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30 juin 2010 3 30 /06 /juin /2010 05:45

 

C'est bien le 2 octobre 1958 que fut proclamée l'indépendance de la Guinée-Conakry. Depuis, le pays a gardé cette importante date pour célébrer chaque année ce jour de la liberté pour le peuple guinéen.

Avant de parler de ce qui est arrivé par la suite, retenons seulement ceci : l'indépendance de la Guinée-Conakry en cette année-là, bien avant les années soixantes, est à saluer pour tout progressiste du continent africain. Il fallait bien commencer par exiger la libération de peuple africain du colonialisme. Depuis, hélas, il s'est passé bien de choses par la suite.

 

La République de la Guinée-Conakry est située en Afrique de l'Ouest, sur la côte atlantique. Un pays d'une superficie de 245.857 km2. La ville de Conakry est sa capitale. Les autres principales villes sont : Kindia, Kankan, Labé, Siguiri, N'Zérékoré, etc.

Le pays abrite actuellement une population près de 10.211.437 Guinéens. C'est une population relativement assez jeune. Près de 44% de Guinéens ont moins de quinze ans. L'essor démographique du pays fait qu'elle double tous les vingt ans.

Six pays africains sont des voisins de la Guinée-Conakry dont ils partagent les frontières. Il s'agit de la Guinée-Bissao, le Sénégal,le Mali, la Sierra Leone, le Libéria et la Côte d'Ivoire.

Même si la langue officielle de la Guinée-Conakry est le français, il existe aussi d'autres langues nationales dont le « foula », le « malinké », le « soussou », le « baga », le « toma », le « kissi », le « landouma », le « kono », etc. Des langues que partagent aussi ses voisins immédiats.

La structure de son relief et l'abondance des pluies font de la Guinée le véritable château d'eau de l'Afrique occidentale.

Le plus notable de ce cours d'eau est le Konkouré, qui se jette dans l'Atalantique par un large estuaire, un peu au nord de Conakry.

Plusieurs fleuves et affluents, trouvent leurs sources, ou, traversent la Guinée-Conakry, avant de se jeter dans l'océan Atlantique. Trois grands fleuves importants sont à signaler, par leur longueur et leur débit, qui prennent naissance dans ce complexe montagneux sont la Gambie, le Sénégal et le Niger.

Le fleuve Gambie naît dans le Fouta-Djalon et gagne l'océan en s'incurvant au nord-ouest par une vaste vallée d'aaluvions.

Les deux branches mères du fleuve Sénégal, le Bafing et le Bakoye, prennent naissance l'une dans le Fouta-Djalon, l'autre dans le nord-est du pays, et se réjoignent à Bafoulabé, en territoire malien.

Le Niger naît dans une zone forestière de la dorsale guinéenne, sur le versant oriental des monts Loma, à la limite de la Sierra Leone. Ce principal fleuve d'Afrique occidentale porte, dans la prmière partie de son cours, le nom de « Djoliba » (le Grand Fleuve). Il entre au Mali une cinquantaine de kilomètres en aval de Siguiri, après avoir reçu le Tinkisso sur sa rive gauche et le Milo sur sa rive droite. Son régime irrégulier reflète la courbe de la pluviosité, et il n'est guère navigable, au moyen de petites embarcations, que de juin à février, en aval de Kouroussa.

On connait l'extrême richesse du sous-sol guinéen. Ce qui nous pousse à confirmer que ce pays a devant lui un grand avenir industriel. Il existe des grands gisements de fer. Ils sont à proximité du port de Conakry. Mais c'est bien le bauxite qui est le plus répendu et exploité en Guinée-Conakry. Il y a les gisements de Fria et de Boké. Sans oublier aussi le diamant et l'or, en grande quantité.

Deuxième pays au monde, pour la production de bauxite, juste derrière l'Australie, la Guinée est aussi considérée avec raison de « scandale géologique » dans cette région de l'Afrique de l'Ouest.

 

La population guinéenne est hétérogène. La diversité des ethnies fixées sur le territoire guinéen reflète la variété et la complexité de ses paysages. La Guinée-Conakry, pays de transition, emprunte ses traits physiques aux pays limitrophes et juxtapose, plus qu'elle ne mêle, des éléments de population hétérogènes, dont les nomades et des sédentaires savaniers, forestiers, réfugiés des marécages littéraux. C'est en Guinée-Conakry que l'on trouve les plus jolies femmes de l'Afrique de l'Ouest. Elles sont souvent chantées, adulées, surtout dans la belle musique guinéenne.

C'est aussi une terre riche en forêts, au sud-est, tandis qu'au nord, c'est une zone de la savane. C'est un pays qui possède un paysage magnifiquement luxuriant. Bref, la Guinée-Conakry est un très beau pays de cette Afrique de l'ouest.

 

Deuxièmement, la Guinée-Conakry est aussi un pays au passé très riche. Qui explique aussi l'histoire contemporaine d'aujourd'hui.

Sans remonter plus loin, rappelons qu'ici existaient des « empires », des « royaumes », des « territoires » très bien administrés. Parmi les plus connus, il y a bien sûr le grand Empire du Mali, mais aussi l'Empire de Ghana et le royaume Mandingue.

On peut le dire, que les éléments de population fixés en Guinée septentrionale sont les descendants des « Dialonké », « Bassari », « Badyaranké ».

Les « Peuls » occupent le Fouta-Djalon. Ces groupes ethniques sont aussi appellés « Fouta », « Foula », ou « Foulbé ». Ils représentent 30% de la population du pays.

La basse Guinée côtière est peuplée essentiellement par les « Soussou », apparentés au groupe « Tenda ».

Les « Peul » de Guinée, tout comme ceux des autres Etats africains de la région, gardent un régime aristocratique féodal avec castes professionnels. Hier encore, ils s'adonnaient à l'élevage des bovins, abandonnant les cultures aux autres « ethnies ». Les fortes densités du Fouta-Djalon s'expliquent par l'organisation très structurée des « Peul » et la concentration de ceux qu'on appellaient « esclaves » que ceux-ci auraient maintenus depuis leur arrivée.

Les « Malinké » représentent 15% environ de la population totale. Ils appartiennent au groupe « Mandingue » établi également dans le Haut-Sénégal, et se sont depuis ralliés à l'Islam.

Enfin, les « Guerzé » et les « Kissi » (groupes minoritaires) ayant trouvé réfuge dans l'une des régions les plus difficiles du pays pour fuir les « Malinké » redoutés pour leur esprit de conquête et leur puissance physique.

Ajoutons pour terminer avec la population guinéenne, soulignons qu'enfin, les émigrations internes entre pays voisins. Les Guinées sont des grands migrands, tout comme les Maliens. Les Guinéens se sont expatriés dans des pays comme la Côte d'Ivoire et le Sénégal. Dans cette partie de l'Afrique de l'Ouest, les populations sont très mélangées les unes les autres. 80% des Guinéens sont des paysans répartis dans plus de quatre villes, villages, pays. Les cultures et traditions de la région se ressemblant, les peuples se mélangent facilement sans en souffir des problèmes culturels, puisque se comprenant naturellement. Une culture africaine, très riche. Appréciable, surtout non-islamisée.

Vers le XIIIè siècle, c'est le légendaire « Soundiata Keïta », ce chef qui dirigeait l'immense empire dont « Niani » fut la Capitale. On se rappelle encore de « Samory Touré », ce grand guerrier mandingue qui combattit les influences religieuses étrangères en terres africaines, singulièrement en terres guinéennes. Notamment la pénétration de l'islam. La religion musulmane avant la chrétienne.

Samory Touré tenait à ce que le peuple reste « animiste », selon les traditions et coutumes africaines. Même si, devant la puissance de ces envahisseurs, il a fini difficilement par les admettre, devenant lui-même « musulman », voire même celui qui va aider à la répandre, cette présence de l'islam en Afrique de l'ouest. L'islam va s'imposer, islamiser de force les « Ouest-africains », soulevant parfois l'indignationet la révolte au sein des siens.

Prenant le titre de l'Almany, il prit la tête de son armée pour combattre les troupes françaises qui pénétraient en Guinée. Il s'opposa contre cette présence qu'il présssentait colonialiste. Une opposition qui se terminera par son arrêstation et son éxil, loin de sa terre. C'était déjà la résistance armée et culturelle contre les influences étrangères, qui vont par la suite, diviser et aliéner cette population de l'ouest de l'Afrique subissant à la fois l'agressivité religieuse et culturelle arabo-européenne. Une aliénation qui ne dit plus son nom, aujourd'hui encore. Les Guinéens ont essayé de préserver ce qu'ils ont pu sauvegarder. Même si la mondialisation fait dire à certains une certaine « universalité », une « civilisation universelle », dont on sait bien qu'au désavantage de l'Afrique.

L'Afrique doit se réveille Seule ! Ne pas rêver à une certaine humanité dont on voit tous les jours les failles. L'apport de l'Afrique sera dans ce sens, plus qu'essentiel et important. Pour toute l'humanité.

 

Sur le plan politique. La Guinée reste le pays francophone par excellence, qui devait être un modèle. Mais, hélas. Nous verrons même, les pourquoi que ceci n'a pas été le cas.

La Guinée-Conakry, après avoir été au début du Xxè siècle, une partie intégrante de l'Afrique Occidentale Française, (AOF), a été donc colonisée par la France. Paris était la métropole de cette colonie. Les Sujets Guinéens étaient sous-autorité de ce pays européen.

Protectorat français dès 1882, la Guinée ne fera partie intégrante de la fédération de l'AOF qu'après l'envoi en exil, en 1898, d'un grand résistant à la pénétration française, Samory Touré (1887-1900).

Territoire d'outre-mer en 1946, la Guinée-Conakry suivra les différentes étapes conduisant à la décolonisation, mais sous l'impulsion de son futur chef, Ahmed Sekou Touré. Un idéaliste et Homme de conviction. Il croyait en cette Afrique libérée et à son éveil politique et militant. Celui-ci était dans son pays, le secrétaire général du Parti Démocratique de Guinée, (le P.D.G.).

Un parti politique qui se voulait dans ces années cinquante, un mouvement de masse, un parti comptant plusieurs cadres guinéens capables de prendre la relève après le départ des colonisateurs français. Les structures de ce parti étaient organisées d'après les principes de ce qu'on appellait le « centralisme démocratique ». A la base, on trouvait un comité de quartier ou de village, puis la section, puis la fédération, surtout au niveau des régions administratives, la pyramide étant coiffée par le Comité central de 25 membres, détenteurs de pouvoir, qui élit en son sein 7 membres du bureau politique national. Mais le plus intéressant de ce parti, au départ, c'était son organisation interne. Pour son leader, Sekou Touré, le peuple doit seul choisir son destin. C'est après un référendum de 1958 que la Guinée verra poindre l'horizon de son destin choisi. Le 25 août de cette même année-là, et devant l'entêtement de la France pour empêcher le pays d'obtenir son indépendance imédiate, Ahmed Sekou Touré dira haut et fort : « Nous préférons être libres même dans la pauvreté, que devenir riches dans l'esclavage ». Une phrase à relire, réentendre, à écouter dans son sens, comme dans tous les sens !

A-t-il eu raison de rester intransigeant ? L'histoire nous le dira un jour. Mais, en attendant. Certains répondront hâtivement par un 'non', ou d'autres par un 'oui', mais il faudrait bien comprendre le contexte. La France ne voulait surtout pas lâcher ses anciennes colonies d'Afrique sans en contrepartie contrôler ce qu'ils en deviendront sans elle. D'où, les pressions politiques et économiques, voire même psychologiques pour contraindre les responsables guinéens de « composer », ou « coopérer », avec le pouvoir de Paris. Sekou Touré sera l'homme du « non » au général de Gaulle. Ce dernier proposait une intégration des colonies de l'AOF au sein d'une « Communauté française » dont elle restera le parain, le guide, le tuteur pour ces Africains « libérés » à la française. Après ces années de la colonisation pas toujours bien paisible. Basée surtout pour l'exploitation des sous-sol et autres richesses de ces pays d'Afrique dite noire. Lors de ce réferendum de septembre 1958, la Guinée-Conakry sera le seul pays francophone à rejeter cette proposition, en disant clairement son opposition au projet néo-colonial qu'elle redoutait.

Le 2 octobre 1958, fut proclamée seule l'indépendance de la Guinée par Ahmed Sekou Touré.

L'affront contre le général de Gaulle aboutira au lâchage (larguage) de la France contre la Guinée.

Comme pour bien montrer son indispensable présence dans ce pays, et montrer aussi que, sans la France, l'Afrique francophone n'est rien, le pays colonisateur retira dans le mois qui suivit son armée, ses fonctionnaires et ses crédits. Rayant de ce fait, la Guinée-Conakry, de sa zone monétaire CFA (Comptoirs Français d'Afrique). Une rupture immédiate des relations politiques et économiques avec la France. La Guinée perdait ainsi et ses cadres (guinéens et étrangers, qui ont choisi de rester avec la France métropolitaiene). Le pays n'avaient plus les cadres bien formés qui faisaient fonctionner son administration et son économie, et il fut déstabilisé. Il fallait tout refaire.

Sekou Touré devient le premier président de la Guinée-Conakry en ce jour du 2 octobre 1958. Il n'avait que 36 ans. (Il est né en 1922). Fidèle à ses convictions panafricaines, il tente de se rapprocher du Ghana de Nkwameh Nkrumah, afin de chercher à créer, ou plutôt, construire une force pour cette « Union Africaine ». Une unicité du continent dont le discours de cette époque était de plus en plus forte. Alors que dans le fait, des traîtres collaboraient en coulisse. Très bien reçus dans certains salons néo-coloniaux à Paris, Bruxelles, Londres ou Lisbonne. Le Ghana et la Guinée-Conakry, portés par leur idéal panafricain, forment une union, le 1er mai 1959, rejoints plus tard par le Mali, le 24 décembre 1960. La Guinée-Conakry se veut un pays non-aligné. Ni pour l'un des deux blocs Est-Ouest, ni pour le communisme ou le capitalisme à outrance. Le pays veut rester ouvert aux investissements étrangers sans se laisser contrer ou dicter par ceux-ci.

