la cuisine antillaise  http://www.youtube.com/watch?v=K7YUAJQ5WL4

Alors, faut-il conclure que le rhum est aussi l'effet de l'esclavage ou un symbole d'oppression ou de nostaglie ?

 

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14 octobre 2010 4 14 /10 /octobre /2010 05:28

 

L'effectif de la Brigade de déminage de la Police de Garde frontière à Cunene a nettoyé et déminé 15 mille hectares de terre tout au long du périmètre de la frontière Angola/Namíbie, de janvier à septembre de cette année, a appris l'Angop mardi de source offficielle.

 

L'officier de liaison de la Commission Nationale Intersectorielle de Déminage et Assistance Humanitaire (Cnidah) dans la région, Mário Satipamba, a livré cette information à la presse.

 

Selon le responsable, les opérations de déminage se sont déroulées à la frontière au niveau des 35 marques et ont abouti au recueil d'une mine antipersonnel, de deux antichars et de 815 engins explosifs non détonés.

 

Mário Satipamba déclaré que 281.668 mètres carrés ont également été éminés dans les municipalités de Namacunde, Kwanhama, Ombadja et Curoca, dans une opération menée par les brigades de déminage affectées aux Forces armées angolaises (FAA) et l'Institut National de Déminage à Cunene (INAD).

 

A la suite de cet exercice, une mine antipersonnel et 667 engins explosifs non détonés ont été désamorcés et détruits, a poursuivi Mário Satipamba, ajoutant avoir fait un nettoyage dans les réserves foncières et les principaux tronçons routiers.




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14 octobre 2010 4 14 /10 /octobre /2010 02:43
" Au Nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux


Cher frère le Leader Moammar Kadhafi,
Majestés, Excellences, Altesses,
Monsieur le Secrétaire général de la Ligue des Etats arabes,
Monsieur le Président de la Commission de l'Union Africaine,
Mesdames et Messieurs,


Il m'est agréable d'exprimer mes remerciements sincères et ma gratitude à mon cher frère Moammar Kadhafi, Chef de la Grande Révolution du 1er septembre et au peuple libyen frère pour avoir accueilli les travaux de notre Sommet, ainsi que pour les marques d'attention et la grande hospitalité qui nous ont été témoignées, depuis notre arrivée dans ce pays hospitalier.

Mes remerciements s'adressent, également, à Leurs Excellences Amr Moussa, Secrétaire général de la Ligue des Etats arabes, et Jean Ping, Président de la Commission de l'Union africaine, ainsi qu'à leurs collaborateurs, pour les efforts méritoires qu'ils ont déployés en vue de la tenue de ce Sommet et de l'impulsion du processus de coopération arabo-africaine.

Nous avons la certitude que la Présidence du Leader Moammar Kadhafi de notre Sommet et son attachement à assurer le succès de ses travaux, contribueront à concrétiser la volonté qui nous anime tous de réaliser les aspirations de nos peuples arabes et africains à davantage de coopération, de solidarité et de complémentarité, sur la base des liens historiques et civilisationnels séculaires qui les unissent.

Monsieur le Président,

Notre réunion se tient, aujourd'hui, avec la forte volonté commune de hisser le processus de coopération arabo-africaine aux plus hauts niveaux, conformément à une approche qui prend en compte la réalité et les perspectives de cette coopération, les obstacles qui ont empêché son développement, ainsi que le rythme effréné des mutations successives intervenues sur la scène régionale et internationale depuis la tenue de notre premier Sommet, en 1977.

Fière de sa double appartenance arabo-africaine, la Tunisie croit, profondément, en la capacité des pays arabes et africains d'améliorer leur condition et de gérer efficacement leurs causes, grâce aux potentialités et aux énergies dont ils disposent et qui devraient les inciter à unir leurs efforts pour interagir avec la nouvelle réalité mondiale, relever les défis auxquels ils sont confrontés et explorer les voies de l'avenir avec sagesse et lucidité.

C'est pourquoi nous abordons, aujourd'hui, avec confiance et optimisme, l'avènement d'une étape nouvelle de la coopération arabo-africaine, l'enracinement des attributs de la sécurité et de la stabilité dans nos pays et l'impulsion des processus de développement commun.

Ceci nécessite d'intensifier la concertation entre la Ligue des Etats arabes et l'Union africaine pour le règlement des conflits, la gestion des différends et l'élimination des foyers de tension dans les deux régions par les voies pacifiques, afin que tous nos peuples se consacrent à la construction et au développement.

De même, les mutations que connaît notre époque nous commandent de rapprocher les vues concernant les questions régionales et internationales de l'heure et d'élargir le champ de la concertation et de la coordination à leur sujet, s'agissant notamment des questions d'intérêt commun.

Nous gagnerions à consacrer les principes auxquels ont toujours cru nos peuples et pour la défense desquels ils ont milité, en particulier les causes de droit, de justice et de liberté, au premier rang desquelles la cause palestinienne.

Tout en nous réjouissant, à ce propos, du soutien des pays africains frères à cette juste cause, nous appelons à fédérer nos efforts en direction de la communauté internationale et des puissances influentes afin de permettre au peuple palestinien de recouvrer ses droits légitimes et d'établir son Etat indépendant sur son territoire, notre souhait est que cela se fasse dans le cadre d'un règlement juste, durable et global du conflit arabo-israélien, qui garantirait la paix et la stabilité à l'ensemble des pays de la région sur la base des résolutions de la légalité internationale, des référentiels du processus de paix et de l'initiative arabe de paix.

