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14 août 2011 7 14 /08 /août /2011 11:18

 

 

Les pays membres de la Commuanuté de Développement de l'Afrique australe (SADC) doivent déployer des efforts visant à renforcer la sûreté maritime dans la région, a déclaré samedi, à Luanda, le ministre mozambicain, Filipe Nyussi.

 

A l'aéroport international "4 de Fevereiro", le gouvernant mozambicain,qui est venu en Angola pour assister à la réunion de Défense et Sécurité de la SADC, qui se tient ce dimanche, a dit être nécessaire, au niveau régional, d'avoir le contrôle de la sécurité des pays, comme  priorité au contrôle maritime.

 

Raison pour laquelle, l'organisation sous-régionale va évaluer la situation de la sécurité maritime, celle de l'immigration illégale, du trafic d'êtres humains et autres questions transversales.

 

"Aujourd'hui, nous nous pencherons sur le phénomène des pirates, principalement dans l'océan Indien, plus précisément du côté de la Somalie et nous allons discuter des stratégies, des efforts conjoints, les forces conjointes, les ressources communes afin de mettre fin à ce problème" a-t-il élucidé.

 

Interrogé sur la réalité mozambicaine en matière d'immigration illégale et le piratage, Filipe Nyussi a souligné qu'aucun pays n'est à l'abri de phénomène de la piraterie, dans la mesure où elle peut surgir à tout moment et dans n'importe quel pays.




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14 août 2011 7 14 /08 /août /2011 11:02

 

 

    L'armée chinoise pourrait lancer ce samedi des exercices aériens sur son porte-avions, qui effectue depuis mercredi sa première sortie en mer, a rapporté la presse officielle. Ces entraînements aériens doivent consister en des manoeuvres d'approche aérienne du navire, les avions se posant et décollant immédiatement sans réaliser un appontage complet, a indiqué le quotidien Global Times en citant une source militaire proche de l'organisation de ces exercices.


    Les autorités chinoises ont imposé pour ces essais une restriction de navigation et de communications radio dans une zone maritime au large de la province du Liaoning (nord-est), a précisé le journal. Les avions employés seront des J-15 Shenyang, une version chinoise du chasseur bombardier russe Sukhoï Su-33 Flanker, selon des experts militaires.


    Le ministère de la Défense a refusé de confirmer l'organisation samedi de ces exercices aériens. Le premier porte-avion chinois, construit à partir d'un ex-bâtiment soviétique racheté en 1998 à l'Ukraine, a quitté mercredi son chantier naval de Dalian, dans le nord-est du pays, pour effectuer sa première sortie en mer afin d'officiellement réaliser des essais.


    Selon des experts indépendants, la Chine compte bien grâce à ce navire exercer un effet psychologique régional. Plusieurs différends territoriaux l'opposent à ses voisins, notamment le Japon et le Vietnam, avec des pics de tension chroniques. Washington a exprimé mercredi sa préoccupation, souhaitant une "explication de la Chine sur son besoin d'un tel équipement".


    Le ministre de la Défense japonais, Toshimi Kitazawa, a lui aussi exigé vendredi de la Chine des explications, en relevant la "nature offensive" d'un tel porte-avions.




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14 août 2011 7 14 /08 /août /2011 10:31

 

 

    La France a enregistré vendredi des chiffres très décevants pour sa croissance économique, en stagnation au deuxième trimestre, au terme d'une semaine noire marquée par la défiance des marchés à l'égard de ses performances et de son secteur bancaire.


    Ce chiffre de croissance nulle (0,0%) complique les efforts du gouvernement pour réduire le déficit public et désendetter la deuxième puissance de la zone euro, désormais dans le viseur des investisseurs. Le coup de frein à l'activité va limiter les recettes fiscales et obliger le gouvernement à trouver de nouvelles ressources ou couper davantage dans les dépenses publiques.


    Le président Nicolas Sarkozy, qui recevra mardi à Paris la chancelière Angela Merkel pour un sommet franco-allemand de crise, martèle que les objectifs de réduction du déficit sont "intangibles".


    Pour la France, il s'agit de préserver à tout prix sa note "triple-A", attribuée aux émetteurs de dette les plus fiables et qui garantit des taux d'intérêt bas sur les marchés. Les Etats-Unis viennent d'en être privés par Standard and Poor's, l'une des trois grandes agences d'évaluation financière.


    Le ministre des Finances François Baroin a reconnu vendredi que cette stagnation du PIB au deuxième trimestre était "un peu décevante". Il a toutefois réitéré sa confiance dans l'économie française et maintenu la prévision de croissance du gouvernement à 2% pour l'ensemble de 2011.


Le gouvernement peut s'appuyer sur l'excellent chiffre (+0,9%) qui avait été enregistré au premier trimestre et espérer un frémissement aux troisième et quatrième trimestres.


    La France se retrouve ainsi en première ligne de la crise qui secoue depuis des mois la zone euro et qui a obligé les Européens à mettre en place des plans de sauvetage pour la Grèce, l'Irlande et le Portugal. Nicolas Sarkozy a donné rendez-vous le 24 août aux investisseurs. Son gouvernement présentera alors des mesures de rigueur pour le budget 2012. De 5,7% du PIB cette année, le déficit public doit être ramené à 4,6% l'an prochain, et 3% en 2013.

 

  Pour terminer, les Français qui subisent quotidiennement les difficultés de la crise ont des yeux fixés sur 2012, l'année des élections présidentielles. Qui vont-ils élire ? L'actuel président Nicolas Sarkozy semble mal partie pour être réelu. Lui qui se préoccupe de faire ses guerres coûteuses en Afghanistan et en Libye. Après l'expédition punitive en Côte d'Ivoire.

http://www.dailymotion.com/video/xkixtm_discours-de-n-sarkozy-sur-le-porte-avions-charles-de-gaulle_news

http://www.courrierinternational.com/article/2011/07/13/le-jour-ou-sarkozy-a-perdu-en-libye
http://www.courrierinternational.com/article/2011/04/28/l-elysee-ou-le-comble-de-la-mediocrite

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14 août 2011 7 14 /08 /août /2011 05:55

Territoire français, la Guyane est située au sud du continent américain. Le Brésil et  leSurinam, sont les pays voisins. Le Brésil à lui-seul partage les 730 kilomètres de frontière terrestre. Sa superficie est de 91.000 km2, (en fait, 83.846 km2), faisant de la Guyane, l'une des plus grandes régions de la France. Cayenne en est la capitale.

Les villes principales sont : Kourou, Saint-Laurent de Maroni, Maripasoula, Saint-Georges, Apatou, Matoury, Rémire-Montjoly, Grand Santi,Sinnamary,Mana, etc.

96% du territoire guyanais est couvert de forêt dense. Terre amérindienne, "Guyane" signifie : "Terre des eaux abondantes".

Le pays abrite des fleuves, affluents, cours d'eau, sans oublier la mer.

C'est une région couverte bien sûr en grande partie par cette forêt amazonienne (biotope équatorial unique, menacé par l'exploitation anarchique de gisements aurifères, autrement dit, "pollution au mercure". La forêt constitue la richesse de la Guyane. Elle fait du pays l'un de plus riches du monde en matière de biodiversité tant animale que végétale).  

 

Département français, terre d'outre-mer, la Guyane se compose de deux arrondissements pour 19 cantons et 22 communes.

Sa population totale est d'environ 300.000 habitants. Administrée par un Préfet nommé par Paris,un conseil général et un conseil régional. Avec des présidents pour coiffer tout cela. C'est la France métropolitaine qui contrôle tout. L'économie de la Guyane est entièrment dépendante de la France hexagonale, à des milliers de kilomètres. Sur le continent européen.

Considérée comme faisant partie de territoire de l'Union européenne, le taux de chômage reste en hausse depuis toujours. Plus de 20% de Guyanais sont sans emploi. On a toujours essayé, sans succès, de développer le tourisme. Mais celui-ci reste très bas, en comparaison des autres territoires d'outre-mer français. En revanche, la station spatiale montre un intérêt qui attire les touristes étrangers.  