Cette « indépendance politique » voulue par le président Sekou Touré le conduira dans la détestation de l'ancienne puissance coloniale. Une campagne contre lui va s'organiser, tout comme certains complots pour le renverser. Il échappera d'ailleurs à plusieurs tentatives d'attaques ouvertes et non-avouées. Ce qui va l'atteindre mentalement. Sekou Touré deviendra même « paranoïa ». La peur de la trahison des siens. La peur du complot orchestré de l'étranger, notamment de la France.

Les Africains se montraient solidaires à cet homme qui a osé braver la puissance coloniale. Hélas, le pouvoir qu'il détenait le poussa à des excès. Son régime sombra dans la violence, la repression, les emprionnemments politiques, dont le « Camp Boiro » en fut le symbole de sa « dictature ».

Subissant les oppressions et les pressions diplomatico-politiques et économiques, la Guinée-Conakry entra dans le cercle des pays « pauvres ». Sans aides extérieures, ou très peu, Conakry ne pouvait plus survivre. Isolé, le président Sekou Touré sera atteint d'une maladie incurable. Transporté aux Etats-Unis pour y subir des soins, il meurt en 1984.

Un gouvernement intérimaire est mis en place mais qui sera rapidement renversé par les militaires, conduite par le général Lansana Conté, ancien prèche du régime précédent, responsable de l'armée.

Celui-ci n'avait aucun bagage poltique, encore moins un idéal digne de ce nom. Il sera entouré par des cadres et intellectuels guinéens auxquels il fera appel. Il va diriger le pays des mains de fer. Contrôlant l'armée et le politique. Au gré des humeurs, il change des premiers ministres quand il veut. Ne respectant plus rien. Sombrant dans une mini-dictature naissante. L'économie du pays part en ruine. Les investisseurs ne veulent plus, ou n'osent plus venir en Guinée. Le manque de confiance en lui est totale. Il vérouille son système. Les anciens autocraies se succèdent. On profite sous le régime du président Lansana Conté. La repression politcière réapparaît. On emprisonne les hommes et femmes politiques du pays. Les Guinéens tentent de dénoncer ce régime et résistent tant bien que mal. Sous la pression des bailleurs de fond, le président se voit obliger d'introduire le système du multipartisme en 1993 et en 1998. Cela ne suffit pas. Devant la crise économique, le pays se voit prendre en charge des milliers de réfugiés venus de Libéria et de Sierra Leone, ses deux pays voisins en proie à une guerre larvée à l'intérieur de ces pays.

En 2003, la Guinée révise sa Constitution et organise les élections présidentielles dont le président Lansana Conté est l'unique et réel candidat favori. Pourtant sa santé est fragilisée par une terrible maladie dont on essaye de cacher. L'opposition sent le changement et tente de s'organiser mais le pouvoir militaire tient toujours. L'opposition boude les élections déjà truquées. Le président Lansana Conté est réelu avec...95,63% des voix ! Le premier ministre F. Lonsény démissionne au mois de février 2004. Son poste resté vacant durant des longs mois sera finalement confié à Cellou Dalein Diallo qui sera démis de ses fonctions en avril 2006. En 2007, le peuple se rebelle contre le pouvoir. Une grève générale éclate et qui sera reprimée dans le sang et des emprisonnements.

Le président Lansana Caonté meurt le 22 décembre 2008, des suites de la leucémie et de diabète aigu. Il avait 74 ans. Il aurait règner dans ce pays durant 24 ans ! (Sekou Touré, lui, est resté vingt-six ans à la tête de la Guinée-Conakry).

Les militaires ne veulent pas céder le pouvoir aux civils. A la mort du président, le général Lansana Conté, des officiers de l'armée annoncent unilatéralement la dissolution du gouvernement ainsi que la suspension de la Constitution du pays. C'est une sorte de coup d'Etat dont un capitaine, Moussa Dadis Camara, prendra la tête de ce Conseil national pour la démocratie et le développement, CNDD. Il promet des élections « libres », sans les membres de la junte militaire. Il commet en même temps une gaffe en jurant ne pas se présenter aux futures élections présidentielles.

Quelques jours plus tard, il change d'avis, disant finalement pouvoir se présenter à cette élection présientielle. Ce qui va déclencher une vive protestation de la part des Guinéens qui se sont sentis trahis. Le 28 septembre 2009, le peuple manifeste et se rebelle. L'armée conduite par un certain « Toumba » Diakité, proche de la junte du président-capitaine « Dadis » Camara, réprime la contestation. Il est l'auteur de ces massacres. Il y aura des centaines de morts et des blessés. Son armée va dès lors se livrer aux viols en publicen plein jour, dans la rue, aux repressions sanglantes, violant les droits de l'homme, qui seront d'ailleurs condamnés par la communauté internationale.

Au sein de ce CNDD, les dissensions se font jour. Entre « Dadis » et la junte rien ne va plus.

Le 3 décembre 2009, l'autoproclamé-président, le capitaine Dadis Camara est victime d'un coup de feu, grièvement blessé par son plus proche aide de camp, Aboubacar Sidiki Diakité, dit « Toumba Diakité ». Ce dernier qui nie avoir été le seul investigateur dans les massacres des civils du 28 septembre 2009, après avoir tiré sur le « président Dadis », prend la fuite. Il est resté longtemps introuvable....

Le capitaine Moussa Dadi Camara, ex-chef de la junte, gravement blessé, est évacué vers le Maroc pour y subir des soins. Le pouvoir ne pouvant resté longtemps vacant, on désigne un autre militaire, Sékouba Konaté, (qui était en voyage au Liban), contraint de rentrer en Guinée, pour prendre la présidence du pays, par interim. C'est lui, Sékouba Konaté qui devrait désormais assurer l'organisation de la transition politique du pays, en organisant des élections qui permettront aux civils de revenir aux affaires politiques. Il promet des élections dans les six mois. Avec la participation de tous les partis politiques du pays. L'opposition peut enfin rêver reprendre du service. On désigne dans la foulée un premier ministre, chef du Gouvernement d'Union nationale, chargé d'organiser les futurs éections. Ce sera Monsieur Jean-Marie Doré, un doyen Guinéen, de l'opposition. Le 7 mars 2010, le président par interim Sékouba Konaté fixe finalement la date du premier tour de l'élection présidentielle au 27 juin 2010.

La liste des candidats se précise. Il y aura 24 candidats qui vont s'affronter. Mais seuls cinq d'entr'eux semblent être en mesure de gagner : Sidya Touré (UFR, Union des Forces Républicaines) ; Lansana Kouyaté (PEDN, Parti de l'Espoir pour le Développement National) ; Cellou Dalein Diallo (UFDG, Union des Forces Démocratiques de Gunée) ; Alpha Condé (RPG, Rassemblement du Peuple de Guinée); et enfin, François Lonsény Fall (FUDEC, Front Uni pour la Démocratie et le Changement). Ils sont parmi tant d'autres qui ont plus de poids sur le plan national.

L'essentiel, pour cette élection, c'est que le pays peut enfin respirer après tant d'années d'instabilités. Cette fois-ci, le peuple ne rêve plus. Le pays entre effectivement dans une nouvelle ère qui peut le conduire à la paix, à la démocratie et au progrès.

 

 

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30 juin 2010 3 30 /06 /juin /2010 04:33

 

« Combattants de l’indépendance aujourd’hui victorieux, Je vous salue au nom du gouvernement congolais. A vous tous, mes amis, qui avez lutté sans relâche à nos côtés, je vous demande de faire de ce 30 juin 1960 une date illustre que vous garderez.
A vous tous, mes amis qui avez lutté sans relâche à nos côtés, je vous demande de faire de ce 30 juin 1960 une date illustre que vous garderez ineffaçablement gravée dans vos cœurs, une date dont vous enseignerez avec fierté la signification à vos enfants, pour que ceux-ci à leur tour fassent connaître à leurs fils et à leurs petits-fils l’histoire glorieuse de notre lutte pour la liberté.
Car cette indépendance du Congo, si elle est proclamée aujourd’hui dans l’entente avec la Belgique , pays ami avec qui nous traitons d’égal à égal. Nul Congolais digne de ce nom ne pourra jamais oublier cependant que c’est par la lutte qu’elle a été conquise, une lutte de tous les jours, une lutte ardente et idéaliste, une lutte dans laquelle nous n’avons ménagé ni nos forces, ni nos privations, ni nos souf
frances, ni notre sang.
C’est une lutte qui fut de larmes, de feu et de sang, nous en sommes fiers jusqu’au plus profond de nous-mêmes, car ce fut une lutte noble et juste, une lutte indispensable pour mettre fin à l’humiliant esclavage, qui nous était imposé par la force.
Ce que fut notre sort en 80 ans de régime colonialiste, nos blessures sont trop fraîches et trop douloureuses encore pour que nous puissions les chasser de notre mémoire.
Nous avons connu le travail harassant exigé en échange de salaires qui ne nous permettaient ni de manger à notre faim, ni de nous vêtir ou de nous loger décemment, ni d’élever nos enfants comme des êtres chers. Nous avons connu les ironies, les insultes, les coups que nous devions subir matin, midi et soir, parce que nous étions des nègres.
Qui oubliera qu’à un noir on disait « Tu », non certes comme à un ami, mais parce que le « Vous » honorable était
réservé aux seuls blancs !
Nous avons connu nos terres spoliées au nom de textes prétendument légaux, qui ne faisaient que reconnaître le droit du plus fort.
Nous avons connu que la loi n’était jamais la même, selon qu’il s’agissait d’un blanc ou d’un noir, accommodante pour les uns, cruelle et inhumaine pour les autres. Nous avons connu les souffrances atroces des relégués pour opinions politiques ou, croyances religieuses : exilés dans leur propre patrie, leur sort était vraiment pire que la mort elle-même.
Nous avons connu qu’il y avait dans les villes des maisons magnifiques pour les blancs et des paillotes croulantes pour les noirs ; qu’un Noir n’était admis ni dans les cinémas, ni dans les restaurants, ni dans les magasins dits « européens » ; qu’un Noir
voyageait à même la coque des péniches au pied du blanc dans sa cabine de luxe.
Qui oubliera, enfin, les fusillades où périrent tant de nos frères, ou les cachots où furent brutalement jetés ceux qui ne voulaient plus se soumettre au régime d’une justice d’oppression et d’exploitation !
Ensemble mes frères, mes sœurs, nous allons commencer une nouvelle lutte, une lutte sublime qui va mener notre pays à la paix, à la prospérité et à la grandeur.
Nous allons établir ensemble la justice sociale et assurer que chacun reçoive la juste rémunération de son travail. Nous allons montrer au monde ce que peut faire l’homme noir lorsqu’il travaille dans la liberté, et nous allons faire du Congo le centre de rayonnement de l’
Afrique toute entière.
Nous allons veiller à ce que les terres de notre patrie profitent véritablement à ses enfants. Nous allons revoir toutes les lois d’autrefois et en faire de nouvelles qui seront justes et nobles.
Et pour tout cela, chers compatriotes, soyez sûrs que nous pourrons compter non seulement sur nos forces énormes et nos richesses immenses, mais sur l’assistance de nombreux pays étrangers dont nous accepterons la collaboration chaque fois qu’elle sera loyale et qu’elle ne cherchera pas à nous imposer une politique quelle qu’elle soit.
Ainsi, le Congo nouveau que mon gouvernement va créer sera un pays riche, libre et prospère. Je vous demande à tous d’oublier les querelles tribales qui nous épuisent et risquent de nous faire mépriser à l’étranger.
Je vous demande à tous de ne reculer devant aucun sacrifice pour assurer la réussite de notre grandiose entreprise. L’indépendance du Congo marque un pas décisif vers la libération de tout le
continent africain.
Notre gouvernement fort -
national- populaire, sera le salut de ce pays. J’invite tous les citoyens congolais, hommes, femmes et enfants de se mettre résolument au travail, en vue de créer une économie nationale prospère qui consacrera notre indépendance économique. Hommage aux combattants de la liberté nationale ! Vive l’indépendance et l’unité africaine ! Vive le Congo indépendant et souverain ! »

 

(Applaudissements)

http://www.youtube.com/watch?v=0y6BjNJD0ZM

 

Lumumba parle de lui et de son projet politique, son idéal :

http://www.youtube.com/watch?v=WtWe8kFlAhA

 

Après ce surprenant discours du premier ministre, nouvellement désigné, Patrice Lumumba, la foule dehors se mit à danser. Les Congolais, dans l'ensemble, comme tout le pays, entonnèrent la chanson : « Indépendance cha cha » !

Nous sommes bien le 30 juin 1960. Le Congo vient d'accéder à son indépendance. Dans la salle, la cérémonie est savamment bien orchestrée. Après le discours de circonstance, prononcé par le tout premier Président de la République du Congo, Joseph Kasa-Vubu, que la salle a écouté religieusement, en présence du roi des Belges,

Baudouin 1er, tout de blanc vêtu royalement, voilà que le premier ministre Lumumba, impeccable dans son costume sombre, se lève et se dirige vers le micro. Cela n'était pas prévu au programme de la cérémonie. Que va-t-il faire ? Que va-t-il dire ? On le saura bientôt. Dehors, la foule a les yeux rivés vers les haut-parleurs placés à l'extérieur, pour suivre les discours officiels. Les oreilles bien ouvertes. Tout le monde suit les discours. Personne n'attendait Lumumba pour qu'il prenne la parole. Celui-ci se dirigea dignement vers l'estrade, un papier dans la main. Alors, il s'empara du micro, un texte écrit de sa main, et qu'il va lire :

http://www.youtube.com/watch?v=rzPO4KQCZP8

Tout la salle applaudit le discours de Lumumba à plusieurs reprises. Dehors, la foule s'exulte.