Monsieur le Président,

La conjoncture mondiale présente nous commande d'accorder plus d'intérêt et de suivi à la coopération arabo-africaine, dans le contexte des défis auxquels nous sommes confrontés et des enjeux qui se posent pour nos pays. Les domaines économique, scientifique, technologique et culturel doivent requérir de notre part l'attention, la coopération et la complémentarité qu'ils méritent en tant que garants du progrès de nos peuples et de l'invulnérabilité de nos Etats.

Nous saluons, à ce propos, l'attachement de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes à adopter un plan de partenariat stratégique global, en vue de l'instauration d'une zone arabo-africaine où prévaudraient la sécurité, la stabilité et l'abondance.

Nous nous félicitons également des décisions prises en vue de la création d'un forum économique arabo-africain pour débattre des questions économiques d'intérêt commun, de la mise en place d'une zone de libre-échange ou d'échanges préférentiels, de même que l'appel en faveur de l'élargissement du champ d'intervention de la Banque Arabe de Développement Economique en Afrique (BADEA), outre la mise en place de plans d'action communs en vue de promouvoir la coopération arabo-africaine dans les domaines du développement agricole, de la sécurité alimentaire et de l'investissement.

Nous nous réjouissons, à ce propos, des contributions éminentes de la Banque Africaine de Développement et des divers Fonds arabes de développement économique et social à l'impulsion du développement durable dans nos pays arabes et africains.

Nous espérons que le Secrétariat général de la Ligue des Etats arabes et la Commission de l'Union africaine continueront à harmoniser leurs efforts en vue d'explorer les opportunités de partenariat et de complémentarité entre les deux ensembles dans les divers domaines de développement, notamment commerciaux et industriels, et d'étendre le champ de leur coopération à l'énergie, aux nouvelles technologies et aux secteurs de développement humain et social.

Nous appelons à ce que soit accordé un intérêt particulier au développement du réseau de transport terrestre, maritime et aérien entre les deux espaces, de manière à renforcer les passerelles de communication et à accroître les échanges commerciaux dont le volume demeure en deçà du niveau souhaité.

Nous recommandons également, dans le cadre de notre attachement à développer ces échanges et à stimuler le flux d'investissements dans les deux espaces, que les Fonds d'investissement arabes, africains et internationaux ouvrent de nouvelles lignes en vue de soutenir les pays arabes et africains et de les encourager à mieux accéder aux marchés respectifs des deux ensembles.

Il est indispensable d'œuvrer au développement de la coopération entre nous en matière de jeunesse, en consécration des valeurs d'ouverture, de tolérance et d'entente entre les peuples des deux ensembles, surtout en cette Année internationale de la jeunesse, proclamée par l'Assemblée Générale des Nations Unies à l'initiative de la Tunisie et célébrée partout dans le monde.

Nous sommes persuadés que la Ligue des Etats arabes et l'Union africaine s'emploieront à concrétiser les nobles objectifs que vise à réaliser cette initiative, à travers une multitude d'activités et programmes prévus dans le cadre de la célébration de l'Année internationale de la jeunesse.

Nous n'omettrons pas de souligner l'importance qu'il y a de coordonner nos positions et de mobiliser nos efforts communs pour faire face aux efforts négatifs du phénomène des changements climatiques dont pâtissent la plupart des régions du monde et notamment les régions arabe et africaine.

Monsieur le Président,

La Tunisie restera fidèle à ses engagements. Elle ne ménage pas ses efforts pour contribuer, avec tous les pays frères, à l'impulsion de notre progression commune vers le meilleur dans tous les domaines, en soutenant les divers programmes et initiatives visant à dynamiser la coopération entre les deux espaces aux plans bilatéral, tripartite et multilatéral.

En vous réitérant mes salutations cordiales, je souhaite aux travaux de notre Sommet le plein succès.

Merci de votre attention"

 

Le président tunisien Ben Ali.

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12 octobre 2010 2 12 /10 /octobre /2010 04:58

 

 

Le président de la Commission de l'Union africaine Jean Ping a appelé dimanche, à l'ouverture d'un sommet afro-arabe à Syrte en Libye, les riches pays arabes à investir en Afrique pour aider le continent à sortir de "la marginalisation économique". Les Etats frères arabes disposent de vastes réserves d'épargne, de ressources financières considérables et d'immenses capacités d'investissements. Nous pouvons donc nous rendre complémentaires", a déclaré M. Ping devant des dirigeants arabes et africains.


"L'Afrique cherche à sortir de la marginalisation économique dans laquelle elle est confinée et ce notamment par le biais du renforcement des investissements et de l'intensification du commerce", a-t-il dit, estimant que la proximité géographique entre pays africains et arabes représentait "un avantage certain". M. Ping a précisé que l'Afrique compte plus d'un milliard d'habitants représentant un septième des consommateurs du marché mondial.


Il s'agit, selon lui d'un continent grand comme dix fois l'Europe et quatre fois les Etats-Unis, "aux ressources considérables et qui est l'un des plus grands réservoirs de matières premières de la planète". "Que nous le disions clairement : ce sommet est celui de l'investissement des capitaux arabes en Afrique", a déclaré de son côté le numéro un libyen Mouammar Kadhafi, estimant que les pertes subies par les pays arabes lors de la crise financière mondiale auraient pu être évitées si ces derniers avaient investi leurs capitaux en Afrique.


Ce deuxième sommet afro-arabe qui se tient 33 ans après le premier sommet, organisé au Caire en mars 1977, doit adopter une "stratégie de partenariat" et un plan "d'action commun" afro-arabe, visant à mettre en place une coopération économique et politique entre les deux parties.