On y parle officiellement bien sûr la langue française.  Mais le créole guyanais est pratiqué couramment par la grande majorité de la population. Il existe aussi d'autres langues indiennes. Ces dernières années, le tourisme s'est développé. Le pays tente de présenter sa variété culturelle et sa richesse naturelle dont la forêt amazonienne représente incontestablement un intérêt.

Les nouveaux arrivants s'installent en Guyane, gonflant sa démographie qui parfois faisait défaut.

Des grands noms historiques et autres personnalités de la Guyane sont à citer : Jean Galmont, Felix Eboué, Gaston Monnerville, Léon-gontran Damas, Henri Salvador, Henri Cyrill, Sylviane Cédia, Christiane Taubira, Edith Lefel, Edouard Montoute, Elie Castor, Florent Malouda, Bernard Lama, Léon Bertrand, Antoine Karam, Tariqu Abdul-wahad, Malia matella, Georges Patient, Lucie Decosse, Jean-Claude Dancheville, et tant d'autres sont des véritables ambassadeurs de la Guyane. Ils portent haut l'image positive du pays guyanais, souvent moins connue en métropole.

A préciser que la Guyane n'est pas les Antilles, ne se situe pas dans l'archipel des Caraïbes mais bien sur le continent de l'Amérique du Sud. Pourtant, pour certains, la confusion se perpétue. En revanche, les Guyanais sont des créoles, ils ont une culture créole, et majoritairment de descendances noirs Africains. Malgré les Indiens et le métissage développé depuis des siècles par les Blancs Français. La culture créole prédomine puisque l'on la retrouve dans la cuisine, dans la langue, les manifestations culturelles comme le carnaval, et autres féstivités propres aux outremarins francophones.

C'est un pays qui mérite à être mieux connu. D'abord, par son histoire.

 

Si pour tous, la Guyane d'aujourd'hui c'est la station spatiale de Kourou, pour le lancement des fusées européennes et internationales, rappellons aussi que c'est en 1964 que le général de Gaulle qui a pris la décision de construire cette base à Kourou, en terre de Guyane française. Depuis, cette station focalise tout l'intérêt des curieux, visiteurs et touristes. La France reste bien présente en Guyane et supervise les actions scientifiques, la sécurité et les lancements des fusées dont les programmes ARIANE et ses fusées. La base sert aussi les programmes de recherches scientifiques. Le pays abrite donc le Centre Spatial Guyanais où se trouve la base de lancement des fusées et son lanceur civil européen de satellites commerciaux à Kourou.

La ville de Cayenne était connue, elle, pour abriter une Bagne !

Dès le XIXè siècle, soit vers 1852, Cayenne fut le lieu de déportation des bagnards condamnés aux travaux forxcés au bagne. E lle fut abolie plus tard mais les traces de leur existence demeure. On y trouve encore des bâtiments aux îles du Salut, à Saint-Laurent-du-Maroni, à l'île du Diable, et bien sûr à Cayenne même ou ailleurs en Guyane.

Comme toutes ces terres découvertes ou conquises par les aventuriers venus d'Europe, la Guyane est étroitement liée à cette histoire de la traite négrière et de la colonisation. Les premiers habitants ont été littéralement massacrés par les Conquistadors espagnols, portugais et français. Ils habitèrent paraît-il, entre l'Oyapock et le Maroni, et appartenaient au groupe linguistique des Tupi-Guarani. Vers lafin du XIIIè siècle, des Indiens Arawaks et Palikur, originaires des rives amazoniennes seraient installés sur le littorial guyanais, suivis au XVIIIè siècle par les Indiens dits Karaïbe, les Kali'na-Galibis et les Wayana.

Les Européens débarquèrent en Guyane dès l'arrivée de Christoph Colomb, en 1498. ils cherchaient des terres pour eux. 

Le partage du Nouveau Monde organisé par eux, par le traité de Tordesillas, entre le Portugal et l'Espagne, en 1494, leur permit de gagner des terres d'autruis par la force, décimant toutes les peuplades rencontrés et qui tentaient de s'y opposer. Ces Européens-là furent à l'origine de nombreuses tentatives de colonisations en guyane.  Un siècle plus tard, Anglais, Français et Hollandais vont s'octroyer toutes ces autres terres des côtes guyanaises.

C'est en 1604 que la colonie de Guyane prend le nom  de "France equinoxiale"...

Les Français qui s'installent en Guyane veulent à tout prix assujettir les Amérindiens déjà décimés par la maladie et autres rivalités internes. Affaiblis, incapables de rentabiliser les terres conquises par les Français, il fallait bien sûr trouver des mains d'oeuvre ailleurs. L'idée d'importer des esclaves fit son chemin. Le manque de main-d'oeuvre justifia la pratique d la traite négrière par la France. Ils allèrent chercher, comme les autres leurs bois d'ébène sur le continent noir. Les Noirs capturés dans divers coins en Afrique, ou achetés chez d'autres négriers espagnols ou portugais, vont faire la traveersée et venir gonfler les colonies françaises des Amériques. Réduits par la sevitude, forcés, les Nègres d'Afrique vont donc travailler pour la grandeur de la France et rentabiliser son économie. Ils vont travailler dans les champs de canne à sucre aux Antilles françaises et en Guyane française.Comme dans les autres colonies que possèdent la métropole française. Pour réguler cette pratique de l'esclavage, on instaura le "Code Noir". Les textes de ce code ahurisant disaint clairement que les Noirs est une marchandise, une bête faite pour servir, travailler, sous les ordres des leurs bienfaiteurs blancs européens. Ils n'avaient aucun droit, ni de contester, ni de se défendre. On allait même le baptiser des noms chrétiens afin leurs âmes aillent au paradis auprès de Bon Dieu. La Bible doit servir de référence biblique pour en faire des bêtes dociles, serviables, souriants. Des béni-oui-oui, des oui-missié, des grands enfants à montrer le chemin de la "civilisation". Plus tard, on fera d'eux, des parfaits soldats, des bons "citoyens français".

La politique de la pratique de l'esclavage des Noirs ne prendra fin qu'avec l'abolition prônée par les mêmes Français en 1848.

Les révoltes et autres contestations des Noirs ne sont jamais pris en compte. Ce sont bien les Blancs eux-même qui ont mis fin à l'esclavage. La preuve, en est que les Noirs sont restés Français. Plus évolués que leurs frères restés sur le continent ou d'autres pays voisins non colonisés par la France.

A noter que la main d'oeuvre n'a jamais été suffisante en Guyane. Devant la dureté de travail, les Européens engagés n'ont pu resister et ont tous fui vers la métropole. Ils sont rentrés rejoindre leurs familles en Français dès la fin de leurs contrats de travail.

D'autres colons Blancs venus d'Allemagne et du Canada, les ont remplacés, s'implantant durablement à Kourou, par exemple. Tout comme à Sinnamary, Iracoub, Malmannoury ou Corossoy. Ce sont eux qui fondèrent une société originale d'agriculteurs-exploitants en Guyane. Pendant la Révolution Française de 1789, la Guyane fut une première fois le lieu de déportation d'opposants politiques français, (les déportés de "Fructidor"), de prêtres réfractaires. Pour pallier à  ce manque de main d'oeuvre, après l'abolition de l'esclavage des Noirs, la France met un point d'arrêt à l'écxonomie coloniale traditionnelle. Et voici l'apparition des bagnes. La métropole veut se débarrasser de ses opposants politiques républicains et de délinquants de droits communs. C'est le Second Empire qui crée ces Bagnes en Guyane, acceuillant des 'déportés', puis des relégués,  jusqu'en 1946.

