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3 septembre 2010 5 03 /09 /septembre /2010 01:02

 

Située à l'extrême-sud est de l'Angola, cette immense province de 199.049 km2 est l'une des plus importantes du pays, mais aussi, la moins connue.Sa population est éstimée à plus de 1.450.000 habitants. La capitale de Cuando-Cubango est Menongue.

 

Deux fleuves ont donné leur nom à cette province, ce sont les fleuves Cuando et Cubango. La province elle, est une contrée divisée en 9 municipalités : Mavinga, Calai, Cuanavale, Rivungo, Cuchi, Longa, Cuito, Cuangar et Dirico.

 

Si la ville de Menongue avait il y a une décenie une importante population, elle s'était vu par la suite une désertion de ses habitants à cause de la guerre qui sévissait dans la région. Aujourd'hui, la capitale provinciale voit revenir ses citadins. La ville se peuple, s'augmente de jour en jour. Ceux qui étaient partis se réfugier dans les campagnes pour fuir les combats, reviennent progressivement.

Ceci se constate dans les rues de Menongue. Les nouveaux quartiers ont vu le jour. Partout, on voit des nouvelles constructions d'immeubles, des logements sociaux et des supermarchés. Les habitants viennent de partout. Désormais, on y croise tout le monde, Angolais et étrangers qui s'installent.

 

Au sud de l'Angola, on reconstruit aussi des routes et leurs transversales qui transportent les habitants vers des régions situées plus au nord, dans la province de Moxico, voire même dans les autres provinces de Bié, huila, Moçamedès...jusqu'en Namibie !

A Moxico, l'Angola a ses abondances naturelles, comme les bois. Tandis qu'à Moçamedès, la région est connue pour ses élevages de moutons 'Karakul'. La plupart des bovins angolais étant souvent élevés par les ethnies Nyaneka-Humbe et Ovambo.

 

C'est aussi au Sud du pays que le climat tempéré reste favorable pour les touristes occidentaux. Les Européens, Américains, voire les Japonais adorent ce climat frais qui descend de Benguela, à Namibe, à Porto Alexandre, voire même de Cunene à Cuando-Cubango.

Ceux qui visitent Rivungo, en birfuquant pour rejoindre le rio Luiana jusqu'aux deux rio Cuito et rio Cubango, en reviennent tous hébétés, fascinés par la beauté de ces divers endroits. Le charme du sud de l'Angola.

Pour entrer en Namibie, la rio Cunono ouvre la porte du paradis angolais en exhibat déjà le désert du Kalahari.

 

La province de Cuando-Cubango est aussi riche. Même si aujourd'hui on exporte plus des produits bovins, les industries laitières viennent de recommencer à tourner. Bientôt l'Angola reprendra l'exportation de ses viandes bovines toujours présentes.

Ici, les ressources minières sont bien en abondance, et on y trouve encore du fer, de l'or, et autres minéraux.

Les côtes angolaises de Lobito, Benguela, jusqu'à Moçamèdes restent poissonneuses. La pêche est aussi une spécialité régionale du sud de l'Angola, notamment de Benguela à Cunene.

Les paysages à explorer restent encore dans cette belle province de Cuando-Cubango.

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1 août 2010 7 01 /08 /août /2010 07:38

Enfin, ça y est !   Nous sommes bien le dimanche 1er août. Jour important pour moi. Les vacances commencent. Il n'y a pas si lontemps j'étais en Afrique. Plus précisément en Angola, d'avril à mai 2010. (voir mon article "Bom dia, Angola. Bonjour Luanda ! " paru ici le 30 mai dernier).

Comme tout le monde, je ne faillis pas à la tradition de prendre aussi quelques jours de repos. Espérant vous retrouver toutes et tous à la rentrée en septembre. Je vais profiter à nouveau de retrouver ce magnifique pays d'Afrique australe.

Et surtout, retrouver ma "big love" de Luanda, en Angola.  Je n'ai pas oublié l'accueil qui m'a été reservé pour rendre mon séjour plus agréable dans cette belle ville de Luanda. Pensée amicale donc, à tous les 'sisters' et 'brothers' de tous les quartiers chauds de Luanda, avec cette ambiance inoubliable   http://www.youtube.com/watch?v=KFGfjnnEPPs

Que ce soit à Palanca ou à Mabor. Sans oublier ceux du côté de Zango III : http://www.youtube.com/watch?v=m4O0ivtl0Dw

A tous, Big Thank's !

 

De toutes les façons, un voyage sous les tropiques est toujours agréable. Surtout ce soleil éternel qui redonne du tonus et recharge les batteries avant d'entamer une nouvelle aventure. Que dire de plus si l'on retrouve cette ambiance que l'on aime par-dessus tout ? Avec des programmes de sortie comme celui-ci, du cinéma  http://www.youtube.com/watch?v=SbYIWy8g_5E ou encore de la bonne musique  http://www.youtube.com/watch?v=7L-M8zaAtOc , pourquoi me priver de faire du tourisme en Angola    http://www.youtube.com/watch?v=OABqwZP_kF0  et me noyer dans ce plaisir musical

http://www.youtube.com/watch?v=W9uC3SHiyks et danser ! Pourquoi pas se prélasser à la plage entourée des belles créatures... http://www.youtube.com/watch?v=4JW1DxaOcTM  Surtout , Amusez-vous bien .

http://www.youtube.com/watch?v=Iu9fhkjQy34        ;     http://www.youtube.com/watch?v=z491VYeggFg

http://www.youtube.com/watch?v=0vZc3UaZ9zw    ;    http://www.youtube.com/watch?v=eCdc4HtjkUg

http://ww.ivoirtv.net/index.php/video/viewvideo/175/musiques/des-blanches-qui-dansent-le-ndoumbolo---bravo--

 

 

Allez, je ne vous retiens plus. Profitez de la vie. Si vous le pouvez, prenez ces vacances estivales qui valent la peine.

On ne vit qu'une fois, comme on dit. Alors, à ceux et celles d'entre vous qui prennent ces vacances , pour une évasion,

je vous les souhaite très bonnes et...Bon voyage !

 

Une pensée aux miens aux Caraïbes.  Gwada-Madidina-Haïti :    http://www.youtube.com/watch?v=zdA4tC5sdJw

 

Au plaisir de vous retrouver, rester en contact avec vous,

 

Bonnes vacances à toutes et à tous. A très bientôt.

 

Alain Serbin.

 

 

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1 août 2010 7 01 /08 /août /2010 00:59

Pour mieux commencer, parlons du pays : le Cameroun. Un territoire africain très singulier.

Qui fait partie de l'Afrique centrale et occidentale, de par sa position géographique. Situé sur la façade au fond du golfe de guinée, s'étirant encore plus sur le continent, le Cameroun a une superficie de 475.442 km2, avec une population actuelle oscillant près de 19.406.100 habitants.