Plusieurs fonds d'investissement arabes sont déjà présents en Afrique comme la Banque arabe pour le développement économique en Afrique, Libya Africa Portfolio (LAP), le Fonds arabe pour le développement économique et social (Fades) ou le Fond koweïtien.




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12 octobre 2010 2 12 /10 /octobre /2010 04:05

Discours du président algérien :

 

« Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux,

Que le Salut de Dieu soit sur son prophète,

Excellence Colonel Maâmar El Gueddafi, Guide de la Révolution libyenne,

Majestés et Altesses,

Excellence, Monsieur le secrétaire général de la Ligue arabe,

Excellences,

Mesdames et messieurs,

Je voudrais, tout d’abord, féliciter mon frère, le Guide Maâmar El-Gueddafi pour sa présidence de ce sommet, lui souhaitant plein succès dans la gestion de nos travaux et exprimer au peuple libyen mes remerciements pour l’accueil généreux et l’hospitalité qui nous ont été réservés. Il m’est aussi agréable d’adresser mes vifs remerciements à mon frère, son Altesse Cheikh Hamad Ben Khalifa Al Thani, Emir de l’Etat du Qatar, qui a eu à assumer avec succès la responsabilité de la Présidence de notre précédent sommet et pour ses efforts louables consentis dans la mise en œuvre des décisions sanctionnant, l’année dernière, les travaux du sommet de Doha.
Mes remerciements vont également à Son Excellence Amr Moussa, secrétaire général de la Ligue arabe pour les efforts considérables déployés dans la mise en œuvre des décisions et pour les préparatifs de ce sommet.

Votre Excellence, Majestés et Altesses, Mesdames et messieurs,

La conjoncture extrêmement sensible que traverse notre Nation arabe nous interpelle fortement et nous enjoint de prendre des positions fermes face à l’arrogance d’Israël et à la colonisation. Une position arabe unifiée en appelle, inéluctablement, à une action arabe à tous les fronts, tant au plan régional qu’international, en vue d’endiguer la politique de construction de colonies, de judaïsation et de blocus imposé au peuple palestinien en Cisjordanie et dans la bande de Ghaza.

Au nom du sommet arabe, nous appelons le Conseil de sécurité à assumer ses responsabilités et à mettre à exécution ses décisions pertinentes pour amener Israël à se conformer à la légalité internationale et à cesser, immédiatement, la construction de colonies dans les territoires occupés, notamment à El-Qods-Est. Nous appelons, par la même, le Quartette qui a pris sur lui la responsabilité de trouver des issues efficientes au conflit arabo-israélien à sortir de l’inertie dans laquelle il est confiné depuis l’annonce de sa création à ce jour. Aussi, nous nous devons, en tant que pays arabes, d’unifier nos positions, de poursuivre nos efforts et de définir nos relations avec les autres en fonction de leurs positions vis-à-vis de notre conflit avec Israël qui nous défie et défie le monde entier en adoptant une politique hostile à notre peuple vaillant en Palestine, et en faisant fi de toutes les décisions émanant des plus hautes instances internationales censées veiller sur la paix et la sécurité dans le monde, en l’occurrence le Conseil de sécurité et les Nations unies.

Il me semble opportun d’appeler, à partir de cette tribune, l’Assemblée générale des Nations unies à reprendre ses travaux sous le thème « Unissons-nous pour la paix », et ce pour conférer à ses décisions un caractère obligatoire et contraignant qui astreindrait Israël à cesser sa politique expansionniste et à se retirer de tous les territoires arabes occupés en juin 1967.

Nous sommes également appelés à recourir aux institutions pertinentes à l’instar de la Cour internationale de justice pour prendre des décisions contre les agissements d’Israël à l’instar des fouilles élargies à l’un des lieux musulmans et chrétiens les plus saints et les agressions continuelles contre la Mosquée d’El-Aqsa par l’usage de faux-fuyants telles les prétendues recherches du temple sans oublier l’annexion de la mosquée d’Ibrahim El Khalil et celle de Bilel Ben Rabeh sous prétexte qu’elles font partie du patrimoine juif.

Nous nous adressons, à nouveau, au Conseil des droits de l’homme à Genève qui a entériné le rapport Goldstone pour le redynamiser à travers les instances internationales spécialisées afin de prendre des mesures permettant de poursuivre en justice les responsables israéliens pour leurs crimes ignobles commis dans la bande de Ghaza et exiger l’acheminement rapide des aides et la reconstruction de Ghaza tout en enjoignant à Israël l’indemnisation du peuple palestinien pour les dégâts importants subis suite à cette agression inique.

Cher frère, Majestés, Altesses, Excellences, Mesdames et Messieurs,

Toutes ces positions doivent être dynamisées et concrétisées à travers des actions intenses, ce qui exige de nous d’adopter une position commune et de défendre nos causes dans un esprit de solidarité. Cela ne saurait se réaliser sans une réconciliation interarabe globale et une réconciliation interpalestinienne totale et urgente.

Nul doute que les étapes franchies sur la voie de la réconciliation depuis le sommet économique du Koweït à la lumière de l’initiative du Serviteur des deux Lieux saints, le roi Abdallah Ibn Abdelaziz, a été bénéfique pour les relations de certains pays arabes. Nous souhaitons la poursuite de cette initiative visant à dissiper toute tension entre les pays arabes.

