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29 mai 2011 7 29 /05 /mai /2011 16:17

Connue surtout comme chroniqueuse à la télévision française à Canal Plus, et la fondatrice de l'Association 'Les Indivisibles', la jeune femme sénégalo-gambienne d'origine,  vient de publier un très bon livre sur le "Racisme : mode d'emploi", paru au mois de mars 2011, aux Editions Larousse.   http://youtu.be/WWEQGgsPNgA

 

Cette importante et intéressante contribution au débat sur ce féau qui revient au galop, inquiétant, et qui agite toute l'Europe, restera un des écrits fondmentaux de ce début de l'année. Ce livre se veut aussi un ouvrage de réflexion, d'analyse, et de témoignage. Un récit-témoignage de l'auteur, certes, mais aussi un matériel ou outil, qui peut aider tous les jeunes d'origine étrangère, singulièrement africains, nés en Frnce, ou ailleurs, un peu partout en Europe. Qui souvent, après avoir été confronté à une interrogation du genre "qui suis-je ?", trouveront dans ce bouquin un début de réponse. Une prise de conscience de qui l'on 'est' et souhaite 'être'. Que l'on vient du Sénégal ou de la Gambie   http://youtu.be/5f8XRUQanis

La trajectoire de rokhaya Diallo est à ce tiitre, très importante pour nous tous, qui vivent hors de nos pays d'origine.

 

Dans certaines société, être une personne de couleur pose problème. Sans bagage, arguments pour répondre à un interlocuteur, on se sent un peu désarmé. Acquérir le 'savoir' aide à mieux se défendre contre les préjugés raciaux.Elle, semble avoir trouver les réponses à ses propres questions. Fondatrice d'une associaltion, elle aimerait partager sa petite expérience avec les lecteurs. Nous venons d'achever de lire sn livre qui nous a très touché par les propos et le vécu de Rokhaya. A 32 ans, elle peut se sentir à l'aise pour aborder ce thème sensible sur le 'racisme'.   Alors, une question s'impose à nous : qu'est-ce que le racisme ? Vaste question pour répondre en une ligne, une phrase, un article ou un livre. Pourtant une seule réponse aurait suffi : le racisme est une bêtise des imbeciles. Cela suffirait-elle ? Pas si sûr, tant le racisme a des racines bien profondes ancrées dans la culture essentiellement de tous les hommes et femmes. Même si en occident,il a pris une dimension et des proportions inquiétntes, avec ce réflèxe du repli sur soi, en un mot : l'égoïsme. Le non-partage avec l'Autre.

 

C'est au quatrième chapître, "Racisme, qui es-tu ?",  que l'auteur tente d'expliquer qu'est-ce pour elle le racisme. C'est le raciste qui a crée la race. On est raciste ou non, il faut tout assumer ! Aujourd'hui en France, on hésite plus de manisfester son racisme : y en a marre de tous ces étrangers ! entend-t-on partout. Le Front National,avec Jean-Marie Le Pen en avait fait son fond de commerce.

Certaines personnes ne cachent plus leur rejet de l'autre,de par sa couleur de peau : Un Noir ? Quelle horreur ! dit le raciste tegneux. Les lois mettent du temps pour condamner. Le temps que le coupable se rebiffe,il a déjà fait son mea culpa hypocrite.

il faut condamner avec vigeur, si l'on n veut pas le banaliser. Quelqu'un nous a dit que le racisme vise en premier la race noire.

il n'a pas tort. puisqu'un arabe ou un juif peut facilement se fondre dans la race blanche tandis qu'un noir Africain ou Antillais ne le peut. Quand au juif, il n'a même pas besoin, il est considéré comme un 'blanc'. Les asiatiques, c'est déjà une autre chose...

 

L'auteur veut déconstruire les préjugés ethno-raciaux et lutter avec humour contre le racisme ordinaire : tu es noir, mais tu es comme nous, s'excuse-t-il.  Cette hypocrise commence à être bien connu des négro-africains, dans leur ensemble. On pense que le racisme,au fond, est intrésèquement lié au caractère humain. A priori, la peur et l'ignorance nous conduiraient à ne pas aimer "les Autres", ceux qu'ont connaît peu ou mal. Paraphrasant Claude Levi-Strauss, ces sentiments seraient naturels et démontrent que l'ethnocentrisme est universel.