Yaoundé est la capitale du Cameroun. La deuxième grande ville considérée aussi comme la capitale économique est Douala. Les villes importantes sont nombreuses . Kribi, Nkongsamba, Ebolowa, Sangmélima, Limbé, Abong-Mbang, Baménda, Maroua, Ngaoundéré, Garoua, Bafoussam, etc.

Les langues officielles sont le français et l'anglais. Il existe aussi plusieurs langues nationales.

Historiquement, le Cameroun a connu trois pays européens depuis la fameuse Conférence de Berlin pour le partage des pays d'Afrique en 1885. Ancien protectorat allemand, le Cameroun fut placé par la suite sous tutelle de la S.D.N. (Société Des Nations, qui deviendra plus tard, l'Organisation des Nations Unies), à la fin de la première guerre mondiale (de 1914-18), puis la Seconde Guerre (1939-45) et  'confié'  à l'admnistration de la France et du Royaume Uni.

 

Le territoire sous administration française accéda à son indépendance le 1er janvier 1960. L'autre partie, sous admnistration britanique, le réjoint en 1961, pour former une « République fédérale du Cameroun ». Aujourd'hui, le pays se nomme « République du Cameroun » (en fait, depuis 1984).

Ses pays voisins sont : le Nigeria, le Tchad, la Guinée-Equatoriale, le Gabon, la République Centrafricaine et le Congo-Brazzaville. Nous y reviendrons plus loin.  http://www.youtube.com/watch?v=XE8jzOgoUhE

Pour comprendre le Cameroun, intéressons-nous plutôt à ses habitants. Connaître sa population, (ou plutôt ses populations), c'est déjà confirmer ce que l'on dit de ce pays : le Cameroun est à lui-seul une Afrique en miniature, de par la variété de ses peuples divers. Ici, presque tous les peuples du sud du Sahara sont brassés et représentés, cohabitant harmonieusement, restant tous très attachés à « l'identité camerounaise » forgée au cours des siècles. Sur ce territoire, la variété de groupes ethniques qui se sont superposés à divers époques à des éléments plus anciens.

C'est ce qu'illustrent aujourd'hui de petits groupes allant de « négrilles » au « pygmoïdes ». Les Babinga sont implantés essentiellement dans le bassin de la Sangha, en un milieu typiquement forestier. Le Cameroun est donc un pays de contact entre les « Bantous » et les « Soudaniens ». On note que d'importantes migrations ont déferlé du Nord, (ce sont des Foulbé ou Peul), et qui ont repoussé vers le Sud des populations tant soudaniennes que forestières d'origine bantoue. Mais la forêt a joué pour les peuples soudaniens un rôle d'obstacle, au point de constituer encore de nos jours, dans une moindre mesure, une frontière naturelle entre milieu bantou et milieu soudanien.

On peut, par exemple, en fonction des caractères 'raciaux', des 'affinités linguistiques' et des 'éléments culturels les plus divers', déterminer trois « divisions ethniques fondamentales » : la première comprend les bantous ; la seconde, les populations semi-soudaniennes.

Les 'Bantous » sont repartis dans le Sud et comprennent les 'tribus' Douala, Danen, Bassa, Bafia, Yaoundé, Bulu, Eton, etc. Les trois dernières citées appartiennent au grand groupe des 'Fang' (ou 'Pangwé'), un peuple d'agriculteurs et de cueilleurs, arrivés au Cameroun méridional (et au Gabon) au siècle dernier du vingtième, chassés de leur pays d'origine par l'invasion massive des 'Gaya', (un ancien peuple d'origine soudanienne), qu'avaient poussés vers le sud les peuples dits « musulmans », venant du Nord. Un exemple de la population camerounaise, Ngaoundéré est devenu un fief peul depuis le début du XIX siècle. Ils y ont organisé un sultanant et converti la majeure partie de la population à l'islam.

Observons aussi les BAMILEKE. Un important groupe très intéressant parmi la population camerounaise. Peut-être originaires de la région du fleuve Mbam, à l'est du pays Bamoum (Foumban), les « Bamiléké » fuient les invasions 'peules' au XVIIIème siècle. Ils commencent à occuper l'actuel pays bamoun ; puis franchissent la rivière Noun pour occuper les hauts plateaux de l'actuel pays Bamiléké. Fragmenté en multiples chefferies qui se battaient les unes les autres pour s'adjuger un territoire, le peuple Bamiléké compterait presque deux millions de personnes. Donc, une importante communauté. Ces personnes se repartissent dans le polygone Bafang-Dschang-Bafoussam-Bangangté. Bien que les Bamiléké aient la réputation d'être « commerçants », des banquiers et des hommes d'affaires émérites, ils sont avat tout des cultivateurs regroupés en villages indépendants les uns des autres et dirigé par le 'Fon' (chef ayant les pouvoirs d'un petit roi).

 Autour du chef se pressent les différents membres des conseils de notables. Animistes, les Bamilékés adorent un dieu unique (« Si ») et vouent un culte à leurs ancêtres suivant un cérémonial très précis. Excellents sculpteurs sur bois les artisans bamiléké excellent également dans la poterie.

 Musicalement, le Cameroun vibre aux bons rythmes   http://www.youtube.com/watch?v=Yj0g_lW6xEg

Et si l'on ajoute que c'est aussi chez les Bamiléké que l'on trouve les plus belles filles. Et ce n'est pas ma jolie complice S. qui est une Bafia, qui nous dira le contraire. Elle qui m'a fait découvrir l'insoupçonnable, chez les femmes camerounaises ! http://www.youtube.com/watch?v=Saz3PM_OHB4   ;  http://www.youtube.com/watch?v=2tmVDzGVuGc

 

Des nombreux groupes semi-bantous sont implantés au Nord de ces populations, installés essentiellement dans le moyen bassin de la Sanaga et sur les versants montagneux de la région occidentale. Les plus importans en nombre sont, les « Tikar », les « Bamoun », les « Bali », les « Keaka », les « Bamiléké », ces derniers représentant comme on l'a vu un groupe ethnique le plus important du pays. Les populations soudaniennes du Centre comprennent les 'Mbum', les 'Duru', les 'Laka', les 'Mbere', les 'Vute', les 'Kala'. Du point de vue ethno-racial, ils se classent parmi les paléonsoudanies.

 

Dans la partie plus septentrionale du pays, vivent les populations présentant des caractères disons moins négroïdes, comme les « Foulbé »(peul), les « Haoussa », qui eux, sont arabisés.

Les Foulbé et les Haoussa sont arrivés au Cameroun à partir du XVI ème siècle, et massivement au cours du XIX ème siècle, à la suite de l'islamisation poursuivie par le « djihad » (guerre sainte musulmane) des sultans de Sokoto.

