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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 21:14

L'Union africaine (UA) a estimé lundi que la présidentielle au Nigeria, dont les résultats sont attendus dans la journée, a respecté de façon satisfaisante les principes continentaux et régionaux des élections démocratiques.

Un satisfecit également exprimé par le groupe nigérian Transition Monitoring Group (TMG), créé à la fin des années 90, lors du retour à la démocratie, ainsi que par l'Institut démocratique national (NDI), basé à Washington.

La mission d'observation des élections de l'Union Africaine (AUEOM) estime, dans ses observations préliminaires, que le processus électoral a été globalement pacifique, durant les processus d'accréditation (vérification biométrique de l'identité des électeurs), mais aussi de vote et de décompte des bulletins de la présidentielle et des législatives de samedi et dimanche, selon un communiqué.

Le peuple du Nigeria a montré sa patience et sa détermination à avoir un processus démocratique pacifique, a ajouté l'AUEOM, selon qui les processus d'accréditation, de vote et de comptage ont généralement été transparents et se sont tenus en présence d'observateurs internationaux, de la société civile et de partis politiques.

La mission de l'UA, qui a observé 319 bureaux de vote (sur 150.000 au total) en conclut que les élections se sont tenues dans une atmosphère pacifique, dans un cadre respectant de façon satisfaisante les principes continentaux et régionaux des élections démocratiques, et encourage toutes les parties à avoir recours aux moyens légaux existants au cas où il y aurait contestation des résultats.

Pour les observateurs nigérians du TMG, ces élections ont offert aux Nigérians une occasion crédible d'exercer leur droit de vote. Tout en rappelant les retards pris dans la livraison du matériel électoral et la lenteur du processus d'enregistrement des électeurs, le TMG, dans un rapport basé sur ses observations dans 1.500 bureaux de vote , estime que ces problèmes n'ont pas systématiquement désavantagé aucun candidat ni parti.

Quant au NDI basé à Washington, qui a observé 100 bureaux de vote et relève la patience et l'enthousiasme des électeurs, il conclut quaucune fraude significative n'a été observée le jour de l'élection.

La présidentielle est la plus serrée depuis le retour du pays à la démocratie en 1999. Elle oppose le président sortant Goodluck Jonathan, 57 ans, et son rival Muhammadu Buhari, 72 ans, candidat du Congrès progressiste (APC), qui rassemble une large partie de l'opposition.

Environ 69 millions d'électeurs - sur les 173 millions d'habitants du Nigeria - ont voté pour élire, outre le président, les 109 sénateurs et les 360 députés du pays le plus peuplé d'Afrique, premier producteur de pétrole et première puissance économique du continent.

Pour la première fois, les électeurs étaient identifiés par des lecteurs d'empreintes digitales, censés faire diminuer les fraudes qui ont entaché les scrutins précédents.

La quasi-totalité des Nigérians ont voté samedi. Mais 348 bureaux, ont dû rouvrir dimanche à cause de problèmes avec les machines biométriques ou de problèmes d'acheminement du matériel électoral, selon la Commission électorale nationale indépendante (Inec).

Des violences sont redoutées à l'annonce des résultats, comme lors de la précédente présidentielle en 2011 où près d'un millier de personnes avaient été tuées.

(Diverses sources)

http://www.romandie.com/news/Les-elections-au-Nigeria-jugees-democratiques-par-lUnion-africaine_RP/579854.rom

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 11:16
L'ancien défenseur de la sélection senior masculine de football de France, le Guadeloupéen Lilian Thuram, a signé jeudi dernier, des autographes de son célèbre ouvrage intitulé, "Mes Etoiles Noires", à la Médiathèque de Luanda.

L'ouvrage de 440 pages, est disponible au public à 18 heures, et ne seront en vente que 40 exemplaires au prix de deux mille kwanzas (un dollar à équivaut 100kz).

Edité par Tinta-da-china, le Livre a été traduit en portugais et espagnol. Les versions anglaise et suédoise sont attendues très prochainement.

Lilian Thuram, qui séjourne en Angola depuis mardi dernier, visitera le Musée d'Esclave vendredi prochain, avant de regagner son pays.

L'international français, qui avait aussi été gardien des buts, a déjà joué à Monaco FC de France (1991-1996), Barcelone FC d'Espagne (2006-2008), Parma FC (1996-2001) et Juventus (2001-2006) d'Italie.

https://www.youtube.com/watch?v=MUdAs5I48lw ; https://www.youtube.com/watch?v=68pgCPQGeJA ; https://www.youtube.com/watch?v=T8etM7df-4E ;

http://www.dailymotion.com/video/x8fmo0_interview-thuram-sur-la-crise-en-gu_news.