Cette tendnce à surestimer le groupe social auquel on appartient, ainsi que ses valeurs et ses pratiques culturelles  auxquelles on confère une place centrale et référente dans l'humanité, conduit à se positionner comme l'archétyppe même de l'humain et à produire des préjugés sur ceux qui n'appartiennent pas à ce groupe.

 

L'enfant né en France, grandit dans un environnement 'blanc' aura des comprtements des blancs. Ne se découvrira  'noir' qur lorsqu'on le lui dira,ou le lui fera savoir. On imagine pas le mal qu'on lui a fait de cette révélation. La notion de la 'race' qu'on vient de lui jeter sur la figure à cause de la couleur de sa peau lui poursuivra toute sa vie. Et deviendra pour lui, soit une arme redoutable pour se créer une  place au soleil de sa terre natale. "Moi, c'est Rokhaya Diallo, trentenaire, née à Paris.

Mes parents sont sénégalais et gambien et j'ai grandi entre les quartiers populaires du Nord de Paris et de sa banlieue. Jusqu'ici, rien de tragique", écrit-elle dans son livre. Le choc de sa vie viendra le jour où elle se voit contraint de justifier du fait qu'elle soit

de nationalité française, et...noire ! " au fait, tu viens d'où ?". Elle a envie de hurler : mais,bon sang, je suuis d'ici "de Paris !

Mais d'autres questions vont suivre."C'est fou comme tu parles bien le français sans accent !".

Et dans les soirées dansantes, on s'attend que tu montres ton côté africain, noir, c'est-à-dire, savoir danser la musique exotique. Lorsqu'on passe  de la musique africaine,  http://youtu.be/yx_hT4gS20I

ou antillaise,  http://youtu.be/PoS9KYX20TM

certains regards se tournent vers elle. "Sans doute, s'attendant d'elle qu'elle revête sa ceinture de bananes pour se déhancher !", note-t-elle avec une pointe d'humour. Amusée.

"J'en ai marre ! Je suis française, par le hasard de ma naissance", dit-elle.

Le livre de Rokhaya fourmille des anecdotes parfois drôles, mais souvent pathétiques. Voire, dramatiques. A la lecture de celui-ci, on ne peut que la féliciter pour ce travail, puisque l'auteur nous rappelle que le racisme reste encore d'actualit, et que c'est à nous de rester vigilant pour le dénoncer  et le combattre, plutôt que nous taire.

 

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29 mai 2011 7 29 /05 /mai /2011 16:08

 

 

Un livre sur le Droit International public écrit par l'Angolais Paulino Lucamba a été lancé jeudi, à Benguela, chef-lieu de la province du même nom (littoral), a constaté l'Agence Angolaise de Presse.


          
Présenté par le professeur Zeferino Dulo Capoco, l'oeuvre éditée par "Editora" contient cinq chapitres et plus de 700 pages.    


          
Pour l'auteur, ce livre est une contribution à  l'enseignement dans la spécialité du droit international et parle de la réalité angolaise et africaine.  


          
" Il s'agit d'une oeuvre de recherche qui a incité l'auteur à se dédier et s'engager pendant plusieurs années", a dit le présentateur, ajoutant qu'il s'adapte réellement au contexte angolais et se refère à la législation angolaise dans certains aspects.


           
Paulino Lucamba, qui a déjá des oeuvres sur le marché, est docteur en développement durable et coopération internationale de l'Université "La Sapienza" de Rome (Italie).


             
Détenteur d'une maîtrise en sciences politiques dans la spécialité de politique internationale à l'Université publique de Bari (Italie), l'auteur a déjà assumé les fonctions de vice-recteur de l'Université Catholique de l'Angola à Benguela (UCAB) et professeur de droit à l'Université  Katyavala Bwila (UKB).
 