Pour Patrice-Emery Lumumba, le discours très consensuel de Kasa-Vubu ne lui a pas plu. http://www.youtube.com/watch?v=F1JzlUrEb4A  Surtout en ce jour historique. Il fallait marquer les esprits pour les Congolais.

Même si le Congo venait d'obtenir son indépendance, on allait pas oublier ni les brimades du passé, ni les méthodes brutales du colonialisme belge. Il fallait le rappeller. Lumumba l'a fait. Le leader congolais pensait à la libération de l'Afrique    http://www.youtube.com/watch?v=fpkOaVMm14o

 

Ce discours va attirer l'attention sur ce jeune premier ministre congolais. Un affront pour les uns, une audace pour les autres. Ceci va lui coûter très cher puisqu'il sera assassiné le 17 janvier 1961.

Après sa mort, le pays n'a pas connu la stabilité et se cherche toujours. http://www.youtube.com/watch?v=x4Aase02fPk

http://www.youtube.com/watch?v=jiuDIJTVpzw                    http://www.youtube.com/watch?v=rd8Xp8bHJow

http://www.youtube.com/watch?v=2QppUb-rO_4                 http://www.youtube.com/watch?v=w7eZvm_JeRc

 

Après la présidence de Mobutu, vint le tour de Laurent-Désiré Kabila, et enfin, Joseph Kabila.

http://www.youtube.com/watch?v=9vrGAxDhu7U                http://www.youtube.com/watch?v=Zbn8k5k2g_M

 

L'opposition essayant de faire entendre sa voix, parfois avec ses excès :

http://www.youtube.com/watch?v=nlq8pyqQfNc                   http://www.youtube.com/watch?v=IJd2uWZQw8A

Voire même, certaines perversions ! Ecoutons ces témoignages de la veuve présidente  Madame Bobi Ladawa :

http://www.youtube.com/watch?v=FENzYtdFtmI                 http://www.youtube.com/watch?v=Qy1RSYUxNDw

http://www.youtube.com/watch?v=jt1l87FejfM                     http://www.youtube.com/watch?v=0zCH0UNK4dI

Malgré certaines maladresses des uns et des autres, la République Démocratique du Congo vaincra !

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19 juin 2010 6 19 /06 /juin /2010 23:18

 

CINQUANTENAIRE DES INDEPENDANCES AFRICAINES : Le héros panafricain Patrice Lumumba et le cas de deux « Congo ».

I. Un héros panafricain : Patrice Lumumba, pour la postérité !

C'est le 30 juin 1960 que le Congo ex-belge obtint son indépendance. Celle-ci ne fut possible que par la volonté de tout un peuple congolais porté par un seul idéal, se libérer du joug colonial auquel les Congolais étaient soumis. Un seul homme portera cet espoir de son peuple : c'est Patrice Lumumba.

 

Cet homme est né le 2 juillet 1925 à Onalua, dans le district de Sankuru (Province du Kassaï-oriental, au Congo-belge). Patrice Emery Lumumba appartient à la tribu batetela.

Il a passé son enfance à Karabo-Kombé. C'est de là qu'il va commencer sa scolarité chez les pères catholiques, pour par la suite, quitter cette région pour Kindu.

C'est à Kisangani qu'il va passer son adolescence et achèver ses études primaires, toujours chez  les missionnaires. Le jeune Patrice-Emery trouve du travail dans l'administration, très jeune, employé en tant que commis aux Ecritures. Ce travail de bureau lui permet d'obtenir le statut tant envié de Congolais "évolué". Il est ensuite employé aux services de l'Office de Poste (PTT).

Marié à Pauline Lumumba, ils auront plusieurs enfants. Six, au total. Père de famille, Lumumba a des ambitions pour nourrir sa famille. Il décide d'aller dans la capitale, Léopoldville (devenue plus tard, Kinshasa). Il reçoit sa carte d'immatriculation qui lui élève au rang des citadins  "évolués", proches de la culture occidentale blanche. Qualifié comme tel, Lumumba peut se frotter à la réalité socio-culturelle du pays. Il est embauché dans une société de la bière "Polar". Cette boisson belgo-congolaise qu'il doit promouvoir. Ainsi, il rencontre les gens et les harangue. On lui découvre des talents d'orateur. Le jeune homme est persuasif, sait habillement convaincre. Ses déplacements attirent la foule. Il devient très populaire. Il lit beaucoup. S'informe et se cultive. Il n'a pas eu la chance de pousser loin ses études. Mais, autodidacte, il apprend beaucoup. Et, vite.

 

Au pays, les choses bougent. Et les idées politiques se réveillent. La population s'agite. Des partis politiques commencent à voir le jour.  On entend parler de l'ABAKO, un parti politique de ressortissants d'ethnie bakongo. Dirigé par Joseph Kasa-Vubu.

Très vite, la politique l'attire, et Lumumba s'y intéresse. On parle de l'indépendance prochaine du Congo que les colonisateurs belges ne veulent pas entendre parler. Tout individu qui parle politique est soupçonné par le pouvoir colonial d'agitateur, de semeur de trouble à l'ordre public. Patrice Lumumba décide de fonder son propre parti politique qu'il nomme Mouvement National Congolais (MNC). Les adhérents se précipitent pour s'y inscrire. nous sommes dans les années cinquantes, le Congo-Belge avance vers sa libération. D'autres partis naissent. Le mot "Indépendance est sur toutes les lèvres. Les Belges intimident et arrêtent les leaders politiques. Mais le processus de la liberté est inébranlable. Les Congolais veulent tous se libérer du joug colonial belge et des injustices qu'ils subissent de leur part.

 

Devant cette réalité, la Belgique commence à mesurer l'importance et tente de diviser pour règner. Certains congolais sont corrompus et jouent le jeu du pouvoir colonial. Patrice Lumumba lui, reste entier et intransigeant. Pas question de trahir la cause de son peuple, ni brader l'avenir de son pays. Il harangue la foule afin de la conscientiser. Les Belges mènent une campagne contre le charisme de cet homme politique, jeune, mais très populaire. Lumumba voit son nom prendre de l'importance. On le cite partout. Les Blancs le dénigrent. On le traite de "communiste", de l'anti-Blanc, de "vendu aux Soviets". Les Américains entrent dans la danse. Le service secret américain récrute des élèments ou agents doubles, sur place. La CIA (Central Intelligence Agency) prend pied sur le Congo, avec l'aval des Belges. Des cellules sont créées.

Le 5  octobre 1958, le MNC-Lumumba est invité à une Conférence Panafricain à Accra, au Ghana. Le leader du MNC, Patrice Lumumba, fait le déplacement pour y participer. Le Ghana de NKwameh Nkrumah est le fer de lance du panafricanisme continental. Lumumba devenu aussi pour l'occasion, journaliste des journaux "L'Echo Postal" et de l'"Afrique et le Monde". A ce titre, il participe aussi à cette fameuse Conférence de Bruxelles, en tant que leader politique Congolais, censé préparer l'indépendance et la transition après la décolonisation du Congo-Belge. C'est de Bruxelles qu'il rencontre d'un certain jeune homme du nom de Joseph Mobutu, ancien caporal dans l'armée colonial "Forces Publiques", sorti "sergent", et devenu "journaliste-stagiaire en Belgique". En fait, Mobutu fut un agent des Belges et des Américains, récruté par la CIA pour infiltrer les milieux des Noirs Congolais et autres afin de retarder la progresssion de l'Afrique militante. Pour les Occidentaux, tous les Noirs revendicateurs sont des "Communistes à la solde de Moscou" !

Lors de sa campagne de lancement de la bière « Polar », il avait déjà eu l'occasion de croiser cet énergumène nommé Joseph Mobutu, à peine sorti de son service militaire. .

1959, le Congo est dans le chaos. Lumumba du MNC et Kasa-Vubu, leader de l'ABAKO, font front pour exiger l'indépendance du Congo. Plusieurs partis vont s'y associer. Les Belges sont contraints de l'accepter.

Le 30 juin 1960 le Congo devient un pays "Indépendant". Joseph Kasa-Vubu devient président de la République. Tandis que Patrice Emery Lumumba assume le poste de Premier ministre.

Mais hélas, trois mois plus tard, ce gouvernement ne tiendra pas. les Belges n'ayant jamais pardonné à Lumumba son discours nationaliste le jour de la proclamation de cette indépendance devant leur roi Baudoin 1er.

Des complots vont se formenter. Avec la complicité de quelques traitres Congolais, au service de l'impéralisme et de colonisateur belge. Dont, Mobutu et consorts.

Le 17 janvier 1961, Patrice Lumbumba est arrêté, cruellement torturé, et finalement, assassiné. Son corps fut plongé dans l'acide, comme pour éviter de laisser ses traces. Oubliant que cet assassinat a fait de lui un Héros africain. Son idéal panafricain lui a survécu.

Sa mort tragique inaugura la tragédie congolaise...ou zaïroise.  

 

  1.  
    1. La « République Démocratique du Congo » et l'autre « Congo-Brazzaville »

 

Deux pays voisins, homonymes, partageant des points communs et un même destin pour l'avenir du continent africain. Il s'agit bien sûr, de deux « CONGO » : la « République Démocratique du Congo » et la « République du Congo » (ou le « Congo-Brazzaville ».

Le premier pays, ancienne colonie belge, la « RDCongo » a obtenu son indépendance un jour du 30 juin 1960, avec à sa tête, homme d'église, un ancien séminariste, Joseph Kasa-Vubu.

Le deuxième pays, ancienne colonie française, la « République du Congo », capitale Brazzaville, obtint son indépendance le 15 août 1960, avec un premier président de la république, homme d'église, un curé tombé en disgrâce auprès du Vatican en raison de son activisme politique nationaliste et patriotique, l'abbé Fulbert Youlou.

Comme dans toute cette région de l'Afrique centrale, l'église chrétienne, catholique, a joué un grand rôle pour former des cadres et placer indirectement ses fidèles. Rebelles à ces paroles contradictoires de leur église qui prêchait la bonne parole, bible à la main, alors qu'en réalité, servait l'action coloniale européenne. En cette année 1960, les deux pays ont fait confiance, (du moins au début), à ces deux hommes chrétiens.

 

Pour le grand CONGO, (République Démocratique du Congo), l'histoire est très riche à raconter. D'abord, la libération du pays ne fut pas de tout repos. L'accession à l'indépendance ne fut pas non plus si facile. Surtout avec la présence d'un jeune homme aux idées assez révolutionnaires pour l'époque. Cet homme, c'est Patrice Lumumba, qui va aussi marquer l'histoire de l'indépendance de cet immense pays si convoité, avec un charisme qui fera trembler le pouvoir colonial belge, et que lui, tout comme les congolais, ne voulaient surtout pas céder et en aucun prix. L'histoire était déjà en marche.

Plus rien ne pouvait plus arrêter son cours. Les Congolais voulaient leur « indépendance ».

Et, ils vont le montrer. Par des actions révendicatives plus ou moins violentes. On parlait du « chaos » pour le Congo. La décolonisation sera un échec pour les Belges. Une indépendance qui sera plutôt arracher. Malgré quelques concessions pour apaiser la fureur du peuple survolté contre cette Belgique qui voulait maintenir le statut colonial : « Avant l'indépendance égal après l'indépendance » ! répétait-on au sein de l'armée coloniale comme dans l'administration.

Le pouvoir colonial belge, dépassé par les événèments, n'avaient d'autres choix, que de céder aux révendications indépendantistes des Noirs épris de soif de la liberté. Les Belges n'avaient plus d'alternative, que d'accorder l'indépendance aux Congolais. Laisser le pays aux Noirs très déterminés à en finir. L'homme qui se montrait le plus farouchement déterminé dans ce combat pour la liberté de son pays, était naturellement, Patrice Emery Lumumba. Ce dernier n'a jamais voulu trahir sa cause, ni son idéal : libérer son pays qui sera un prélude pour la libération de toute l'Afrique. C'est lui qui va sincérement défendre la dignité de l'homme noir, de l'homme tout court.

Il a extrapolé en parlant du Congo, puisque sa voix parlait au nom de tout le continent asservi par le système colonial. La décolonisation sera la démarche à suivre en ce début de l'année soixante.

Ce qui d'ailleurs, le distingue de tous les autres leaders politiques de cette époque-là. Le premier à le dire. Cet humanisme a frappé les esprits dans le monde libre, progressiste, et les militants de la Paix, ou de la cause africaine. Il s'agissait de défendre les « droits de l'homme », dans son vrai sens.

 

Le Congo cessa d'être belge, et se libéra. La colonie n'avait plus sa raison d'être après quatre-vingts ans de présence belge. Quatre années d'effervescence nationaliste ont suffi pour bouter dehors le colonialisme. Le 30 juin 1960, la « République du Congo » vit le jour.

Joseph Kasa-Vuvu est le premier président. Tandis que, Patrice Lumumba devient le Premier Ministre. Il a juste 35 ans.

Pour les Congolais, ce sera la fête nationale. Le mot « indépendance » était sur toutes les lèvres. Partout, on chantait : « Indépendance cha cha  ! » « La Table Ronde » de Bruxelles a été gagnée par les patriotes Congolais. Un premier gouvernement vit le jour. On nomma un chef de l'armée pour reconstruire l'ancienne force publique, pour mettre en place une « armée nationale congolaise ».

 

Hélas, tout cela était trop beau pour durer. Le 4 juillet l'armée se rebelle. En même temps qu'on célébrait l'indépendance de la jeune nation congolaise, une province du sud, le Katanga avec à sa tête Moïse Tshombé, faisait sécession dès le 11 juillet 1960. La province minière était le poumon de la colonie belge. Le Katanga est riche en toutes sorte de minerais, notamment le cuivre, (exploité par la société belge UMHK, Union Minière du Haut-Katanga). Société dite, société belgo-congolaise. La Belgique qui continue d'exploiter les mines du Katanga, avant et après l'indépendance du Congo. Le 9 août la même année, Albert Kalonji, chef traditionnel des « Baluba », appellé « Mulupwé » imite Moïse Tshombé dans la sécession provinciale. Il proclame pour sa région kassaënne, un Etat autonome du Sud-Kassaï, avec Bakwanga (Luluabourg), comme capitale. Cette région est riche en diamant.