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29 mars 2015 7 29 /03 /mars /2015 22:41
L'ex-international français Lilian Thuram, champion du monde de football/1998, a visité ce mercredi, à Luanda, les futures installations de l'Académie de football du club Primeiro de Agosto.

A son arrivée, Lilian Thuram a été reçu par le directeur général du club militaire, Fernando Barbosinha, avant de recevoir des explications sur le fonctionnement de ce centre de formation.

L’ex-international français a dit que l’infrastructure, malgré qu’elle se trouve encore dans sa phase de construction, permettrait l’apparition de nouveaux talents du football angolais.

Cette nouvelle installation sportive, localisée dans le district de Maianga, a la capacité de recevoir 20.000 spectateurs et portera le nom de « França Ndalu », en hommage au fondateur du club Primeiro de Agosto. https://www.youtube.com/watch?v=53oxAsXMfOw ; https://www.youtube.com/watch?v=nhykx27snAg.

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29 mars 2015 7 29 /03 /mars /2015 22:36
Une délégation parlementaire angolaise, conduite par le député Virgílio de Fontes Pereira, le chef du groupe parlementaire du MPLA (parti au pouvoir), a participé à Bruxelles (Belgique), à la 37ème Session de l'Assemblée Parlementaire Afrique Caraïbe et Pacifique (ACP) et à la 29ème session de l'Assemblée Parlementaire ACP - UE, qui s'est tenue du 18 au 20 Mars derniers.

Dans le cadre de cette session, et pour le fait que le pays soit membre de la Commission des Affaires Sociales et Environnement, la délégation angolaise a participé aux discussions sur les effets sociaux et économiques de la mal nutrition des pays ACP.

La délégation a aussi participé aux abordages sur les défis et opportunités en matière d'éducation et la formation professionnelle, où l'accent a été mis sur l'éducation comme facteur crucial pour l'intégration sociale, ainsi que les aspects clé de la formation professionnelle adéquate comme facilitateur du travail décent.

Cette Commission a analysé aussi la crise d'Ebola et son impact dans les pays ACP; le financement de la santé et l'amélioration des conditions économiques et sociales dans les pays en développement et la contribution des entreprises familiales dans la prévention des catastrophes sanitaires.

Par rapport au travail des restantes commissions, la diversité culturelle et les droits de l'homme dans les pays ACP et UE ont été les thèmes abordés par cette commission des Affaires Politiques, et les thèmes relatifs au financement de l'investissement et commerce, y compris les infrastructures par le biais des crédits et dons de l'UE, ont été débattus avec une plus grande priorité en Commission pour le Développement Economique, Finances et Commerce.

Au cours des travaux de la 37ème session de l'Assemblée Parlementaire ACP il a été une fois de plus souligné la nécessité de s'améliorer l'efficacité de l'Assemblée Parlementaire et l'importance de se présenter aux Parlements nationaux les décisions et résolutions de l'Assemblée Parlementaire ACP-UE, afin qu'elles soient débattues à son sein.

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29 mars 2015 7 29 /03 /mars /2015 22:16
Les électeurs de quelque 300 bureaux de vote au Nigeria se rendent à nouveau aux urnes dimanche, après une première journée marquée par des problèmes techniques et des violences au cours de la présidentielle la plus serrée de l'histoire du pays.

Le vote a été suspendu dans 300 bureaux - sur 150.000 dans tout leNigeria - qui rouvriront dimanche à 08h00 heure locale (07h00 GMT), a annoncé laCommission électorale indépendante (INEC).

Dans ces bureaux, les lecteurs biométriques seront remisés pour revenir à des méthodes d'identification manuelles classiques, a indiqué samedi soir le porte-parole de l'INEC, Kayode Idowu.
Quelque 69 millions d'électeurs en tout - sur les 173 millions d'habitants du Nigeria, le pays le plus peuplé d'Afrique - doivent élire le président, les 109 sénateurs et les 360 députés dans le premier pays producteur de pétrole et la première puissance économique du continent.

Le président Goodluck Jonathan, candidat à sa réélection, a voté samedi dans son village natal d'Utuoke, dans le sud pétrolier, majoritairement chrétien, et a lui-même été victime des dysfonctionnements du nouveau système de lecture de cartes électorales biométriques mis en place par l'INEC.

Tous ceux qui, comme le président et son épouse, n'ont pas pu être identifiés par ces lecteurs de cartes ont dû être enregistrés manuellement. Après l'annonce de la suspension des opérations de vote jusqu'au lendemain dans 300 bureaux, le Parti démocratique populaire (PDP, au pouvoir) a considéré samedi soir que ce cafouillage était "une source de honte énorme au niveau national".