Permettez moi de lancer un appel pressant à nos frères palestiniens notamment aux mouvements du Fatah et du Hamas pour une réunification urgente, car la

force du peuple palestinien réside dans son unité et sa cohésion pour faire face à l’agression injuste et continue contre ses terres et ses droits.

Cher frère, Majestés, Altesses, Excellences, Mesdames et Messieurs,

Je réaffirme, au nom de l’Algérie, la position ferme à l’égard de la cause palestinienne et notre soutien au combat du peuple palestinien en adoptant toute forme de résistance pour recouvrer tous ses droits spoliés et ce à travers l’établissement de l’Etat palestinien avec el-Qods pour capitale, et le règlement de la question des réfugiés conformément à la légalité internationale.

L’Algérie a approuvé l’initiative arabe lors du sommet de Beyrouth en 2002. Cette initiative que les Arabes ont suivi pour le règlement du conflit arabo-israélien, a été malheureusement rejetée par Israël, bien qu’elle ait été adopté dernièrement par toutes les parties internationales, la considérant comme une base fondamentale du règlement définitif. C’est la raison pour laquelle, cette initiative ne doit pas rester une main tendue dans le vide et que les négociations ne doivent pas marquer le pas du fait de l’intransigeance israélienne défiant toutes les lois et us internationaux.

Quelle utilité y a t-il dans des négociations directes et indirectes alors qu’Israël poursuit la construction de colonies et rejette tout appel ou condamnation de la part même de ses plus proches alliés. Par conséquent, nous soutenons la position de l’Autorité palestinienne rejetant toute reprise des négociations sans l’arrêt de la colonisation . Il n’y aura pas de négociations directes ou indirectes sans l’arrêt de la colonisation en Cisjordanie et à Ghaza tant qu’Israël rejette les initiatives et les démarches arabes et internationales, comme en témoignent les derniers développements visant l’expansion de la colonisation et la judaïsation d’el-Qods. Ces pratiques d’Israël sont encouragées par la protection flagrante et le mutisme total de la communauté internationale notamment des grandes puissances.

Cette complicité constitue l’élément principal qui encourage Israël à poursuivre son occupation et à commettre des massacres contre les civils sans défense avec une atrocité sans précédent, en faisant fi des chartes et usages internationaux. La tragédie vécue depuis plus d’une année par le peuple palestinien assiégé et résistant à Ghaza, ville symbole de la fierté et de la dignité, restera ancrée dans nos esprits comme une autre preuve sur les crimes odieux de l’occupant qui a dépassé toutes les lignes rouges dans son agression continue contre le peuple palestinien dans les territoires occupés.

Nous devons nous interroger sur le mutisme total de la communauté internationale en dépit des preuves irréfutables sur les crimes commis par Israël à Ghaza notamment celles fournies par toutes les commissions d’enquête dans leurs rapports et à leur tête celui de Goldstone.

Nous sommes appelés, par ailleurs, à ْuvrer à la levée du blocus injuste imposé au peuple palestinien à Ghaza et à l’aplanissement des obstacles érigés par l’occupant israélien et qui ont entravé l’amorce du processus de reconstruction. Ceci aidera l’application des décisions du sommet du Koweït (janvier 2009) et permettra à la communauté internationale d’apporter sa contribution à ce processus.

Cher frère, Excellences, Altesses, Mesdames et Messieurs,

Je tiens à relever à cette occasion, que nos sommets acquièrent, d’année en année, le caractère de la régularité. Nous y voyons un exploit à consolider et une bonne conduite à suivre afin de relancer et édifier les institutions de notre Ligue arabe à l’instar des autres groupements de par le monde. Nous avons introduit une série de réformes à ses structures et organismes, et il est désormais de notre devoir de poursuivre la réalisation de cet édifice arabe, seul reflet de notre action commune. Nos décisions et les réformes introduites resteront cependant loin de l’objectif escompté si nous ne veillons pas à leur concrétisation et au parachèvement des institutions à l’instar du Conseil arabe de paix et de sécurité et la mise sur pied d’un Parlement permanent, ce qui constituera, assurément, un saut qualitatif.

Nous devons aussi oeuvrer à la création de la Cour arabe de justice que nous souhaiterions voir inscrite à l’ordre du jour de notre prochain sommet tout en accordant un intérêt particulier et un soutien indéfectible au secrétariat général de la Ligue afin de lui permettre d’accomplir pleinement les missions qui lui sont confiées dont l’élaboration des projets et le suivi de l’application des décisions issues des différents conseils et institutions.

Cher frère, Excellences, Altesses, Mesdames et Messieurs,

Concernant la situation au Soudan frère, l’Algérie réitère son refus de la décision prise par la Cour pénale internationale en requalifiant les accusations à l’encontre de notre frère, Son Excellence le président Omar Hassan Al-Bachir. C’est-là une atteinte à un des symboles de la souveraineté de ce pays frère et une menace flagrante pour les efforts du comité ministériel arabo-africain placé sous la sage direction du Qatar visant à trouver un règlement à la crise dans la province du Darfour. Des efforts dont les effets commencent à paraître après l’accord cadre conclu entre les parties concernées en février dernier à Doha.

Nous souhaitons que les prochaines élections au Soudan soient couronnées de succès afin de contribuer à la consolidation du processus de paix et au renforcement de la stabilité, de la sécurité et de l’unité territoriale de ce pays frère.

S’agissant de la situation en Irak, nous réaffirmons la nécessité de réaliser une réconciliation nationale véritable sans exclusion ni marginalisation aucune, réconciliation qui s’édifiera autour de la préservation de l’unité, de la souveraineté et de la stabilité outre le retrait immédiat des forces étrangères.

