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12 septembre 2010 7 12 /09 /septembre /2010 03:39

 

Le Vietnam pointe son nez dans le clan des pays à revenu intermédiaire mais il devra repenser sa stratégie de croissance, encore à main d'oeuvre peu qualifiée et génératrice d'inégalités, pour franchir le cap de l'industrialisation, estiment les experts.

 


Depuis plus de dix ans, le pays communiste s'est habitué aux taux de croissance dépassant les 6 voire 7 ou 8%. L'an dernier, la hausse de 5,32% du produit intérieur brut (PIB) était la plus mauvaise performance de la décennie. Le PIB par habitant est passé, selon des chiffres relayés par la Banque mondiale, de moins de 100 dollars en 1990 à quelque 1.200 dollars en 2010. Le taux de pauvreté a chuté de 58% en 1993 à 12,3% en 2009.

 


Mais le Vietnam, qui ambitionne de rejoindre les nations industrialisées en 2020, risque désormais de se retrouver coincé entre deux types de concurrents:
les pays plus pauvres et à plus faibles coûts de main d'oeuvre, et ceux, riches, à croissance plus innovante et meilleure qualité de main d'oeuvre.

 


"Le Vietnam est à un carrefour crucial de l'histoire de son développement économique et social", a estimé Victoria Kwakwa, dans un colloque co-organisé avec l'Académie vietnamienne des sciences sociales (AVSS) à Hanoï.

 


Dans les dix ans à venir, le pays peut soit renforcer "le rythme économique et le développement social qui (lui) permettront de rejoindre le rang des sociétés industrialisées prospères", soit stagner sur les "fronts économiques et sociaux", estime-t-elle.
             




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3 septembre 2010 5 03 /09 /septembre /2010 13:46

 

 

Ce qui caractérise à première vue l'Afrique australe aux autres régions du continent, c'est cette variété de paysages allant de la faune aux chaînes montagneuses rythmées par un environnement mi-désertique ou broussailleux, mais le plus souvent, accueillant.

L'Afrique australe apparaît ainsi comme une vaste cuvette basculée vers l'ouest et relevée vers le sud. La plateforme continentale déprimée au centre, dans le Kalahari, est en effet bordée de toutes parts par des blocs soulevés en plateaux et massifs montagneux. Dans le fond de la cuvette mal drainée subissent des lacs et des marécages (lac Etocha, étangs d'Okawanago, du Ngami et de Makarikari).

 

Au nord de cette dépression centrale, la dorsale des plateaux de l'Angola, de la Zambie et du Katanga sépare les bassins du Zambèze et du Congo.

A l'ouest, les plateaux de la Namibie culminent aux Mont-Damara (2.180 m). Le relief rappelle celui de l'Afrique orientale : le socle ancien fortement relevé et affecté de fractures nord-sud, retombe en escarpements sur les plaines littoralesde l'océan Indien. Les régions situées entre le Zambèze et le Limpompo sont assez accidentées ; au sud-est, dans le Natal, le Drakensberg (3.283 m, au Mont-des-Sources) dresse des murailles volcaniques abruptes au-dessus des plaines côtières ; dans le Basutoland, les coulées volcaniques sont découpées en corniches par les hautes vallées de l'Orange et de ses affluents.

Au sud, dans la province du Cap, des plus anciens rajeunis en chaînes, juxtaposent plusieurs alignements montagneux orientés de l'ouest à l'est, dont certains dépassent 2.000 mètres d'altitude.

Des couches sédimentaires demeurées horizontales donnent des formes caractéristiques comme la montagne de la Table qui domine la ville du Cap.

Entre ces plis anciens du Cap s'intercalent les dépressions et les plateaux des Karroos de plus en plus étendus vers l'intérieur jusqu'au fleuve Orange.

 

Plateaux et massifs montagneux dominent des plaines côtières plus ou moins larges dans la Namibie et dans la grande partie de l'Afrique du Sud, et qui prennent une nette ampleur dans le Natal et le Mozambique.

Si le relief du sud-sahara continental paraît assez informe, les paysages présentent de grandes différences dues à la diversité des climats. Dans les régions voisines des déserts du Sahara et du Kalahari où les pluies sont rares et l'évaporation intense, les rivières sont intermittentes, leur lit est pratiquement à sec pendant la plus grande partie de l'année.

 

Les fleuves les plus importants en Afrique sont, le Nil, le Congo, le Zambèze, le Niger et le Sénégal. Le Nil (6.500 km) ; le Congo (4.700 km) ; le Niger (4.200 km) ; le Sénégal (1700 km).

Le Zambèze, avec ses 2.700 km, est le seul grand fleuve d'Afrique qui se jette dans l'océan Indien.

Il prend sa source sur les plateaux de la Zambie, avec un crochet en Angola, et draine vers la mer les pays encadrant au nord le Kahalari. Il s'étale dans son cours supérieur sur un plateau de 1.000 mètres d'altitude, et ne réjoint la mer qu'en décrivant deux vastes boucles. Il passe de marais en rapides et franchit les chttes Vicoria, les Victoria-Falls, les puissantes du monde, où le fleuve deverse en moyenne, dans un bruit de tonnerre, 13.000 mètres cubes d'eau à la seconde, d'une hauteur de 140 mètres.

Le Zambèze reçoit encore du plateau des grands lacs d'importants affluent dont le Louangoua et le Chiré, émisaire du lac Nyassa. Les hautes eaux se situent pendant l'été austral (décembre-mars).