"Il aurait dû y avoir un test, lors d'une plus petite élection, avant de déployer (ce système) lors d'une élection de cette ampleur", a regretté le porte-parole de campagne de M. Jonathan, Femi Fani-Kayode.
Le Congrès progressiste (APC) de l'ancien général Muhammadu Buhari,
principal adversaire de M. Jonathan à la présidentielle, a défendu le nouveau système
d'enregistrement durant toute la campagne électorale, considérant qu'il permettrait d'éviter
les fraudes électorales, fréquentes au Nigeria.

M. Buhari, qui a voté samedi après-midi dans son fief de Daura, en plein nord musulman, a dénoncé "toutes ces pensées négatives sur l'élection nigériane (qui) n'ont pas lieu d'être, cinq Etats au maximum ayant été affectés" par les dysfonctionnements.

Les couacs techniques ne furent pas les seuls problèmes rencontrés dans les bureaux de vote du pays, où les électeurs se sont rendus nombreux, des camps de déplacés de Maiduguri, dans le nord-est, à la mégalopole de Lagos, dans le sud. Cependant les responsables des scrutins et le matériel électoral y sont souvent arrivés bien après l'heure officielle de début du vote.

Boko Haram, qui avait menacé de perturber les élections, a tenu parole. Bien qu'en perte de vitesse, le groupe islamiste, qui a fait allégeance à l'organisation Etat islamique (EI), est soupçonné d'avoir mené plusieurs attaques meurtrières contre des bureaux de vote et des élus locaux.

Des hommes armés ont abattu samedi sept Nigérians dans quatre villages de l'Etat de Gombe (nord-est), souvent ciblés par les islamistes de Boko Haram par le passé.

Un député de l'Etat de Borno (nord-est) a par ailleurs annoncé samedi que 23 villageois avaient été décapités la veille au soir dans la localité de Buratai, vraisemblablement par des islamistes, sans que l'on sache s'il y avait un lien avec les élections.

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29 mars 2015 7 29 /03 /mars /2015 22:03

Les résultats en France : https://fr.news.yahoo.com/elections/departementales/

...et dans l'outre-mers : http://www.domactu.com/actualite/153235172187896/guadeloupe-departementales-un-2nd-tour-dans-16-cantons/ ;

http://www.francetvinfo.fr/elections/resultats/tom .

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29 mars 2015 7 29 /03 /mars /2015 11:43
Le président américain Barack Obama a appelé les Nigérians à voter dans le calme lors des élections présidentielle et législatives de samedi et à ne pas suivre "ceux qui appellent à la violence".

"Tous les Nigérians doivent être en mesure de voter sans intimidation ni peur", souligne M. Obama dans un message vidéo diffusé à moins d'une semaine des élections dans le pays le plus peuplé d'Afrique, miné par la montée des violences des islamistes de Boko Haram dans le Nord.
"Vous avez une occasion historique d'écrire un nouveau chapitre de l'histoire du Nigeria en votant lors des élections à venir", ajoute M. Obama.
Début février, Washington avait exprimé sa déception lors de l'annonce du report des élections, initialement prévues le 14 février.
Pour le président américain, des élections réussies sont indispensables pour que le pays puisse répondre aux défis qui se présentent à lui, au premier rang desquels la lutte contre Boko Haram, "groupe terroriste cruel qui tue des hommes, des femmes et des enfants innocents".
"Boko Haram veut détruire le Nigeria et tout ce que vous avez construit. En vous rendant aux urnes, vous pouvez contribuer à sécuriser les progrès de votre pays", poursuit le président américain.
M. Obama assure que les Etats-Unis resteront un "ami et partenaire" de la première puissance économique du continent dans ses efforts pour faire progresser la sécurité, la prospérité et les droits de l'homme.
A la tête du Nigeria depuis 2010, Goodluck Jonathan, 57 ans, aura pour principal adversaire Muhammadu Buhari, général à la retraite de 72 ans, qui fut au pouvoir entre 1983 et 1985, du temps des régimes militaires.

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29 mars 2015 7 29 /03 /mars /2015 11:40
Le Nigeria, pays le plus peuplé d'Afrique et puissance économique du continent grâce au pétrole, s'est rendu aux urnes samedi pour les élections présidentielle et législatives, alors que le nord-est est touché de plein fouet par l'insurrection islamiste de Boko Haram.