 

Dès le début du XXè siècle, on nota une ruée vers l'or de la Guyane, avec plus de 10.000 chercheurs d'or en activité, entraînant une croissance démographique sans précédent, et une croissance de commerce local souvent artificielle, et l'arrêt des dernières activités agricoles par manque de main d'oeuvre.

Devenue "Département d'outre-mer" en 1946, la Guyane est un territoire français au même titre que la Corse. Pour l'opinion, la Guyane c'est d'abord une terre des anciens bagnards qui fit sa réputation car seuls 3% des prisonniers y ont survécu. Autre image de la Guyane, c'est la terre des chercheurs d'or et autres aventuriers attirés, croit-on, par la richesse facike.

Aujourd'hui, dès que l'on parle de la Guyane, on voit tout de suite la fusée Ariane, la station spatiale de Kourou. A peine si l'on souligne que c'est un pays habité par des Guyanais  d'origines diverses,qui partagent tous un destin commun. Un pays riche en natures sauvages à explorer, une culture multiple à découvrir. C'est à ce prix que la Guyane doit savoir se vendre pour attirer et développer son tourisme. Comme les autres départment français d'outre-mer.

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14 août 2011 7 14 /08 /août /2011 04:20

 

On note actuellement un net retour des activités touristiques aux Antilles Françaises. Notamment en Guadeloupe. Les touristes reviennent aux Antilles, après de nombreux mois de calme. Les deux îles de la Caraïbe les plus prisées sont l'archipel de la Guadeloupe et l'île de la Martinique. On y dénombre la progression des visiteurs. Plus de 7,5% en Guadeloupe et de 3,26% pour la Martinique. Ainsi, les six premiers mois de cette année 2011 ont été très bénéfiques.

 

La guadeoupe continue d'attirer les visiteurs pour des courts, moyens et longs séjours. Leur chiffre ne cesse d'augmenter et a plus que doublé depuis le deuxième semestre de l'année. Même si on n'est pas encore atteint le record des dix années précédentes, l'île-papillon séduit toujours. http://www.wat.tv/audio/04-mi-peyi-an-nou-28zdh_2h27b_.html

http://mulaogwada.e-monsite.com/rubrique,lieux-touristique,1012751.html  ;  http://www.wat.tv/video-streaming/antillaise

http://youtu.be/O6g-0Q5T3-Y  ; http://youtu.be/LQGqH42PwiU ; http://youtu.be/6W3YeXzsKbo ; http://youtu.be/SoZV88rpJ1o

 

L'archipel a vu une forte augmentation du trafic aérien, rapprochant les 900.000 touristes qui viennent visiter la Guadeloupe et ses dépendances. Devenant une déstination prisée par préférence. Le pays entier offre des variétés de paysages magnifiques à voir ou à redécouvrir. Ce qui attire des touristes principalement européens et américains. Les Français sont toujours en tête. Les Antillais font aussi un retour fracassant dans leur pays. Ce qui est un bon signe pour l'économie de la Martinique

http://www.dailymotion.com/video/x3m7mw_la-martinique_travel  et de la Guadeloupe. Voire même, de la Guyane http://www.tourisme-guyane.com/  Et pourquoi pas plus loin ! http://youtu.be/eG2y6GpzU7I ; http://www.wat.tv/video/bon-anniversaire-armelle-3jka1_2ey2j_.html  ; http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89conomie_du_tourisme_en_Guadeloupe

Une destination pour passer des bonnes vacances exotiques, des bons séjours sous le soleil des Tropiques.

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14 août 2011 7 14 /08 /août /2011 02:02

 

A peine élu à la tête du pays le 5 juin dernier, le nouveau président pérouvien Ollanta Humala veut s'attaquer aux grands chantiers, et réformer le système politique du Pérou. Le 28 juillet 2011, il a été officiellement investi, succédant au président sortant  Alan Garcia. Pour le petit peuple, Humala a donc battu le candidat de la droite, la fille du très contesté Fujimori, l'ancien président accusé de corruption et violation des droits de l'homme, puis condamné à 25 ans de prison.

La fille de l'ancien président, Keiko Fujimori, candidate à la dernière élection présidentielle au Pérou, ne lui succédéra pas. Le Péruviens n'en veulent pas, surotut ils n'ont pas voulu renouveller cette caalamiteuse expérience de son père.

Voir encore une famille Fujimori d'origine japonaise à la tête du pays serait de trop.

 

Ollanta humala , indien quéchua, a pu rallier autour de lui ses compatriotes indiens, longtemps bannis par le système. Ils ont  voté pour celui qu'ils estiment réparer cette injustice. Ils pensent que Humala pourra les sortir de la misère endémique auquelle on les aurait calqué. Une misère que les différents gouvernements dirigés par des originaires européens n'ont pas voulu voir changer. Ceux-ci n'ont pas en tout cas voulu leur offrir les moyens pour s'en sortir.

La pauvreté a atteint des niveaux considérables pour cette comunauté d'indiens du Pérou.

La gauche arrive enfin au pouvoir avec un projet de société acceptable, avec aussi  l'appui de la classe moyenne urbaine et des grandes figures du pays, des personnalités tel que l'écrivain Mario Vargas Llosa.

Le Brésil de Lula da Silva n'a pas menagé son effort pour appuyer la candidature d'Ollanta Humala. D'ailleurs, dès sa victoire, le nouveau président du Pérou s'est davantage rapproché de son grand voisin brésilien. Son premier voyage à l'étranger, le 9 juin, a été reservé au Brésil, pour rencontrer la nouvelle Présidente Dilma Rousseff, (à 63 ans, elle a succédé au très populaire Luiz Inacio Lula da Silva, en janvier 2011). Les deux pays souhaitent fortifier leurs liens solides.

 

Le Pérou et le Brésil entretiennent des liens importants et partagent un destin commun. Ils sont depuis des années sur un grand projet important : relier l'Etat brésilien d'Acre, dans le Sud-ouest de l'Amazonie, à la côte méridionale du Pérou.

Cela concrétisera ce désir réciproque. Le Pérou espère exporter plus vers le Brésil et en faire venir des riches touristes brésiliens. Quant au Brésil, il lui offre une porte sur l'océan Pacifique.

Le projet date de 2005. Dans le cadre de cette "Union des nations sud-américaines" (UNASUR). La construction de cette route de 2.600 kilomètres, avec ses 22 ponts, coûtera au moins deux milliards de dollars de dépenses dans un premier temps. C'est bien le Brésil qui assure le financement.

Le Pérou est en quête de réussir son développement dans tous les domaines, sur tous les plans. Le pays mise sur ses ressources minières. Comme jadis, le sous-sol du pays a toujours attiré des convoitises. Cet immense pays regorge des matières premières tels que, de l'or, du cuivre, et des métaux rares.

 

Des grandes firmes multinationales se pressent au pays pour décrocher des contrats d'exclusivites et y investir. On se rappellent bien de ces hauteurs riches des Andes. Ce qui fait qu'avec tout ceci, le nouveau gouvernement entend libérer son économie afin d'attirer des potentiels investisseurs. Il n'oublie pas non plusqu'il faille en même temps appliquer une plus grande justice sociale. La population qui vit toujours sur le seuil de la pauvreté entend bien partager les richesses minières du pays. 

 

On note que cette partie de l'Amérique latine a voté pour des gouvernements de gauche. Presque tous les pays d'Amérique du Sud est de sensibilité de gauche. C'est récent. Mise à part la Colombie et le Chili, des alliés traditionnels des Etats-Unis. Depuis toujours. Or, la tendance actuelle montre que les Sud-Américains ne sont plus les mêmes. Ils votent pour le retour de la gauche au pouvoir. Le monde change. La situation géopolitique, aussi.

Après les Américains qui dominent encore pour peu le monde, des puissances nouvelles émergent. La Chine est en train de devenir une superpuissance écnomique et bientôt militaire, pour assurer son statut de puissance montante.