Par ailleurs, je ne manquerai pas de réitérer le soutien permanent de l’Algérie aux démarches louables de notre frère, Son Excellence le président Cheikh Cherif Cheikh Ahmed pour unifier les rangs de nos frères en Somalie, parachever le processus de réconciliation et réunir les conditions favorables au retour de la stabilité que nous voulons voir régner dans ce pays frère qui a souffert longtemps, des affres de la guerre civile et d’un vide au double plan constitutionnel et institutionnel.

Cher frère, Excellences, Altesses, Mesdames et Messieurs

Parmi les principales causes qui ont mené à la détérioration de la situation dans le monde arabe, il y a lieu de citer l’inertie qui a marqué l’action arabe du fait de divisions, de conflits internes et de dépendance des pays arabes. Tout cela a donné lieu, stratégiquement, à un affaiblissement du rôle des pays arabes aux plans régional et international et exposé la sécurité nationale à toute sorte de menaces dont la menace nucléaire israélienne qui continue d’être source de préoccupation pour la paix et la stabilité de notre région arabe tout entière, une menace grandissante au regard de la protection manifeste dont jouit Israël et de la politique des deux poids deux mesures dans le traitement de cette question par la communauté internationale.

Faire de notre région arabe une zone exempte d’armement de destruction massive passe inévitablement par la relance de la décision adoptée en 1995, par la conférence sur la révision du Traité de non prolifération nucléaire au Proche-Orient. Celle-ci impose à l’ensemble de la communauté internationale un traitement global de toutes les sources de menace sans exception et appelle à exercer des pressions sur Israël afin de l’amener à soumettre ses installations nucléaires à l’inspection et au contrôle de l’Agence internationale de l’énergie atomique.

Pour ce qui est du dossier nucléaire iranien, je tiens à rappeler notre position qui prône le dialogue et l’utilisation de moyens pacifiques pour résoudre le conflit dans le cadre de la légalité internationale et conformément aux règles de l’Agence internationale de l’énergie atomique.

Je tiens enfin à rappeler à ce propos, notre position immuable quant au droit d’acquisition de la technologie nucléaire à des fins pacifiques tant indispensables au développement de nos économies.

Cher frère, Majestés, Altesses, Excellences, Mesdames et Messieurs,

Le premier sommet économique arabe que le pays frère du Koweït avait abrité au début de l’année écoulée a constitué un tournant décisif dans l’action arabe commune au plan économique, au regard des thèmes débattus, sujets qui revêtent une importance vitale pour nos pays.

Ce sommet nous a également permis d’examiner, pour la première fois, dans l’histoire des sommets arabes, des thèmes socio-économiques tout aussi importants que vitaux, en rapport avec les processus de développement dans nos pays et la manière de consolider la coopération interarabe dans les domaines économique et social.

Il était tout aussi important de gratifier cette coopération du saut qualitatif auquel nous aspirons tous, dans l’intérêt de nos objectifs communs de développement et pour répondre aux aspirations de nos peuples dans une complémentarité arabe qui soit à la hauteur des défis auxquels nous faisons face au regard des grandes mutations que connaît l’économie mondiale et la crise financière internationale.

Comme je tiens à saluer hautement les résultats fructueux auxquels nous sommes parvenus au sommet du Koweït, j’appelle en même temps, à garantir le

suivi de la mise en oeuvre des décisions adoptées lors de ce sommet et procéder à une évaluation d’étape concernant l’application des recommandations et des instructions données dans ce sens, en vue d’accélérer la cadence de réalisation des projets convenus et identifier les difficultés pouvant entraver leur concrétisation.

Au sujet de la proposition relative à la tenue d’un sommet culturel arabe, je tiens à saluer cette initiative, tant il est vrai que la culture est partie intégrante de notre identité commune, tout comme elle constitue l’un des piliers fondamentaux de nos sociétés qui ont pour dénominateur commun la langue et la religion.

Je forme le vْu, en même temps, de voir ce sommet minutieusement préparé et souhaiterais qu’il apporte la valeur ajoutée à même de renforcer l’action arabe et donner aux différentes catégories composant le tissu social dans les pays arabes, l’occasion de se rencontrer, de façon permanente, afin d’échanger leurs idées et leurs expériences dans les domaines culturel, scientifique et éducatif. Ce qui aura, assurément, des effets positifs sur la consolidation des liens de fraternité entre les enfants de notre nation arabe.

Cher frère, Majestés, Altesses, Excellences, Mesdames et Messieurs

Les fluctuations que notre monde connaît aujourd’hui en permanence et les mutations effrénées qui caractérisent actuellement les relations économiques et commerciales ont généré une réalité nouvelle et des défis majeurs.

Cette situation impose le resserrement de nos rangs au travers de la consolidation de notre concertation permanente, la coordination et l’unification de nos positions dans les concerts internationaux autour des questions politiques et économiques essentielles auxquelles la communauté internationale accorde une importance particulière. Il s’agit de la réforme du Conseil de sécurité des Nations unies, de la non-prolifération des armes nucléaires, du terrorisme et ses répercussions sur la sécurité et la stabilité dans le monde, de la lutte contre la pauvreté, de la problématique de développement, de l’environnement et du changement climatique ainsi que d’autres sujets qui dominent l’agenda international.

Ceci exige de nous une plus grande présence et des contributions à la hauteur de notre volonté de ne pas rester en marge de ces mutations profondes dans les relations internationales multilatérales.