Dans leur marche, ils ont repoussé vers le Sud et dans les zones de montagnes les plus isolées les populations autochtones (comme celles qui vivent dans la région des monts Mandara, connues sous l'appellation de « Kirdi », (ou païens), poursuivant parmi elles l'oeuvre d'islamisation qui a été profonde également chez les « Mbum » et d'autres populations soudaniennes.

Les 'Foulbé' occcupent surtout le bassin supérieur de la Bénoué où l'altitude plus grande offre des conditions plus favorables à l'élévage, et le haut plateau de l'Adamaoua.

Les 'Haoussa', qui se consacrent pour la plupart au commerce, vivent surtout la ville.

La distribution de la population dans le pays camerounais se ressent naturellement de la présence de vastes régions de forêts où la densité est extrêmement basse. Celle-ci est, en revanche, plus élevée dans les régions plus favorisées par le climat, comme les reliefs, en particultier le versant oriental des monts du Cameroun où, entre Nkongsamba et Bafoussam, dans la région des Bamilékés, la densité de population y est la plus forte. Cela n'a d'ailleurs pas sans rapport^avec l'économie de la plantation, qui a intéressé aussi d'autres régions fortement urbanisées, ainsi que dans toute la bande côtière centre-septrionale. Le peuplement est également considérable le long de l'artère Douala-Yaoundé-Bangui.

Dans le Nord, les régions les plus densément peuplées sont la vallée de la Bénoué et celles où ont surtout développées les plantations d'arachides et de coton. Dans sa majorité, la population du Cameroun vit dans les villes et villages, dont la forme varie suivant le milieu et l'organisation sociale. http://www.youtube.com/watch?v=pJQxfIbbM6E

Celle-ci présente des caractères très originaux chez les Bamiléké, qui sont repartis en communautés (chefferies), chacune ayant son propre chef 'fong', propriétaire des terres par 'délégation'.

 

L'organisation féodale est largement répanduedans le Nord et dans le pays Bamoun. Elle est hiérarchisée autour d'un 'lamido', mot peul désignant les sultants de ces régions.

 

Le Cameroun est un beau pays et très riche sur le plan agricole. L'agriculture joue un grand rôle pour ce pays à la terre très fertile. Tout y pousse, et on y cultive du maïs, riz, arachide, manioc, palmier à huile, cocotier, tabac, café, banane, gombo, cacao, bois divers, caoutchouc, et tant d'autres choses encore. Sans oublier les ressources minières qui sont encore mal exploitées : fer, bauxite, or, titane, gaz naturel, étain, et autres. Des nouvelles ressources restent encore en prospection. Le sol et sous-sol camerounais reste très riche, capable de nourir tous les camerounais hier, aujourd'hui et demain. Autrement dit, le Cameroun possède des potentialités insoupçonnables qui n'attendent qu'à être exploitées pour le bonheur de tous les Camerounais. La richesse y est non-négligeable.

La beauté du pays et la variété de sa population, comme de sa généreuse nature africaine, tout cela font que le Cameroun reste un pays d'avenir.

 

S'il fallait résumer l'historique du pays, on dirait que la découverte de l'embouchure du 'Wouri' en 1472 par le portugais Fernando Poo, attiré plutôt par l'abondance de poissons et surtout par des crevettes, ceci va attirer les Européens à faire grand cas au Cameroun.

Ce sont les Allemands qui seront les premiers à s'y intéresser. C'est eux qui donneront le nom de « Kameroun » au fleuve et à la montagne qui avait tellement étonné un certain Hannon, en 1901.

Auparavant, dès 1884, Gustav Nachtigal, le consul allemand à Tunis, est appelé par Bismarck qui déclare la région de Douala : « Protectorat allemand ».

Les Européens vont se départager le pays, limitant les frontières, après une série d'accords avec la Grande Bretagne et la France. Se référant toujours de leur Conférence de Berlin de 1885.

Placé plus tard sous mandats, le Cameroun connaîtra un essor économique exceptionnel. En clair, le pays Cameroun, sera dépeçé, pillé, par les puissances occupantes venues d'Europe. Pour leurs propres intérêts. Après deux guerres, essentiellement européennes, mais devenues « Guerres Mondiales » (puisqu'ils ont voulu impliquer directement ou indirectement tous les pays non-européens. Le cas des « tirailleurs africains » improprement appellés « Tirailleurs Sénégalais », restent les plus cyniques de l'utilisation des chairs à canon par des Blancs colonisatuer sans scrupules.L'Afrique va partager la douleur de l'Europe durant les deux guerres 1914-1918 et 1939-1945. Un an plus tôt, le général De Gaulle préside une « Conférence à Brazzaville, en 1944. Deux années plus tard, le Cameroun est intégré dans l'Union française.

Le 9 mai 1957, le Cameroun devient un Etat sémi-autonome dirigé par André-Marie Mbida.

Puis, viendra un certain Ahamadou Ahidjo. Celui-ci lui succède. Le continent africain est en ébullition pour se libérer du colonialisme européen.

Le 1er janvier 1960, le Cameroun accède enfin à l'indépendance (après que l'ONU ait abrogé l'accord de 'tutelle' de la France). Et ce, après des élections législatives du mois de mai de la même année. Ahamadou Ahidjo devient le premier président de la République camerounaise.

En octobre 1961, un référendum aboutit à réunifier le Cameroun francophone à une partie du Cameroun anglophone. (Puisque le Cameroun septentrional se prononce pour son rattachement au Nigeria.

De la République fédérale en 1961, le Cameroun devient « République Unie, en 1972, dotée d'une nouvelle Constitution.

Le 14 janvier 1984, le Cameroun élisait son deuxième « président de la république », en la personne de Paul Biya. Plusieurs fois réelu au suffrage des urnes (!) , il est encore au pouvoir en cette année 2010.

Nous savons très bien tous les malheureux événements qui se sont produits au Cameroun dont nous n'avons pas le temps de tout évoquer ici. Néanmoins, il est bon d'avoir une petite idée sur cela.  http://fr.wikipedia.org/wiki/Cameroun

La politique est une affaire très complexe en Afrique. Beaucoup se résignent à ne rien déranger le pouvoir.

Un journaliste, fondateur du "Messager" vient de nous quitter  http://www.youtube.com/watch?v=g3i2rb9KPd0

http://www.lemessager.net/2010/07/necrologie-mort-de-pius-njawe-hier-aux-etats-unis/

On relève que les Camerounais restent à ce jour, très attachés à la nation et à l'identité camerounaise. Tous, s'y réclament. « Je suis Camerounais ! Nous sommes tous, Camerounais », répète à l'envie tout le monde dans ce pays si attachant.   http://www.youtube.com/watch?v=wth5yxBaSno 

 Et ce, malgré certaines troubles... http://www.pressafrique.com/m93.html

 

Sur le plan culturel, c'est un pays très productif. Dans la littérature, les écrivains ne cessent de publier des livres. On connait des grands noms de la littérature camerounaise, comme Ferdinand Oyono, http://www.youtube.com/watch?v=l3NSHJEOnRg , Mongo Beti,  http://www.youtube.com/watch?v=WNb-ACMoKns

Guillaume Oyono-Mbia, Francis Bebey, Elolongue Epanya, Eno Belinga, René Philombe, Charles Ngandé, J.L.Dongmo, WereWere Liking, Bernard Nanga, Paul Dakeyo,http://www.youtube.com/watch?v=BAWP0Xe0c3Y

Calixthe Beyala   http://www.youtube.com/watch?v=5-K3W-PBf1k  ;   http://www.youtube.com/watch?v=rx8Pp9LlEds

et Léonora Miano, http://www.youtube.com/watch?v=dCQ8nNuoLiI .