Le chef de l'armée nationale, nommé entretemps colonel, décide seul de mâter la rebellion. Il envoie ses militaires massacrer les populations villageoises de Kassaï. Les crimes de cette armée de Mobutu soulèvent l'indignation dans le monde entier. On crie au génocide des Baluba que Mobutu refuse de porter le chapeau, se justifiant que l'ordre venait du premier ministre Lumumba. Arguant même à évoquer la haine tribale entre les « Lulua » et les « Baluba » !

Devant les démentis, et les querelles politciennes entre le chef de l'Etat et son premier ministre, Mobutu se distancie d'eux et le 13 septembre, il prend le pouvoir, en écartant les deux chefs exécutifs politiques, le président Kasa-Vubu et le premier ministre Lumumba. Les deux hommes « neutralisés », le colonel Mobutu règne déjà en maître du pays, en cette année 1960...: «  Je n'ai ni le temps, ni l'opportunité de résoudre cet important problème constitutionnel. Ces deux-là doivent se mettre d'accord ! En attendant, je les écarte du pouvoir. » !!!

Maître du jeu politique, poussé par la Belgique (d'où il a travaillé dans le service de la sûreté belge), et par les Etats-Unis (dont il fut un des agents de la CIA contre le communisme en Afrique),Mobutu observe et apprend vite. Trois mois, au poste de premier ministre, trois mois pour lui pourrir la vie, et le2 décembre, Mobutu fait arrêter Patrice Lumumba. Battu, humilié, finalement livré à son pire ennemi au Katanga, Lumumba et ses deux compagnons Mpolo et Okito, sont aux mains de Moïse Tsombé qui les confie aux agents belges. Ils seront assassinés le 17 janvier 1961.

 

Le Congo traverse une crise sans précéent. C'est le chaos et l'anarchie. Le nouveau pouvoir cédé aux Noirs vacille. On parle de « congolisation », de « sauvagerie », etc.Le chef de l'armée, le colnel Mobutu remet le président Joseph Kasa-Vubu au pouvoir. Le temps de règler quelques rectificatifs politiques. Surtout se préparer lui-même, avant de prendre la place, après son coup d'Etat qui intervient le 25 novembre 1965. Le lieutenant-colonel Joseph-Désiré Mobutu devient Président de la République Démocratique du Congo. Il se proclame chef de l'Etat, crée un parti unique, le MPR, (Mouvement Populaire de la Révolution). Il change le nom du pays. Le Congo devient le « Zaïre ».

Autoritaire, il dirige de main de maître un grand pays de 2.344.885 km2, dont (Léopoldville est rebâptisé Kinshasa), et ses sujets qu'ils qualifient des « Zaïrois ». Il impose la langue lingala partout dans le pays. Un seul chef, un seul pays, une seule monnaie, un seul parti, le MPR. Le « mobutisme » devient l'idéologie officielle des « Zaïrois » qui vouent un culte de personnalité à leur président, Joseph-Désiré Mobutu. L'heure est à l'authenticité à la zaïroise. On change le nom, à commencer par lui-même : Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendu Wa Zabanga.

Il « zaïranise » l'économie du pays. Ses courtisants occupent des postes-clefs. Ils favorisent son clan. Promut lui-même le « Maréchal Mobutu », il devient immensement riche, alors que le pays plonge dans la crise économique, avec une population de plus en plus pauvre. Il parade dans le monde entier étalant sa fortune. Des châteaux par-ci, des villas par-là, des comptes bancaires dans des paradis fiscaux partout dans le monde, (des comptes aux Etats-Unis, en France, en Suisse, en Espagne, etc.) Rien dans son propre pays ! Devenu férocement un véritable « dictateur », il écarte tous ceux qui s'opposent é lui, n'hésitant pas d'éliminer physiquement ceux qui le contredisent. Comble de perversion, sa première épouse meure dans des circonstances atroces, le Maréchal Mobutu prend les deux soeurs de ses nombreuses maîtresses qu'il installe dans son Palais présidentiel. Les occidentaux l'adorent. Il défend bien leurs intérêts. Le temps de l'assassinat du héros congolais semble bien loin. Avec cynisme, il le proclame « Lumumba, héros national » !

Un boulevard porte son nom dans la capitale Kinshasa (à Limété) et il érigera même un monument à son honneur...Le comble dela folie dictatoriale. Le pays lui appartient. Il aliène sa population. Tout le monde chante : « Mobutu, le plus grand chef d'Afrique et du plus beau et du grand pays riche , le Zaïre » ! Au passage, le déspote continue de s'entourer des courtisans qui lui glorifient « Mobutu, l'éternel ! », « Mobutu, le sauveur ! », etc... Son parti unique devient une planque pour tous les opportunistes qui veulent s'enrichir. Même les intellectuels adhèrent au MPR, le ridicule ne tue pas. La politique du ventre et de la poche pleine. On « magouille », on « corrompt », on « brade » les terres du pays. Mobutu a céder un immense territoire aux...Allemands, pour des expériences scientifiques, et surtout pour un projet ambitieux de lancer une fusée !!! Toutes ces « bêtises » entraînent le pays dans une ruine économique sans précédente. Qu'il serait difficile de surmonter même aujourd'hui encore.

 

Son règne durera de 1965 à l'année 1997. Ce sera la dernière année pour son règne démesuré. Le régime Mobutu tombe. Emporté par une rebellion menée à l'Est du pays par un certain Laurent-Désiré Kabila. Ce dernier marche jusqu'à Kinshasa, avec sa milice, appuyée par les deux pays voisins, le Rwanda(de Paul Kagamé) et l'Ouganda( de Yoweri Museveni). Il va facilement prendre la capitale et s'installer au pouvoir. Progressant de l'est à l'ouest, les troupes rebelles contraignent l'armée de Mobutu de capituler et le Maréchal d'abandonner le pouvoir au profit de nouvel homme fort. Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendu Wa Zabanga est chassé du pouvoir en 1997. Sa clique est déboussolée. Une bande de courtisans qui vient de perdre son mentor, sa source financière d'un enrichissement illicite. Mobutu ira mourrir pauvrement au royaume du Maroc. (Dont, ironie de l'histoire, le Maroc devient un pays de tourisme des Congolais et de certains dictateurs africains, encore au poste, dans certains pays d'Afrique dite...francophone). Une fascination morbide.

Heureusement, l'opposition a résisté contre la dictature du pouvoir mobutiste. Les Congolais se sont ressaisis pour enfin redresser leur pays meurtrie par des années de la dictature sanglante.

La prise de pouvoir de Laurent-Désiré Kabila ne va pas ramener le pays. Ce nouveau président veut marquer le changement dans son pays. Il reprend le nom de « Congo », éffaçant le « Zaïre » qui redevient la « République Démocratique du Congo » (RDC). L'ancien hymne national congolais revient et on reprend les anciens noms ou prénoms abandonnés sous Mobutu.

Allant plus loin encore, la monnaie « zaïre » est remplacé par le « franc congolais ». Le président Laurent-Désiré Kabila commence à prendre la distance vis-à-vis de ses anciens alliés rwandais. Et revoilà le pays qui replonge dans la guerre à l'Est, qui entre en rebellions. Des factions rebelles se forment. Des massacres ont lieu un peu partout à l'est, avec des violations des droits de l'homme.

Le pouvoir de Kinshasa est contesté par une opposition farouche qui reproche cette présence « étrangère » des Rwandais au Congo-démocratique. Kabila fait appel aux Angolais pour sauver son régime. Au sein de son propre camp, il est malmené. C'est la guerre. Le pouvoir tient bon. On reproche encore au président d'écarter les « tutsi Congolais ». La rebellion de l'Est du pays est manifestement soutenu par des pays voisins. La région est déstabilisée. On soupçonne le Rwanda et l'Ouganda. Qui nient tout.

Le 16 janvier 2001, le président Laurent-Désiré Kabila est assassiné dans son palais présidentiel.

Pour éviter le vide au pouvoir, son fils Joseph Kabila est porté à la tête du pays. Un accord de paix est signé. Le gouvernement conclut l'accord de paix avec les factions rebelles, prévoyant la mise en place d'un gouvernement d'union nationale pour deux ans. Malgré les contestations électorales.

Certains politiciens jouent le jeu. Ils acceptent la proposition. Les anciens mobutistes réjoignent le gouvernement. Joseph Kabila est élu président de la République Démocratique du Congo.

Même si certains mettent en doute ses origines, Joseph Kabila a la nationalité congolaise et se reconnaît comme « Congolais ». Pour contester son pouvoir, une rebellion s'intensifie à l'est du Congo, en 2006. Un ex-général de l'armée, (d'origine tutsie congolaise), le général Laurent Nkunda, reprend les armes avec une poignée de militaires. Ils mettent l'Est en feu et à sang, occupant des terrains. Nkunda justifie sa guerre pour les mêmes raisons, de ne pas prendre en compte cette composante congolaise, (Tutsie et Banyamulengue). En réalité, Laurent Nkunda vise les richesses minières qui sont abondantes dans cette région de l'est du Congo. Il réfuse de coopérer avec le pouvoir de Kinshasa. Les rebelles de Nkunda veulent aller jusqu'au bout. Le RDCongo et le Rwanda signent un accord de détente entre les deux pays.

Le 20 janvier 2009, l'armée congolaise et l'armée rwandaise coopérent et lancent conjointement une opération nommée « Umoja Wetu », afin de neutraliser les rebelles congolais du CNDP de l'ex-général Laurent Nkunda, et surtout les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), de tendance ethnique « hutu » rwandaise.

Le 29 janvier 2009, le chef des rebelles Laurent Nkunda est arrêté et transféré dans une prison au....Rwanda. Le pouvoir de Kinshasa réclame son extradition pour être jugé. Pour le gouvernement congolais, Laurent Nkunda étant de nationalité congolaise devrait être jugé dans son pays. Ce qui n'est pas le point de vue de certains « tutsis » qui voient les choses différement.

Malgré l'arrêstation de Nkunda, d'autres factions rebelles poursuivent les combats, commettant des exactions en terrorisant les populations congolaises à l'est du pays.

Les organisations humanitaires dénoncnent les violations des droits de l'homme, les viols systématiques des femmes et l'exploitation des enfants. Que fait la MONUC dans la région ?

Les forces onusiennes sont sur place depuis le début des combats mais se montrent incapables de règler cette situation complexe. L'ONU a été obligée d'intervenir souvent, sans réellement apporté des solutions concrètes, à la grande frustration des Congolais. Le 30 juin 2010, le pays célèbre la fête de son indépendance. Une date qui devrait, en principe, coïncider avec le départ de la Mission des Nations Unies au Congo. Pour laisser la place au gouvernement central de s'occuper de cette région et l'armée congolaise de se déployer à l'est. Mais a-t-il les moyens de le faire, ce gouvernement ? La situation étant encore loin d'être calme, encore moins, stable. Les intérêts étrangers sont encore immenses pour ce pays riche en minérais.

En conclusion, deux hommes auront réellement marqué l'histoire de la RDCongo : Patrice Lumumba, qui en est le véritable héros...et Joseph Mobutu, qui a laissé et pillé ce pays.

 

Le CONGO-BRAZZAVILLE, l'un de plus petit des deux pays nommées CONGO, sa superficie est de 342.000 km2. (En comparaison avec son voisin, le Grand Congo-Démocratique, qui est un immense territoire de 2.344.860 km2).

La capitale du Congo est donc Brazzaville. Les villes les plus importantes sont : Pointe Noire, Dolisie, Ouesso, Madingou, Loubomo, Madingou, Mossendjo, Kinkala, Loutété, Ndjambala, Mossaka, Owando, Ngbala, Nkayi, Makoua, Imfondo, Mbomo, Mfouati, Liranga, Epéna, Loukoléla, Makotopoko, Mindouli, Betou, etc.

Ce pays est peuplé de près de quatre millions d'habitants (plus exactement 3,9 millions).

Le Congo se situe au coeur de l'Afrique centrale. Ses voisins sont le Gabon, le Cameroun, le Centrafrique et la RDCongo. Le fleuve Congo sépare les deux capitales de deux Congo : Brazzaville et Kinshasa. Tout comme une bonne partie-sud du Congo-Brazza. Long de 1200 km.

L'océan Atlantique borde la partie occidentale du pays, le dotant d'une façade maritime longue de 170 km. La ville de Pointe Noire abrite le plus grand port du pays.

Comme son grand voisin, le Congo abrite aussi la forêt équatoriale qui recouvre plus de la moitié de la superficie du pays. C'est une forêt de 22,2 millions d'hectares.

La République du Congo possède un sous-sol très riche en matières minérales. Le pétrole à lui seul est la ressource par excellence du Congo, le 4è pays producteur de l'or noir en Afrique subsaharienne. Le Congo y tire 90% des recettes d'exportations. On estime que les reserves pétroliers sont encore suffisants pour encore des nombreuses années à venir. Le pétrole congolais est très convoité comme celui des autres pays de cette région du golfe de guinée. (Guinée-Equatoriale, Gabon, Nigéria, Cameroun, RDCongo, Cabinda, Angola).

Le secteur des hydrocarbures fait du Congo un des pays riches d'Afrique centrale.. Hier, comme encore aujourd'hui.