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29 mai 2011 7 29 /05 /mai /2011 13:45

Le premier concert de l'année du groupe musical angolo-congolais "Empire Bakuba" fut un grand succès. Mené par l'artiste-musicien Papy Tex, l'orchestre a voulu rappeller aux mélomanes la place qu'il a toujours occupé auprès du public, et autres amoureux de la musique rumba congolaise. L'excellent chanteur de charme Papy Tex (Dodé Matolu) et son ami Pépé Kalé, sont à origine de la création en 1972, de cet inoubliable groupe, "EMPIRE BAKUBA".  http://youtu.be/oEGE9rW3tBE ;http://youtu.be/n0ej4apAjII

Le charisme du géant 'éléphant' à la voix de velour a été le déclic du goupe.http://youtu.be/MXuJtQu1L00

http://youtu.be/D4ZMwbMihaI ; http://youtu.be/0vZc3UaZ9zw  ; http://www.afriquechos.ch/spip.php?article5153

http://leblogdensasala.over-blog.com/article-musique-le-chanteur-pepe-kalle-d-hier-et-d-aujourd-hui-62024492.html

http://www.dailymotion.com/video/x4aowi_pepe-kalle-empire-bakuba-nina-souko_music="

 

Le groupe EMPIRE BAKUBA, à la base, ce sont trois copains d'origine angolaise, Papy Tex, Dilumona, et Pépé Kallé (qui des origines congolaise et angolaise). Pépé Kallé, (de son véritable nom, Jean-Baptiste Kabasélé Yampanya Wa ba Mulanga), est né à Kinshasa, en RDCongo, le 30 novembre 1951. De père congolais et de mère angolaise. Il est mort à Kinshasa le 28 novembre 1998.

http://youtu.be/4sVgvLUo8a8 ; (Témoignage de son épouse : http://youtu.be/KpsdKHejaRc) et on retiendra son duo avec Nyboma

http://youtu.be/_v0oGr4RQeM ;http://youtu.be/FMrYG-CYHzs ; http://youtu.be/quA-0rTGIls

Ce sont ajouté d'autres artistes, aussi talentueux les uns les autres : nous citerons les deux guitaristes, Doris Ebouya, mais surtout lle génial-guitariste, Kinanga "Boeing 737" qui, à lui seul faisait le show et ramener les ambianceurs sur la piste de danse ! http://youtu.be/KXbEWCZYFys ;

http://www.rfimusique.com/musiquefr/articles/107/article_17448.asp

Depuis la disparition du regretté Pépé Kallé,le groupe n'a pu se remettre. C'est le moins que l'on puisse dire. Ce qui n'empêche pas de rendre un hommage à ce grand groupe de la rumba africaine.

 

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29 mai 2011 7 29 /05 /mai /2011 06:19

Dans l'histoire contemporaine africaine, on retiendra aussi et d'abord le nom du négus, Haïlé Sélassié 1er. Ce dernier, né à Harar en 1892, fut l'empereur d'Ethiopie, de 1930 à 1974. Régent et héritier de l'Empire, 1916, le ras Tafari Makonnen fut proclamé roi (ou 'régent'), en 1928 et devient 'empereur' en 1930 sous le nom d'Haïlé Sélassié 1er. http://youtu.be/2PZJEzCTyPk (A signaler que, Haïllé Sélassié était devenu un mythe, un dieu vivant après sa visite en jamaïque pour les adeptes du reggae et le rasafari. Bob Marley y succomba...    http://youtu.be/3BBRd78UcKA  ; http://youtu.be/OFGgbT_VasI  ; http://youtu.be/tUjIl4_DYiU )

Lors d'invasion italienne, http://youtu.be/qLv1-ekRY6A   il s'exila en 1936 et gagna la Grande Brétagne. Il revint en Ethiopie en 1941 avec les troupes alliées.

Ce n'est qu'en 1974 que l'armée le renversa. Ensuite,le pays sombra. http://youtu.be/HAsHZ5b-NfA  ;  http://youtu.be/r1muvWgWEpM ;

 

Aujourd'hui, le pays, après des années troubles, ponctuées de guerres et autres tensions, des années dictatoriales, l'Ethiopie tente de trouver sa voie.