Mais le Pérou reste encore sous le giron des Etats-Unis. Le Pérou est lié aux Etats-Unis par un traité de libre-échange. L'irruption de la Chine et de la Russie dans l'Amérique du Sud risque de change la donne politique et stratégique. C'est la Chine qui se montre plus entreprenante économiquement avec les pays d'Amérique latine. Les Chinois y viennent avec des gros moyens. Comme ils le font dans d'autres pays. En Afrique, ils sont partout. En Europe, ils rachètent des entreprises en faillites. Ils sont aussi aux Etats-Unis, détenteurs des bons de trésors. La Chine est la première créancière de l'Amérique dont elle prête de l'argent pour aider son économie en crise.

 

Les Chinois disposent des moyens financiers et technolgiques qu'ils mettent à la disposition de leurs nouveaux partenaires. Le pays applique les memes méthodes pays capitalistes occidentaux. Les Chinois parient de battre les occidentaux sur leurs propres domaines, c'est-à-dire l'économie et la technologie de pointe. Ils y parviennent progressivment. Plusieurs pays du Sud, hier des alliés de pays occidentaux sont déçus par leurs comportements de dominateurs. ils abusent de leur supprématie pour imposer des règles n leurs faveurs. Ils utilisent les Nations-unies pour imposer des sanctions inacceptables. La Chine, et dans une moindre mesure, la Russie, leur paraîssent des partenaires fiables, défendant souvent leurs intérêts lors des grandes réunions internatioanles. Les pays émegents tels que le Brésil, l'Inde, l'Afrique du Sud, pour ne citer que de ces trois,   se sont affranchis de ces diktats des pays dits riches du G8. La crise actuelle en occident montre bien le déclin de cet occident hier dominateur. Il s'agit pour des pays du Sud de prendre leur destin entre leurs mains. Les jeux politiques sont faussés. Une nouvelle ère commence.

 

Un pays comme le Pérou se reinvente un nouveau destin. Comme la plupart des pays de l'Amérique du Sud. Politiquement, le pays instaure une social-démocratie. Le président Humala veut que son pays participe à cette évolution du monde. Etre présent dans ce monde en mouvement. Le Brésil montre l'exemple par son développement sur tous les plans. Les Brésiliens ont réussi leur pari : faire partie des grands pays de la planète. Sans complexe.

Ollanta Humala veut faire comme l'ont fait ses prédécesseurs sud-américains, Hugo Chavez au Venezuela, Evo Moralès en Bolivie, et bien entendu, Raùl Castro à Cuba. Faire sortir le pays de la pauvreté en instaurant le bien-être pour tous.

 

Au Pérou, par exemple, hier encore, seulement 3,2% de Péruviens continuent de vivre en extrême pauvreté. Ce qui est intolérable. Dans la capitale, Lima, peuplée de 9 millions d'habitants, la majorité n'a pas accès à l'eau potable, condamnée à l'acheter à des fournisseurs aux citernes rouillées. La pauvreté qui fait partie du paysage, a atteint toute une grande partie de la population. Le gouvernement fait des efforts pour enrayer cette misère.

La croissance a été de 8% en 2010. Le revenu national atteint 90 dollars par mois. En dix ans, il est passé de 54 à 31 %, et que le nouveau gouvernement d'Ollanta Humala doit s'attéler à réhausser très rapidement.

Le gouvernement sortant, très libéral, du président Alan Garcia, n'a pas pu faire bénéficier à tous la bonne santé économique dont le pays réussissait, pour partager avec les plus défavorisés. Bien entendu qu'il y a eu quelques actifs positifs et qui sont à mettre à son crédit. Malheureusement, il y a eu aussi trop d'injustice sociale, trop d'inégalité. L'ancien président n'a donc pas fait réhausser le niveau de vie des indiens du Pérou. Cette classe toujours négligée par les différents gouvernments, surtout ceux de la droite. Un exemple symbolique à prendre, les grandes sociétés nationales et étrangères ont acquis plus de 60.000 hectares de plantations sucrières. Des terres requisitionnées sont passées aux mains des riches étrangers. Les Indiens ont été encore une fois victimes de ces partages de terres aux plus offrants.

 

L'élection d'Ollanta humala n'est donc pas un hasard. Trop d'injustice, il fallait changer tout cela. Un changement qui s'est avéré plus que nécessaire. On ne peut en douter. A 49 ans, le nouvel homme fort Ollanta Humal qui arrive au pouvoir doit rapidement s'attaquer à la politique du changement radical et permettre aux pauvres de pouvoir manger et travailler.Bénéficier d'un niveau de vie décent. Ne pas attendre d'un Etat providentiel mais d'accompagner les efforts de la réforme en travaillant.

Le nouveau gouvernement doit sortir le pays du marasme politico-social. Avec Humala, le Pérou devrait suivre l'exemple de ses voisins, notament celui du Brésil. Battu en 2006, Ollanta Humala a pris sa revanche en remportant la présidentielle de 2011. Il a intérêt à réussir sa mission que le peuple vient de lui confier. Les Péruviens ne toléreront pas un echec de sa part. Ils ne l'accepteront pas même s'il a tenté et échoué. Le nouveau président, par ses premiers actes, affiche une volonté de réussite. Ce sont des bonnes intentions politiques. Reste que ceci soit suivi de faits. Rien que pour cela, les Péruviens devraient l'aider dans cette lourde tâche pour espérer réussir ce développement économique.

 

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1 août 2011 1 01 /08 /août /2011 19:24

 

C'est en allant vers le sud de l'Angola que l'on découvre cette province de Cuando Cubango. Elle se trouve à proximité régionale des pays comme la Zambie, la Namibie et à quelques vols d'oiseau, le Botswana. Ou encore, le Zimbabwé. Cuando Cubango est une des dix-huit provinces angolaises.

Une des plus grandes puisque la province de Cuando Cubango a une superficie de 199.049 km2. La capitale provinciale est Menongue. La province de Cuando Cubango abrite quelques 140.000 habitants. Elle est subdivisée en 9 municipalités : Mavinga, Nankova, Longa, Calaï, Cuangar, Cuito Cuanavale, Dirico, Cuchi et Rivunga.

Les villes principales sont : Mavinga, Rivungo, Nankova, Quito-Canavale, Baixo-Longe, Savate, Rito, Chinguaja, Cuchi, Ouiada de Mucusso, Calundo, Luiana, Catuile, Lupire, Longa, Cuangar, Dirito, Lulana, pour ne citer les plus en vue.

Toutes ces villes sont néanmoins très peu peuplées. A l'image de cette grande province australe au sud du pays

La province de Cuando Cubango tire son nom de deux rivières importantes : le 'rio Cuando' et le 'rio Cubango', qui traversent les bords Est et Ouest de cette province angolaise.

 

On l'aura compris, c'est une région des cours d'eau et rivières, sans oublier de signaler les zones montagneuses evironnantes. A signaler que le fleuve Cuando est le plus grand de la province du même nom.

Voici quelques rivières de la province : 'rio Luengue' , 'rio Luiana', 'rio Cuito', 'rio Cubango', 'rio Cuando', 'rio Quembo', 'rio Lomba', 'rio Cuanavale', et tant d'autres.

 La flore et faune sont variées et, dans les parcs de la province on peut trouver des onces, des lions et de hipoppotames, entre autres. La province régorge de beaucoup de rivières, dont les plus importantes sont Kubango et Kuíto, toutes navigables. Le chef-lieu de la province: Menongue, est traversé par la rivière Kuebe.

Cette province a été parmi les plus affectées par la guerre avec les batailles de Mavinga et de Kuíto Kanavale. La population de Kuando Kubango est composée de plusieurs groupes ethniques, notamment les N'Ganguelas, qui incluent le N'Yembas et le M'Buelas; le Mucussos et le Kuagares.
Ils vivent de l'agriculture, de l'apiculture, de pêche artisanale et d’élevage du bétail. Le N'Ganguela est la langue nationale la plus parlée. Aux parcs de Luiana et de Mavinga existe un grand potentiel touristique préservé et encore non exploité. On peut rencontrer des lions, des éléphants, des rhinocéros noirs, des onces, des autruches et des hyénes. 