Pour ne citer que ceux-ci.

 

 

Dans la chanson, on ne peut oublier Manu Diabango et Francis Bebey, http://www.youtube.com/watch?v=zqOxYChgbCA

Eboa Lotin, mais la liste s'est allongée depuis : avec André-Marie Tala, Ekambi Brillant, Georges Dickson, Henri Dikongué, Les Têtes Brûlées  http://www.youtube.com/watch?v=_KPTUJpShhQ ; http://www.youtube.com/watch?v=wOOxQdiOKQo , Wes, Yannick Noah, http://www.youtube.com/watch?v=0Nz2eqByAOA

Guy Lobé, Sam Fan Thomas, http://www.youtube.com/watch?v=kSzsQl97R7E

Guy Lobé, Zangalewa, Albert Premier,  http://www.youtube.com/watch?v=HFc2XGiGIhw

Ali Baba, Petit Pays, http://www.youtube.com/watch?v=W7rTzvXwAAc

Richard Bona,http://www.youtube.com/watch?v=PBR5GTzZIJY , Philippe Ekéké, etc.

Il y a aussi des femmes comme Uta Bella, Sandra Nkaké, Viviane Etienne,

Veronik Fack, http://www.youtube.com/watch?v=-k6z5qyrOBE     http://www.youtube.com/watch?v=QyiLU3NGPU8

Ange Bagnia http://www.youtube.com/watch?v=KX0SUOjBa68  Kareyce Fosto  http://www.youtube.com/watch?v=abnp8CdI4p0   Charlotte Dipanda   http://www.youtube.com/watch?v=mzfH4yBOKRc ; http://www.youtube.com/watch?v=FCOEWWOjGs0  Bébé Manga    http://www.youtube.com/watch?v=2TPa-dpCMfw Sally Nyolo

http://www.youtube.com/watch?v=HMS77iz8p4U , etc.

Avec des styles de musique aussi variée, allant de Makossa au Bikutsi ! Tous ces créateurs font vivre la culture camerounaise.

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20 juillet 2010 2 20 /07 /juillet /2010 10:18

 

C'est un roman qui a reçu cette année le « Prix Médicis 2010 ». Son titre : « L'énigme du retour », paru chez Grasset Editeur. L'histoire y est très touchante. Le narrateur reçoit un coup de téléphone depuis Montréal, au Canada, son pays d'exil. On lui annonce la mort de son père. Commence alors, pour lui et le lecteur, un voyage en Haïti. Cette île que le séïsme a dévasté au début de l'année. http://www.etonnants-voyageurs.com/spip.php?article4546

 

Le lecteur fait surtout ce voyage en 301 pages, en découvrant cette belle île, jadis appellée, la 'perle des antilles'. Pays si doux. Et ça, c'était avant les désastres.    Ah...Haïti-Chérie !                 http://www.youtube.com/watch?v=An8c7GE7TsA

En cette période estivale, il serait important pour la lecture, d'emporter ce livre. Un roman qui ne risque pas de vous décevoir. Nous nous sommes procuré de celui-ci pour notre périple. En le lisant, l'auteur Dany Laferrière surprend par son récit attachant, qui met en scène cet homme (le narrateur), qui aime bien son pays et souffre avec lui. Peut-être plus davantage car il ne veut pas faire du mal aux siens. Les funérailles sont les motifs. Mais retrouver la terre natale est plus qu'une raison de vie.Comprenant leurs difficultés. Ne voulant pas surcharger sa famille, ou ses proches, dès son retour au pays, il choisit de séjourner dans un Hôtel.

 

Beaucoup d'exilés dans ce soit-disant pays dits pauvres, jadis « tiers-monde », pensent agir ainsi. Sur toutes les latitudes tropicales. Bien qu'il serait aussi peut-être préférable d'aller se confronter à certaines réalités de la vie de son peuple. Ici, on découvre que le pays est véritablement très pauvre et souffre des ravages divers : en plus de cataclysme naturel, il y a la vie des hommes. L'égoïsme. La méchanceté. Là où la misère défie l'opulence des vautours. On se rend compte que les vrais « héros » ne sont pas ceux que l'on croit. Ce sont plutôt ses habitants, qui y survivent. Faute de choix. Ceux qui résistent à tout. A la nature pas toujours généreuse. Aux oppressions politiques et sociales. Pourtant, la misère rôde partout alentour. Et, comme on dit aux Antilles, en créole, (ou sous les tropiques), la vie 'a raid'. Misè pa douss. La vie est dure. Les temps sont durs. Difficiles.Pour tout le monde. Surtout en ce moment de la crise mondiale.

http://www.youtube.com/watch?v=kRecCNojc3w      ;         http://www.youtube.com/watch?v=2HyAEsLqJB0

http://www.youtube.com/watch?v=zviO2rB9u0Q        ;         http://www.youtube.com/watch?v=MirsAR7fX-Y

http://www.youtube.com/watch?v=p5wQZRAOUQ4  ;         http://www.youtube.com/watch?v=2fAW_nUEecc

http://www.youtube.com/watch?v=zdA4tC5sdJw       ;         http://www.youtube.com/watch?v=II8HxDSbEEs

Alors, se pose aussi le questionnement : qui suis-je ? Que fais-je dans cette galère ? Qu'apporter pour soulager cette misère criarde ? Pourquoi la nature est-elle encore plus cruelle sous cette latitude déjà mal exposée ?

 

On abouti alors de cette terrible question de l'apartenance à sa culture originelle dont doit-on supporter les poids des traditions, des moeurs (pas toujours facile à accepter), des réalités à assumer, malgré tout. Penser l'exil ?

Quelles ce soit les bonnes conditions d'exil ici  ? http://www.youtube.com/watch?v=M-o9p8ImTI0&feature=related

Un ami de Laferrière, Alain Mabanckou a témoigné de la qualité de son roman : http://www.youtube.com/watch?v=yEssgZucKyo   ;    http://www.youtube.com/watch?v=KAiPCIVauK4 

En Haïti, la brutalité du séïsme s'exhibe sous nos yeux.  http://www.youtube.com/watch?v=uT2z4MB445k  Que faire ?