Le 28 mai 2011, le nouvel homme fort du pays, le premier ministre éthiopien Mélès Zenawi célèbre dès ce dimanche, ses 20 ans au pouvoir. Agé de 58 ans, il a de l'ambition. Il veut toujours réformer l'Ethiopie et stabiliser l'économie, grâce aux programmmes mis en oeuvre, qui donnent apparemment des résultats plus ou moins satisfaisants. Le pays se veut aussi donner une autre image que jadis, avec la famine et des guerres avec ses voisins ou sécessionnistes. Pays de l'Est de l'Afrique, l'Ethiopie fut parmi ceux qui ont fondé cette organisation de l'unité africaine. Sa capitale Addis Abéba est le siège de l'actuelle Union Africaine. Sur le plan politique, tout ceci reste symbolique.

 

Sur le plan national, l'Ethiopie se cherche un chemin adéquat. Malgré quelques balbutiements.  D'ailleurs, le parti majoritaire et dominant, l'EPRDF, (Front démocratique révolutionnaire du peuple éthiopien), domine toujours la vie politique, remportant les élections législatives avec le score rêvé de 99% des suffrages recueillis aux dernières votations. ne laissant que quelques miettes, ou peu d'espace à l'adversaire, un seul siège pour l'opposition !Ainsi, Mélès Zenawi reste donc encore à la tête du pays jusqu'en...2015.

Pour l'occident, il est le garant de la stabilité, celui qui a sorti le pays de la dictature, après la malheureuse épisode de la dictature de Mangestu Haïlé Mariam. On estime que l'Ethiopie actuelle constitue un îllot de stabilité dans une région troubléee. En dépit de ses défauts, le premier ministre Zenawi reste attaché à l'unité du pays, mais aussi à l'idéal panafricain de la "Renaussance".

Addis Abéba, la capitale de l'Ethiopie, est le siège de l'Union Africaine.  http://youtu.be/-gKE2s2YFtA  ;

http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_l'%C3%89thiopie  Pour son histoire, l'Ethiopie reste un pays très important pour tous les pays d'Afrique. Un Etat de l'Afrique orientale, avec un superficie de 1'100.000 km2. Les villes principales sont : Addis Abéba, Asmara, Bahir Dar, Dirédaoua, Dessié, Massaoua, Keren,Djimma, Debra Zeït, Dembi Dollo, Harar, Burye), etc. Un pays multiculturelle ou se mêlent tradition et modernité 

http://youtu.be/hA9L59zDKOw  ;http://youtu.be/saeEpWW7MVQ  ;  http://youtu.be/5p4N9s0IQA4 ; http://youtu.be/0C17Tp6lM8E ;

http://www.youtube.com/results?search_query=etthiopian+beauty+girls&aq=f

La population globale du pays frisait les 60.000. habitants. sinon plus, selon les statistiques. L'un des pays, aussi peuplé, d'Afrique subsaharienne. La langue officielle est l'amharique. On y parle aussi majoritairement l'anglais. Mais, l'italien est bien compris dans certaines élites ou lettrés du pays.

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29 mai 2011 7 29 /05 /mai /2011 05:38

 

 

Le député du groupe parlementaire du MPLA (parti au pouvoir), Lourenço Diogo Contreiras, a déclaré, jeudi, à Luanda, que les difficultés économiques dans les pays africains étaient utilisées par les puissances occidentales pour inciter à des manifestations sociales contre des gouvernements légitimes, ce qui promeut l'instabilité.

 

Lourenço Contreiras a tenu ces propos, dans le cadre du 25 mai, "Journée de l'Afrique", citant comme exemple les derniers événements enregistrés dans les pays du Nord de l'Afrique.


 
Il a renforcé que cette situation était une incitation de ceux qui ne s'intèressent qu'aux richesses du continent, appelant les leaders africains à tracer une stratégie commune, à partir de l'Union Africaine (UA), pour éviter la néocolonisation.

 

Faisant une retrospective du parcours de l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA), créée il y a 48 ans, dans la séquence des indépendances dans le continent, il a fait observer  que cette institution continentale avait accompli sa mission du point de vue politique.

 

Dans l'entre-temps, a-t-il ajouté, si nous analysons la situation de manière froide, nous constatons que l'Afrique affronte encore plusieurs problèmes, surtout ceux liés au développement économique, malgré ses ressources naturelles".

 

Les Africains sont indépendants du point de vue politique, ils disposent des institutions propres, mais il existe un complot des puissances industrialisées qui veulent reprendre facilement des matières premières.