 

Ancienne colonie française, on retiendra que ce pays africain est profondément marqué par l'arrivée des Européens, notamment les Français, qui se sont toujours intéressés par le Congo. Et ce, dès le XIXè siècle. Le premier européen a marqué de son empreinte. Son nom, Savorgnan de Brazza. C'est lui d'ailleurs qui va fonder une ville qui portera son nom : Brazza-Ville. Devenue depuis la capitale du Congo. Le partage de l'Afrique en 1885, lors de la fameuse Conférence de Berlin, va sceller le sort des Congolais à celui de la France. Le pays va subir la colonisation française avec tout ce que cela comporte dans ce système de domination. L'exploitation des matières premières va motiver la puissance coloniale de la France. En y construisant des comptoirs, et surtout le fameux « Chemin de Fer Congo-Océan »,(CFCO), qui vont coûter la vie à des milliers de travailleurs et ouvriers Congolais. On y exploitera des bois, et autres matières premières qui seront évacués dans les trains sur ce chemin de fer construit, prenant la direction du port de Pointe Noire, et finir en Europe.

Entre 1926 et 1942, va naître dans le pays, un mouvement syncrétiste, d'inspiration chrétienne, le « matswanisme » (d'André Matswa), qui va mener des révendications en dénonçant le système colonial et les mensonges de l'église auprès des Noirs. Ce qui va entraîner des soulevements populaires, provoquer des troubles sociaux (grèves, manifestations, révoltes). André Matwa disparait en 1942.

Au XXè siècle, la France est bien présente au Congo. Brazzaville est la capitale de l'Afrique- Equatoriale Française (AEF). Pendant la Seconde Guerre Mondiale, la capitale congolaise, Brazzaville, sera la capitale de la « France Libre ». Plusieurs Congolais feront partie des « Tirailleurs » Africains, qui vont se battre au front pour sauver la France de l'occupation allemande.

Le Général Charles de Gaulle viendra y organiser une conférence destinée à définir le type de rapports à venir qui devaient exister entre la métropole et ses « colonies », à la lumière des changements imposés par le conflit. C'est bien la France qui va accompagner ce pays vers son émancipation. On y voit surgir des noms comme Jean-Feslix Tchicaya (le père du futur grand poète congolais Tchicaya U'Tamsi), Jacques Opangault, et tant d'autres encore.

En 1944, et à Brazzaville, c'est un gouverneur noir qui admnistre le pays sous autorité française. Il s'appelle Felix Eboué. (Originaire de la Guyane Française). Plusieurs Français d'Outre-Mer vont ainsi faire partie des colons français travaillant dans les colonies d'Afrique ou d'ailleurs.

Plusieurs Congolais auront une bonne éducation dans des écoles françaises. Ce sont eux qui remplaceront les Français si le pays réclamait un jour son indépendance. D'ailleurs, le combat politique des Congolais pour l'émancipation commence dès la fin de la guerre. Plusieurs personnalités politiques vont se distinguer. Au final, la France va accorder cette indépendance.

A la suite du reférendum du 28 septembre 1958, le Congo devint une République autonome dans le cadre de la Communauté. Le 8 décembre de la même année, l'Assemblée législative nomme l'abbé Fulbert Youlou Premier ministre. Le 21 novembre 1959, celui-ci devient président.

 

C'est l'abbé Fulbert Youlou qui sera le premier président du Congo devenu indépendant dès le 15 août 1960, après la proclamation officielle.

Trois ans plus tard, suite à des agitations dans tout le pays, il est obligé de démissionner. On lui reprochait sa politique de corruption généralisée. Contestation de 1963, menée par les organisations syndicales, dont Massamba-Débat fut l'un des plus farouches adversaires du pouvoir.

Alphonse Massamba-Débat devint le Président de la République. Il nomme Pascal Lissouba au poste de Premier ministre du gouvernement. Durant cinq, le Congo s'oriente vers l'idéologie d'inspiration marxiste et s'affiche ouvertement de gauche.

S'appuyant sur le parti unique, le Mouvement National Révolutionaire, le M.N.R., et un mouvement pro-maoïste, la Jeunesse du Mouvement National de la Révolution, la J.M.N.R., le régime ne tarda pas à davantage se gauchiser et finalement, à se diviser. Massamba-Débat décide de rémanier le gouvernement. En 1966, Ambroise Noumazalay, de tendance plus modérée, succède à Lissouba au poste de chef du gouvernement. Le président Alphonse Massamba-Débat reste au pouvoir jusqu'au 31 juillet 1968. Mais l'armée n'apprécie pas ce président. Il est donc renversé par les éléments de l'armée qui désigne le commandant Raoul pour présider le pays.

En janvier 1969, c'est un autre jeune commandant, Marien Ngouabi, qui prend le pouvoir. Sous sa houlette, le pays devient de plus en plus « rouge » et porte le nom de la « République Populaire du Congo » (RPC). Ngouabi resserre ses liens avec la Chine et les pays du Pacte de Varsovie.

Les options marxistes-léninistes des précédents gouvernements ne furent pas reniées. Au contraire. Le président Marien Ngouabi se veut un « révolutionnaire » auprès de son peuple. Le Parti Congolais du Travail (le PCT), fondé sur le principe du « centralisme démocratique », devint le nouveau parti unique. Le 3 janvier 1970, la République Populaire du Congo se dote d'une nouvelle Constitution de type socialiste.

Bien qu'il soit près des travailleurs, le président Ngouabi voit surgir les rivalités au sein de l'armée et de son entourage immédiat. Le pays ne connaît pas non plus de stabilité politique. Périodiquement, on agite le spectre des coups d'Etat ou des complots. Un esprit paranoïaque s'installe au pouvoir. Réel ou supposé, le pays s'agite avec des nouveaux contestataires et opposant au régime de Ngouabi. Ainsi donc, le 22 février 1972, des éléments de l'armée purent se rendre maîtres de la capitale Brazzaville durant 24 heures ! Prenant au passage la station nationale de radiodiffusion. Mais la prise d'otages ne durera pas longtemps, ils seront neutralisés par les fidèles du présiddent Marien Ngouabi. C'est un échec pour cette tentative de coup d'Etat fomenté par des éléments de l'armée. Le ministre de la Défense de Ngouabi n'est rien d'autre que le colonel Denis Sassou-Nguesso. Il a suivi la tentaive de putsch de ce lieutenant Pierre Kinganga. Le pouvoir se radicalise. Les slogans révolutionnairs font leur apparition sur les murs, sur les édifices, dans les banderolles, bref partout dans la capitale. Le tout ponctué par des chants révolutionnaires digne des pays de l'Est ou de la Chine Communiste. Mais le discours révolutionnaire ne nourrit pas le peuple. Le président rouge congolais adoucit son discours. L'agressivité à l'égard des capitalistes et surtout la politique de la nationalisation ont échouées.

Pragmatique, bien que révolutionnaire, Marien Ngouabi veut instaurer une « révolution socialiste à la sauce africaine ». Dirigiste libéral, Ngouabi respecte les monopoles capitalistes, partant du principe que le Congo révolutionnaire n'est pas la Chine populaire, ni l'Union Soviétique (URSS). La République Populaire du Congo, si elle est vraiment indépendante, se doit d'allier à ses richesses naturelles la compétence de la technique étrangère, de quelque horizon qu'elle vienne.Le socialisme à la congolaise devrait concilier théorie et pratique. Surtout dans le domaine économique. Il reste un des hommes qui auraient marqué la vie politique du Congo. Sous son règne, Ngouabi a essayé de s'adapter.

Ce changement a dérouté les plus caciques et les ennemis de sa révolution. Une opposition interne va mettre le pays en branle. Le président Marien Ngouabi s'appliqua à mâter toutes rebellions dans le pays. Le danger ne viendra pas de la rue mais plutôt au sein de l'armée, dont les rivalités entre officiers se font de plus en plus. La politique attire les militaires. Le pouvoir les fascine. Le pays est riche en pétrole. Des pays étrangers se montrent de plus en plus très intéressés.

Après quelques mois d'instabilités, le pouvoir a du mal à calmer les ardeurs des uns et des autres.

Le 18 mars 1977, le président Marien Ngouabi est assassiné. Les Congolais sont surpris par la violence des hommes. L'armée s'installe au pouvoir. C'est le colonel Yhombi Opango qui prend la place du chef de l'Etat éliminé, durant deux années. Jusqu'au 5 février 1979, date à laquelle le jeune colonel Denis Sassou-Nguesso accède au pouvoir. Il s'installe dans le fauteuil tout chaud et tant convoité. Comme souvent, celui qu'on a évincé au profit de Sassou Nguesso, ce n'est qu'une transition puisque celui ne va pas changer fondamentalement de politique. Donc, pas de changement de cap. Le pays reste dans le cadre idéologique marxiste-léniniste.

Quelques années plus tard, on sent le vent du changement partout dans le monde. L'Afrique doit se démocratiser, selon les normes occidentales. Les années quatre-vingt dix seront les années-phares.

Il faut désormais s'adapter. Le Congo a, dès lors, abandonné la « République Populaire du Congo » pour reprendre sobrement son appellation de la « République du Congo ». On tourne la pas du « socialisme scientifique », et autres slogans creux, on abandonne le parti unique pour instaurer le « multipartisme ». En 1991, on organise une « Conférence Nationale », avec à la clef, l'élection présidentielle.

Elle aura lieu en juin 1992. Le président sortant Denis Sassou-Nguesso pose sa candidature. Mais il n'arrive qu'à la troisième place du résultat proclamé. C'est Pascal Lissouba qui remporte l'élection présidentielle. Démocratiquement élu, comme on dit. Sassou-Nguesso est battu. Il l'a soutenu au second tours. En bon joueur...

Cinq ans plus tard, Pascal Lissouba organise des élections législatives anticipées que l'opposition conteste. C'est le début du chaos congolais de cette année noire de 1997. Les leaders politiques sont dépassés par les événements. La guerre civile éclate dans la capitale, Brazzaville est à feu et à sang. On tire à l'arme lourde. On bombarde en plein centre-ville. Le carnage fait des centaines de morts. Les cadavres jonchent les rues de Brazzaville. Le maire de la ville ne peut arrêter les tueries.

Bernard Kolélas est le président du MCDDI, (le Mouvement Congolais pour la Démocratie et le Développement Intégral). Les troubles sont très violentes. Seul un homme peut arrêter les massacres. Les hommes de l'ancien président Sassou Nguesso parviennent à remporter la victoire contre les hommes de Lissouba et les autres milices engagées dans les combats. Il sort vainqueur et l'ancien président reprend du service. Il retrouve son fauteuil perdu aux élections. Cette fois ce sont les armes qui ont parlé. Des groupes armés dirigés par le rebelle, « Ntumi », de son véritable nom Frédéric Bintsamou. En tant que militaire, le colonel redevenu président savait comment sortir de cette situation. Proposant le dialogue et l'amnisitie pour tous. Il vérouille et stabilise son pouvoir politique dont il tient fermement les rênes. L'opposition lui reproche son enrichissment personnel et le vérouillage de sa politique sur le plan de la liberté d'expression ou individuelle.

Le 15 octobre 1997, revenu au pouvoir, cinq ans plus tard, le président Denis Sassou Nguesso peut enfin organiser un référendum, en vue d'adoption d'une nouvelle Constitution pour le Congo.

Aux élections, il remporte encore une fois. Le 10 mars 2002, il est à nouveau élu Chef de l'Etat, à l'issue de ce scrutin, pour un mandat de sept ans. Soit jusqu'en juillet 2009. Il a été réélu le 12 juillet 2009, pour un nouveau mandat, avec un score confortable de 78,61%. L'opposition a contesté ce score. Le président Sassou Nguesso reste pour l'heure l'homme fort du Congo.

Denis Sassou Nguesso est né à Edou, en 1943. Il est à la tête du pays depuis plus de 25 ans.

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14 juin 2010 1 14 /06 /juin /2010 20:57

J'avais rencontré le grand cinéaste haïtien Raoul Peck , il y a quelques années au buffet de la Gare de Genève. Nous attendions le train. Je rentrais à Paris, et lui se rendait à un festival de films à Berlin, en passant par Bruxelles. Nous avons longuement discuté, évoquant les souvenirs des Antilles et naturellement de Haïti. Il préparait à cette époque le tournage de son film de fiction sur un héros panafricain. Depuis, le cinéaste Haïtien est devenu entretemps un des meilleurs réalisteurs des Antilles francophones. Dix ans ont passé depuis cette rencontre. Son dernier film, sorti en 2009, vient de me rapprocher de lui. Me permettant de se pencher sur son oeuvre cinématographique de grande valeur. Le film "Moloch Tropical" reste d'actualité.

http://www.france24.com/fr/20100201-raoul-peck-moloch-tropical-retrospective-forum-des-images-festival-haiti-dupont

Il jette un regard lucide mais très sombre sur les excès et les limites des hommes du pouvoir dans les pays tropicaux. Une refléxion intéressante sur nos pays à l'heure des grandes mutations et bouleversements mondiaux.

Né à Port-au-Prince en 1953,  Raoul Peck est aussi un enfant de l'errance, après avoir vécu dans son île natale. En 1961, il quitte la Caraïbe et le soleil des Antilles, pour entamer les années d'exils dans plusieurs pays. Profitant aussi de l'occasion pour faire des sérieuses et solides études supérieures, universitaires.      http://fr.wikipedia.org/wiki/Raoul_Peck

Hommes de culture, le cinéma l'intéresse et Raoul Peck suit une bonne formation pour réaliser des films. Une façon de passer les messages qui lui tiennent à coeur.

http://www.dailymotion.com/video/x4gb7q_entretien-raoul-peck-1_news  Le cinéaste Haïtien est aussi un homme de refléxions. Sa filmographie en témoigne. Il a entamé sa carrière en Allemagne, aux Etats-Unis et aux Antilles. Il a tourné plusieurs films un peu partout. Abordant des thèmes aussi différents. Mais toujours engagés pour le respect de l'autre, l'humanisme.  En plus des impressionnants documentaires qu'il a réalisé, ses films les plus marquants sont : " Haïti Corner"(1988) ; "L'Homme sur les quais"(1993) ; "Lumumba"(2000) et "Moloch Tropical"(2009).

http://www.francophoniedesameriques.com/fr/francophonie/les_francophones_dans_lespace_caraibes/solidarite_haiti/raoul_peck_le_cinema_rebelle.html

Lors de notre conversation, j'ai pu décéler en lui les souffrances qu'il porte en lui. Sensible aux causes des peuples exploités, il n'a cessé de dénoncer cette injustices et ce système d'oppression qui étouffent les rêves des êtres.