Le roman « L'énigme du retour » de l'écrivain haïtien Dany Laferrière nous arrache non pas les larmes, ni nous oblige à supporter la compassion, mais questionne l'humanité toute entière sur sa responsabilité de rendre la dignité à l'Homme. Ainsi, ceci dit, il faut penser à l'avenir.http://www.lematin.ma/Actualite/Journal/Article.asp?idr=111&id=135766

Haïti est encore la terre des douleurs que tout le monde veut voir éloigner.

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18 juillet 2010 7 18 /07 /juillet /2010 08:08

 

A 32 ans, "Titi" ne portera plus les maillots de l'équipe nationale française, les "Bleus". Il a mis fin à sa riche carrière internationale de footballeur français. Le dernier Mondial ne lui a certainement pas laissé des bons souvenirs. C'est le moins que l'on puisse dire.  http://www.youtube.com/watch?v=Rs9sZdhoUww  C'est le moment de songer la retraite ?

Thierry Henry vient de signer avec un club américain, le "N.Y. Red Bulls". Il portera le n°14 dans sa nouvelle équipe.

http://www.youtube.com/watch?v=i9DPbNwM4dw . New-York est une ville que "Titi" connaît très bien.

 Il laisse néanmoins derrière lui une carrière assez bien remplie : 123 sélections en équipe de France ; portant 123 fois le maillot des "Bleus" ;  meilleur butteur avec plus de cinquante buts

Mais, il restera à ce jour un des plus brillants attaquants de l'équipe nationale. http://fr.wikipedia.org/wiki/Thierry_Henry

Il quitte l'Europe pour les Etats-Unis. Peut-être pour vite oulbier ces mauvaises images du dernier Mondial 2010.

http://www.youtube.com/watch?v=x6LXzDmBSss  ;  http://www.youtube.com/watch?v=SUCjTIb-9g8 

http://www.youtube.com/watch?v=FvRsEyRroBY    ;  http://www.youtube.com/watch?v=SP9MPOtWkew

Peut-être aussi pour ne plus revivre les potins envahissants et le spectacle lamentable de la vie parisienne et hexagonale.

La surprise de Don Choa ? Chanteur de rap, François Dilhan, dit "Don Choa" (né à Toulouse, le 1er août 1974) a débuté très jeune dans la musique. Membre du groupe de rap marseillais "Fonky Family", il vient de proposer au public sa dernière chanson à écouter pour les vacances.  http://www.youtube.com/watch?v=p6lsLRkJDtY

 

A ceux qui vont les prendre, je vous souhaite à toutes et à tous des très belles vacances d'été.

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18 juillet 2010 7 18 /07 /juillet /2010 07:35

Divulgation à La Havane de la vision stratégique de l'enseignement supérieur en Angola, lors de la visite de la ministre angolaise à Cuba.

La ministre angolaise de l’Enseignement supérieur, Science et Technologie, Maria Cândida Texeira, a indiqué récemment à La Havane que son ministère travaillait pour consolider la vision et la stratégie de développment de l’enseignement supérieur en Angola approuvée en conseil des ministres.
           
Intervenant à l’ouverture de la première rencontre des recteurs angolais et cubains réalisée à Cuba a fait remarquer que la réunion servait exactement à divulguer cette stratégie et permettre de recueillir les contributions de divers acteurs et partenaires pour les enrichir.
           
La ministre a indiqué que le fait que le gouvernement angolais ait approuvé en décembre 2006 le document orientateur du sous-système de l’enseignement dénommé “Lignes maîtresses pour améliorer la gestion du sous-système de l’enseignement supérieur. 
            
Selon elle, le document reflète les principaux défis diagnostiqués dans ce sous-système de l’enseignement avant de souligner que l’orientation qui suggère la création de sept régions académiques ainsi que la manière de définir les quatre vecteurs principaux qui doivent guider l’enseignement supérieur. 




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17 juillet 2010 6 17 /07 /juillet /2010 20:08

 

C'est le pays, ou plutôt une île, connue pour son reggae propulsé par Bob Marley. Pourtant, l'île de la Jamaïque n'est pas que musique. Celle-ci jouant, à ne pas en doute, le pivot de son attrait touristique. Surtout pour les artistes du monde entier, adeptes du reggae jamaïcain, qui y viennent puiser leur source d'inspiration. Pourtant, outre le reggae, d'autres rytmes musicaux existent. Agréementant cette musique qui comble la soif de vivre.

 

Du reggae à la dancehall, l'île de la Jamaïque enflamme les sens des mélomanes dans toutes les Caraïbes et s'impose sur le plan mondial. A la conquête de l'Univers. Cosmique et métaphysique.

S'il est vrai que l'île musicale a aussi connue ces dernièrs jours des violences, les Jamaïcains en général restent un peuple pacifistes, comme les Africains. Dont les événements extérieurs et les influences viennent souvent bousculer les mentales paisibles de ces Africains transportés.

 

Oui, dernièrement, les affrontements provoqués par les barons et la pègre qui contrôlent la drogue dans l'île, ont voulu montrer leurs assises dans le pays. Cette culture des substances hallucillogènes, (« ganja » et autres drogues dures), ne cesse de faire des dégâts sur la santé des Jamaïcains. Ici, on fume de l'herbe. Par tradition très « rastafari ». Les adeptes de la musique et religion, inhalés par la fumée de l'herbe adorée, il est utile de ramener à la raison, contre tout abus d'alcool et de marijuana. Les musiciens ne sont pas de trop pour pousser à la consommation de la drogue dite douce. Aux mêmes effets.

 

Ainsi, il était compréhensible et de s'attendre à ces débordements. Pour rappeller les faits qui ont embrasé l'île, disons pour simplifier, que les ghettos de Kingston ont été littéralement mis en feux.

Il y a eu des morts. Le chiffre est important. Loin des chiffres officiels. Because ? Le 22 juin 2010, le grand magnant du coin, a été finalement arrêté par la police locale, après plusieurs jours des face-à-face assez tendus. Arrêté, il devrait être extradé aux autorités des Etats-Unis qui lui réclamaient.

Le chef de la Pègre, le baron, chef de bande de 'Tivoli Gardens', «  Dudus Cokes », ( de son véritablement nom, Christopher Coke), dominait le monde de la drogue en Jamaïque et aux USA.

Lors de son interpellation, la police fut très surpris de l'attitude de la population du quartier pauvre de Kingston. L'intervention aurait fait plusieurs morts et blessés de deux côtés. Bilan tragique : 70 morts ! Cette violence dévoile aussi des carences du pouvoir qui pensaient libéraser cette société lui permettant de faciliter sa consommation pour oublier les soucis quotidiens. Résultat, le pays en feu.