Le Zambèze embrasse le territoire angolais dans le saillant de Cazembo. Les autres cours d'eau, en dehors de ces grands fleuves, l'Afrique subsaharienne possède dans toutes les zones climatiques de nombreux autres cours d'eau d'importance variable. Certains réussissent, par des cascades et des rapides, à se frayer un passage à travers les travers les plateaux jusqu'à la mer.

Ainsi, le Limpompo, fleuve de l'Afrique australe, formant frontière entre la Namibie et l'Afrique du Sud et qui traverse des contrées sèches avant de se jeter dans l'océan Indien, l'Orange et son affluent le Vaal qui drainent une grande partie de l'afrique du Sud vers l'océan Atlantique, l'Ogoué et la Sanaga(Afrique centrale), la Vollé et la Gambie (Afrique occidentale) la Roufidji et le Rovuma (Afrique orientale).

D'autres cours d'eau au contraire se perdent dans des cuvette intérieures, tels le Chari et l'Ogoué dont les eaux alimentent le lac Tchad et l'Okavango qui descent des hauteurs de l'Angola vers le Kahalari où il forme un delta intérieur.

 

La bande côtière appartient au crétacé marin, qui a envahi les deux golfes de Luanda (ou du Kwanza) et de Moçâmedès. L'altitude moyenne de l'Angola et la présence du courant froid de Benguela en font un pays accueillant pour l'immigration européenne. Seule la région située au sud de Moçâmedès, dans le désert du même nom, prolongement de celui du « Namib », en Namibie, est inhospitalière.

Du point de vue morphologique, le territoire de l'Angola rélève la présence de formes typiques du climat tropical chaud et humide. Ainsi donc, le climat de l'Angola, comme celui du reste de l'Afrique tropicale, se caractérise par l'absence de saisons intermédiaires. La saison sèche ou froide, dite du « Cacimbo », va de juin à septembre, la saison chaude (ou des pluies) d'octobre à mai. Toutefois, à Luanda, et plus nettement encore à Ndalatando (Cuanza Norte), la saison des pluies est interrompue en janvier par une très brêve période de séchèresse, le « petit cacimbo ».

Sur le tittoral et dans la région montagneuse aux approches du Plateau, le climat est de type tropical, avec une température moyenne de 20°C.

Dans lazone du Plateau, entre 1.200 et 1.800 m d'altitude, il devient de type tempéré, et l'on enregistre des gelées en hiver, dans les vallées abritées. La température maximale à la saison chaude ne dépasse pas 26°C. Les pluies vont en augmentant au fur et à mesure que l'on s'éloigne de la mer.

Peu abondante sur la côte, la pluviosité atteint 1.800 mm par an dans certaines régions de l'intérieur.

Compte tenu des différences de latitude dans un pays qui s'étend du 4ème au 18è parallèle, on distingue quatre zones climatiques : 1. Climat tropical humide au nord, de Cabinda à Ambriz ; 2. Tropical modéré dans la région qui va du nord de Luanda à Moçâmedès, dans celle de Malanje et dans la partie orientale du pays ; 3. Tempéré sec dans la partie centrale et méridionale du Plateau ; 4. Désertique au sud, entre le Plateau et la frontière avec la Namibie.

 

Nous avons souligné au début la différence panoramique qui caractérise l'Afrique australe, notamment en Angola. Savane arbustive dans les hauts plateaux méridionaux, cette région désertique, parsemée d'Inselbergs érodés, est soumise à la chaleur et à la séchèresse une grande partie de l'année, conditions qui la rendent pratiquement inhabitable.

D'une façon générale, le paysage est celui de la savane arborée à Hyphaene et Anacardium, les arbres faisant place aux épineux et à la steppe à graminées aux approches du désert de Moçâmedès.

La côte méridionale, désertique, est le domaine des euphorbes, aloès, sansevieria et de cette extraordinaire welwitschia mirabilis, vestige de l'ère secondaire, plante aux longues lanières charnues qu'on ne rencontre nulle part ailleurs.

La faune est celle des grandes chasses d'Afrique : lions, éléphants, rhinocéros, girafes, hyppopotames, antilopes (dont la célèbre antilope noire géante, l'Hippotragus niger, (appellée « palanca negra ») dont l'habitat se limite seulement à certaines régions de l'Angola.

Ces espèces ont été sauvegardées grace à la création de 9 grands parc naturels, dont les plus intéressants et les plus étendus sont ceux de « Quiçama » (sur la côte, au sud de Luanda) ; de « Camea » (sur le haut plateau de Moxico, dans la partie centre-orientale du pays) et de « Porto Alexandre » ou de « Iona », entre Moçâmedès et le rio Cunene.

 

Pour la pêche, grace au courant de Benguela qui lonnge le littoral et aux remontées d'eaux froides par « Upwelling », le pays est très favorisé ; des bancs de sardinelles peuvent être facilement interceptés à proximité de la côte et, au large, on capture des pièces magnifiques.

 

S'il est vrai que le voyage forme l'individu, une escale en Afrique australe, à partir de l'Angola, permet de mesurer l'importance et la richesse du continent africain. Et si l'on ajoute aussi, si l'on y découvre des vestiges du passé africain. Ne dit-on pas que l'Afrique est le berceau de l'humanité ?

En tout cas, c'est ici que s'est développé les races d'antropoïdes et d'hominiens, sur les troncs communs desquels devait surgir, en quelques cinq mille an plus tard, le premier rameau humain.