La pratique du tourisme de culture et d'histoire, divers points d'intérêt pour les visiteurs, notamment le Centre Historique de Missombo, le Centre Historique de Balombo et le Fort Vunongue Mbungeya Kandyema.
Les meilleurs places pour se détendre sont les îles du fleuve Kuebe: São Clemente (ancien São Valentim), l'île Fleur (à Menongue), l'île de Somawanbange (à Cuchi) et le Barrage de Cambumbe, idéal pour prendre bain.

Cette province angolaise de Cuando Cubango se situe donc dans l'extrême sud-est de l'Angola. Elle est bordé au nord et nord-est de la province de Moxico. A l'ouest, par les provinces de Huila et de Cunene. Au sud, par la province de Namibe. A l'est, on trouve un pays, la Zambie.

Ici existent d'abondantes mines de phosphates et autres minerais. Ce qui expliquerait l'existence de cet important chemin de fer qui servent leur évacuation vers les deux grands ports angolais, Lobito et Benguela. C'est un ingénieur britanique, un certain Robert Williams, sous l'initiative du ministre portugais de la Marine et de l'Outre-mer, Texeira de Souza, qui, le 28 novembre 1902, ordonna la construction de ce chemin de fer. Une voie ferrée de 1300 km, destinée à l'évacuation du minerai de la zone d'extraction du cuivre de cette riche région minérale qui couvre l'Angola, la Zambie et le Katanga (en RDC), la fameuse "Copper Belt". Un chemin de fer très important, essentiellement celui de Benguela, à partir du centre de l'Angola jusqu'à l'Est.

 

Cet individu portugais a même osé donner son nom à une ville angolaise : Texeira de Souza (aujourd'hui débaptisée : Luena). Pour des besoins économiques coloniaux, on avait construit des chemins de fer, des routes asphaltées, des ponts sur les rivières.Tout ceci pour le transport permettant de circuler aisément. Le but avoué étant de pouvoir évacuer des matières premières. Des richesses volées hier par les colonisateurs portugais, belges et anglais. Les portugais se souciaient peu de former des cadres angolais.

A ce propos, le niveau d'instruction en Angola restait très bas. Le système colonial a toujours négligé l'éducation scolare. On comptait dans cette province un maximum de pourcentage assez élevé d'analphabètes. Les colons ne leur donnaient même pas un minimum d'instruction : le fait de Savoir lire et écrire. Pas d'instruction, pas d'éducation, donc pas de contestations ou de révendications sociales. Selon les colons portgugais.

 

Si au Nord de l'Angola et dans la capitale, les colonisateurs ont essayé de former quelques lettrés, leur niveau d'instruction restait toujours très bas. L'essentiel était de 'propager la civilisation occidentale, les valeurs culturelles de l'Europe. Les Noirs devraient apprendre la langue portugaise, et accéder au rang des 'assimilés' de cette culture européenne. Les Angolais souffraient de cette carrence. Le contraire de ce qui se passait dans les autres pays voisins. Les habitants des provinces de Zaïre et de Uige émigraient au congo-belge. C'est là-bas que l'accession aux études était possible. Leurs enfants iront dans les écoles francophones.

Le peuple du Sud remontait vers le Nord pour remplacer ce vide créé par l'émigration massive des gens de ces provinces nordistes qui souffraient de mauvais traitements et de guerres. Les injustices étant trop nombreux. Au Sud, rares sont ceux qui accédaient à l'éducation. Le salut était donc de quitter la région et aller grossir le rang de cet exode citadin.

L'analphabétisme en Angola est la conséquence du fait colonial. C'est le résultat de l'échec de la colonisation portugaise en Afrique. Cette colonisation érigée en modéle de civilisation moderne, en dogme pour dominer et occuper le pays tout entier.

 

L'Afrique souffre de cette carrence d'hier. La balkanisation du continent fut douloureuse. En 1885, lors de la Conférence de Berlin, les pays européens colonisateurs se sont départagés les territoires en Afrique. La suite n'est qu'exploitations sauvages.

Le cas de l'Angola est à ce prix, pathétique. C'est en 1480 que l'acte officiel d'implantation portugaise en Afrique nouvellement découverte fut conclu. Il certifiait de fait, la prise de possession d'une terre nommée Angola par le roi du Portugal, qui, en 1485, un certain navigateur Diego Cao prétendit découvrir cet immense territoire.Il se montrer fier de son exploit en pénétrant sur l'embouchure du fleuve Congo et 'découvrir' ce fameux "Royaume du Kongo", à l'intérieur des terres. La 'mission civilisatrice' pouvait commencer, par le biais de la religion. Les Missionnaires allaient 'évangéliser les âmes noires des paëns Africains'.

Le 14 février 1885, les Européens fixèrent des frontières, sans autorisations, ni sollicitations des avis des gens du pays. Les frontières angolaises établies, le Portugal prend possession de l'Angola. Les portugais avaient des droits d'admnistrer comme bon leur semblait. En 1889, le roi belge Léopold II est déjà 'propriétaire de ce grand pays-continent qu'est le Congo.

Les portugais vont contrôler le pays Angola, s'arrêtant à l'est à la frontière de la province de Katanga. Héritant de la riche province de Lunda. Au Sud, l'Angola est aussi amputé. La région du sud, vers Calungo est un lieu intéressant pour observer les délimitations frontalières. On peut y voir ces tracées en allant en direction des rapides de Calima, sur le fleuve Zambèze.

La bande de Caprivi est une illustration de ces découpages entre les terres angolaises, zambiennes, namibiennes, par les colonisateurs portugais et surtout anglais. (L'Angola est séparé de la Namibie et de Botswana par cette étroite  bande, en territoire namibien. Encore une absurdité du découpage colonial. Dans une région riche en minerais. Crée lors du traité du 1er juillet 1890, entre l'Allemagne et le Royaume-Uni (Angleterre), pour accéder au fleuve Zambèze. Ce nom vient du chancelier allemand Leo Von Caprivi. Cette bande de Caprivi est d'une longueur de 450 km, sur une largeur de 30 km).

 

Le Portugal dut affronter deux puissances régionales pour ces délimitations territoriales de l'Angola colonisé. Les exigences de l'Allemagne qui possédait à l'époque le Sud-Ouest Africain, (l'actuelle amibie). Elle contestait l'occupation de la région de Cubango jusqu'au Zambèze, malgré des expéditions des portugais Serpa Pinto, Capello, Ivens et Henrique de  Castro.

Plus tard, l'allemagne demandera une fois encore, mais sans succès, la revision de ces frontières. C'est seulement quelques années plus tard, vers 1926, que le Portugal et l'Afrique du Sud procédèront à la délimitation définitive de leurs frontières. Une ligne droite qu'on peut distinguer facilement d'avion, fut tracée par des buldozers pour marquer la frontière sud de l'Angola (rapides de Catina), comme nous le disions précédemment.

Autre rivale, l'Angleterre, dont la souveraineté était associée à l'idée d'occupation, de juridiction effective, c'est-à-dire, d'administration constante, jamais interrompue. Le rêve de toujours des Portugais, étant d'établir une liaison dircte entre l'Angola et le Mozambique. Et, tous les efforts furent fait dans ce sens pour opposer une barrière à l'expansion anglaise et allemande dans cette zone. Malheureusement, ils ne purent réaliser ce rêve car l'Angleterre prétendait construire une ligne de communication à travers toute l'Afrique, du nord au sud, et obtint en 1891 un morceau de territoire et, à la suite d'un traité signé à Londres, le Portugal perdit le sud de Zambèze et la plaine de Manika.

Ce traité de Londres fut renforcé plus tard par une sorte de 'modus vivendi', reglé sur l'arbitrage du roi d'Italie.