 

La violence est un phénomène récurent, liée à l'abus ou à l'excès de la consommation de la drogue. La jeunesse jamaïcaine, comme toute autre jeunesse, s'abreuver ou inhaler la marijuana est une façon de fuire la réalité, cette vie en peversion. Ou, en perdition. La jeunesse imprégnée par ce phénomène de la drogue est très exposée. Le milieu musical en subit. Combien de ces talentueux artistes de reggae nous ont quitté par la stupidité ? Tués par balle, le plus souvent. Pour divers réglèmentsde compte liés à la drogue, jalousie ou autres rivalités.

 

La Jamaïque est pourtant une très belle île. Comme il en existe dans cette région insulaire des mers de Caraïbes ou des Antilles. Cette île de Jamaïque se situe dans ces mers caraïbéennes, avec des pays voisins comme la grande île de Cuba, et surtout la grande île d'Hispagnola, d'une superficie de 11.425 km2 et une population estimée à plus de 2.804.332 habitants. http://www.youtube.com/watch?v=Yls1J67T7JI

Ancienne possession britanique, elle est restée fidèle à la « Monarchie parlementaire de l'Angleterre ». C'est bien la reine-mère de l'Angleterre Elisabeth II, qui reste l'autorité supreme, secondée par les policiens chevronnés et professionnels. Dans les faits, la reine est l'autorité suprême, viennent ensuite, le Gouverneur et le Premier Ministre. C'est un système qui fonctionne très bien dans ces pays anglophones (au Canada, en Australie et en Nouvelle-Zélande). La Jamaïque et autres, font partie de cette surprenante politique. Où l'autorité du royaume britanique continue à règner sans problème majeur ! Le pouvoir décideur reste donc à Londres où toutes les décisions des pays-membres sont analysées. Dans la 'Démocratie à l'anglaise'. Dont tous les pays membres du Commonwealt acceptent cette règle du jeu. Sur la façade affichée, ces pays sont « libres » et décident seuls. En réalité, c'est tout autre chose. La Jamaïque est certes soit-disant « indépendante ». Mais l'on sait bien qu'elle ne l'est pas dans la réalité. Aucun pays, que ce soit en Irlande, Australie, New-Zélande, ou autres ne peuvent tolérer les « idées indépendantistes ». Cela dure des siècles.

Ce n'est pas la Jamaïque qui peut faire 'exception'. Londres fixe les règles, fixe aussi les grandes orientations. Le mouvement contestataire du « reggae » semble venir de là ?

En tout cas, l'on note que la Jamaïque est « indépendante » depuis le 6 août 1962.

C'est aussi l'année où l'île a choisi de rester attachée à la couronne britanique et membre du « Commonwealth ».

Cette île dont la capitale est Kingston, possède auddi une ville importante, Montego Bay. Toutes deux concentrent l'essentielle de la population citadine de l'île ensorcellante.

L'économie du pays est fondée sur l'exploitation de la bauxite. Pourtant l'île a d'autres richesses.

Par exemple ? Le tourisme qui fait vivre actuellement l'île. La Jamaïque reste une île la plus fréquentée par tous les Africains de la diaspora du monde. Même les reggeamans actuels : des Ivoiriens Alpha Blondy à Tiken Jah Fakoly. L'Ethiopie de l'empereur Haïlé Selassié n'est pas loin.

L'Afrique reste la source d'inspirations, avec raison, de toutes les Antilles, ou toute autre diaspora.

 

Grâce à la musique d'inspiraton africaine, la Jamaïque s'est fait connaître. Même si certains le font par un besoin plus commercial qu'artistique et culturel puisé dans le terroir africain. Berceau de l'Humanité. Que l'Occident ne pourra plus jamais gommer dans les mémoires.

Qui ensont les meilleurs défenseurs ? C'est dans la musique qu'il faut aller les chercher. Ici ou ailleurs. Les Jamaïcains étaient majoritairement et essentiellement « Africains ».

L'île peuplée des descendants d'esclaves, les Jamaïcains l'assument sans complexes. Les grands noms ? Il y en a des artistes talentueux qui perpétuent la « mémoire » de cette Afrique rêvée.

Faut-il tous les citer ? Ce serait prétentieux. Voyons plutôt un échantillon des ambassadeurs du reggae jamaïcain :

Bob Marley, http://www.youtube.com/watch?v=L07lXY7hZQw ;  http://www.youtube.com/watch?v=VkndVzfOeRc

Jimmy Cliff, http://www.youtube.com/watch?v=lkMzuXlKQv8 ; Peter Tosh, http://www.youtube.com/watch?v=jXwOjSVoU3s ;  http://www.youtube.com/watch?v=4H5rvH_DtVo ; http://www.youtube.com/watch?v=l23lxYFpu3c

Bunny wailer, http://www.youtube.com/watch?v=zjtYKPC58tg

Linton Kwessy Johnson, U-Roy, http://www.youtube.com/watch?v=WXKANUfQR3I

Burning Spear, http://www.youtube.com/watch?v=XWv_e-xGQkY  ; http://www.youtube.com/watch?v=0ele6fFZq5o

Linton Kwesi Johnson, Why Kartel, Rita Marley,  http://www.youtube.com/watch?v=GlQgC5IyPHw

Damian Marley, http://www.youtube.com/watch?v=iRTrJTaOntU ; Jah Cure, http://www.youtube.com/watch?v=cjdWQYk0hZE ; Chezidek, http://www.youtube.com/watch?v=1QOHTdc_ct4 ; http://www.youtube.com/watch?v=1_Nrzi9OLqo ;  http://www.youtube.com/watch?v=rs-ta62ycEk ; http://www.youtube.com/watch?v=T7mVpWjItXk

Tarrus Riley, et tous ceux de la nouvelle génération, qu'on en oublierait.  Dans le dancehall, les meilleurs ne manquent pas non plus : http://www.youtube.com/watch?v=dp_0p6Hc3_I ; http://www.youtube.com/watch?v=6xWuRyqwuyw

http://www.youtube.com/watch?v=7eIBN5Kh6YI ;  http://www.youtube.com/watch?v=k2oMeMpr6Ns

http://www.youtube.com/watch?v=gNnNbVeO6Oc  ;  http://www.youtube.com/watch?v=v5jc9Bp1oFs

La Jamaïque reste la pépinière des grands reggaemans. C'est là-bas qu'est né le mouvement « RASTAFARI ». Un mélange des genres mystico-religieux où s'entremêlent Culture-Religion et encore autres choses. Les croyances étant nombreuses. Ce qui explique pourquoi car la majorité de la population est noire, descendants d'esclaves venant d'Afrique. Ici, les mythes ne sont pas gommées comme en Afrique francophone où l'on continue de vendre et propager l'idée que ce sont les Africains entre eux qui vendaient d'autres Africains et qui se sont retrouvés ici dans cette contrée d'Amériques. On oublie l'essentiel, qu'avant que les Africains ne pratiquent ce commerce ou capture, il y a eu l'arrivée des Arabes et Européens, bourrés des complexes, notamment l'infériorité de la race noire. Corrompant au passage des chefs naïfs, vendus, mystifiés. Durant des siècles, le continent africain a été saigné à blanc ! On y venait chercher des esclaves et des matières premières.