Divisée en quatre grandes périodes pluvieuses, qui constituent des répères chronologiques analogues aux périodes glacières en Europe, l'étude de la préhistoire africaine enregisrée :

a) pour la première de ces périodes pluvieuses, la découverte de restes fossiles d'une espèce antropoïde proche parenté de l'homme (l'Australopithèque d'Oldowaï, Tanganyika), ainsi que des outils de pierre, témoins probables de la plus vieille industrie connue (environ 400.000 ans avant notre ère) ;

b) pour la seconde, des ossements provenant d'un type humain archaïque, apparenté à la race dite de « Néandertal », associés à des haches de pierre taillées sur leurs faces (bifaces) ;

c)pour la troisième, des indices, encore sujets à discussion, de l'apparition précoce en Afrique d'un type humain beaucoup plus évolué que le précédent (trouvailles du lac Victoria) ;

d)pour la quatrième et dernière pluviation, des preuves nombreuses, ossements et outillage, de la solide implantation, surtout au nord et à l'est du continent, d'un type humain évolué, offrant tous les caractères de l' « Homo Sapiens » de Linné, et ressemblant probablement beaucoup à la race dite de « Cro-Magnon ». C'est ce type d'humanité qui peuple, voici 15.000 ans environ, un « Sahara » encore vert et fertile, ainsi que le Centre de l'Afrique.

 

« Aucun de fossiles humains trouvés à ce jour en Afrique n'appartient à un nègre actuel ou d'un type voisin », selon Labouret. D'où pour rendre compte du peuplement du continent, les hypothèses suivantes : a) l'Afrique aurait d'abord été peuplée de races dont les Pygmées ou Négrilles de la forêt équatoriale, les Busmens du Kalahari et les Hottentôts du sud-ouest, tous menacés d'extinction, seraient les derniers survivants ; b) à une époque indéterminée, mais qui ne doit pas être antétrieure à la fin de la dernière période pluvieuse, de nouveaux types humains, négroïdes, seraient apparus en Afrique ; c) ces populations noires, ancêtres des Noirs actuels, n'auraient pas commencé à essaimer avant le Vè millénaire (selon Davidson), et de l'est par l'invasion arabe (et d'hyppothétiques populations blanches, les « Hamites », ils auraient reflué vers l'ouest et le Sud du continent, chassant à leur tour devant eux les Pygmées et les Bushmens.

Des métissages se seraient produits, à différentes époques, entre nombre de ces populations. D'autre part, les traditions de beaucoup de peuples noirs historiques mentionnent une origine orientale ou sptentrionale, selon Frobenius.

On distinguera trois grands « stocks raciaux », entre lesquels se distribuent les populations africaines aux temps historiques : 1. les « Noirs » proprement dits, ou « Melano-Africains » (Nilotiques et Bantous) ; 2. les « Ethiopiens », au sens large du terme, qui participent à la fois des races noire et blanche, et peulent le nord-est du continent ; 3. les peuples de race « brune » ou « méditerranéenne », qui se rattachent au groupe blanc (anciens Egyptiens, Libyens, Berbères).

 

A ce stade, disons un mot sur l'Egypte ancienne. Celle qui appartient toujours à l'Afrique, avant le peuplement étranger blanc. C'était un pays africain le plus ouvert au monde. Peut-être un peur trop d'ailleur. Résultat de cette ouverture, les Egyptiens autochtones ne sont plus de race noire. Balayés par l'histoire de l'arrivée des différentes migrations blanches. Anéantis, confondus, mélangés parmi tous les autres, alors même que l'élément noir était à la base et à l'origine de cette Egyptien ancienne. A considéré, disons que l'Egypte ancinne doit probablement beaucoup, voire très certainement, à l'Afrique Noire, si on retrouve qu'on y a introduit en échange de nombreux éléments de civilisation (techniques agricoles, métallurgiques, idées, philosophie et croyances. Dans son important ouvrage consacré aux origines nègro-egyptiennes, le professeur Cheikh Anta Diop, donne assez des éléments très précis à ce sujet, que l'onpeut encore lire dans ce livre, « Nations nègres et Culture », paru aux Editions Présence Africaine, à Paris, en 1956.

Pour lui, le caractère agraire et matriacal de la société egyptienne pharaonique signe en quelque sorte sa vocation africaine. En fait, l'Egypte a été et est resté Africaine. Elle ne cesse d'avoir des contacts et d'entretenir des échanges avec ses voisins de l'Ouest et du Sud. A titre de rappel historique, à l'Ouest, les rivalités et les guerres mettant aux prises les populations nomades de Libye et les agriculteurs sédentaires de la vallée du Nil ont débouché à des contacts des plus curieux.

L'influence des sédentaires du vallée du Nil égyptien ne s'en répand pas moins à travers le Sahara.

Au Tassili, par exemple, Lhote découvre des peintures préhistoriques représentant des divinités et des barques sacrées égyptiennes.

 

Les Egyptiens ont échangé avec le « Pays de Pount » (l'actuelle Ethiopie), via la mer rouge. C'est vers l'an 1.000 avant J.C. Que l'on observe la formation du royaume de « Kouch », dont la culture, hérité de l'Egypte imprègne un fond essentiellement africain. Sa capitale, Nepata, devient vers 800 un centre du culte du dieu bélier, dont suit la diffusion au Dahomey (actuel Bénin), et en Côte d'Ivoire et au Mali. Vers 500, le transfert de la capitale au sud, à Méroé entre les 5è et 6è cataractes du Nil. Ruines actuelles : pyramides royales, temples, palais, hiéroglyphes méroïques, crassiers provenant de la fonte de fer qui se développe activement à Kouch à la fin du 1er millénaire. La technique en a peut-être été transmise plus tard aux peuples « Sao » du Tchad par les émigrants de Kouch. Cependant que l'Egypte passe sous domination des Perses, des Grecs et des Romains, Kouch maintient son indépendance. Mais il va être dominé dans les premiers siècles de notre ère, par le puissant d'Axioum, fondé en Ethiopie par les Arabes sabléens du Yemen. C'est en 350 après J.C. Que l'ancien royaume de Nepata et de Méroé, passé sous domination des souverains d'Axioum, qui prétendent descendre de la reine de Saba et du roi Salomon devient chrétien.