Dix ans après cet arbitrage, lorsqu'on procéda sur le terrain  à la démarcation de la frontière, le Portugal vit définitivement envoler son ambition séculaire de rallier ses deux colonies de l'Angola au Mozambique.

Peut-être cette ambition était-elle démesurée, au vu de la puissance de l'Angleterre et ses visées sur l'Afrique ? Il est quand même  certains que ce furent les Portugais qui, il y a cinq siècles, firent connaître le continent noir au monde entier.

C'est en arrivant ici au sud de l'Angola, à Cuando Cubango, que l'on comprend peut-être mieux le sens du mot 'partage' de l'Afrique par les Européens. Une carte, des crayons, un compas, et le sort est lié.Ici, au sud du pays, on mesure  bien le danger du morcellement de l'Afrique. L'entrprise coloniale était-elle généreuse et philantrhropique ? On en doute certainement.

 

 Aujourd'hui la province de Cuando Cubango étale ses richesses naturelles. Il ne reste plus aux visiteurs que d'aller la découvrir sur place

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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1 août 2011 1 01 /08 /août /2011 19:19

 

 

Le premier festival international de hip hop de la lusophonie en Angola aura lieu le 6 août, au stade national de Cidadela, avec les chanteurs de rap Father Mack, Kool Klever, Racionais Mcs, Black Company et Gabriel o Pensador.

 

Le festival comptera également sur la participation des chanteurs angolais Bob da Rage Sense, Pai Grande, Dr Romeu et Kid Mc ; des
mozambicains Azagaia et Dama do Bling, du Capverdien Boss AC.

 

Se confiant à la presse l’organisateur Abraão dos Reis, a informé qu’il prétend avec ce spectacle saluer le leadership de la jeunesse angolaise dans la CPLP, décourager la violence et l’utilisation des drogues par les jeunes.

 

Selon lui, le spectacle seront des retrouvailles entre la vieille et la nouvelle école du hip hop de la lusophonie.




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1 août 2011 1 01 /08 /août /2011 07:37

 

Très peu de gens le savent. Pourtant, on peut l'affirmer : le "Tango" a des origines africaines. Pour bien le confirmer, il faudrait bien entendu remonter jusqu'à l'histoire de l'esclavage, et comprendre cette présence noire sur le continent sud-américain.

Rappelons simplement que l'avidité démésurée a permis aux négriers blancs d'aller chercher les 'Nègres' sur le continent noir, l'Afrique, pour les vendre. En ce temps-là, il fallait chercher des terres, les exploiter, en développant l'agriculture, la canne à sucre, et le café, voire la banane et autres matières agricoles qui faisaient défauts.

Les Européens, toujours pionniers, ont quitté leurs terres pauvres du continent, surpeuplées, pour acquérir, conquérir, exploiter, posséder, quitte à écraser, extérminer les premiers habitants pour en faire les leur ! Courageux, agrâce éudacieux, motivés,ils vont y parvenir grâce à leurs armes de guerre et les ruses. On verra plus loin leur sens du 'pionnier' des 'découvreurs des nouvelles terres' à mettre en valeur.

 

En attendant, parlons de l'Argentine, dont on attribue l'origine du 'tango'. C'est un grand pays au sud du Brésil. Sa superficie est de 2.780.000 km2. Pays de l'Amérique latine, au sud de cette Amérique hispanophone, l'Argentine est un Etat fédéral. Buenos Aïres en est l'actuelle capitale. L'histoire du pays est étroitement lié à l'Espagne dont la langue espagnole rapproche la culture de ces deux pays.

L'Espagne a pris possession de ces terres du sud du continent américain.Extérminant les premiers habitants, les Indiens, pour en exporter d'autres peuples venus d'Afrique par le biais de la pratique de l'esclavage. Ces terres sud-américaines deviendront des lieux de rassemblement d'êtres humains, traités de bêtes, de meubles, des choses insignifiantes, des animaux pour travailler la terre nouvellement conquise. En fait, les esclaves noirs vendus, déportés ou emmenés là-bas, sont déstinés à travailler dans les mines, (comme par exemple,les mines de Potosi, en Bolivie). Il y en aura d'autres, ailleurs (Pérou, Colombie, Venezuela, Costa Rica, Nicaragua, Panama, Paraguay, Mexique, Cuba, les petites îles de la Caraïbes, etc...).

En Argentine, Buenos Aïres portait le nom espagnol de "Condoba" et de "Rosario".

 

Dès 1516, les Espagnols sont déjà en Argentine.C'est bien lui, Diaz de Solis, qui pénètre dans le "Rio de La plata". Au XVIè siècle, le lieu au départ est un environnement assez peu favorable. Isolée, Buenos Aïres vit en autarcie, entourée de tribus indiennes très hostiles. (On prenait leurs terres, c'est normal, ils en voulaient aux occupants.) C'est donc une bourgarde coloniale nochalante. Au XVIIè siècle, Buenos Aïres devient la capitale du vice-royaume du Rio de La plata, créé pour faire pièce aux ambitions portugaises dans la région, et déjà présentes dans cet immense territoire qu'est le Brésil.

Les Noirs venus d'Afrique en esclavages étaient présents ici, vendus comme des meubles, bien qu'achetés pour alimenter entr'autres la main d'oeuvres, la domesticité au service des familles riches de la ville de Buenos Aïres. D'où, l'existence d'une population noire fort nombreuse. Près de 40% des habitants de la ville au début du 19è siécle. Une ville vivante, colorée, musicale.Les Noirs qui y vivent,ou survivent, devraient côtoyer les différents styles musicaux européens, notamment la musique espagnole comme la 'Fandango', ou encore, les 'menuets', les 'sénérades', de la musique baroque jouée par les Indiens du paraguay formés par les jésuites des missions religieuses. Les esclaves noirs venaient des régions d'Afrique, allant de l'Angola àu golfe de Guinée. Ils s'y ennuyaient tellement car on les obligeait en plus de supporter cette musique fabriquée par les Blancs, et surtout, de fréquenter leurs églises, croire à 'leur Dieu', en hypocrites. On les servaient comme des 'amuseurs' pour égayer les Blancs européens. En fait, ils étaient considérés comme des comiques. Mais eux, ils en profitaient de cet espace pour y jouer leurs musiques, par exemple, du " Candombé", à l'occasion de certaines fêtes dites 'chrétiennes'

La tradition musicale africaine est  ainsi très présente à Buenos Aïres, deux siècles avant la naissance du 'tango', comme style musical. Il faut aussi préciser que, le mot 'tango' signifiait : lieu de réunion des Nègres d'Afrique ; lieu des guerres pour les Espagnols qui y venaient pour récruter des soldats noirs Africains pour aller faire leurs différentes guerres. Des chairs à canons, pour leurs actions guerrières, et enfin, le lieu du tambour !

Pour les esclaves noirs venus d'Afrique, et qui baraguinaient la langue dominatrice, l'espagnole, ils disaient phonétiquement :  " Vamo a toca tango " (qui voulait dire, on va jouer du tambour).

Ce n'est que beaucoup plus tard, que le terme 'tango' sera utilisé pour désigner le genre musical. Ainsi, le 'tango' est né !

CeTango né du milieu des troubles, de la guerre civile, des mouvements de populations qui amenèrent avec elles leurs styles musicaux propres, venus depuis l'Afrique. Et, qui vont se melanger, se submerger les uns les autres. Aux gré des flux migratoires.

 

Trois grandes aires musicales se distinguent dans cette Amérique latine : la rumba à Cuba, la samba au Brésil, et enfin, le 'tango' dans la région du rio de la Plata en Argentine.

On peut que le 'Tango élargi' s'étend par diverses formes d'expression musicale, comme les 'candomes' et la 'murgas' d'Uruguay et d'Argentine, les diverses formes de 'milongas', les danses traditionnelles et autres.