Le récent événèment, ce drame de séïsme qui a ravagé son île d'Haïti a reveillé aussi en lui ce côté sensible de l'être meurtrie. Ce qui lui a décidé de rentrer dans son pays pour y apporter sa contribution.

Car, en dépit des souffrances, le peuple häitien veut espérer pour continuer à célébrer la vie sur cette belle terre de Grandes Antilles.     http://www.youtube.com/watch?v=mvcJwBhhcKA

http://www.youtube.com/watch?v=F3hmPf-uK10

La Martinique vient de célébrer le cinéma haïtien, comme pour soutenir ce peuple frère qui reste créateur artistiquement.

http://www.francophoniedesameriques.com/fr/francophonie/les_francophones_dans_lespace_caraibes/solidarite_haiti.html

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6 juin 2010 7 06 /06 /juin /2010 14:30

 

Le continent africain organise pour la première fois un évènement sportif mondial : la Coupe du monde de football, Celle-ci durera un mois en Afrique du Sud. Pays-phare et sambolique, l'Afrique du Sud reste un pays émergent certes, mais une puissance économique au niveau continental.

 

La Coupe du monde en Afrique, c'est tout simplement historique. Jamais le continent n'a reçu, ni organisé un tel grand événement mondial sur le plan sportif. Dans quelques jours, le monde entier aura les yeux braqués sur le contient africain. L'Afrique du Sud va accueillir les pays participants.

Trente-deux équipes représenteront leur pays respectifs.

 

Cette fois-ci, l'Afrique est honorée. Le continent sera représenté par six équipes nationales : l'Afrique du Sud, l'Algérie, le Ghana, la Côte d'Ivoire, le Cameroun et le Nigeria.

L'Afrique du Sud partage avec l'Angola la place des grands pays locomotives de cette région australe du Sud du continent noir. Au début de l'année, c'est l'Angola qui avait organisé la CAN 2010 (Coupe d'Afrique des Nations). Au milieu de l'année, soit au mois de juin, c'est au tour de l'Afrique du Sud de recevoir le monde entier footballistique, en vue de cette compétition internationale, le Mondial 2010. Ainsi, c'est à l'Afrique du Sud que revient l'organisation de la coupe du monde.

 

Avec une population multiraciale de plus de 49 millions d'habitants, l'Afrique du Sud reste le seul pays au monde qui a pu instaurer une politique de tolérance et de coexistance multiraciale.

L'Afrique du Sud est un des grands pays d'Afrique australe ayant une superficie de 1.200.000 km2.

Pretoria en est la capitale mais les villes importantes sont : Johannesbourg, Le Cap, Durban, Port-Elizabeth, Bloemfontein, Nelspruit, Rustenburg, Polokwane. Ces neufs villes ont été choisies pour accueillir les matchs de la Coupe du monde.

Jusqu'ici, en Afrique du Sud, le rugby dominait et demeurait le sport national. C'était avant. Aujourd'hui, le football qui vient de faire très récemment son apparition connaît une popularité grandissante auprès des jeunes sportifs. La passion va atteindre son paroxisme avec l'organisation du Mondial 2010 par le pays arc-en-ciel. Le football deviendra à ne pas en douter l'autre sport national. Et l'engouement de cette coupe du monde sur place pourra même le placer dans les années à venir le sport numéro un partout en Afrique du Sud.

 

Les soixante-quatre matchs prévus se joueront dans les neufs villes précitées t les dix stades mis à la disposition. On ne doute pas que le public sud-africain sera bien entendu derrière son équipe nationale, les « Bafana Bafana ». Le pays de Nelson Mandela revêtira les couleurs de la nation arc-en-ciel, la couleur de maillot de l'équipe nationale, rouge-vert-bleu et jaune.

En organisant cette coupe du monde, l'Afrique du Sud veut aussi montrer qu'elle sera la « vitrine » du continent noir. Un pays accueillant, ouvert à tous. Un pays qui a des moyens, avec des structures modernes, et des capacités de réussir ce pari.

Malgré la crise et les problèmes socio-économiques, Pretoria veut faire de cette manifestation populaire et sportive, un exemple de tolérance et de fraternité raciale. Montrer aussi l'autre facette de ce pays qui a connu l'apartheid. Pays émergent de l'Afrique toute entière.

 

Cette édition de la XIXè Coupe du monde contribuera très certainement à relancer l'économie sud-africaine frappée par la crise. Le gouvernement, tout comme la population, tous savent que c'est une occasion opportune de concrétiser certaines réalisation. Cette manifestation populaire pourra relancer aussi le tourisme et sera bénéfique pour ce secteur. Les Sud-Africains attendent quelques 500.000 visiteurs durant tout le mois du 11 juin au 11 juillet 2010.

 

Tout est prêt pour accueillir tout ce beau monde qui viendra assister aux matchs et découvrir le pays. Car, ce beau pays a de quoi montrer aux touristes. Les autorités sud-africaines ont fait tout pour la réussite de ce grand événement international. Le gouvernement veut garder l'optimisme.

L'actuel président de la république sud-africaine, Jacob Zuma a tenu de passer le message à son peuple : « Nous avons tout fait pour que l'événement soit une réussite », n'arrête-t-il pas de marteler.

Le moment tant attendu est enfin arrivé. Dès le vendredi 11 juin, le pays tout entier va bouger.

Pour lui, cette coupe du monde en Afrique doit dépasser toutes les précédentes afin d'honorer le pays et le continent tout entier. C'est une question de fierté nationale et africaine. Normalement, tout devrait bien se passer. La volonté de toutes et de tous est là. L'Afrique entière soutient ce pays.

Dix-neuf ans après l'apartheid, l'Afrique du Sud est toujours en construction et à la recherche de son nouveau modèle de développement humain et économique. Le football permet la communion entre les peuples. L'unification. Avec cette fièvre sportive, tout le monde voudrait afficher une apparence d'un pays stable, avec cette concorde nationale. C'est clair, les Sud-Africains continuent de travailler pour la réussite de cette réconciliation nation au sein de cette population multiraciale et pluriethnique. La réussite est au bout du rendez-vous.

 

L'Afrique du Sud se veut le laboratoire pour enfanter cette renaissance africaine chère à tous les peuples de ce continent. Là où chacun a sa place : Noirs, Arabes, Blancs, Indiens, Métis, et autres.

Même si l'on sait bien les inégalités existent encore et ne sont pas toutes disparues. Le football étant par définition un sport de cohésion sociale, à ne pas en douter, il contribuera à cette oeuvre.

Les classes sociales existent et divisent la société sud-africaine. Les injustices à l'égard des Noirs n'ont pas disparues non plus mais le pouvoir y travaille pour changer cela. Cela prendra du temps.

Pour l'heure, la minorité blanche continue à bénéficier des privilèges d'hier. Ils occupent encore des belles terres, ont des bons postes de travail avec des bons salaires, toujours plus élevés que les Noirs. Ces derniers tentent de créer une classe moyenne pour contrecarrer cet écart social. Les mentalités et les complexes raciaux existent encore et toujours. Ni le très charismatique Nelson Mandela, encore moins Thabo Mbeki, ni Jacob Zuma ne sont pas arrivés à changer ceci. Le système apartheid avait longtemps instaurer son poids de rejet des autres et pèse encore dans la société. Les Noirs, malgré les efforts du gouvernement, n'ont pas toujours tous accès à l'éducation, la base de l'épanouissement individuel. La pénurie et les injustices sociales s'observent au niveau de l'emploi. Les Blancs occupant toujours des postes envieux avec des salaires très confortables. Ils occupent des postes intéressants, de par leurs acquis et formations. Ils sont très bien renumérés. Les Noirs sans formations restent relégués dans des emplois de basse classe, avec un salaire misérable.

Tous les sales boulots sont laissés aux Noirs et aux pauvres. Ceux-ci souffrent de manque de formations et qualifications. Les portes se ferment pour ceux qui n'ont pas eu la chance de pousser loin leurs études et obtenir des diplômes ou des certificats de qualifications.

Malgré les efforts faits, les Noirs continuent de connaître et de subir les injustices d'hier comme d'aujourd'hui. On compte mois de diplômés chez les Noirs que chez les Blancs minoritaires dans ce pays. On les retrouve souvent dans les mines, chantiers de constructions, ou ouvriers non-qualifiés.

 

Les jeunes s'essayent dans d'autres filières pour tenter de sortir de la misère. Des opportunités s'offrent dans le domaine de la musique, de cinéma et du sport. Ils excellent dans les sports : athlétisme, boxe, rubgy, tennis, hockey, basketball, etc. Filles et garçons s'y distinguent souvent.

Le football qui commence à pénétrer dans ce pays intéresse surtout les jeunes. Dans les quartiers pauvres des grandes villes sud-africaines à forte concentration de Noirs, ils s'essayent à taper dans le ballon. Il y en a même qui se découvre certain talent de footballeur. Et, ils commencent à rêver de faire carrière dans les stades d'Afrique du Sud, pourquoi pas ailleurs, en Europe ou ailleurs ? Pour les jeunes désespérés, le sport reste encore un des moyens de réussite, sinon de se sortir de la misère. Moyen sûr ? C'est à voir. Le gouvernement veut s'occuper de cette jeunesse puisqu'il met en place des structures et des programmes d'encadrement de ces jeunes pour les éviter de tomber dans la délinquance.

La flambée de violence de ces dernières années en Afrique du Sud est le résultat de la non-prise en main de cette jeunesse-là. Il a très peu de temps le pays avait basculer dans une violence xénophobe. La population pauvre et noire, a trouvé son bouc-émissaire dans l'étranger. Celui qui vient pour lui piquer sa place. Alors que ceci n'est pas vrai. Les pauvres sont victimes de la crise de cette société sud-africaine en pleine mutation et transformation. Il s'agit de créer des emplois pour ces jeunes gens.Les Noirs sont les premiers à en souffrir. La criminalité a augmenté surtout dans la communauté noire. Elle avait terriblement augmentée. Très inquiétante pour cette société qui s'est réconcilier avec elle-même. Vérité-réconciliation, c'était le crédo pour réussir à vivre ensemble. Tout le monde apprend la tolérance de l'autre, différent certes, mais néanmoins Sud-Africain.

Aved la crimialité, la police avait du pain sur la planche pour arrêter ce fléau avant la coupe du monde. On voulait éviter que le phénomène ternisse l'image du pays aux yeux de l'étranger.

Aujourd'hui, la criminalité a diminué. A défaut de l'endiguer totalement.

Le gouvernement avait compris que la création des emplois est une des clefs pour arrêter les violences dans le pays. La Coupe du monde fut une buée de sauvetage pour le pouvoir de Pretoria.

Elle a redonner de l'espoir pour tous les Sud-Africains. Plusieurs emplois ont été crées. Chacun retouvait une occupation. Hommes, Femmes, Jeunes, tous avaient enfin un travail. Le sentiment patriotique a ressurgi.Tout le monde était désormais conscient qu'il fallait montrer une belle image du pays arc-en-ciel. Le temps de cette coupe du monde. La mobilisation est donc totale.C'est un événement quasimment historique.

 

Le choix de l'Afrique du Sud, pays organisateur du continent africain n'est pas un hasard non plus.

Le pays reste de l'avenir. Ici, on dispose des moyens matériels et humains, très capables de réussir un tel défi, un tel pari sur le plan international. Il suffisait de lui offrir cette occasion, le savoir-faire est là. Cette grande messe de football à ce niveau, seuls les Sud-Africains étaient capables de la réaliser. Pour aller plus loin dans le choix, le Suisse Joseph S. Blatter, président de la FIFA, n'a pas caché non plus son intérêt pour le football du continent africain, voulant signifier par là réparer une injustice. L'Afrique du Sud étant un pays fascinant, intéressant en tout point de vue.

La Fédération Internationale de Football Association, a elle-aussi, voulu faire un geste pour le sport en Afrique.

Rappelons que jusque là, seuls les autres continents, à savoir, l'Amérique du Sud, l'Europe et l'Asie, bénéficiaient de cette faveur d'organiser les coupes du monde. Ils avaient le monopole, à la frustration des Africains, pourtant grands fanatiques et pratiquants du football. Sur le continent, un match de football a une telle résonnance que même le pouvoir n'arrive jamais à clamer les ardeurs ou la ferveur. Tout s'arrête. Journée chômée : jour de football. La vie s'arrête devant le roi foot !

 

La première coupe du monde a eu lieu en Uruguay, en 1930, en Amérique du Sud. Quatre années plus tard, c'est l'Italie qui s'honore d'organiser la coupe et finira par dominer le football mondial, avant que le Brésil ne vienne la détrôner. Le Brésil, nation de football commençait à le démontrer.

Viendront ensuite, l'Argentine, le Mexique, pour l'Amérique latine. Restant en Amérique, les Etats-Unis auront aussi ce privilège d'organiser ces compétitions de la coupe du monde. L'Europe prendra le relais, par la suite. Pour garder cette préstigieuse coupe, et surtout dominer le football sur le plan international. L'Italie, la Suède, l'Espagne, la France, l'Allemagne, la Suisse et la Grèce.

L'Asie ne sera pas non plus oubliée. La Corée du Sud et le Japon ont eu cet honneur de l'organiser.

Durant des années, la coupe jouait au « yoyo » continental. L'Afrique était oubliée. Pas pour longtemps.

En 2010, enfin, c'est l'Afrique du Sud qui a été l'heureuse élue. Elle a été choisie parmi tant d'autres.