 

Fondée au VIIè siècle avant J.C.par des colons phéniciens, Carthage est une puissance mondiale vers 500. Elle contrôle la Tunisie, envoie ses capitaines le long des côtes d'Afrique, jusqu'au littoral du Cameroun. Des Carthaginois franchissent le désert et trafiquent avec le Soudan. Après la victoire de Rome sur Carthage, le Berbère Massinissa fonde un royaume éphémère avec Cirta (Constantine) pour capitale. 112-105 avant J.C., les Romains annexent le pays en dépit de la résistance du roi indigène Jugurtha. La Berbérie devient la province romaine de l' «  Africa ».

Vers 2000, Septine Sévère introduit en Afrique le chameau, afin de faciliter les communications transahariennes.

Affaiblie par les Vandales, la puissance romaine en Afrique du Nord est ruinée par les Berbères rebelles. Les tribus tendent à se confédérer. Mais leur évolution vers une forme d'organisation politique plus stable est stoppée au début du VIIè siècle par l'invasion arabe, qui soumet le « Maghreb » à la domination de l'Islam.

 

De l'Afrique du Nord à l'extrême sud du continent, l'histoire semble se répéter, d'abord avec les brassages des peuples noirs venus du Nord qui ont traversé les forêts tropicales poursuivant leur route vers le Sud. Des royaumes vont donc voir le jour un peu partout, de l'Afrique centrale à l'Afrique australe. Ensuite, il y a l'arrivée des Blancs européens. Ces derniers vont poursuivre une autre oeuvre qui sera celle des conquêtes et des colonisations.

En Angola, un royaume a tenté de résister face aux envahisseurs blancs. C'est le royaume du roi « Ngola » qui a donné son nom au pays occupé par les Portugais.

L'ancienne possession portugaise durera plus de cinq siècles. Aujourd'hui le pays, Angola, s'est libéré de la domination coloniale lusitanienne. Obtenant son indépendance le 11 novembre 1975.

Aujourd'hui le pays est libre et en paix. Il peut enfin mettre en valeur toutes ses richesses humaines, naturelles et géographiques. Le tourisme en Angola est une bonne chose pour montrer ce que l'Angola possède des plus beaux. D'un endroit à un autre, c'est toujours la découverte. En parcourant l'étendue de ce vaste pays de 1.246.700 km2.

En descendant vers le Sud, on est surpris par un paysage différent. Là, des forets, des fleuves, des lacs, des montagnes. Plus loin, la mer, le désert de Kalahari. Qui se prolonge jusqu'au sud.

C'est en Afrique australe que les ruines les plus anciens connues et reconnues par les historiens et de toute l'humanité, qu'a débuté les pillages du patrimoine historique africain. Dès le XIXè siècle, les envahisseurs et pilleurs ont systématiquement et volontairement saignés l'Afrique de tout ce qui constituait sa vraie richesse, comme cette importante citadelle au Zimbabwé. Le plus cynique c'est qu'aujourd'hui encore au XXIè siècle, on s'entête à redire les bêtises d'hier pour gommer notre passé. Heureusement, les Africains ont repris confiance et veulent réécrire leurs propres histoires.

De l'Angola, on peut encore retrouver des traces, depuis le passage du fleuve Zambèze, la découverte du Kalahari, tout en parcourant ce pays du roi Ngola qui veut enfin se refaire et participer à cette renaissance africaine.

 

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3 septembre 2010 5 03 /09 /septembre /2010 13:23

 

Le livre, « Joâo Vêncio : ses amours », est un roman angolais de l'écrivain blanc, José Luandino Vieira.

 

C'est une belle histoire que raconte ce petit roman angolais de Luandino Vieira, traduit et publié aux Editions Gallimard. En tout juste cent pages, nous savons tout, ou presque, de ce narrateur Joâo Vêncio, enfermé dans une prison de Luanda pour avoir un peu trop aimé la vie et les femmes.

'L'amour fatigue, l'amitié repose', dit-il à son compagnon de cellule, muet, les oreilles bien ouvertes.

Un interlocuteur silencieux que Joâo Vêncio, heureux de son monologue, raconte ses aventures.

 

Lui, c'est Joâo Vêncio, un mûlatre Angolais. Il a connu trois amours d'enfance : Maristela, la petite capverdienne perceuse d'yeux d'oiseaux ; Tila, la belle voisine, femme d'un diplômé, avec ses longs cheveux lisses et son visage de porcelaine ; et Mimi, le camarade de classe aux grands yeux noirs et à la peau si blanche.

Au centre des trois branches de l'étoile formée par ces trois amours : Florinha, la prostituée qui initie par désespoir les enfants du quartier et qui est finalement battue et chassée par les parents.

 

 

A travers ce récit en forme de monologue, marqué parles interférences linguistiques d'origine africaine (angolaise) ainsi que par les années que Joâo Vêncio a passées au séminaire, l'auteur du roman angolais, José Luandino Vieira, dresse un portrait tout à la fois intimiste et poétique de la société des quartiers populaires de Luanda au temps où ce pays, l'Angola, était encore une colonie portugaise.