 

Pour changer le cadre, a-t-il conclu, il est impérieux que les partis politiques et les citoyens en général s'unissent autour de leurs gouvernements et travaillent sérieusement avec le même esprit  qui a inspiré les lutte contre le colonialisme, visant l'indépendance économique.




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22 mai 2011 7 22 /05 /mai /2011 10:42

 

 

Le continent africain, c'est 30.310.000 km2 (trente millions trois-cent mille kilomètres carrés), de superficie. Près de huit cent millions d'habitants. Une cinquantaine de pays. Contrairement aux idées reçues, l'Afrique n'est pasle plus peuplé de la planète, compte tenu de l'étendue de son espace. La faiblesse globale du peuplement est liée aux conditions climatiques et pédologiques (entr'autres de son histoire humaine), souvent défavorables à l'homme, et à l'ampleur de la traite des esclaves, du XVè, XVIè, XVIIè siècles. Mais la colonisation européenne, n'a pas toujours été positive, bien que combattant les épidémies et la forte mortalité enfantile, a aussi entraîné un renouveau démographique amorcé à la fin du XIXè siècle. Politique de peuplement (tout comme jadis, autrefois les Arabes venus de la Péninsule arabique qui ont occupé le Nord de Afrique et l'Est du continent). Ces brassages raciaux ont enrichis les populations de l'Afrique, dans on ensemble.

 

Aujourd'hui, la population s'accroît très vite et se caractérise par sa grande jeunesse, dont plus de la moitié des Africains ont moins de 20 ans, et par une urbanisation rapide, liée à cet excédent naturel et, plus encore, à l'exode rural.

Encore un mot sur la colonisation européenne, pour dire qu'elle est aussi en grande partie responsable de la structure politique actuelle (et ses dérives : émiettement en une multitude d'Etats, sans véritable pouvoir, se laissant souvent dictés de l'extérieur par les mêmes responsables de son éclatement). Ne parlons mêm e des cultures, des langues, et autres, qui sont totalement à la merci de la puissance culturelle de l'Europe, jadis colonisatrice des pays et des Africains.

 

On peut évoquer les dépendances économiques pour la plupart des pays africains dont l'Europe continue à gérer, si pas, de piller, avec cynisme. La nature de l'économie, par les formes qu'elle a revêtues (colonies d'exploitation ou de peuplement). Elle explique largement l'importancedes plantations (cacao, café, palmier à huile, arachide, etc), et en contrepartie, la fréquente insuffisance des cultures vivrières et des industries de transformations.

L'accession à l'idépendance n'a que partiellementmodifiée ces données. Elle a surtout ravivé les tensions ethniques, voire religieuses (chrétiens contre musulmans, et vice versa). Résultant du maintien de frontières, souvent artificielles, issues du découpage colonial. C'est pourquoi, ce qui se passe en Afrique australe est très intéressant.

(A noter les méfiances entre pays du Nord et les dépendances insurmontabes en Afrique francophone.) Nous avons été en Afrique australe, en Angola notamment, nous avons vu une lueur d'espoir de cette Afrique. En s'organisant au sein du SADC, les pays ont pris conscience de l'importance de travailler ensemble, de l'unité de cette partie de l'Afrique australe.

 

Le ministre angolais de l’Economie, Abraão Gourgel, s'est séjourné quelques jours au mois de mai, au Cap, en Afrique du Sud, où il a représenté l’Angola, du 4 au 6 courant, au Forum économique mondial sur l’Afrique.

Il s'est confié à la presse, à l’aéroport international ‘‘4 de Fevereiro’’, de la capitale angolaise, Luanda. Il a informé que l’Angola participerait à ce grand forum avec des objectifs bien tracés, sans toutefois les révéler.


Le conclave regroupera 700 représentants des leaders mondiaux, notamment les corporations, gouvernements et l’organisation de la société civile, qui discuteront la forme de gérer le potentiel du continent, l'une des régions qui accroît le plus dans le monde.


Selon les prévisions du Fond Monétaire international (FMI), la croissance de l’Afrique est estimée à 5,5% pour l’Afrique subsaharienne, cette année 2011, et 5,9% pour l’année prochaine.