Je réitère, enfin, mes sincères remerciements et ma gratitude à mon frère, le Guide Maâmar El-Gueddafi et au peuple libyen frère, tout en priant Dieu le Tout-Puissant, pour que notre présente réunion soit couronnée de réussite et de succès et aboutir à des résultats qui soient à la hauteur des ambitions de nos peuples qui aspirent à davantage de progrès et de prospérité dans la stabilité, la paix et la sécurité ».

source: APS

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11 octobre 2010 1 11 /10 /octobre /2010 08:16



L'Angola participe dimanche, à yirte, en Libye, au IIème Sommet Afro-Arabe, avec une délégation conduite par le secrétaire d'Etat aux Relations Extérieures, George Chicoty, a-t-on appris vendredi de source officielle. 

 

Selon la source, la rencontre qui se déroule sous le thème “Coopération Afro-Arabe: pour un partenariat stratégique” a été précédée d'une réunion d'experts, réalisée le 6 courant, et d'une autre ministérielle qui se tient vendredi et samedi.

 

La même source indique qu'au cours du sommet sera présenté le rapport conjoint du président de la Commission de l'Union Africaine (UA), et du secrétaire général de la Ligue Arabe, respectivement le gabonais Jean Ping et l'Egyptien Amr Mousa. Les chefs d'Etat vont également analyser et éventuellement adopter deux documents, notamment, la Stratégie conjointe et le Plan d'Action de la Coopération Afro-Arabe.

 

La coopération Afro-Arabe a pour objectif de coordonner les efforts pour atteindre la paix et la sécurité dans le continent,maintenir des consultations au plus haut niveau sur les questions régionales et globales d'intérêt commun, harmoniser les politiques et atteindre le développement socio-économique durable dans les domaines de la sécurité alimentaire, des investissements, échanges commerciaux, dela gestion des ressources hydriques et de l'énergie, des ressources humaines ainsi que du développement des infrastructures.

 

Selon le document, le projet de stratégie conjointe de la coopération a pour but de créér une région afro-arabe intégrée, dans une ambiance de paix et de sécurité, développée et prospère, avec des ressources humaines et matérielles qui lui permet de jouer son rôle dans le concert des nations.

 

La mission de la coopération afro-arabe sera d'améliorer la compréhension mutuelle des peuples arabes et africains, d'institutionnaliser le dialogue entre les classes politiques et la coordination de politiques entre les pays de deux régions ou encore conduire les études et recherches, ainsi que les consultations régulières pour exploitation de zones de coopération.

 

Dans le cadre de la préparation de la rencontre qui se déroule à  Sirte, il y a eu plusieurs réunions, notamment la sixième réunion du comité préparatoire, composée par des représentants de l'Algérie, Burkina Faso, Egypte, Ghana, Koweit, Maroc et de la Tanzanie, ainsi que de l'Union Africaine et du secrétariat de la Ligue Arabe.


Le Ier Sommet Afro-Arabe s'était réalisé au Caire, en 'Egypte, du 7 au 9 mars 1977.

 

 

Voici le discours du roi Mohammed VI au Sommet arabo-africain à Syrte :

 

«Louange à Dieu.
Prière et salut sur le Prophète, Sa famille et Ses compagnons.

Excellence, Notre Frère le Guide Mouammar Kadhafi, Guide de la Révolution,
Majestés, Excellences, Altesses,
Excellences,
Il Nous est agréable d'exprimer, tout d'abord, à Notre Frère le Guide Mouammar Kadhafi, Guide de la Révolution, ainsi qu'au peuple Libyen frère, nos remerciements et notre gratitude les plus sincères, pour l'heureuse initiative qu'il a prise de réunir ce Sommet - le deuxième du genre - et pour lui avoir assuré les bonnes conditions d'accueil et d'organisation.
Nous tenons également à adresser à Notre vénérable frère, le Guide Mouammar Kadhafi, l'expression de Notre haute considération pour son attachement sincère à l'entente arabo-africaine et pour les efforts soutenus qu'il déploie pour que ce projet prenne corps.

La tenue de ce Sommet traduit au mieux notre engagement de revivifier notre partenariat original qui repose sur des liens civilisationnels et spirituels séculaires, et des relations humaines et géographiques profondes.
Ces rapports, pétris par l'histoire, ont forgé notre identité collective, avec ses divers affluents, apportant une contribution conséquente à l'éclosion de la civilisation universelle.
Le Maroc est resté au cœur de cette alchimie culturelle, œuvrant inlassablement au renforcement de l'entente mutuelle, de la communication et de la coopération entre notre région arabe et sa profondeur africaine. Ces liens historiques ont trouvé leur meilleure illustration dans l'exceptionnelle symbiose héroïque qui a marqué les différentes étapes du combat pour la libération et l'indépendance.

Le devoir de fidélité à ce patrimoine commun, et la volonté de bâtir un avenir meilleur pour nos générations à venir, ainsi que la nécessité d'œuvrer pour gagner les défis pressants qui se posent pour nos peuples dans les domaines stratégique, de développement et de sécurité, sont autant de raisons qui nous commandent d'agir résolument, avec discernement et constance, pour relancer ce partenariat après plus de trois décennies de trébuchement et d'immobilisme, ayant marqué la construction de cet ensemble.
Notre objectif commun est de faire en sorte que notre rencontre soit l'occasion d'un sursaut vigoureux pour éliminer les écueils ayant empêché notre coopération de prendre corps par le passé.