 

José Luandino Vieira, né en 1935, est un écrivain angolais d'origine portugaise, blanc, et qui a vécu toute son enfance et l'âge adulte dans la capitale angolaise Luanda, et surtout dans les quartiers populaires appelés « muçèques », à majorité africaine. Profondément Angolais, Luandino Vieira épouse la cause de son pays et s'engage au parti indépendatiste MPLA (Mouvement Populaire de Libération de l'Angola, dirigé par Agostinho Neto). Il soutient les membres de ce parti et participe activement à la lutte de libération nationale. Arrêté et condamné en 1961, à 14 ans de prison, il fut déporté dans les prisons des îles du Cap-Vert. C'est là qu'il écrira la majeure partie de son oeuvre littéraire. Il ne retournera en Angola qu'après l'indépendance du pays obtenue le 11 novembre 1975.

http://www.youtube.com/watch?v=kPZWLHntq6Q                   ;               http://www.youtube.com/watch?v=eWwNtTZwsRg 
http://www.youtube.com/watch?v=X9RzY-sWMNQ                  ;               http://www.youtube.com/watch?v=Q9C2otceCtM

Un pays qui est  beau et reste très touristique, et à visiter    :  http://www.youtube.com/watch?v=LUKf9kLcsCc

 

Luandino Vieira est l'auteur de plusieurs livres publiés, dont : « La vraie vie de Domingos Xavier » ; « Le complet de Mateus », (aux Editions Présence Africain, Paris 1971) ; « Autrefois, dans la vie » ; « Nous autres, de Makulusu » ; « Joâo Vêncio : ses amours », aux Editions Gallimard. Et, aussi tant d'autres nouvelles, romans, poèmes, articles divers dans des revues et journaux.

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3 septembre 2010 5 03 /09 /septembre /2010 11:58

 

C'est bien à la Sobonne que s'est tenu pour la première fois, le premier « Congrès des écrivains et artistes noirs », en ce mois de septembre 1956, organisé par le Sénégalais Alioune Diop, fondateur de la Revue « Présence Africaine ».

Plusieurs personnalités de l'époque, du monde littéraire et artistique négro-africains, ont tenu de répondre présents.

http://www.shenoc.com/1956,%20Premier%20Colloque%20des%20Ecrivains%20et%20Artistes%20Noirs.htm

 Si tous, reconnaissent que la culture reste l'élément fondamentale sinon essentielle de l'individu et de sa société, surtout pour les négro-africain, il est un fait indéniable à rélèver que cette même culture actuelle est aujourd'hui « bâtarde ». Comme il le rappelle bien dans son ouvrage, « Peau noire, masques blancs », Frantz Fanon écrit : « Parler, ...c'est surtout assumer une culture, supporter le poids d'une civilisation. » S'exprimer dans une langue européenne, c'est s'imprégner une culture autre, épouser cette civilisation. L'intervention de Fanon dans cette communication a d'ailleurs été remarquable. Pour la première fois, on découvre la voix authentique de Frantz Fanon ici :

http://www.ina.fr/playlist/politique/frantz-fanon.298520.PH909013001.non.fr.html#containerVideo

 

http://www.indigenes-republique.fr/article.php3?id_article=1046

 

Elle résume en elle-même le sentiment général des intellectuels noirs désaliénés. Comme le résume si bien Cheikh Anta Diop, sur les valeurs de la civilisation africaine pour l'humanité : http://www.youtube.com/watch?v=S6CeUJqyp_8

 

On peut relire les textes de tous, présentés lors de ce colloque, allant du Martiniquais Aimé Césaire à l'Haïtien Jacques-Stephen Alexis ; de l'Américain Richard Wright au Malgache Jacques Rabemananjara ; du Malien Hampaté Bâ au Sénégalais David Diop; du Jamaïcain Marcus James à l'Haïtien Jean-Price Mars ; on peut même ajouter le Sénégalais Léopold Sédar Senghor. Pour ne citer que ces quelques-uns présents à Paris en septembre 1956.

Tous vont souligner d'abord la spécificité créer dans les cultures noires, et les nouvelles « différenciations culturelles » de ce monde négro-africain, sur tous les continent où vit le Noir. Sur le plan littéraire comme musical.  http://www.youtube.com/watchv=gA172bkjMb4                    ;               http://www.youtube.com/watchv=huaxWJP8QMk  ;   

http://www.youtube.com/watch?v=eHwONvNgJGM              ;              http://www.youtube.com/watch?v=Ii-cBk1cTtE

http://web.lerelaisinternet.com/federam.fr/                             ;              http://www.youtube.com/watch?v=2_u8H5PUuMc

Révendiquer la culture négre, c'est déjà engagé un combat culturel. Aimé Césaire, Léon-Gontran Damas et Senghor furent les chantres du mouvement de la « négritude ». Une façon de se retrouver culturellement, ou du moins, revenir au fondamental nègre. Le but était d'abord de donner la dignité à l'homme négro-africain et magnifier sa culture originelle. Nous ne parlerons pas du mal qu'à connu l'Afrique, plusieurs années durant sa libération du joug colonial. http://www.youtube.com/watch?v=A6FImGGsEjw                  ;              http://www.youtube.com/watch?v=TtToH5eIjE8

Ce Premier "Congrès" de Paris marquera la renaissance africaine et surtout posera à jamais les jalons d'une prise de conscience des intellectuels, artistes, hommes-femmes, de leur culture face à une culture d'emprunt.

