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3 avril 2015 5 03 /04 /avril /2015 03:48
La justice a empêché jeudi Israël d'édifier son mur de séparation à travers une vallée des environs de Bethléem, foyer de chrétiens palestiniens qui avaient réussi à mobiliser le pape en leur faveur.

La Cour suprême israélienne a bloqué jeudi l'extension du mur à travers la vallée de Crémisan, qui abrite un couvent et un monastère de l'ordre salésien et des vignobles produisant le vin pour l'église de la Nativité à Bethléem.

Avec la barrière de protection qui matérialise le conflit israélo-palestinien et que les Palestiniens appellent le mur "de l'apartheid", les habitants du village chrétien de Beit Jala et les religieux risquaient de se voir confisquer des parcelles considérables, selon les opposants au projet.
Le mur aurait séparé le couvent du monastère. Les deux bâtiments et l'école des soeurs qui accueillent les enfants palestiniens des environs auraient été coupés des populations qu'ils servent.
Mais au bout de presque dix ans de bataille légale, la Cour suprême israélienne a donné raison aux habitants de la vallée et aux soeurs qui les ont rejoints dans leur lutte. Elle a rejeté le tracé retenu par le ministère israélien de la Défense et a demandé à l'Etat israélien de considérer d'autres options qui causeraient moins de tort aux habitants et aux religieux, a dit une porte-parole de la Cour.
"Nous sommes à la veille du Vendredi saint, un jour de tristesse mais qui est aussi associé à la Résurrection. Aujourd'hui, c'est comme une résurrection, un jour de fête avant l'heure", a dit à la presse le Patriarche latin de Jérusalem, Fouad Twal.

C'est une "victoire pour tout le monde, et pas seulement pour l'église", a-t-il ajouté. Il a salué ce succès comme le résultat des pressions internationales exercées sur Israël. Une délégation palestinienne avait attiré l'attention du pape François lors d'une audience à Rome, ont rapporté les opposants au projet lors de la même conférence de presse.
Le pape lui-même avait soulevé la question auprès du Premier ministre Benjamin Netanyahu lors de sa visite en mai 2014, ont-ils dit.
Le pape François avait prié non loin de là devant le mur, la main droite et le front appuyés contre la paroi couverte de graffitis, quand il était passé par Bethléem, lieu de naissance de Jésus selon la tradition.
C'est le deuxième coup d'arrêt subi en trois mois par le mur.
La Cour suprême avait annoncé en janvier que le ministère de la Défense avait renoncé à faire passer la barrière par le village palestinien de Battir, célèbre pour son antique système d'irrigation romain et ses terrasses agricoles vieilles de plus de 2.000 ans et encore cultivées de nos jours.
L'Unesco a classé le site "patrimoine mondial en péril" en 2014. Là aussi, les habitants s'étaient mobilisés et avaient saisi la justice israélienne.
Les Israéliens ont commencé en 2002 à construire cette barrière qui empoisonne la vie de nombreux Palestiniens. Achevée aux deux tiers, elle doit atteindre à terme environ 712 km.
Son tracé se trouve à 85% en Cisjordanie, isolant 9,4% du territoire palestinien, dont Jérusalem-Est, partie de Jérusalem annexée et occupée par Israël, selon l'ONU.
La Cour internationale de justice a jugé le 9 juillet 2004 sa construction illégale et exigé son démantèlement, de même que l'Assemblée générale de l'ONU.
Les Israéliens justifient sa construction par leur besoin de se protéger contre les attentats palestiniens. Mais les Palestiniens accusent Israël de confisquer ainsi des terres et de vouloir entraver l'établissement d'un futur Etat palestinien viable.

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3 avril 2015 5 03 /04 /avril /2015 03:42
L'ex-chef de file de l'extrême droite française, Jean-Marie Le Pen, a réitéré jeudi ses propos condamnés en justice sur les chambres à gaz, "détail" de la Seconde Guerre mondiale, une sortie critiquée par sa fille Marine qui lui a succédé à la présidence du Front national.

Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour contestation de crime contre l'humanité après les propos du fondateur et président d'honneur du FN qui ont suscité un tollé.
Jean-Marie Le Pen, qui est également eurodéputé de son parti, a assuré n'avoir "à aucun moment" regretté ses déclarations, vieilles de près de trente ans.
"Ce que j'ai dit correspondait à ma pensée: que les chambres à gaz étaient un point de détail de la guerre, à moins d'admettre que ce soit la guerre qui soit un détail des chambres à gaz", a-t-il déclaré sur la radio RMC et la chaîne d'informations en continu BFMTV.
"Je les maintiens parce que je crois que c'est la vérité, et que ça ne devrait choquer personne, qu'on a instrumentalisé cette affaire contre moi", a-t-il ajouté, en affirmant avoir "parlé d'un système", pas de ses victimes.
Interrogé sur l'horreur des chambre à gaz, il a poursuivi en estimant qu'il s'agissait d'un "autre problème". "Tout ça est horrible, la guerre est horrible, un éclat d'obus qui vous déchire le ventre, une bombe qui vous décapite, une chambre qui vous asphyxie, c'est assez ignoble" a-t-il dit.
"Il n'y a rien de nouveau. Je suis en profond désaccord avec Jean-Marie Le Pen et sur le fond et sur la forme", a réagi Marine Le Pen auprès de l'AFP.
La dirigeante du Front national s'est attelée à "dédiaboliser" l'image du parti d'extrême droite depuis son accession à sa présidence en 2011, qualifiant notamment le nazisme de "summum de la barbarie" et évoquant un "désaccord majeur" avec le goût de son père pour les polémiques.
Le bras droit de Marine Le Pen, Florian Philippot, a assuré jeudi que la répétition par Jean-Marie Le Pen de ses propos sur les chambres à gaz était une "provocation parfaitement inutile".
Ces propos ont déclenché un tollé des associations antiracistes et les condamnations de plusieurs ministres. La ministre de l'Education Najat Vallaud-Belkacem les a jugés "inqualifiables".
Le 13 septembre 1987, Jean-Marie Le Pen avait déclaré à propos de l'existence des chambres à gaz nazies: "Je n'ai pas spécialement étudié la question, mais je crois que c'est un point de détail de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale".
Il a été condamné plusieurs fois pour ces propos déjà réitérés en 1997 en Allemagne, en 2008 au magazine "Bretons" ou en mars 2009 au Parlement européen.

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 14:51
L'ancien président français Nicolas Sarkozy était interrogé ce mercredi matin par des juges à Paris dans une affaire concernant ses comptes de campagne alors que trois responsables de cette campagne ont été placés dans la matinée en garde à vue dans le cadre d'une autre affaire.

M. Sarkozy est arrivé vers 08H10 dans une berline noire au tribunal de Paris où il doit être interrogé, a rapporté un journaliste de l'AFP. Cet interrogatoire a été plusieurs fois reporté.

Une source proche du dossier avait dit à l'AFP que M. Sarkozy devait être interrogé dans l'affaire des pénalités qui lui avaient été infligées après l'invalidation de ses comptes de campagne lors de la présidentielle de 2012. Ces pénalités avaient été réglées par son parti l'UMP (droite).

Dans ce dossier, l'ex-patron de l'UMP, Jean-François Copé, a été inculpé (mis en examen) début février pour "abus de confiance" à l'issue de cinq heures d'audition par les juges financiers. L'ex-trésorière du parti, Catherine Vautrin, a été inculpé du même chef en décembre.

A l'origine de cette affaire, le rejet par le Conseil constitutionnel des comptes de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, en raison du dépassement du plafond des dépenses autorisées.

En privant l'UMP du remboursement de plus de dix millions d'euros, cette décision avait eu des conséquences lourdes pour le parti, alors en difficulté financière avec une dette estimée à plus de 70 millions d'euros. Une vaste collecte, le "Sarkothon", auprès des militants avait alors été lancée avec succès.

Mais, le candidat Sarkozy s'était également vu infliger, à titre personnel, des pénalités dont l'UMP s'était acquittée à sa place.

Parallèlement, trois responsables de la campagne de M. Sarkozy en 2012, dont son directeur et son trésorier, ont été placés en garde à vue mercredi matin dans l'enquête dite "Bygmalion" (du nom d'une société) sur un système présumé de fausses factures durant la campagne, a appris l'AFP de source proche du dossier.