Les opportunités d’investissements dans l’exploitation minière, l’énergie, l’agriculture, les infrastructures, le tourisme et l’économie verte seront analysées, ainsi que les tendances politiques, y inclus celles du Moyen Orient.

Les richesses minières de l’Afrique et ses perspectives économiques attirent des  investissements significatifs de la Chine, l’Inde et d’autres pays, mais le continent africain affronte des grands défis, tels que l’instabilité dans les marchés financiers mondiaux et des prix des «commodities», le changement climatiques et le développement durable et inclusif de l’Afrique.

Le Président sud-africain Jacob Zuma et les ministres du Gouvernement, notamment les ministres des Finances, Pravin Gordhan, du Commerce et l’Industrie, Rob Davies, du Développement économique, Ebrahim Patel, de l’Energie, Dipuo Peters et du Plan, Trevor Manuel, ont été parmi les conférenciers.




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22 mai 2011 7 22 /05 /mai /2011 10:29

 

 

555 effectifs des Forces Armées Angolaises (FAA) ont participé jeudi, à Namibe, chef-lieu de la province du même nom, à la Journée de Défense Nationale sous l'égide de l'Institut de Défense Nationale (IDN).


Les participants ont abordé principalement des matières liées à l'éthique et la profession militaire, la guerre et la paix dans le droit international, les Forces Armées Angolaises et leur insertion dans l'administration publique.


À la cérémonie d'ouverture, le représentant de l'IDN, le général de Brigade,  Anselmo Domingos, a indiqué  que l'événement visait surtout à  valoriser le rôle qu'exercent les effectifs des forces armées, des services de sécurité ainsi que les cadres de l'administration publique, des entreprises publiques et privées.

 

Selon lui, la création de l' IDN est prévue dans les dispositions de la Loi de Défense nationale pour créer les conditions qui s'adaptent aux exigences de la société angolaise dans la gestion de l'intégrité de la souveraineté en termes des dispositions combinées.


Ce type d'intéraction entre les forces militaires et la société civile va s'étendre dans toutes les zones militaires du pays, a-t-il assuré.


L' Institut de la Défense Nationale a été créé à la lumière d'une résolution du  Conseil des Ministres, le 1er septembre 1997 et publié dans le Journal offficiel.

 

La JMPLA, branche juvénile du MPLA, parti au pouvoir en Angola, organise samedi, à travers sa brigade d'éducation morale, civique et patriotique, une "opération stop" pour sensibiliser les chauffeurs et la population en général pour un comportement exemplaire.


         
Dans une entrevue, le coordinateur de cette brigade, Luís Paulo Ndala, a éclairci que la journée s'étendra aux artères de la ville de Lubango,particulièrement celles qui sont mouvementées, ainsi qu'aux environs de l'aéroport de Mukanka.

 

Au cours de cette journée, les tracts portant les écrits "Civisme et savoir être avec soi-même et avec son prochain" et "Notre pays sera plus beau si nous tous contribuons à sa beauté et son hygiène" seront distribués pour encourager le respect du prochain".

 

L'opération se déroulera sous le thème "jeunes unis dans la pratique de bonnes manières et bonnes habitudes", aura la participation de plus de 500 membres de la JMPLA dans la province de Huila.








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22 mai 2011 7 22 /05 /mai /2011 10:25

 

 

Le Fonds monétaire international a commencé jeudi à rechercher un nouveau directeur général, un poste qui suscite déjà toutes les convoitises, le jour même de la démission de Dominique Strauss-Kahn. L'homme qui occupe la fonction par intérim, John Lipsky, a indiqué jeudi lors d'une conférence à Washington que le conseil ministration du Fonds se réunirait vendredi pour en discuter.


"Le doyen du conseil d'administration du FMI est aujourd'hui en train d'entamer  une prise de contact avec des collègues à propos du processus de sélection du directeur  général", a précisé peu après un porte-parole du FMI, William Murray.


"Le but est d'en faire sortir un dirigeant efficace", a expliqué M. Lipsky, refusant  de ommenter la "longue liste de noms" qu'il a lus "dans la presse".


Il a aussi refusé de dire combien de temps cela prendrait: "espérons aussi  longtemps que nécessaire mais pas plus longtemps", a-t-il plaisanté. Il s'est prononcé pour un processus "ouvert" à toutes les personnalités: "espérons qu'ouvert ne signifiera pas ouvert à certains" et pas à d'autres.