 

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3 septembre 2010 5 03 /09 /septembre /2010 08:31

Qu'est-ce qui se passe en France ces derniers temps ? Depuis que le président de la République a relancé la polémique sur la nationalité française, menaçant de retirer celle-ci aux « délinquants » d'origine étrangère. La politique sécuritaire de l'actuel gouvernement français, avec le président Sarkozy, est dangereuse. On peut la craindre déjà, avec l'amalgame entre « Français de souche », « Français de l'Hexagone et de race Blanche », « Français, d'origine étrangère », « Français de 'couleur', de l'Outre-mer, et de 'race noire' », « Français originaire de l'Afrique et du Maghreb ». On voit déjà poindre la stigmatisation sur cette autre catégorie de la population française en métropole.

 

En organisant l'expulsion des « Roms », on voit bien que le gouvernement ouvre la boîte de pandore dont se glisseraient volontier et avec déléctation, tous les extrêmistes de tous bords, xénophobes, racistes, et en définitive, surtout, le parti de Marine LePen, le FN (Front National). En relançant les polémiques sur les « bons et vrais Français » et les « autres d'origine étrangère », Nicolas Sarkozy veut diviser les Français, comme l'accuse l'opposition au gouvernement actuel. Ses déclarations risquent de réveiller le mépris des « étrangers- profiteurs » et de toutes les origines. L'électorat FN n'attendait que cela pour revenir au devant de la scène politique, dont le véritable enjeu reste l'élection présidentielle de 2012.

 

Plusieurs personnes dénoncent l'actuelle politique d'immigration en France. Les Verts et les Socialistes critiquent le gouvernement dont le président ne joue plus son rôle du garant de la paix sociale de la France. Le monde entier regarde avec étonnement cette nouvelle France xénophobe. L'ONU condamne le comportement de la France à l'égard des étrangers et sa composante d'origine étrangère. Pourquoi expulser les « Roms » qui sont des « citoyens européens » jouïssant de la liberté de ouvement et des droits ? Aujourd'hui, les « gens du voyage », les « Tziganes », les « Roms ». Demain, les Africains, les Noirs et les Maghrebins. A qui le tour ?

L'Eglise, avec la voix du Pape au Vatican, prient que la raison revienne aux Français qui dirigent le pays. Les sondages souhaitent la victoire de la gauche au prochain scrutin présidentiel pour arrêter les massacres que Sarkozy et les siens font à ce beau pays.

http://www.dailymotion.com/video/xejsmh_royal-fustige-la-politique-de-sarko_news

L'UMP a scellé son avenir en abordant le thème sensible de la « nationalité ». On se demande à présent « qui est Français et qui ne l'est pas ? » ; « Que deviennent l'Outremer dans tout ceci ? ».

http://www.dailymotion.com/video/x1w1ms_christiane-taubira-analyse-sarkozy_news

Aux Antilles, le débat bat son plein. L'outremer est encore la France, avec sa composante d'origines diverses et colorées ? http://www.youtube.com/watch?v=wyq-TNwdg1o Comme le dit si bien la Guadeloupéenne Maryse Condé,

http://www.youtube.com/watch?v=fLg8MCqWtxA  on ne doit pas oublié le pays d'origine tout en restant "Français".

 

http://www.bondamanjak.com/index.php?option=com_content&view=article&id=10059&Itemid=131

La Martinique et la Guadeloupe ont déjà d'autres choses à règler, (l'épidémie de la 'dengue'), le chômage, etc., pour encore se soucier de cette nouvelle polémique.

Le propos et l'aveuglement de certains politiques sont regrettables. On est même surpris de tels amalgames et comportements jugés dangereux pour la paix sociale en France et dans l'outremer. http://www.desirsdavenir.org/

Heureusement, les Antilles gardent encore cet esprit de tolérance et de cohabitation, avec cette bonne humeur musicalement, pour préserver encore « sa » culture.   http://www.facebook.com/zouktv

 

 

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3 septembre 2010 5 03 /09 /septembre /2010 07:43

 

 

Elle est belle. Grande actrice française et Star généreuse. Son combat écologique a attiré une fois de plus l'attention sur elle. Marion Cottillard s'est engagée à défendre la nature partout dans le monde. Nous avons été touché par son action en Afrique. Elle a été sur place constater les dégâts écologiques dont l'Afrique subit depuis des nombreuses années. Sillonnant les forêts, les villages, les fleuves, et autres endroits où existaient, ou existent encore des trésors naturels du continent noir.

La déforestation l'a bouleversé. Les forêts africaines sont en effet pour la plupart dévastées par le pillage des arbres et bois, pour l'exportation. Sans oublier l'extérmination d'animaux divers. En effet, le pillage du bois africain par les exploitants industriels qui exploitent celui-ci pour l'envoyer en Europe ou ailleurs, est scandaleux.

 

Associée à « Greenpeace », Marion Cottillard s'était donc rendue dans un village congolais d'Oshwé, en pleine forêt tropicale équatoriale, et a rencontré des représentants de l'administration forestière locale et les pauvres villageois qui assistent impuissants à la déstruction de leur patrimoine naturel, démunis et exploités face aux exploitants venus d'ailleurs.

http://teemix.aufeminin.com/w/star/n587481/news/Video-le-carnet-de-voyage-de-Marion-Cotillard-au-Congo.html

Le constat est amer : la nature africaine se meure. Ayant assisté à la coupe d'un arbre centenaire, on ne peut pas se réjouïr de l'avenir de notre planète terre, de notre planète verte, on peut dire.