Le tango n'est donc pas seulement musical, mais un style propre, une danse, mais plus encore, un genre culturel plus large, venu d'Afrique, mais aussi avec un aspect plus ou moins politique, littéraire et chorégraphique.

Il faudrait dès lors comprendre les conditions des uns et des autres à cette époque-là. Les Blancs voulaient abolument dominer le monde pour eux. La naissance du tango fut heureusement l'obession pour tout le monde, blancs, métis et noirs.

Une synthèse musicale issue d'une rencontre particulière.

Passons outre, les divergences, diverses hostilités de part  et d'autre d'un rendez-vous manqué Blancs/Noirs. Européens et Africains. La musique restera le ciment du métissaqge culturel.

Les puristes du 'tango argentin' ne croient toujours pas au métissage culturel. Pourtant, l'Afrique berceau de l'humanité est aussi le berceau du terroir musical tropical de cette Amérique latine. N'oublions pas que ce sont les Noirs qui ont réinventé la musique de la diaspora noire afro-américaine ou afro-caribéenne-asiatique.

Rappelons toutefois cette parda Carmen (la négresse), qui, vers 1854, ouvrit au centre de Buenos Aïres, une académie de danse où se côtoyaient des personnes d'origines raciales diverses. D'ailleurs, une de ses concurentes, prénomée 'Agustina', également d'origine noire, donc afro-argentine, déposa une plainte à la police, jalouse de son succès.Elle l'accusait de détourner ses clients.

La légende cite encore d'autres concurrents, grandes figures marquantes de l'émergence de ce 'tango argentin' afro-sudaméricain.

Avant de conclure, rappelons que ce tango a connu un retentissement en Europe, notamment en Espagne et en France. D'où le tango séduiisit de plus en plus. On lui trouvait un côté noble, bourgeois, et aristocratique. .

Mais ce tango d'origine africaine qui était très gai, joyeux, populaire, devenait  'pur', aristocrate et distingué dans les 'salons européens.Tout cela à cause du snobisme parisien. Le parisianisme fut un déclencheur pour populariser et internationaliseer le 'tango' à travers le monde. Au début du XXè siècle, les riches argentins venaient vivre plusieurs mois par an, en France. ils frimaient  dans les 'salons' de la Ville-Lumière qu'est Paris. Alors mêmde qu'à Buenos Aïres, il était pratiqué presque clandestinement dans des mauvais  lieux, fréquenté par des Noirs d'origine africaine. La bonne société française s'enticha alors de cettte danse et ce style. La danse devint 'élégante et décente'.

Par effet de contagion, et d'imitation, la bourgoisie portègne fit de même jusqu'en Espagne. On assista dès lors en Argentine à la fabrication d'un nuveau  style de 'tango'. Il devint rapidement une affaire commerciale, avec des académies de tango, et ses maisons de disques, ses cabarets de luxe de centre-ville où se côtoyait la pègre locale argentine et les bourgeois.

 

Le ralentissement du rythme de la danse, la recherche de l'élégance, ont bientôt des conséquences directes sur la musique. Qui, à partir de 1920, va commencer à être écrite à quarre temps (4/4). Ce éloigne bien sûr définitivement de la 'milanga', qui reste écrite dans un rythme binaire plus vif et enjoué (2/4). Au cours des premières années du XXè siècle, s'opère une bifurcation entre deux styles : l'ancien tango milonga, au rythme rapide va se tranfsormer  en 'milonga', tout en connaissant une période d'effacement qui va prendre fin au cours des années 1930. De son côté, apparaît un nouveau tango, ou nouveau style de musique, le tango-milonga. Très ralenti et que l'on va désormais appelé véritablement le..."tango' !

Jusqu'en 1940, on pouvait encore trouver dans le tango quelques résidus du passé ancien : utilisation d'une gamme d'instruments divers, dont certains ont ensuite été délaissés, comme la guitare portugaise, la trompette, l'accordéon, les instruments à vent, et même les tambours, comme dans l'orchestre Candombé d'Alberto Castillo . présence dans les fêtes de carnaval de quelques nourmas qui dansaient une forme de candombé dégradé, ainsi que de fanfare. On note aujourd'hui, que le tango s'est ouvert à d'autres courants musicaux.

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1 août 2011 1 01 /08 /août /2011 00:38

 

Dans son livre, "Toussaint Louverture. La Révolution française et le probème colonial", une étude publiée en 1960, aux Editions Le Club français du Livre, (315 pages), l'auteur, Aimé Césaire, raconte dans cet essai l'histoire de cet homme et de ce pays, l'île de Hispaniola, ('découverte par Christoph Colomb), ainsi que son libérateur et digne fils du pays de Haïti, Toussaint Louvreture, qui, de descendant fils d'esclave, il fut monté en grade de 'général' au sein de l'armée (napoléonienne), durant la "Révolution française":

 

Pour bien comprendre le contexte historique de cette époque-là, disons que pour Louis XIV, qui ne conaissait pas grand-chose de ce peuple outremarin, il n'existait que deux sortes d'hommes : les esclaves et les hommes libres. Les Maîtres étant, bien entendu, toujours les "Blancs" d'Europe. A cette époque de la barbarie humaine des négriers blancs d'Europe, les guerres étaient nécessaires pour la conquête du Nouveau Monde et les terres. La bataille était légion. On se battait pour gagner la guerre et s'accaparer des territoires et leurs richesses. Il fallait donc des soldats et des armes. Pour faire face aux ennemis, certes, mais aussi neutraliser les rebellions qui se multipliaient parmi les hommes blancs ainsi que chez les esclaves noirs insoumis.

 

La France avait besoin des hommes courageux, capables des pires besognes pour manifester sa suprématie militaire. Il fallait aussi des aventuriers et pionniers. Sans scrupules. Des hommes venus de la métropole ou dans les 'colonies d'outre-mer'.

L'armée française avait formé des bons soldats de couleur, qui étaient mêmes gradés, officiers. "C'est à ce moment-là de stagnation qu'émergea au premier rang : TOUSSAINT  LOUVERTURE". Celui-ci rallia le gouvernement français qui venait d'abolir l'esclavage en 1794 (pour la première fois). Mais, voilà que la même France proclama manifester son intention de la rétablir ! Pour Toussaint Louverture, c'en était trop. A son tour, il veut proclamer une "république noire d'Haïti, dont il devint le maître de l'île et sa partie française, dès 1801.Il proposa même une Constitution de Saint-Domingue, le 8 juillet de lla même année.  Mais, qui était-il réellement ?

 

Toussaint Louverture est né le 20 mai 1743 sur l'Habitation "BREDA", au nord de l'île de Saint-Domingue (l'actuelle partie de Haïti). Il est, dit-on, le petit-fils du roi des Aradas, peuple du Dahomey (actuel Bénin), majoritaire sur cet ensemble de l'île de Saint-Domingue. Son père fut capturé et vendu sur cette habitation Bréda l'esclave du comte de Noé qui lui accorde un régime de sémi-liberté. Le fils, Toussaint Louverture, est d'abord le 'cocher' de son maître et, affranchi en 1776, il loue une plantation caféière où il emploie treize esclaves. Et, quand en 1791 la 'Révolution' gronde dans toute l'île, et que les esclaves se soulèvent, Toussaint Louverture a déjà franchi les étapes de l'ascension sociale pour un ancien petit-fils d'esclave Africain. Du 'nègre à talent', comme on disait à l'époque, il participe activement au mouvement de libération  et, en 1792, il est l'un des signatairesde la première lettre officielle des révoltés, qui obtiendront gain de cause, car l'esclavage est abolie dans l'île en août 1793.

 

Rappelons qu'en 1697, la grande île découverte et nommée HISPANIOLA fut scindée en deux. Les puissances se départagèrent ces terres insulaires : l'Espagne s'octroie la plus grande surface, laissant à la France la partie occidentale qui sera immédiatement reconnue par le 'traité de Ryswick', portant le nom de Haïti. D'une superficie de 27.750 km2.