Quatre personnalités jouent un rôle déterminant dans le déroulement du vote et la période post-électorale.
Le président sortant, 57 ans, est candidat à sa réélection après un premier mandat très critiqué, qui a vu Boko Haram monter en puissance dans le nord-est. Le groupe s'y est emparé de pans entiers de territoires et a mené des attaques sanglantes avant de subir de récents revers face à une offensive conjuguée entre forces nigérianes et alliées des Tchad, Niger et Cameroun.
M. Jonathan est accusé de n'avoir pas su lutter efficacement contre la corruption, endémique, et d'avoir trop peu investi dans de nouvelles infrastructures dans un pays privé d'électricité plusieurs heures par jour.
Malgré son bilan, ce chrétien originaire du sud pétrolier du delta du Niger y compte toujours de nombreux supporters, un atout dans un pays aux nombreuses fractures ethniques et religieuses.
Le Nigeria, ex colonie britannique, a traversé une longue période de dictatures militaires jusqu'en 1999 et n'a encore jamais connu l'alternance politique par les urnes depuis l'indépendance de 1960.
A l'approche d'un vote qui s'annonce serré, le président s'est engagé à respecter le choix des électeurs mais il reste à voir s'il tiendra ses promesses.

L'ancien général de 72 ans, qui a dirigé le Nigeria d'une main de fer à la tête d'une junte militaire au milieu des années 80, est le principal rival du président Jonathan.
A cours de la campagne, M. Buhari, qui se présente à la présidentielle pour la quatrième fois depuis le retour de la démocratie en 1999, a fait de la lutte contre la corruption son principal cheval de bataille.
Celui qui a déjà contesté devant les tribunaux les résultats des élections par le passé refuse d'envisager une nouvelle défaite.
Si M. Jonathan est déclaré vainqueur, la réaction de M. Buhari sera cruciale dans un pays souvent secoué par des violences post-électorales.
Selon des experts, des violences risquent notamment d'éclater dans le nord majoritairement musulman si l'ex général, l'enfant du pays, perd et, surtout, si des doutes existent sur la transparence du scrutin.

Le chef de Boko Haram, accusé d'avoir commandité des crimes contre l'humanité, a promis de perturber le bon déroulement de ces élections, considérées par le groupe extrémiste comme "non conformes à l'islam".
Ces menaces pourraient rester sans suites. Boko Haram a cependant déjà prouvé sa capacité à semer le chaos, dans le nord du pays en particulier. Il est donc possible que le groupe multiplie les attentats le jour du vote.

Le chef de la commission électorale indépendante (INEC) a été très critiqué, par l'opposition pour le report du scrutin initialement prévu en février et par le parti au pouvoir pour les retards dans la distribution des cartes d'électeurs.
Mais les observateurs indépendants continuent à le considérer comme un homme déterminé, indépendant et dévoué à l'organisation d'un vote juste et crédible.
Cet ancien professeur d'université s'est fait une réputation dans le monde politique en s'opposant publiquement au dictateur Sani Abacha à la fin des années 1990.
Au vu de son parcours et de son expérience, les experts estiment que M. Jega devrait publier des résultats corrects aussi vite que possible malgré les pressions politiques dont il risque d'être victime.

Enfin, l'indépendance des forces de l'ordre peut s'avérer cruciale le jour du scrutin.
Le ministère de la Défense a publié des communiqués où il affirme être un acteur totalement indépendant du processus électoral.
Mais l'opposition accuse le chef de la police, Joseph Mbu, d'afficher publiquement son soutien au parti au pouvoir.
Ainsi en novembre,des députés de l'opposition ont été empêchés par des agents de police d'entrer dans l'enceinte du parlement à Abuja et ont été victimes de gaz lacrymogènes.

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29 mars 2015 7 29 /03 /mars /2015 11:29
L'armée nigériane a annoncé vendredi la reprise de Gwoza, fief de Boko Haram dans le nord-est du pays, une victoire symbolique à la veille d'une présidentielle à haut risque qui s'annonce serrée pour le chef de l'Etat sortant Goodluck Jonathan.

L'armée nigériane se targue désormais d'avoir démantelé le "califat" proclamé par les jihadistes, mais le Tchad, pays clé de l'offensive régionale lancée depuis deux mois contre le groupe armé, donne de la voix pour critiquer le manque de coopération des autorités d'Abuja.
L'élection présidentielle s'annonce comme la plus serrée de l'histoire du pays le plus peuplé d'Afrique (173 millions d'habitants). Le président Jonathan aura pour principal rival l'ancien général Muhammadu Buhari, le champion de l'opposition.
Intialement prévu le 14 février, le scrutin avait été repoussé de six semaines, officiellement en raison de la mobilisation de nombreux militaires contre Boko Haram dans le Nord-Est contre les islamistes.
Le report de la présidentielle avait été vivement critiqué par l'opposition, qui y a vu un moyen pour M. Jonathan de chercher à gagner des voix en reprenant du terrain sur Boko Haram.
L'insurrection, qui a fait plus de 13.000 morts depuis 2009, a été au coeur de la campagne électorale: le président sortant a essuyé une pluie de critiques pour n'avoir pas agi efficacement contre les islamistes jusque récemment.
Dans ce contexte, la reprise annoncée de Gwoza tombe à point nommé.