Une chose est sûre, le pillage de l'Afrique est organisée. Cela ne date pas d'aujourd'hui. On ne peut pas dire le contraire. Il suffit d'aller sur ce continent, se promener dans quelques pays forestiers pour se rendre compte de cette évidence de catastrophe naturelle.

Elle, l'actrice française de renom, Marion Cottillard, ne veut pas et surtout ne peut pas rester insensible, ni indifférente. Elle veut s'engager pleinement pour la défense de l'environnement. Un combat écologique qui est à tout son honneur.

 

Sa carrière cinéamtographique est aussi une réussite. Elle est déjà si riche pour cette jeune actrice, avec des très beaux films à son actif. Elle a tourné avec des très très grands réalisateurs français et internationaux. L'essentiel de sa carrière se passe en France, bien que sur le plan international la demande se fait de plus en plus pressante.

Née à Paris, le 30 septembre 1975, Marion Cottillard a débuté sa carrière d'actirce dans des petites séries télévisées avant d'embrasser réellement le cinéma. Notamment dans l'un de ses premiers rôles en 1996, dans le film « La belle Verte », de Coline Serreau. Les succès viendront surtout avec des films populaires comme « TAXI » de Gerard Pirès, (produit par Luc Besson). Devant le succès du premier, il y aura les suites, « Taxi 2 » de Gerard Krawczyk ; « Taxi 3 » du même réalisateur, et du même producteur.

C'est en 2001, dans le film, « Les jolies choses », de Gilles Paquet-Brenner, que le public découvre la jolie actrice aux beaux yeux bleus et au sourire d'ange, Marion Cottillard, qui joue merveilleusement bien les deux rôles de la chanteuse et de sa soeur jumelle, avec un étonnant talent.  http://www.youtube.com/watch?v=fRl7ijpA5Wo

En plus, elle a pris des risques et a osé s'imposer en tant que future grande actrice. C'est dans ce film que l'on mesure ses vrais talents cachés que le réalisateur a su si bien exploités. Marion Cottillard a très bien assumée ses rôles.

Viendront ensuite les films, « La femme piégée », « Lisa », « Une affaire privée », « Jeux d'enfants », « Un long dimanche des fiançailles », « Innocence », « La boîte noire », « Edy », et surtout « Calvacade », dont Marion Cottillard élève encore plus son potentiel d'actrice, qui d'ailleurs, se verra récompenser plus tard dans un autre grand film, (le film de sa vie, dira-t-on), intitulé « La Môme » du réalisateur Olivier Dahan, tourné en 2007, dans lequel Marion Cottillard joue le rôle d'Edith Piaf, la grande chanteuse française des années cinquantes.

Pour ce film présenté aux Oscars, et aux Etats-Unis, Marion Cottillard reçois le grand prix de la 'Meilleure actrice du cinéama français', pour les Américains séduits par ses prestations dans le film.

Les Américain l'adorent. L'adoptent. Au point de lui décerné l'Oscar du Prix 2008. Hollywood lui fait des yeux doux. On lui propose des rôles dans les films américains. Our l'actrice française, c'est la consécration. Elle est désormais considérée dans le monde comme la plus grande actrice française de ce XXIè siècle.

De plus en plus sollicitée, les contrats pleuvent. Avec le film « Public Enemies », tournée en 2009, Marion Cottillard partage la vedette avec Johnny Depp.

Finalement, elle n'a plus rien à démontrer de son savoir-faire d'actrice. Cette année encore elle est sur plusieurs projets cinématographiques. Elle vient de tourner avec Leonardo di Caprio dans un film intitulé « Inception », un autre succès sur grand écran pour les cinéphiles. Le grand public s'attend encore de la revoir dans d'autres films à venir. Malgré ses succès sur grand écran, elle projette de remonter sur la scène de théâtre, pour compléter sa carrière de comédienne. Ce qui est sûr, on a pas encore fini de revoir cette jolie fille aux très "beaux-yeux-bleus-revolver", Marion Cottillard.

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3 septembre 2010 5 03 /09 /septembre /2010 02:13
C'est le troisième grand cours d'eau au sud du continent. L'Okavango prend sa source en Angola. Puis, il traverse le pays jusqu'en Namibie, et enfin pour atteindre le Botswana. Trois pays australe de l'Afrique. Le delta d'Okavango se perd aussi dans le désert de Kalahari. Sa particularité après avoir quitter l'Angola, est d'intégrer aussi cette fameuse bande de Caprivi, qui se trouve en Namibie et sépare ce pays de l'Angola et le Botswana, avant de réjoindre l'océan Indien. L'Angola, la Namibie et le Botswana partagent ces beaux paysages austraux, comme aussi les cultures et les peuples. L'exemple de Himba est à ce titre très symbolique. C'est donc l'Angola qui détient les sources de ces trois éléments essentiels vitaux pour les trois pays. L'Angola leur fournissant les sources d'eau qui remontent finalement au nord et au sud du pays. On peut le dire, cette région très touristique est à visiter. Ne fut-ce que pour visiter toutistiquement, voir, admirer ces magnifiques paysages paradisiaques, avec ses safaris et ces richesses naturelles.
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3 septembre 2010 5 03 /09 /septembre /2010 01:26

 

 Le gouverneur de la province de Kuando Kubango, Eusébio de Brito Teixeira, a annoncé au début du mois dernier, dans la ville de Menongue, le démarrage, cette année, de la construction de quatre mille maisons dans les municipalité de Menongue et Kuito Kuanavale.


Se confiant à la presse, le gouvernant a dit que 3.500 de ces résidences seront érigées dans la capitale provinciale et les 500 autres dans la municipalité de Kuito Kuanavale.