Paradoxelement, c'est la partie la plus fertile. Sous domination française qui exploite cette terre haïtienne, elle devient la plus prospère grâce à la production de la canne à sucre et du café. Les travaux dans les champs de canne et dans les plantations de café sont exécutés par les esclaves venus d'Afrique.Classifiée comme terre peuplée de Noirs, elle contient une population de 90% d'esclaves noirs, d'affranchis et de mulâtres. Refusant cette condition d'esclaves, une rebellion éclate en 1791 menée par Toussaint Louverture contre les occupants, les colons Français. S'engage alors une lutte de libération implacable contre les soldats de Napoléon Bonaparte présents dans l'île d'haïti. Très en colère, Bonaparte envoie du renfort. L'enjeu est de taille.

 

Sur le plan économique, ces terres, autrefois appelées, "la perle des Antilles", puisqu'elles enrichissaient la métropole, il n'était pas tolérable d'accépter une telle rebellion, ou une pagaille quelconque. Les bagteaux remplis des soldats surarmés sont en mer, en route vers les Antilles. La marine française est saisie. On doit envoyer des milliers d'hommes. Il fallait coûte que coûte anéantir cette rebellion qui menace l'économie française. L'empire français doit affronter et les rebelles noirs, et le blocus anglais sur les mers de caraïbes.Napoléon n'a plus qu'une obsession : la guerre.

Il ne comprend pas ce général noir qui entre en rebellion. Ces hommes du général  Tossaint Louverture qui continuemt de lancer des assauts répétés contre les navires françaises.  En France métroplitaine, les mécontements se multiplient face à cette crise. Tous ceux des humbles, que le trafic colonial faisait vivre.

Napoléon Bonaparte nomme son beau-frère,le général Leclerc. Ce dernier prend la tête du commandement de cette expédition des marines militaires de la France. Sur le plan diplomatique, la France et l'Angleterre cessent leurs hostilités.

Toussaint Louverture qui pensait trouver des alliés anglais est déçu. Il ne doit plus compter que sur ses hommes pour mener la guerre contre les Français. Le chef de la rebellion haïtienne nomme un général noir de son armée, le général CHRISTOPHE. Ce dernier supervise les opérations. Pas questions de laisser accoster des bateaux de geurre de Napoléon. Le port est bloqué.  On commence à faire couler quelques-uns qui échouent sur les plages ou sur la mer. La France opte pour la force. On avertit Napoléon que si son armée fait le forcing au Cap, sur l'île, les Haïtiens vont tout brûler.

Napoléon s'entête. Les soldats de Louverture mettent la menace en exécution. Au débarquement du général Leclerc, Christophe donne l'ordre : Mettez les feux partout ! Maisons, plantations, champs, entrepôts, etc...

Toussaint Louverture dit aux Haïtiens : " Méfiez-vous des Blancs. Ils viennent pour vous remettre en esclavages ! Résistez ! Battez-vous ! Continuez à brûler leurs belles maisons, toutes les villes, les cultures, empoisonnez les sources, soulevez les agriculteurs, contrôlez les plaines et les montagnes !"

 

Malgré ceci, l'armée de Leclerc parvient à occuper quelques terres. Plusieurs Blancs sont massacrés. La guerre devient surnaturelles. Les dieux des Ancêtres africains font leurs apparitions. Les Français sont horrifiés de ce qu'ils voient ! Des animaux inconnus apparaîssent dans l'île. Les serpents, les éléphants qui écrasent des Blancs sur les plages haïtiennes...!

Malgré ses armes et leurs supériorités, l'armée napoléonienne n'arrivent toujours pas à mâter les esclaves africains qui se battent pour leur liberté. Ils sont sur les montagnes et se réorganisent pour bouter déhors les méchants Blancs.

 

Toussaint Louverture, le général Christophe, Jean-Jacques Dessalines, sont les meneurs de la lutte pour l'indépendance d'Haïti.le peuple est derrière eux. Il soutient les leaders. Tous refusent de se soumettre aux Français.Les Noirs prennent des armes et font trembler les Blancs Français. Après des jours et des jours de combats, l'heure est à la diplomatie politique.

Le 17 juin 1802, Toussaint Louveture veut voir le général Brunet qui commande les opérations militaires françaises. Un émissaire établit les liens. Toussaint Louverture se rend à ce rendez-vous accompagner de sa garde personnelle. Sitôt arrivés sur les lieux, sitôt ils sont désarmés. ils sont tous arrêtés.  Y-a-t-il eu des trahisons, des complicités ? Il semble qu'il a été trahi par les siens. C'est une autre histoire.

Est-il que le prisonnier Toussaint Louverture ne résistera pas. Il se laisse faire. Son but est de privilégier le dialogue avec les ennemis. Naïveté ? Courage politique ? Fin stratège ?

Mais, la France ne tolère pas la rebellion, tout au plus,elle accepte la "Capitulation" ! Surtout venant d'un ancien sujet !

Le prisonnier est aussitôt embarqué vers la France métropolitaine. Le bateau vogue vers l'Europe. Trente jours plus tard, le navire accoste dans le port de Brest. Bonaparte ordonne son emprionnement isolé dans le fort de Joux. Un endroit tenu secret. Le 23 août, Toussaint Louverture est enfermé dans cette forteresse sur les montagnes grises et froides du Jura.

Il restera seul dans la cellule, dans la solitude totale, sous un froid glacial. Il y mourra un 7 avril 1803, atteint de tuberculose généralisée. Le libérateur haïtien meurt mais la lutte continue en Haïti. Le peuple s'est mis debout. La liberté est proche.

 

Ailleurs, on a retabli l'esclvage aux Antilles frnçaises. En guadeloupe, comme à la Martinique. Napoléon Bonaparte, soutenu par Joséphine, il instaure le "Code Noir". Ces lois régissant la soumission des Noirs en esclavage. (Il faudrait attendre 1848, pour que Victor Schoelcher et les autres, obiennent la fin de l'esclaqvage aux Antilles dite française).

En Haïti, c'est Jean-Jacques Dessalines qui a repris la lutte de l'indépendance. Avec d'autres. Une lutte qui conduira à l'indépendance d'Haïti le 1er janvier 1804. C'est lui va proclamer cette indépendance sous le nom du pays : HAITI.

Les Haïtiens sont libres !  Toussaint Louverture ne verra pas ce jour de la liberté conquise, mais il ne se doutait pas qu'elle était inéluctable. Un peuple qui se met debout, marche. Cette marche dans la voie de la liberté totale. Et dans la dignité.

La Constitution, inspirée de celle de Toussaint Louveture, dit ceci dans son premier article : Un Etat libre est né, Haïti.

Le second article annonce la fin de l'esclavage. Il est à jamis aboli partout dans l'île devenue indépendante.

Les autres articles de la constitution vont encore plus loin : "Aucun Blanc, quelle que soit sa nation, ne mettra le pied sur ce territoire à titre de maître ou de propriétaire et ne pourra à l'avenir y acquérir aucune propriété, etc....

Pour la première fois dans l'histoire, une république dirigée par les Noirs, est née!

Dans son "Cahier d'un retour au pays natal", Césaire écrira : Haïti, c'est là que la négritude s'est mis debout pour la première fois. C'est vrai. Mais, une fois libérée, Haïti a été réjoint, hélas, par les démons de la dictature de toutes sortes.

Aimé Césaire résume bien tout cela dans une magnifique pièce de théâtre intitulé : "La tragédie du roi Christophe", (Editions Présence Africaine, Paris 1970). D'une brûlante actualité, mille fois, hélas.

Toussaint Louverture restera la grande figure de l'histoire d'un peuple qui n'a pas hésité de prendre des armes pour exiger sa liberté. (A lire : "Toussaint Louverture. La Révolution française et le problème colonial", réédité en 1962, chez les Editions Pésence Africaine).

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