Nous devons agir selon une démarche saine, réaliste et rationnelle, dans le cadre d'une vision solidaire et intégrée. Il est donc impératif de tirer les enseignements qui s'imposent de l'expérience antérieure, en toute objectivité.
De même, il est nécessaire de conjuguer les efforts pour construire un partenariat exemplaire, dans le respect de la souveraineté de nos Etats et de leurs constantes nationales et légales.

Il est également essentiel de tenir compte des exigences de bon voisinage, et de s'abstenir de toute ingérence dans les affaires intérieures d'un autre Etat, lesquelles doivent rester à l'écart des problèmes fictifs et stériles.
Par conséquent, nous entendons placer en tête de nos préoccupations, la mise en place de ce partenariat, tenant lieu de cadre institutionnel nouveau.
Notre vœu est qu'il puisse contribuer à mobiliser, de façon sérieuse et ferme, les potentialités humaines et les ressources naturelles que recèlent nos pays respectifs. Nous sommes, en effet, convaincu que c'est la voie la plus indiquée pour faire fructifier toutes les possibilités et les opportunités disponibles, afin d'améliorer les conditions de vie des peuples africains, de concrétiser leurs objectifs de développement durable, de faire face à la pauvreté, la marginalisation et l'exclusion sociale dont ils pâtissent, et d'éradiquer les foyers marécageux de l'analphabétisme et des pandémies.

C'est dire que le Royaume du Maroc, qui a fait de son appartenance arabo-africaine un engagement constitutionnel et une option stratégique, ne ménagera aucun effort pour rester au premier rang des Etats voués à la défense des causes pressantes qui préoccupent nos peuples.
Il continuera à Âœuvrer résolument et avec force pour soutenir les intérêts vitaux de l'Afrique, tant au niveau multilatéral, comme l'ONU, l'OCI, le Groupe des 77 + la Chine, qu'au sein du Mouvement des Non-alignés, ou des forums de dialogue ouverts entre l'Afrique et un certain nombre d'Etats influents, surtout pour ce qui concerne la mise en Âœuvre des plans de développement nationaux, et la contribution efficace au maintien de la paix et la stabilité régionale au sein de notre espace africain.

Excellence, Notre Frère le Guide de la Révolution.
Majestés, Excellences, Altesses,.
Excellences,.
En posant ensemble les fondations de cette coopération fructueuse, dans un monde globalisé qui connaît des mutations accélérées et ne reconnaît que les ensembles économiques puissants, il nous incombe, aujourd'hui plus que jamais, de compter sur nos seules potentialités et nos capacités propres.
Nous réaffirmons la valeur substantielle qu'apportera notre partenariat à l'émergence d'une gouvernance internationale fondée sur la solidarité et l'équité, et à l'instauration d'un dialogue politique constructif sur les causes déterminantes qui nous préoccupent, et au premier chef, la cause palestinienne.
A cet égard, Nous tenons, en Notre qualité de Président du Comité Al Qods à dire à quel point Nous apprécions le soutien africain constant en faveur de la lutte légitime que mène le peuple palestinien frère, en vue de la création de son Etat national indépendant et viable, avec, pour capitale, Al Qods orientale, conformément aux résolutions pertinentes de la légalité internationale et à l'initiative arabe de paix. Dans cette conjoncture délicate que connaît le conflit israélo-palestinien, Nous saluons le rôle éminent que joue le groupe africain, surtout au sein de la commission des Nations Unies concernée par la défense des droits imprescriptibles et inaliénables du peuple palestinien, dont Notre Royaume a eu l'honneur d'abriter la dernière réunion. Nous sommes convaincu que la mise à niveau de ce partenariat et le renforcement de sa crédibilité restent tributaires de l'élaboration et de la concrétisation d'une vision collective solidaire et audacieuse, conçue pour accélérer la réalisation, en Afrique, des Objectifs du Millénaire pour le Développement.

Il faut, pour cela, adopter les règles de bonne gouvernance et mettre en œuvre les mécanismes d'une solidarité efficiente et d'une coopération fructueuse axée sur des projets concrets et des réalisations tangibles voués au développement et ayant un impact positif direct sur les catégories et les régions les plus démunies.
Telle est la voie judicieuse à emprunter pour rendre notre coopération opérationnelle, surtout au vu des défis auxquels notre continent se trouve confronté sous les effets combinés des changements climatiques et des crises alimentaire, économique et financière, notamment l'aggravation du poids de la dette extérieure et le reflux des investissements étrangers directs.
Face à cette situation inquiétante, Nous avons proposé, le mois dernier, que l'Assemblée générale des Nations Unies organise un dialogue au plus haut niveau sur l'investissement en Afrique. Avec la même détermination, Nous réaffirmons la nécessité de conférer un cachet humain réel à notre partenariat, en favorisant les échanges d'expériences entre nos pays et en consolidant le rapprochement arabo-africain, sous tous ses aspects. Partant, le Royaume du Maroc est pleinement disposé à faire avancer résolument notre partenariat et à lui conférer un contenu concret et tangible, et ce, en parfait accord et en synergie avec les importants acquis et les avancées significatives que nous avons réalisés avec plusieurs Etats africains frères, dans le cadre de la coopération sud-sud, surtout dans les domaines liés au développement humain, au partage des connaissances et des savoir-faire, à la formation universitaire et aux secteurs de l'agriculture, de la santé, de l'eau et de l'énergie.