Selon Eusébio de Brito Teixeira, outre ce projet, il existe un autre en phase de levé topographique et de lotissement, destiné à la construction de maisons de bas revenu pour les familles résidant dans des zones non urbanisées, dans les voisinage de la ville de Menongue.


"Le tranfert de ces familles vise à donner continuité à la croissance de la ville avec un autre type de construction dans des zones où sortiront ces populations", a-t-il expliqué.


Le gouverneur provincial de Kuando Kubango, en compagnie de techniciens de la Commisstion Nationale d'Urbanisme et Habitat, a évalué les travaux de typographie des zones foncières de la province, ayant visité deux réserves à Menongue.


C'est pour constater les pas marqués dans le cadre de ce programme, que le coordinateur de la Commission Nationale d'Urbanisme et Habitat, António Flor, avait donc  effectué  cette visite de travail à Kuando Kubango.


 

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3 septembre 2010 5 03 /09 /septembre /2010 01:18

 

« Le Conseil de sécurité de l'ONU, réaffirmant la responsabilité juridique de l'Organisation des Nations Unies à l'égard de la Namibie,

 

1. Approuve le rapport du secrétaire général (S/12827) pour l'application de la proposition de règlement de la situation namibienne (S/126369), ainsi que sa déclaration explicative (S/12869)

 

2. Réaffirme que son objectif est le retrait de l'administration illégale de l'Afrique du Sud en Namibie et le transfert du pouvoir au peuple de la Namibie avec l'assistance de l'Organisation des Nations-Unies, conformément à la résolution 385 (1976) ;

              3. Décide de créer sous son autorité, pour une durée pouvant aller jusqu'à douze mois, un groupe d'assistance des Nations-Unies pour la période de transition (GANUPT), conformément au rapport susmentionné du secrétaire général, aux fins d'aider son représentant spécial à exécuter le mandat qui lui a été confié au paragraphe 1 de la résolution 341 (1978) du Conseil de sécurité, à savoir assurer dans un proche avenir l'indépendance de la Namibie au moyen d'élections libres sous la supervision et le contrôle de l'ONU ;

 

              4. Constate avec satisfaction que la SWAPO est disposée à la mise en application du rapport de secrétaire général, et notamment qu'elle est prête à signer et à respecter les dispositions relatives au cessez-le-feu, comme l'a exprimé son président dans sa lettre datée du 8 septembre 1978 (S/12841) ;

 

               5. Demande à l'Afrique du Sud de coopérer immédiatement avec le secrétaire général de l'Organisation des Nations-Unies à l'application de la présente résolution ;

      

                6. Déclare que toutes les mesures unilatérales prises par l'administration illégale en Namibie en relation avec le processus électoral, y compris l'établissement unilatéral de listes électorales, ou le transfert du pouvoir, en contravention des résolution 385 (1976), 431 (1978) et de la présente résolution du Conseil de sécurité sont nulles et non avenues ;

 

                  7. Prie le secrétaire général de faire rapport au Conseil de sécurité l'application de la présente résolution, au plus tard, le 23 octobre 1978.

 

 

 

                                                                                                                                                          (Fait le, 10 août 1988)

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3 septembre 2010 5 03 /09 /septembre /2010 01:14

 

Le communiqué conjoint mis au point lors de la réunion de Genève entre Angolais, Cubains et Su-Africains a été rendu public le lundi 8 août 1988. Les dispositions de cet Accord sont les suivants :

 

« Les délégations de la République Populaire du Congo, de la République Cubaine et des Etats-Unis se sont rencontrées du 2 au 5 août à Genève, en Suisse, pour poursuivre leurs efforts en vue d'une solution pacifique dans le conflit du Sud-Ouest de l'Afrique.

 

Développant les progrès enregistrés à Londres, au Caire et à New-York, les négociations de Genève ont été détaillées, positives et fructueuses.

Les délégations d'Angola, de Cuba et dAfrique Sud se sont entendues sur une série d'étapes nécessaires pour préparer l'indépendance de la Namibie, conformément à la résolution 435 du Conseil de sécurité, et pour ramener la paix dans l'Afrique du sud-ouest.

Elles sont convenues de préconiser au secrétaire général des Nations-Unies la date du 1er novembre 1988 pour déclarer l'entrée en vigueur de la résolution. Les parties ont approuvé, après en avoir référé à leurs gouvernements respectifs, le texte d'un accord tripatite mettant en pratique, sous la

forme d'un traité, les principes négociés à « Governor's Island », à New-York, et officiellement approuvés par les gouvernements le 20 juin 1988.

 

Pour leur part, l'Angola et le Cuba ont réitéré leur décision de souscrire à un accord bilatéral comprenant un calendrier -acceptable pour toutes les parties- de retrait total par étape des troupes cubaines stationnées en Angola.

Les parties se sont engagées à s'entendre sur ce calendrier d'ici le 1er septembre 1988.

Les parties ont approuvé une série de mesures concrètes, qui stimuleront la confiance mutuelle, réduiront le risque d'affrontement militaire et crééront dans la région les conditions nécessaires à l'aboutissement des négociations.

 

Dans le cadre de ces mesures, une cessation de facto des hostilités est actuellement en vigueur. Les effets de ces mesures dans leur totalité se feront sentir dans les semaines qui viennent.

La prochaine session de négociations au niveau de hauts responsables aura lieu pendant la semaine du 22 août, la date exacte et lieu restant à définir. Toutes les délégations ont exprimé leurs remerciements au gouvenement suisse pour les facilités remarquables et le soutien qu'il leur a accord.

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