Ceci n'a pas changé même aujourd'hui encore. Les livres continuent de mentir en Afrique comme aux Amériques.

Le mouvement naturel du rastafarisme est une façon pour certains de renouer avec les origines.

Découverte en 1494, par le toujours, un certain Christoph Colomb, la Jamaïque est le reflet de toutes ces îles poussières dans la Caraïbe et dans les Amériques conquises par les Blancs.

Les Espagnols et les Anglais se taillant la grande part des lions. Dominant et exploitant ces terres.

D'abord en éliminant les premiers habitants, les « Amérindiens ». Puis, vient le tour des « Arawaks », habitants trouvés dans l'île, ils furent tous massacrés, extérminés. Durant deux siècles, les Espagnols et les Anglais ont conquis et dominés le monde par la violence. Les Portugais s'en sont mêlés, en plus de vices. L'île de la Jamaïque fut longtemps une terre d'exportations de sucre.

Dans la sueur des Nègres, qui travaillaient en tant qu'esclaves dans les plantations de canne à sucre.

Haïti et la République Dominicaine (qui furent une seule île) furent scindées en deux, selon la vision de partage européenne : d'un côté, la France, pour la petite partie (Haïti); et de l'autre partie, la République Dominicaine. Si la partie Haïti a réellement obtenue son « indépendance en 1804, l'autre partie est demeurée une île d'exploitation de sous-sol, et ses habitants sont des objets sexuels en termes de tourisme occidantal dans cette région. Les îles de la Caraïbe restent encore dominées par la vision européenne du monde. Un discours « respect des droits de l'Homme », et l'autre attitude de « pillage », en fixant les prix de matières premières que l'on mettra sur les marchés.

On laisse encore les folklores pour ces « déportés d'Afrique » : les Antilles françaises sont considérées comme les « danseuses des îles », pour la France métropolitaine,; tandis que les autres îles sont devenues des paradis touristiques, sinon, des paradis fiscaux...

Heureusement, avec les sports, les Caraïbéens se distinguent. On y louent leurs musiques « exotiques », leurs « soirtifs noirs », surtout lorsu'ils gagnent. La Jamaïque possède un bon réservoir de ces sportifs. Les athlètes féminines se distinguent en remportant les épreuves dans la course à pieds. L'un des derniers sportifs à fair le beau temps, c'est bien sûr, USAIN BOLT.

On attend encore jusqu'à quand les insulaires de la Caraïbe défendront leurs « dignités » comme continuent de le faire les Africains-Américains aux Etats-Unis de Barack Obama.

 

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16 juillet 2010 5 16 /07 /juillet /2010 19:30

 

C'est une des plus belles voix de reggae jamaïcain. Limpide, calme, reposante et stimulante.  CHEZIDEK propose son nouvel et très bel album "Judgement Time", à savourer tout cet été, en vacances ou en amoureux.

 

Le genre de musique qui vous emporte. Une évasion évidente dans un univers de reggae très différent. Classique, certes mais très bien inspirée.

 

Né, ' Desbert Johnson ', il a choisi un surnom d'artiste CHEZIDEK. Il a vu le jour en 1973, à Saint Ann's Bay, et grandit à Kingston, la capitale de la Jamaïque.

Son premier disque est sorti en 2002, intitulé "Hawast Time". Depuis, il multiplie des compositions. Ses albums connaissent tous des succès. L'artiste est apprécié pour son talent certes, mais aussi pour sa musique assez bien travaillée tant musicalement que pour les paroles, moins agressives comme certains autres font dans leurs albums.

Lui, il mijotte le son, assaisonne le menu du jour avec des textes ou des mots très bien choisis. Un vrai cuisinier qui connaît son art cullinaire du reggae-music.

 

Outre sa belle voix très fluide, Chezidek balance ses morceaux en tenant compte d'envoûtement qu'ils produits dans l'oreille du mélomane. Depuis son premier tube "Leave the treas", jusqu'à "I Grade" sorti l'année dernière, Chezidek ne deçoit pas. Sa base musicale est originale, attachante.

Son dernier opus est un vrai regal. L'album "Judgement Time", http://www.youtube.com/watch?v=rs-ta62ycEk , son dernier bébé de sept mois en 2010, ne fait que confirmer ce que l'on notait de ce géant du bon reggae. Un adepte du son 'one-drop'.

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16 juillet 2010 5 16 /07 /juillet /2010 14:06

L'ouverture politique à Cuba se met en place et est palpable. La démocratisation du système castriste se métamorphose lentement. Fini le temps où le système vérouillait les libertés des camarades-révolutionnaires cubains ? Dans tout le cas, ça en a bien l'air. Le "Lider maximo" de la révolution de 1959, le 'comandante' Fidel Castro a, depuis, abandonné le pouvoir il y a quatre ans. Il n'est plus le 'président', pour des raisons de santé. C'est son jeune frère Raùl Castro qui a pris la relève depuis le mois d'août 2006.

 

L'ancien président Fidel, n'avait plus apparu en public. Sauf, des rares fois, où la télévision l'a montré effectivement malade, pour taire les rumeurs sur sa mort. Il était bien vivant. Les télévisions du monde entier l'ont montré, affaiblie, portant un survêtement et recevant l'illustre visiteur, le président venezuelien Hugo Chavez, venu lui rendre visite.

Officiellement, il était véritablement en traitement. Il bafouillait difficilement quelques mots, les grands yeux ouverts de malade. Puis, on ne le voyait plus mais celui-ci continuait à tenir une chronique dans un journal cubain. Prouvant que le vieux communiste était encore là, comme ce lion que l'on ne voyait pas mais que l'on entendait le rugissement.

 

Le 12 juillet 2010, il a apparu de nouveau à la télévision. A plus de quatre-vingt et quelques années, il semblait cette fois en forme. Les Cubains ont pu le revoir sur leurs écrans de télévision. Il devait faire une intervention télévisuelle, la première, depuis fort longtemps. Trois années de convalescence forcée. Cette année, sa santé s'était améliorée.

L'île de Cuba possède le système de santé le plus développé au monde. La médecine cubaine est reconnue comme l'une des meilleures du monde. Le Cuba arrive à former les médecins étrangers dans ses écoles et d'exporter ses meilleurs docteurs aux quatre coins de la planète.

L'apparition du vieux 'lider maximo cubano' à la télévision était aussi une curiosité pour juger la santé mentale et intellectuelle de Fidel Castro. Pendant une heure, à la télévision, l'ancien président cubain Fidel Castro a discuté du sujet très intéressant sur l'économie nationale et intrnationale. On a compris que le vieux militant restait toujours vif et suivait les actualités du monde.