Les enquêteurs ont la conviction qu'un système frauduleux a été mis en place pour que l'UMP prenne en charge environ 18,5 millions d'euros de dépenses de la campagne de Sarkozy. Le but était d'empêcher que ses dépenses n'explosent le plafond autorisé (de dépenses pour la campagne) de 22,5 millions d'euros, qui a finalement été malgré tout dépassé.

Une filiale de Bygmalion a émis des fausses factures à l'UMP pour des événements dont certains n'ont pas été organisés. Les coûts des meetings de campagne auraient ainsi pu être minorés.

Sept personnes dont trois cadres de l'UMP ont déjà été inculpés.

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 07:11

LKP /Antilles françaises. Collectif de plus de 50 organisations unies contre la Profitasyion (exploitation économique outrancière de la Guadeloupe par des oligopoles aux mains notamment de descendants d’esclavagistes), le LKP lutte pour l’amélioration du niveau et des conditions de vie de la population, descendants d’esclaves en majorité.

Après la grande grève générale qui a bloqué l'ensemble de l'île en janvier-mars 2009, le mouvement se bat aujourd'hui sur des problèmes cruciaux, notamment en lien avec la question foncière. Ses militants sont à Genève pendant la session (30.03- au 3.04.2015) du Forum de l’ONU sur les Afro-Descendants, dans le cadre du lancement de la Décennie (2015-2024) consacrée à ces populations. Une occasion exceptionnelle d’échanger autour de ces luttes peu connues.

Avec : M. Jean-Luc NESTOR, Président de COSE (association de cultivateurs occupant des terres en Guadeloupe depuis 2013); Me Patrice TACITA, avocat de COSE,  du LKP et de nombreuses autres organismes anti-colonialistes de l’île ; M. Raymond GAMA, historien, responsable relations extérieures du LKP : http://ugtg.org/

http://www.upaf.ch/index.php/component/ohanah/-51 ; https://www.youtube.com/watch?v=oiW5HWiqJ0A ;

http://etoilerouge.chez-alice.fr/docrevinter3/resistance.pdf

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 06:52
Plus de six ans après son arrivée à la Maison Blanche, Barack Obama se rendra cet été au Kenya, terre natale de son père, une visite qui fut un temps impensable en raison des poursuites dont faisait l'objet le président Kenyatta.

"Mes liens personnels avec le peuple kényan resteront forts", lançait M. Obama, né d'une mère américaine et d'un père kényan, lors de sa première grande tournée en Afrique subsaharienne (Afrique du Sud, Sénégal, Tanzanie) en juin 2013.

Lors de son déplacement à Nairobi en juillet, son premier sur place en tant que président, M. Obama participera au "Sommet mondial de l'entrepreneuriat" qui rassemblera plus de 1. 000 créateurs d'entreprises venus d'Afrique et d'ailleurs afin de mettre l'accent sur l'innovation sur le continent, a indiqué l'exécutif américain.

Lors d'un sommet ayant réuni plus 40 chefs d'Etat et de gouvernement africains à Washington en août 2014, M. Obama avait appelé à tisser des liens économiques plus denses avec ce continent, rappelant que sur l'ensemble des produits américains exportés, seuls 1% allaient vers l'Afrique sub-saharienne.

Les Etats-Unis ne pointent qu'à la troisième place au tableau des échanges commerciaux avec l'Afrique, loin derrière l'Union européenne et la Chine.

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 06:50
Des milliers de Nigérians sont descendus dans les rues de Kano mardi pour célébrer la "victoire" attendue à la présidentielle de l'opposant Muhammadu Buhari sur le président sortant Goodluck Jonathan, a constaté un journaliste de l'AFP dans cette grande ville du nord musulman.

Une nuée de scooters et de voitures tous feux allumés circulaient dans les rues de Kano pour célébrer cette "victoire" historique revendiquée par le camp Buhari mais pas encore confirmée officiellement.

De nombreuses personnes brandissaient une balayette, logo symbole du parti de Buhari, le Congrès progressiste (APC), qui s'est engagé à lutter contre des années de mauvaise gouvernance et de corruption.

Des chauffeurs de voitures et de scooters faisaient des rodéos avec leurs engins, crachant beaucoup de gaz d'échappement. Des femmes voilées et la foule scandaient "Juste Buhari!".