Le Fonds avait annoncé peu après minuit (04H00 GMT) la démission de M. Strauss-Kahn, en publiant une lettre au conseil d'administration où il dit son "infinie tristesse" de quitter l'institution qu'il dirigeait depuis novembre 2007.


Le Fonds a par ailleurs publié sur son site internet une fiche technique intitulée:


"Le processus de sélection du directeur général", un poste "vacant".


Elle rappelle les qualifications requises pour ce poste au moment du recrutement de M. Strauss-Kahn: "une expérience éminente dans la conception de la politique économique à des niveaux élevés", des "compétences de dirigeant et la diplomatie nécessaires pour être à la tête d'une institution mondiale".




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22 mai 2011 7 22 /05 /mai /2011 10:16

 

 

Les Chefs d'État  et de gouvernement de la Communauté de  Développement de l'Afrique Australe (SADC) s'est réuni vendredi à Windhoek, pour aborder des questions de cette région du continent.

 
Le ministre angolais des Relations Extérieures, Georges Chicoty, a représenté le Président de la République, José Eduardo dos Santos.

 
L'ordre du jour de la réunion est en discussion, vu qu'il y a encore quelques divergences, a indiqué à la presse  le secrétaire exécutif de la SADC, le Mozambicain Tomás Salomão.   

 
Ces divergences portent sur la participation de certains Chefs d'État, notamment le Sud-Africain, Jacob Zuma, l'un des principaux intervenants de la question du Zimbabwe, où il y a encore des divergences entre le gouvernement et l'opposition, a-t-il assuré.

 
Il y a un mois, le Premier ministre du Zimbazwe, Morgan Tsivangirai, a séjourné à Luanda pour informer le Président José Eduardo dos Santos sur les derniers développement de la situation dans son pays.

 
Mercredi dernier le Président malgache,  Andry Rajoelina, dont le gouvernement est contesté par la majorité des pays membres de la Sadc a été reçu en audience par le numéro un angolais.

 
Andry Rajoelina a déclaré à la presse au terme de sa visite de travail que l'entretien avec Eduardo dos Santos a été positif, précisant que l'Angola fera le suivi de la situation dans son pays pour un "itinéraire de paix".


Il a informé que  Madagascar s'acheminait vers le retour à la Constitution, d'où la nécessité de bénéficier de l'expérience de l'Angola pour dépasser la crise éclose depuis 2009.

 
L'Angola assumera, à partir d'août prochain, la présidence rotative de cet Organisme régional, en substitution de la Namíbie.

 




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22 mai 2011 7 22 /05 /mai /2011 10:07

 

 Le ministre d'Urbanisme et Construction, Fernando da Fonseca, a affirmé vendredi, que le projet de construction d’une cimenterie dans la région de Kwanza Sul, en voie d’achèvement, est un défi pertinent, vu la contribution qu’elle peut apporter au programme de reconstruction nationale.


Le ministre a fait cette annonce lors d'une visite à l’infrastructure en compagnie de ses homologues de Géologie et Mines et de l’Industrie, Joaquim David, du Commerce, Idalina Valente, le gouverneur provincial de Kwanza Sul, Serafim Maria do Prado, et les membres de l’exécutif local.


Fernando da Fonseca a informé que le but de la visite est d'observer les progrès du projet qui donnera un ‘‘grand’’ encouragement, non seulement à la province, mais surtout à l’industrie nationale du ciment.


‘‘Au cours de cette visite, nous avons trouvé avec les investisseurs les mesures qui doivent être prises pour la croissance de l’industrie nationale de ciment (…) et apporter une contribution au vaste projet de reconstruction nationale’’- a-t-il souligné.


À l'occasion, la délégation a reçu du chef du projet, Heribert Geib, des informations sur le niveau de performance du travail qui dépasse déjà 50 pour cent, et son achèvement est prévu pour fin 2012.


La cimenterie de Kwanza Sul, qui sera  appelée ‘‘Cimento Yetu’’(notre ciment), va produire annuellement un million et demi de tonnes de ciment. Elle est estimée à 200 millions de dollars.




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