 

L'île de Cuba n'échappe pas à la crise mondiale. Au contraire, son économie, déjà fragilisée par l'embargo américain qui dure depuis cinquante ans, n'a fait qu'aggraver la situation des Cubains. Le blocus américain continuant à faire subir l'économie de ce pays.

Fidel Castro parlait de l'actuelle situation des économies mondiales. Il est resté tel quel en se montrant encore plus marxiste que jamais. Croyant aux théories marxistes-léninistes. Le contraire de son frère qui essaye de sortir le pays de ce système économique de l'autre temps. Sur le plan de l'actualité politique en Orient, avec la condamnation quasi-unanime des occidentaux pour le programme nucléaire iranien qui ménacerait les équilibres dans la région, le leader cubain condamne cette attitude. Pourquoi l'Iran et pas Israël qui en possède déjà ? De même comme pour la Corée du Nord et son programme nucléaire. Ce pays a déjà sa bombe et ne se cache pas de poursuivre ses programmes des recherches des armes de dissuasion nucléaire. Justifiant son attitude par les attaques verbales et politiques des américains qui veulent contraindre les Nord-Coréens d'ouvrir ses centrals nucléaires aux inspecteurs internationaux. Ce que Pyong-Yang refuse, bien sûr. Un bras de fer s'engage entre les Etats-Unis et les deux pays rebelles : Iran et Corée du Nord.  Pourquoi eux seulement et pas l'Etat hébreu ? Son voisin du Sud, à Séoul, on se montre très préoccupé. Comment organiser la région du Moyen-Orient et de l'extrême-orient ? Cette actualité n'échappe pas à l'oeil du vieux politicien qu'est le camarade-'comandente Fidele Castro'. Mais le vieux n'est plus dans les affaires et ne peut plus rien décider.

 

Le changement que l'on note dans cette île de Cuba est intéressant. On y note des progrès politiques très positifs.  Le gouvernement actuel de La Havane vient de libérer des prisonniers politiques. Ils seront cinquante à être libres. Une libération graduelle, a promis le nouveau régime castriste. D'ailleurs, sept opposants Cubains sont arrivés récemment à Madrid, en Espagne. Ils sont libres. La plupart d'entre eux étaient arrêtés sous le régime de Fidel Castro, accusés de complotter, collaborer et travailler pour le compte des Etats-Unis, considérés jadis comme un pays "ennemi" de Cuba.

Les Pays occidentaux (y compris ceux de l'UE), ont tous boycotté le régime de Fidel Castro que l'on accusait de ne pas respecter la liberté d'expression dans son pays. Déplorant les violations des droits de l'homme. Le baillonnement de la liberté d'opinion. Lorsque l'état de santé du président Fidel Castro s'est empiré, il a fallu un changement à la tête du pays et une amélioration dans la politique cubaine. Les premiers signes ont été encourageants. Raùl Castro, le frère du président, qui lui a succédé a comme donné des gadge de "changement".  Son régime allait "assouplir" le système.

Les dirigeants d'aujourd'hui à Cuba se veulent "pragmatiques". Ils ont mesuré la chance qu'ils ont en changeant de politique. L'idéologie communiste semble aux yeux du peuple cubain d'aujourd'hui très dépassé. L'heure est à l'ouverture, à la coopération économique avec tous les pays du monde. Les relations économiques seront désormais privilégiées. L'exemple de type de coopération que veut montrer Cuba se fait avec l'Afrique. Notamment avec l'Angola.

Le président Raùl Castro s'est donné le temps pour voyager à travers le monde. En Amérique latine, en Europe, en Afrique et en Asie. Il a rencontré ses homologues et parvenu à signer des accords de coopération diverse.

La Chine est le premier pays a donner le "la", comme d'habitude. Pékin entretient des liens de partenariats avec La Havane. Le Brésil, le Venezuela et l'Inde ont emboîté le pas. L'Espagne fut un des premiers pays européens à coopérer avec le gouvernement cubain. Ont suivi l'Allemagne, la France et l'Italie. L'Union européenne a revu sa position vis-à-vis de l'île cubaine. Tous les pays poussent le régime castriste à se "démocratiser".

Les premiers signes sont venus avec la libération des prisonniers politiques. Le tourisme s'intensifie. La société cubaine se démocratise. On dit désormais ouvertement ce que l'on pense du gouvernement. Les Cubains qui avaient entamé les grêves de la faim ont cessé. Ils ont repris de s'alimenter en apprenant la liberalisation de certaines prisons. Le Cuba se veut un pays ambitieux. Il faut entamer et poursuivre les réformes économiques et modifier le système politique. Les Cubains recommencent à espérer en regardant vers l'avenir.

 

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15 juillet 2010 4 15 /07 /juillet /2010 10:33



Dans les collines du nord d'Haïti, Joseph Jean plante des semences fournies par une organisation américaine: six mois après le séisme, l'agriculture du pays dépend de l'aide internationale, même si certains la jugent inadaptée, voire dangereuse pour les cultures.


Le champ de M. Jean nourrit difficilement sa famille et il a dû prendre un autre travail pour joindre les deux bouts. L'aide internationale a beau parvenir dans ces régions reculées du pays caribéen, les estomacs restent vides, regrette-t-il.


Plus que des semences, il aurait aimé avoir les moyens de réparer le tuyau cassé depuis des années qui fournissait de l'eau à sa maison.


 "Le matin, je dois marcher à travers la montagne pour aller chercher de l'eau", explique cet homme de 38 ans, qui effectue le fastidieux trajet presque quotidiennement avec ses deux fillettes.


De fait, de nombreux fermiers estiment que l'aide internationale n'est pas adaptée à leurs besoins, quand elle ne constitue tout simplement pas un danger.


En juin, des milliers de paysans ont participé à une manifestation à Hinche (centre) pour protester contre le gouvernement, à qui ils reprochent de distribuer des semences de la firme multinationale Monsanto.


La compagnie a fait don de 475 tonnes de maïs aux paysans dans le cadre de l'initiative Project Winner de l'agence américaine d'aide au développement, l'Usaid.


Selon le ministère haïtien de l'Agriculture, le but de cette initiative est 'accroître la productivité agricole du pays, sévèrement touché par le séisme du 12 janvier qui a fait plus de 250.000 morts et 1,5 million de sinistrés.


"Le gouvernement haïtien utilise le séisme pour vendre le pays aux multinationales", avait alors dénoncé Jean-Baptiste Chavannes, coordinateur d'un mouvement paysan.


Le conflit autour de l'aide apportée à l'agriculture tombe mal pour un secteur en perdition au moment où 3 millions de personnes, soit le tiers de la population du pays, n'a pas suffisamment à manger.


Mais pour M. Chavannes, les dons de Monsanto constituent "une attaque contre l'agriculture paysanne, contre les fermiers, contre la biodiversité, contre les semences locales".

 

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