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29 mars 2015 7 29 /03 /mars /2015 11:23
Rappel des dates-clés depuis la proclamation en août 2014 par Boko Haram du "califat" à Gwoza, une ville du nord-est que l'armée nigériane affirme avoir reprise vendredi, à la veille des élections présidentielle et législatives dans le pays.

- 24 août 2014: PROCLAMATION D'UN "CALIFAT" PAR BOKO HARAM -
Le chef du groupe islamiste Boko Haram, Abubakar Shekau, place sous le règne du "califat islamique" Gwoza, prise en juin par le groupe armé.
Depuis avril, le Nigeria connaît une flambée de violences islamistes, avec des attentats-suicide, des attaques spectaculaires et des enlèvements sans précédent, dont celui de plus de 200 lycéennes à Chibok (Borno, nord-est). Fait nouveau, Boko Haram a commencé à s'emparer de nombreuses localités et contrôle des zones entières du nord-est, d'où l'armée a disparu, selon les témoignages d'habitants, de responsables de la sécurité et d'experts.

- 2 sept 2014: CHUTE DE BAMA -
Boko Haram s'empare de Bama, deuxième ville de l'Etat de Borno, à 70 km de Maiduguri, capitale de l'Etat et berceau historique du groupe. La chute de Bama intervient quelques jours après celle de Gamboru, déjà la cible en mai d'un assaut particulièrement violent des combattants de Boko Haram qui avaient rasé quasi entièrement la ville et tué plus de 300 civils.

- 3 jan 2015: ATTAQUE MEURTRIERE DE BAGA -
Le groupe islamiste lance une offensive d'envergure dans le nord-est du Nigeria, occupant notamment la localité de Baga, sur les rives du lac Tchad. Selon Amnesty International, l'attaque de Baga est "la plus grande et la plus destructrice" et a fait "des centaines" de morts, voire plus.
Le Tchad, le Cameroun et le Niger vont déployer leurs troupes pour aider le Nigeria à faire face à l'insurrection sanglante des islamistes, qui menaçait de contaminer toute la région.

- 3 fév 2015: DEBUT DE LA CONTRE-OFFENSIVE REGIONALE CONTRE BOKO HARAM -
L'armée tchadienne, entrée le 17 janvier au Cameroun, lance à partir de ce pays sa première offensive terrestre sur le sol du Nigeria, chassant les islamistes de Gamboru, à la frontière avec le Cameroun. Le 21 février, quelques jours après avoir annoncé la reprise de la ville-garnison de Monguno (Borno), le Nigeria dit avoir repris la ville de pêcheurs de Baga.

- 7 mars 2015: ALLEGEANCE BOKO HARAM A L'EI
Le chef de Boko Haram fait "allégeance" à l'organisation de l'Etat islamique (EI), qui s'est emparé de larges pans du territoire irakien et de grandes zones en Syrie voisine, et y a déclaré un califat. Le 12 mars, l'EI accepte l'allégeance de Boko Haram, selon un enregistrement audio présenté comme un discours de son porte-parole.

- 8 mars 2015: OPERATION TERRESTRE ET AERIENNE CONTRE BOKO HARAM -
Les armées du Niger et du Tchad lancent une offensive militaire "terrestre et aérienne" d'envergure contre Boko Haram dans le nord-est du Nigeria. Dès le lendemain, les armées nigérienne et tchadienne reprennent la ville de Damasak aux islamistes nigérians.
Le 16 mars, l'armée nigériane affirme avoir chassé Boko Haram de l'État de Yobe (nord-est), un des États durement frappés par les insurgés islamistes, quelques jours après avoir déclaré que les combattants de Boko Haram étaient désormais "chassés" d'un autre État, celui d'Adamawa.

- 27 mars 2015: REPRISE DE GWOZA -
L'armée nigériane affirme avoir repris la ville de Gwoza, où Boko Haram avait proclamé l'instauration de son califat.

Depuis 2009, l'insurrection islamiste et sa répression par les forces de l'ordre nigérianes ont fait plus de 13.000 morts et 1,5 million de déplacés au Nigeria.

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