A cela s'ajoutent la réalisation de projets productifs destinés à améliorer les conditions de vie des populations dans les milieux urbain et rural, ainsi que la dynamisation des échanges économiques, commerciaux et d'investissements.
A cet égard, Nous sommes attaché à l'intensification des projets et des programmes inscrits dans le cadre d'une coopération tripartite Maroc-Afrique, en association avec le bailleurs de fonds, Etats et institutions confondus.
Nous sommes fermement convaincu que la concrétisation d'une intégration africaine globale passe nécessairement par la mutualisation et la coordination des efforts des groupements régionaux. Aussi réaffirmons-nous notre disposition à renforcer notre rôle actif au sein de la communauté des Etats sahélo-sahariens et à Âœuvrer pour la promotion d'initiatives africaines prometteuses, notamment l'Initiative de dialogue rassemblant plus de 20 pays africains riverains de l'Atlantique, initiative qui a été lancée à Rabat, en 2009. Partant de cette certitude, Nous avons bon espoir de parvenir, à force de patience et de persévérance, à sortir l'Union du Maghreb arabe de sa regrettable inertie et à dépasser les écueils conjoncturels et objectifs qui en entravent la bonne marche, de sorte qu'elle puisse contribuer à imprimer une nouvelle dynamique à notre partenariat, en accord avec l'esprit et la lettre de la Déclaration historique de Marrakech qui a marqué la naissance de ce rassemblement et fait de l'intégration de ses cinq pays l'un des piliers majeurs pour l'unité, le progrès et la prospérité de l'Afrique.

Excellence, Notre frère le Guide de la Révolution,.
Majestés, Altesses, Excellences,.
Excellences,.
La réalisation du développement durable au sein de nos deux groupements, exige qu'on y préserve les conditions de sécurité et de stabilité, et que l'on diffuse la culture de la paix inscrite au cœur de nos traditions arabes et africaines.
Elle impose aussi de faire face aux menaces qui pèsent sur l'unité de nos pays et d'en sauvegarder les constantes nationales, en veillant à l'éradication des foyers où sévissent les conflits régionaux artificiels qui ont transformé plusieurs zones comme la Corne africaine, la région du Sahel et la bande sub-saharienne en un terreau fertile pour la violence, le terrorisme et la prolifération de bandes et de réseaux de narcotrafic et d'émigration clandestine transfrontalière.
Compte tenu de ce qui précède, Nous avons donné des instructions à notre diplomatie pour initier un processus de dialogue en vue de mettre au point une approche africaine réaliste et globale, permettant la gestion des problématiques de l'immigration et du développement.
Une gestion qui se veut solidaire, rigoureuse et à visage humain, et qui s'écarte de toute vision sécuritaire unilatérale. C'est ainsi que s'est tenue, à Rabat, la première conférence ministérielle euro-africaine, consacrée à cette problématique complexe et dramatique.

A cet égard, Nous tenons à insister sur le besoin pressant de conjuguer et coordonner les efforts que nous déployons aux niveaux national, régional et continental, pour combattre ces fléaux qui nous guettent tous sans exception. Nous mettons également l'accent sur la nécessité d'une application rigoureuse de la stratégie de notre partenariat et du plan d'action conjoint entre nos deux groupements, arrêtés pour la période 2011-2016. En effet, ce plan constitue un instrument idoine pour que cette stratégie soit judicieusement mise en œuvre, selon un ordre clairement et rigoureusement établi de nos priorités, et parfaitement adapté aux besoins et autres attentes de nos pays.
A cet égard, Nous soulignons l'importance de moderniser et développer les mécanismes de notre partenariat pour les mettre en adéquation avec les préoccupations réelles de nos peuples frères. Ceci doit se faire en synergie avec le secteur privé, les conseils et les instances élus, les élites intellectuelles et les structures de la société civile afin de recueillir leur ferme adhésion à ce partenariat. Pour finir, Nous aimerions souligner les lourdes responsabilités qui nous attendent, en vue de mettre en œuvre les résolutions issues de ce sommet. Aussi implorons-Nous le Très-Haut de nous apporter soutien et assistance et de guider nos pas afin que nous puissions faire avancer résolument ce partenariat prometteur dans un esprit d'entraide et d'entente consensuelle et sincère.

Wasslamaou alaikoum warahmatoullahi wabarakatouh».

   
 
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10 octobre 2010 7 10 /10 /octobre /2010 20:57

 

        Le centre-ville de la capitale du pays subit depuis septembre dernier, des changements dans son aspect architectural avec de la peinture de ses bâtiments, dans le cadre du programme de conservation et d'embellissement des grands centres populationnels de Luanda.

 

        Le directeur provincial de l'Urbanisme et Construction, Torres Bunga, a déclaré que l'initiative du gouvernement local était de revoir tout ce qui est dégradé, pour le restaurer ou construire, partant de zéro.


        Il a expliqué qu'il avait été décidé de maintenir les couleurs précédentes de chaque bâtiment pour ne pas nuire à l'architecture paysagère des bâtiments, créant une image unique et équilibrée des édifices.


        Les matériaux utilisés sont des échafaudages, grues, peintures, brosses, de grattoirs, jets d'eau, de chaux, ainsi que des ressources humaines et des machines.

   
        Il a appelé les résidents de la capitale à conseiller particulièrement les enfants à préserver le bien public.


        Selon Torres Bunga, le programme d'embellissement sera étendu à toutes les villes sans exception et il ne se limitera  pas à la peinture des bâtiments.


        Dans ce contexte, il a conclu que la préservation de l'étanchéité des terrasses des bâtiments en temps de fortes pluies causait de nombreuses infiltrations des eaux, principalement aux étages supérieurs, faisant par conséquent partie de ce programme.



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