La fameuse coupe du monde est finalement sur la terre nourritiaire, l'Afrique. Un continent en plein développement. Par ce geste, par ce choix, le football africain est finalement reconnu et sorti de son isolement. Le football s'universalise. Prenant en compte tout le monde. La FIFA, la fédération internationale de football association, a pu donné les moyens au continent pour qu'enfin l'Afrique retrouve sa confiance, d'être une puissance en devenir, et qu'elle en a la capacité. Ce fut le bonheur pour tous les Africains, qui en avaient bien besoin. Ils sont considérés désormais comme des « partenaires » (et non comme des graands enfants qu'il faut toujours guider ou montrer le chemin)

Bien entendu, l'Afrique a des ressources et peut apporter beaucoup pour l'humanité ou sur le sport mondiale. D'ailleurs, ses fils ont fait les beaux jours du football, surtout dans des clubs du championnat européen. Les Africains se sont sentis intégrés dans le concert des nations sur le plan footballistique et sportif. Il y a toujours eu des joueurs d'exception africains qui évoluent en Europe.

Personne ne contestera que l'Algérie est un pays africain et que le grand joueur Zinedine Zidane, qui est originaire d'Algérie, est aussi par conséquent...Africain ! D'origine. Il y a des joueurs, de nos jours, comme Didier Drogba, l'Ivoirien, ou le Camerounais Samuel Eto'o, sont des très très bons joueurs, d'exception, incontestable, et de talents. Ils continuent de faire les beaux jours dans les clubs européens et dans les stades. On ne compte pas le nombre des très grands joueurs africains, tant en Afrique sur le continent, que partout ailleurs. Sur le terrain, dans les stades du monde entier.

 

Plusieurs pays africains vont ainsi participer à cette Coupe du monde en Afrique du Sud. On peut les citer, outre le pays hôte : L'Afrique du Sud, et son équipe nationale, les « Bafana Bafana » ; le Nigeria, avec les « Super Eagles » ; l'Algérie avec les « Fennecs » ; le Ghana et ses « Black Stars »,le Cameroun et les « Lions Indomptables » ; la Côte d'Ivoire et ses « Eléphants », soit six équipes nationales africaines. Sans oublier leurs « stars », les vedettes qui jouent souvent en Europe.

 

Ces joueurs qui auront la responsabilité de défendre l'honneur du continent africain. Faut-il le dire ? Les joueurs, l'Afrique en produit en grand nombre. Même s'ils rêvent et finissent par quitter le continent pour aller réussir en Europe. Pour diverses raisons. Les sélectionneurs auront tous les choix pour organiser leur équipe de rêve, ou leur sélection crédible. On peut tout de même citer quelques-uns. Et, il y en a un bon paquet : l'ivoirien Didier DROGBA, le camerounais Samuel ETO'O, (les deux qu'on a abondamment cités), avec les ghanéens Michael ESSIEN et John MENSAN ; le nigerian John OBIMIKEL ; le malien Seydou KEITA ; l'ivorien Yaya TOURE ; le gardien de but égyptien, ESSAM El-Hadary ; l'algérien Madjid BOUGHERRA et Nadir BELHADJ.

L'équipe sud africaine pourra aligner ses meilleurs joueurs dans sa composition du mondial, les « Bafana Bafana » : MPHELA, McCARTHY, KHUNE, MOKOENA, SANGWENI, MASILELA, GAXA, SIBAYA, PIENAAR, MODISE et DIKGACOI.

Le Nigeria alignera probablement ENYEAMA, TA!IWO, YOBO, APAM, ODJAH, ETHUHU, MIKEL, KAÏTA, YAKUBU, OBASI et ODEMWINGE.

L'Algérie mettra une équipe aussi vaillante que lors de la CAN 2010 en Angola. Avec des joueurs tels que, GHEZZAL, YAHIA, CHAOUCHI, BOUGHERRA, LAÏFAOUI, BELHADJ, YEBDA, MANSOUR, MATMOUR, LACEN, et ZIAMI.

Le Ghana devrait afficher dans ses rangs ses talentueux joueurs, les meilleurs pour l'Afrique, APPIAH, ESSIEN, AYEW, MUNTARI, K.ASAMDAH, GYAN, INKOOM, VORSAH, Johnathan MENSAH, KINGSTON, ADDO, Stephen ADAMS, Prince TAGOE, AMOAH, DRAMAN et Hans SARPEÏ. Ce sont des espoirs de cette équipe ghanéenne les « Black Stars ».

Le Cameroun et ses « Lions Indomptables », Samuel ETO'O, Alexandre SONG, Mahamadou IDRISSOU, Nicolas NKOULOU, Idriss KAMENI, Sebastien BASSONG, GEREMI, Rigobert SONG, Marcel NDJENG, Stephane MBIA, Achille EMAMA, Joël MATIP, Eric MAXIM CHOUPO-MOTING, Jean II MAKOUN.

La Côte d'Ivoire alignera ses énormes « Elephants », Didier DROGBA, Salomon KALOU, Yao KOUASSI, GERVINHO, Boubacar BARRY, ANGBAN, Souleymane BAMBA, Emmanuel KONE, Bakary KONE, Abdul Kader KEÏTA, Lassina TRAORE, Seydou DOUMBIA, Gilles YAPI-YAPO, Yaya TOURE, ROMARIC, Siaka TIENE, Abdoulaye MEÏTE, Emerse FAE, Cheick Ismaël TIOTE,

Bakary KONE, DINDANC, Gauthier KANGA-AKALE, Guy DEMEL, Jean-Jacques GOSSO et Emmanuel EBOUE.

 

Quelle équipe africaine franchira le cap qui l'emmenèra en finale et pourquoi l'emporter ? Il y en a pas mal. Beaucoup même. Toutes ont la capacité de gagner quelque chose au Mondial 2010.

Notre choix, ou notre préférence se porte sur l'équipe ghanéenne. C'est une équipe de très jeunes joueurs aussi talentueux et valeureux. Le Ghana, (avec ses « Black Star ») est une équipe qui nous a toujours fasciné. Elle a dominé le football africain dans plusieurs épreurve. Souvent, pour la Coupe d'Afrique des Nations.Durant les matchs, les Ghanéens surprennent toujours.

Pour cette coupe du monde tout cela ne suffise pas. Néanmoins, quoiqu'il en soit, c'est la meilleure équipe africaine qui pourra aller loin dans les compétitions. Les matchs se dérouleront selon les conditions des joueurs et des équipes engagées. Face aux « favoris », les équipes africaines n'ont pas à se faire des complexes inutiles. Le footballeur est un sport qui reserve toujours des surprises. On ne connait jamais le score avant le coup de sifflet final de l'arbitre. Combien de fois les équipes gagnantes se sont retrouvé battues par un petit but à zéro surprenant ! Rien n'est sûr à l'avance. Encore moins à la fin.

 

L'Italie, le Brésil, l'Angleterre, la Serbie, l'Argentine, le Mexique, ou l'Allemagne, voire même le Japon, tous ces pays peuvent surprendre. D'autres peuvent aussi créer des surprises. Un pays comme la France, (que tout le monde ne donnera pas un kopek qu'il a la chance d'aller plus loin, eh bien, la France n'a pas encore dit son dernier mot. Même si le doute demeure...), c'est une équipe de Bleus que personne n'attendait pour cette coupe du monde, eh bien grâce à...la main de Thierry Henry que les tricolors ont pu gagner et acceder en final et participer à la coupe du monde en Afrique du Sud.

Sauvé in extremis.

En ce qui concerne le Portugal, disons que c'est une belle équipe portugaise qui se présente en Afrique du Sud, qui va aligner une bonne ligne d'attaque avec un excellent et grand joueur come Cristiano Ronaldo. Un milieu de terrain assez mobile, épaulant les attaquants ou renfrçant la ligne de défense. Tout dépendra du gardien qui sera sélectionné. L'entraîneur portugais Carlos Queiroz a sa petite idée de la composition. Il pourra séléctionner ses meilleurs atouts des jeunes joueurs. Il peut aussi aligner une belle brochette avec une équipe-type, polyvaente et mobile. On aura alors sur le tableau du classement : Zé Castro, Cristiano Ronaldo, Ricardo Carvalho, Pepe, Paulo Ferreira, Fabio Coentrao, Manuel Fernandes, Rui Patricio, Duda, Raul Meireles, Miguel Veloso, Hugo Almeida, Simao, Danny, Beto, Duda, Eduardo, Bruno Alves, Tiago, Eliseu, Nani, Liedson, Pedro Mendes, Deco, Rolando, Miguel et Ruben Amorim.

C'est dire que le Portugal ne manque pas d'arguments non plus, puisque ce pays a de l'expérience de ces compétitions de la coupe mondiale. Le Portugal fut deux fois Champion du monde (en 1989 et en 1991).

 

A propos de l'Afrique et sa participation dans cette première sur le continent, elle aura l'avantage de jouer sur le terrain, avec un public génereux. Les Africains, épidermiquement, soutiendront l'équipe du continent, et ce, dans n'importe quel match. C'est normal.

L'Afrique devrait tirer davantage cette épreuve continentale. Il s'agit de donner et montrer les qualités sportives des équipes africaines. Les gouvernants devront tirer les enseignements lors des déroulements de la coupe du monde. Il s'agit de tout faire pour réhausser le niveau du football du continent, le professionnsaliser. On doit pouvoir quitter l'amateurisme et se donner les moyens pour permettre à nos joueurs de jouer...en Afrique. Arrêter de rêver d'aller tenter la chance en Europe, alors qu'elle est moindre. Il faut que l'Afrique reconsidère sa vision dans le football. Ce noble art a toutes les raisons d'exister e Afrique. Les joueurs devront donc vivre de leur métier de footballeurs. La jeunesse africaine qui quitte le sol du continent c'est autant de nos valeurs sûres qui s'éloignent.

On devrait aussi prendre l'exemple d'un pays comme le Brésil. Là-bas, le football est roi. C'est un pays qui a produit une légende inégalable du football : le roi Pélé !

On aura tout dit mais PELE reste un immense joueur exemplaire sur le plan sportif. Talentueux, surdoué, le monde entier a longtamps reconnu ses qualités de Grand joueur de football de tous les temps. Carrière a été riche et sa vie a toujours été exemplaire. L'homme est humain. Sa dernière participation au développement de l'Angola, le continent de ses origines, fut salué avec respect. Il n'a pas sombré dans le vice ni dans la drogue comme certains joueurs qui ont mal fini ou terminé leur carrière pourtant étonnante. Ce n'est pas par hasard qu'il est solliciter partout. Le pouvoir dans son pays a fait appel à lui pour occuper des postes ministériels importants. Il a réhausser l'image du football au Brésil.

Disons que parmi les pays favoris que nous avions cité, le Brésil figure à juste titre chez les prétendants pour remporter la coupe du monde 2010.

L'entraineur brésilien Carlos Dunga est un homme réaliste et progamatique. Il a conscience que le monde attende une partivcipation brésilienne la plus constante et attractive. C'est une réputation qu''il doit défendre. Responsable d'une redoutable équipe dont il est difficile à battre, le sélectionneur a déjà sa petite idée sur la composition de l'équipe qu'il va faire jouer et diriger. L'équipe brésilienne possède de tout temps des meilleurs joueurs de football au monde. Aujourd'hui, le pays peut s'énorgueillir d'avoir en son sein d'excellents tels que KAKA, Ronaldinho, Ronaldo, Gilberto, Julio César, Bastos, Kleberson, Robinho, Nielmar, Lucio, Juan, Macon, Elano, Luis Fabiano, Gilberto Silva, Luisar, Daniel Elves, Doni et heurelho. Ils pourrront bien figurer dans le classement de cette prestigieuse équipe brésilienne. C'est une équipe qui a un palmarès enviable.

Elle a remporté plusieurs coupes du monde, de 1958, 1962, 1990, 1994 et 2002.

les Brésiliens ont déjà gagné la Coupe Américaine en 1912, 1922, 1949, 1989, 1992, 1999, 2004 et 2007.

A trois reprises, le Brésil a tenu la Coupe de la Confédération de 1997, 2005 et 2009. Confirmant par là la réputation de ce pays du football.

Un exemple de vitoires que les Africains feraient mieux de s'en inspirer. En Amérique du Sud, les deux pays qui domine le football : le Bésil et l'Argentine. C'est dans ce dernier pays que vient un autre petit « dieu » du ballon rond : Maradona. Qui a fait son temps et marqué toute une époque.

 

Le continent africain est resté longtemps délaissé sur le plan de football dans le monde. Ce ne sera plus le cas. Le continent continue de produire des meilleurs joueurs, qui, hélas, finissent par abandonner le continent pour aller s'épanouir ailleurs, comme des forçats. Exploités, en cas d'échec. Riches, en cas de réussite. On ne pourra jamais contester les grands joueurs que l'Afrique a produite. De LARBI BEN BARAK à SALIF KEÏTA. Le premier était marocain et le second est malien. Ils avaient ouvert la voie aux autres. Ils ont céder la place aux nouvelles générations suivantes : grâce à eux, un ROGER MILLA enflamma les stades, surtout en 1982, en Italie. Puis, il est revenu en 1990 avec son fameux « déhanché », ce fameux coup de fesses cambrées, après avoir marqué le but libérateur des « Lions Indomptables » du Cameroun. Une image qui est restée légendaire. Sa danse devant le piquet d'un corner. Mais alors, quels coups de reins !!!

Une génération avait suivie peu de temps après. On se souviendra longtemps des joueurs mythiques, comme ce ghanéen Abédi Pélé, l'algérien Rabah Madjer, l'angolais Flavio et le libérien George Weah, l'ivoirien Didier Drogba, le Camerounais Samuel Eto'o, sans oublier Augustin Jah-Jah Okocha, le nigérian, et tant d'autres, Yaya Touré, Abedayor, John Mensah, Emmasnuel Eboué, Koné, Djibril Cissé, Koné, Obas, etc.

 

Les meilleurs joueurs africains d'aujurd'hui se donnent rendez-vous en Afrique du Sud, pour ce Mondial 2010, qui débute ce 11 juin. Tous ont dans la tête la victoire de leurs équipes pour honorer l'ensemble du continent.