Des jeunes écrasaient des fédoras noirs- le chapeau que M. Jonathan porte en toute occasion - portant des valises sur leurs têtes alors que des gens chantaient "Pars de Aso Rock!", la villa présidentielle nigériane.

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 06:45
Le Parlement péruvien a voté dans la nuit de lundi à mardi la censure de la Première ministre, Ana Jara, provoquant la chute de l'ensemble du gouvernement, après des révélations sur l'espionnage de députés, journalistes, hommes d'affaires et citoyens ordinaires par les services de renseignement.

C'est la première fois depuis 1968 que le Congrès péruvien censure un chef de gouvernement.

Cette affaire est la plus grave que doit affronter le président Ollanta Humala qui va devoir nommer pour la septième fois un nouveau Premier ministre à moins d'un an de la fin de son mandat. Au pouvoir depuis quatre ans, le président Humala ne dispose pas de majorité au Parlement.

La censure, qui entraîne la chute de l'ensemble du gouvernement, a été votée par 72 voix pour, 42 contre et deux abstentions.

Le choix du nouveau Premier ministre devra être confirmé par le Parlement. En cas d'échec, le président peut dissoudre le Congrès et convoquer des élections législatives.

Le 19 mars, l'hebdomadaire Correo Semanal avait publié une liste de Péruviens, faisant l'objet d'une surveillance de la Direction nationale du renseignement (Dini).

Parmi ces personnes espionnées, figuraient des hommes politiques et leurs familles, des hommes d'affaires et des centaines de citoyens ordinaires.

A la suite de ces révélations, la présidente du Conseil des ministres, Ana Jara, à la tête du gouvernement depuis moins d'un an, avait été convoquée devant le Parlement. Elle avait alors expliqué avoir diligenté une enquête, assurant que cette affaire d'espionnage remontait aux gouvernements précédents.

"Cela remonte à 2005 (...) et rien n'a été fait. Maintenant que quelqu'un veut faire quelque chose, on veut le censurer", s'était indigné le parlementaire Victor Isla, membre du parti au pouvoir.

"Même si elle n'a pas donné d'instructions pour que cela se produise, il est évident qu'en politique, il faut assumer ses responsabilités", avait pour sa part estimé l'opposant Javier Bedoya.

Début février, le gouvernement avait ordonné la fermeture temporaire de la Dinji, accusée d'espionner tant des membres du gouvernement que des opposants.

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 06:43
Voici un bref résumé de ce que l'on sait du programme iranien et de son développement actuel.

La République islamique a toujours démenti avec force vouloir se doter de l'arme atomique, et assure ne poursuivre qu'un but civil.

Parallèlement à la négociation en cours avec les grandes puissances, l'ONU continue d'enquêter pour vérifier des allégations précises, formulées en 2011, selon lesquelles l'Iran aurait mené des recherches et des travaux concrets dans le passé pour se doter de la bombe atomique.

L'Iran possède une unique centrale nucléaire de production d'électricité, à Bouchehr sur la côte du golfe Persique, construite par la Russie et officiellement remise aux Iraniens en septembre 2013. Elle développe 1.000 mégawatts. Un accord pour la construction de deux réacteurs supplémentaires sur le même site a été signé avec Moscou en novembre dernier.

L'Iran possède également une mine d'uranium à Gachin.

Le réacteur à eau lourde d'arak (centre), dont la construction a été interrompue en 2014, pourrait fournir, s'il était achevé, du plutonium, c'est-à-dire l'alternative à l'uranium hautement enrichi (HEU) pour entrer dans la composition d'une arme nucléaire.

L'Iran produit de l'uranium faiblement enrichi à usage civil, et fabriquait jusqu'en janvier 2014 des isotopes médicaux plus fortement enrichis.

Le stock d'uranium faiblement enrichi détenu par le pays est évalué à huit tonnes, soit de quoi produire huit bombes nucléaires après un nouveau processus d'enrichissement de ce matériau jusqu'au niveau militaire (HEU). Il ne possède pas pour l'heure, a priori, de stocks de cet HEU.

L'Iran dispose de quelque 19.000 centrifugeuses - les machines qui réalisent l'enrichissement - dont environ 10.200 sont en opération.

Réduire drastiquement leur nombre est l'un des objectifs majeurs de l'accord négocié, mais le nombre de machines ne dit pas tout. A Natanz (centre), la principale installation d'enrichissement iranienne, quelque 17.000 centrifugeuses de première génération côtoient un millier de modèles IR-2M nettement plus rapides.

Un deuxième site d'enrichissement plus petit existe à Fordo (centre).

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 07:14
La banque BSI est devenue le premier établissement suisse à se plier à un plan global des Etats-Unis pour lutter contre l'évasion fiscale helvétique, a annoncé le département de la Justice américain lundi.

L'établissement de Lugano paiera en conséquence 211 millions de dollars d'amende pour échapper à des poursuites pour fraude et devra s'engager à dévoiler le détail des comptes bancaires ayant un lien "direct ou indirect" avec des contribuables américains, assure le ministère dans un communiqué.

C'est le premier accord de ce type conclu dans le cadre du programme annoncé en 2013 par les Etats-Unis pour tenter d'enrayer l'évasion fiscale de riches Américains avec l'aide de banques suisses.

En vertu de ce programme ironiquement baptisé "Lex Americana" à Genève, les établissements qui font l'objet de soupçons sans être déjà formellement visés par une enquête ont la possibilité de régulariser leur situation aux Etats-Unis en payant une pénalité et en acceptant de lever partiellement le secret bancaire.

Aux termes de l'accord annoncé lundi, BSI devra ainsi fournir aux Etats-Unis une liste complète de ses activités américaines, dévoiler le nom d'autres banques qui ont ouvert des comptes "secrets", et fermer les comptes de ses clients qui ne respectent pas les obligations édictées par Washington.

"Les banques suisses se comportent bien différemment maintenant qu'il y a cinq ans et le programme du ministère (...) est un élément crucial de ce changement", a assuré Sally Quillian Yates, ministre adjointe de la Justice par intérim, citée dans le communiqué.

Parce qu'elles font l'objet d'une enquête aux Etats-Unis, plus d'une dizaine de banques suisses ne sont pas autorisées à participer à ce programme de régularisation et s'exposent à de lourdes sanctions. L'une d'elles, Credit Suisse, avait ainsi écopé en mai 2014 d'une amende de 2,6 milliards de dollars pour des faits d'évasion fiscale.

Ce programme marque une nouvelle étape dans la lutte des Etats-Unis contre l'évasion fiscale depuis l'affaire UBS qui avait défrayé la chronique en 2009 et conduit la banque suisse à verser 780 millions de dollars de pénalités.

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 06:57
La Palestine devient formellement mercredi membre de la Cour pénale internationale (CPI) avec l'intention d'y faire juger les dirigeants israéliens pour crimes de guerre ou liés à l'occupation, malgré les incertitudes attachées à ce nouveau chapitre du conflit.

Cette adhésion est un pas de plus dans la confrontation diplomatique et judiciaire engagée en 2014 par la direction palestinienne.

C'est aussi une démarche aux conséquences incertaines, non seulement parce que le Premier ministre Benjamin Netanyahou et d'autres dirigeants israéliens semblent loin de comparaître un jour à La Haye, siège de la CPI, mais aussi parce qu'on ignore où mènera cette nouvelle dégradation annoncée dans les relations.

Les Palestiniens disent n'en avoir cure. Exaspérés par des décennies de vaines négociations, sans aucune perspective de voir naître prochainement l'Etat auquel ils aspirent depuis longtemps, ils ont fait le choix d'internationaliser leur cause.

Fin 2014, ils ont décidé de rejoindre la CPI, qui a pour vocation de poursuivre les auteurs de génocides, crimes contre l'humanité et crimes de guerre, après avoir vu rejeter par le Conseil de sécurité un projet de résolution mettant fin à l'occupation sous trois ans.

"La Palestine emploie et continuera à employer tous les moyens légitimes à sa disposition pour se défendre contre la colonisation israélienne et les autres violations du droit international", disait alors le dirigeant palestinien Saëb Erakat.

https://www.youtube.com/watch?v=OF-bayvgMvc ;

https://www.youtube.com/watch?v=xfvqgimpMI8 .

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