Le monde entier regardera l'Afrique. Il s'agit de ne pas rater le coche. Nous devrons montrer au monde ce que l'Afrique a des meilleurs à démontrer. Les téléspectateurs jugeront en regadant les matchs retransmis devant leur poste de télévision, ou en suivant le match en direct sur les ondes de radio. Ceux qui vont se déplacere jusqu'en Afrique du Sud ne regretteront pas leur voyage. Le pays offre son hospitalité et ses paysages. Les beaux stades ont été construits à cette occasion dans les neuf villes que nous avons cité au début de cet article. C'est un véritable challenge que l'Afrique du Sud veut relever. Les vedettes du football du monde entier sont là pour offrir au public des beaux spectacles et des matchs des grandes qualités. L'ambiance restera festive comme savent le faire les Africains. Colorée, joyeuse, inoubliable. Tout est prêt. Il ne reste plus qu'à attendre l'ouverture et patienter jusqu'au 11 juillet, pour connaître le pays et l'équipe gagnante.

 

 

 

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2 juin 2010 3 02 /06 /juin /2010 17:22

 



Les amoureux du ballon rond ont sollicité hier  mardi, à Luanda, les agences de voyage pourqu’elles réduisent les coûts de billets  pour l’Afrique du Sud, a constaté l’agence Angop.

 

            
Dans une ronde effectué le meme jour, les fanatiques du foot ont dit que c’était une pratique dans le monde, dans de telles circonstances et dans divers pays du monde,  un paquet promotionnel devrait être pratiqué cours de compétititions du genre en vue d’amener au pays organisateur un grand nombre de touristes et cela aiderait à tirer le bénéfice de l’investissement.

 


Selon les personnes interviewées, les agences comme les compagnies aériennes devraient créer les mécanismes qui feraient qu’un billet aller-retour de la classe économique puisse coûter moins de 500 dollars américains au moins à la période du mondial.  

 

 
Actuellement, les prix des billets de passage pour l’Afrique du Sud (aller-retour). Classe économique coûtent en moyenne près de 700 dollars (un dollar équivaut à 92, 365 kwanzas) cela varie par compagnies (la TAAG et South Africa Airways) alors que la classe exécutive coûtent entre 1.100 /1200 dollars.

 


Pour José Augusto, fonctionnaire public, les prix pratiqués par diverses agencies de voyage à peu des  jours  sont très élévés ce qui peut influencer dans la diminution du nombre des citoyens qui aimeraient voyager pour assister aux  matchs au pays de Mandela.

 

                
 “Même si l’Angola ne s’est pas qualifié pour le mondial, nous ne devrions pas perdre cette opportunité pour promouvoir l’image du pays en Afrique du Sud”,a-t-il ajouté.

 




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2 juin 2010 3 02 /06 /juin /2010 10:20

 

La Coupe de du monde 2010 débute ce mois-ci et  pour la première fois, sur le continent africain, dans un pays symbolique, l'Afrique du Sud. Le monde entier suivra avec passion les compétitions et cette fièvre festive du football.

 

Voici donc le calendrier des premiers matchs de cette  Coupe du Monde de football, qui s'ouvre dès le 11 juin, en Afrique du Sud :


1ère journée, le 11/06/2010 - Afrique du Sud - Mexique  Uruguay - France

 

1ère journée, le 12/06/2010 - Argentine - Nigeria   Corée du Sud - Grèce   Angleterre - Etats-Unis

 

1ère journée, le 13/06/2010 - Algérie - Slovénie   Serbie - Ghana   Allemagne - Australie

 

1ère journée, le 14/06/2010 - Pays-Bas - Danemark   Japon - Cameroun  Italie - Paraguay

 

1ère journée, le 15/06/2010 - Nouvelle-Zélande - Slovaquie   Côte d'Ivoire - Portugal  Brésil - RDP Corée

 

1ère journée, le 16/06/2010  - Honduras - Chili   Espagne - Suisse

 

Nous y reviendrons longuement dès la semaine prochaine,  pour suivre les matchs et commenter les matchs qui nous aurons passionnés. Alors, restez tous à l'écoute à la radio, ou à regarder les matchs à la télévision, ou sur le web,  lors des retransmissions. Avec la Coupe du Monde, c'est...Vive l'Afrique !

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2 juin 2010 3 02 /06 /juin /2010 08:35

 

 

 

Pour soulager la souffrance du peuple haïtien, la Banque mondiale a finalement annulé la dette de ce pays meurtrie depuis le tremblement de terre du mois de janvier de cette année 2010.

L'annonce de cette importante nouvelle a été faite vendredi dernier. La Banque avait annoncé avoir entériné l'annulation de la dette d'Haïti à son égard, soit pour un montant de 36 millions de dollars.

 

Cette dette a été remboursé par des contributions de treize pays, dont neufs Etats membres de l'Union européenne, ainsi que leCanada, la Suisse, le Japon et la Norvège. La dette de Haïti envers l'Association internationale de développement (AID), un guichet du Groupe mondiale déstiné aux pays les plus pauvres.

En juillet 2009, la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI), et d'autres créanciers avaient accordé une remise de dette de 1,2 milliards de dollars à Haïti, pays pauvre dans la Caraïbe.

 

Naturellement appauvrie, l'île d'Haïti continue de subir les différents assauts des vents violents ponctués par des pluies diluviennes et de tremblement de terre. Le séïsme du 12 janvier n'a pas été clément, n'arrangeant pas les choses déjà terribles pour le pays et sa population. D'une magnitude de 7,0 sur l'échelle de Richter, ce tremblement de terre a particulièrement touché la capitale Port-au-Prince et ses environs. Le tout suivi de plusieurs répliques qui n'ont pas faciliter les aides d'urgence.

Plusieurs maisons se sont effondrées, jettant la populations dans les rues, fragilisant encore davantage une situation sécuritaire déjà précaire, pour l'ensemble d'Haïtiens. Les institutions étatiques fragilisées, le gouvernement effondré, déstabilisé, le pays avait grandement besoin d'aides internationales.

 

Plusieurs pays se sont mobilisés pour porter secours à cette île meurtrie. Un effort mondial mobilisant les pays comme les Etats-Unis, le Canada ou la France, a permis de récolter plus d'un milliard de dollar dans un fonds d'aide. Dans un élan de solidarité mondiale, d'autres pays s'étaient joints pour lui venir en aide.

La Banque mondiale avait mis à disposition 47,9 millions de dollars de subventions pour soutenir le rétablissement et le développement d'Haïti, étalées jusqu'en juin 2011. Suspendant dans la foulée tout remboursement et annonçant qu'elle tâcherait de l'annuler. Pour appuyer le redressement et son développement à long terme, la Banque mondiale veut contribuer à l'aide de ce pays, en annulant la dette. A partir de ce jour, Haïti ne doit plus d'argent à la Banque mondiale.

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1 juin 2010 2 01 /06 /juin /2010 14:21

 

 L'économiste angolais Afonso Chipepe a affirmé lundi, à Luanda, que l'Angola offrait diverses opportunités d'investissements, rentables dans les différents secteurs de l'économie réelle.

 

“Il existe des occasions pour investir dans les secteurs de l'agriculture, agro-industrie, construction civile, infrastructures, développement et gestion d'infrastructures, entre autres”, a dit Afonso Chipepe.


 
Selon l'interlocuteur, l'état actuel des provinces a besoin de l'investissement privé dans presque tous les secteurs, surtout des projets liés à l'agriculture, construction civile, eau, énergie, tourisme et hôtellerie, industrie de traitement et extraction de minier.


 
L'exécution de projets dans ces secteurs, de la part des investisseurs privés, a-t-il indiqué, aiderait les provinces à se développer, créant des nouveaux postes de travail pour la jeunesse, fait qui éviterait l'exode rural des populations vers la capitale du pays.

 

Il a rappelé qu'il existait déjà en Angola des politiques d'encouragement à l'investissement national et étranger.

 

Selon lui, l'un des instruments créés par l'Agence d'Investissement Privé (ANIP), dans le domaine des nouvelles technologies d'information, c'est le rapprochement avec les grands investissements étrangers, sans que ceux-ci se déplacent en Angola, pour présenter leurs propositions d'investissement.


 
"C'est également un encouragement aux investisseurs dans le sens de débureaucratiser le processus d'investissement dans une région déterminée", a-t-il soutenu.

 

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1 juin 2010 2 01 /06 /juin /2010 03:39

Le sommet Afrique-France qui s'est ouvert depuis hier lundi à Nice sera essentiellement axé sur l'aspect économique. Plusieurs chefs d'Etat du contient, soit 38 sur les 53 pays, ont fait ce déplacement. Parmi ceux qui ont accepté l'invitation et présents en France, on note pami eux, le président Sud-Africain Jacob Zuma, l'Egyptien Hosni Moubarak, l'Algérien Abdelaziz Bouteflika, le Rwandais Paul Kagamé, le Congolais Denis Sassou-Nguesso, le Burkinabé Blaise Compaoré, et autres.  Le sommet durera du 31 mai à aujourd'hui 1er juin 2010. Il est aussi un événement puisqu'il marque aussi le cinquantenaire des indépendances de la plupart des pays présents à Nice.

Les 38 dirigeants africains et le chef d'Etat français ont évoqué la situation politico-économique du continent. Tout le monde s'accorde à le dire, que l'Afrique devrait être plus présente au sein des grandes organisations internationales Elle doit être au sein de la représentation du Conseil de Sécurité de l'ONU dont elle est toujours absente. Les Chefs d'Etats africains du continent ont demandé  une meilleure représentation dans l'organisation des Nations Unies.

Il est étonnant de constater que l'Afrique qui représente 27% des Etats membres de l'ONU ne dispose que de 3 sièges de membres non permanents au Conseil de sécurité. Les Africains veulent deux sièges permanents avec droit de veto.

 

A Nice, les Africains ont voulu montré leur volonté de mieux être représenté et gérer leurs affaires. D'ailleurs, ce Sommet de Nice a été qualifié de "Sommet du Renouveau". La France veut changer de style dans ses relations avec les pays d'Afrique. Plus de cette vieille "françafrique à la Foccart et ses réseaux de pré-carré". Mais personne ne croit à la mort des "réseaux". Malgré tout cela, plusieurs sujets ont été abordés. Trois grandes réunions ont permis d'aborder les sujets les plus importants pour le continent. Outre la place dans la gouvernance mondiale, les Africains veulent aussi évoquer le renforcement de la paix et de la sécurité pour le continent africain, gage de la stabilité politique, et enfin, le problème lié à la dégradation climatique. L'écologie reste une précoccupation pour les pays africains.

 

Si le premier sujet a fait l'unanimité pour cette présence au sein du Conseil de sécurité à l'ONU,le deuxième point est aussi une exigence puisque le continent africain est devenu très souvent le théâtre de toutes sortes de conflits armés, d'insécurité, de déstabilisations des régimes ou pouvoirs politiques. Un exemple : un pays comme la Somali n'existe plus. Cette quasi-absence étatique a engendré le phénomène d'activités de piraterie dans les eaux somaliennes et des environs. Désespérés, les plus fragiles tombent dans les mains de terroristes ou autres fanatiques religieux. Ces derniers trouvent là leur terrain de recrutement, d'endoctrinement, justifiant les raisons de leurs actions monstrueuses.

Ajouter à cette instabilité politique, le risque de la contagion et la déstabilisation des pouvoirs dans cette région du golfe d'Aden. La Corne de l'Afrique est devenue une poudrière qui risque d'imploser à tout moment.

Ajouter à tout cela, les menaces et le développement du trafic de drogue pour l'ensemble du continent si les mesures politiques ne sont prises.

Le troisième sujet abordé, c'est le problème de développement et surtout l'écologie. On sait que certains pays sont pollués et leurs populations exposées au danger pour leur santé. Le problème lié au climat sera encore au coeur de discussion lors du prochain Sommet à Cancùn, au Mexique.

 

Plusieurs autres sujets ont dominé les débats de ce 25è Sommet de Nice, en France. Notamment, l'économie.

Pour la France donc, il faut revoir les rapports avec les pays africains, renforcer les échanges commerciaux. Des patrons français ont pu rencontrer les patrons africains. Des grandes entreprises françaises avec plus de 130 chefs d'entreprises africains ont échangé leurs points de vue et leurs visions sur le plan d'échanges commerciaux. Ils veulent tous associer les actions à entreprendre en commun : faciliter dans les échanges, renforcement des dispositifs juridiques, douaniers, accés des entreprises aux financements, encore davantage de renforcement pour la compétivité des entreprises africaines, responsabilité sociale et environnementale, aide aux Etats africains à bénéficier du marché du carbonne.

La France veut surtout tourner la page des "réseaux" qui ont dominé les relatins franco-africaines. Pour le président français Nicolas Sarkozy, l'Afrique a toute sa place dans la gouvernance mondiale et qu'il n'est pas normal que ce continent soit absent.

Le discours du président français tranche avec son discours d'hier. Il a évolué. Fini les mots qui fâchent.  Il faut à présent rapprocher les liens, les points de vue, les rapports, les liens et surtout coopérer.

Pour être pragmatique, l'heure est aussi aux relations privilégiées. Actuellement, deux pays présents à ce sommet sont à ne pas négliger. L'Afrique du Sud (qui organise dès la semaine prochaine la première coupe du monde sur le continent), un pays important économiquement. Le Nigeria reste un grand producteur du pétrole même si c'est l'Angola qui a pris la tête. Les deux chefs de l'Etat ont d'ailleurs été choyés par le président français : le sud-africain Jacob Zuma et le nigerian Jonathan Goodluck.

 

Outre les traditionnels alliés africains francophones de la France, (à savoir, les anciens du "pré-carré", le Congolais Denis Sassou-Nguesso, le Gabonais Ali Bongo, le Centrafricain François Bozizé, le Burkinabé Blaise Compaoré, le Camerounais Paul Biya, le Tchadien Idriss Déby., pour ne citer qu'eux, plusieurs autres chefs d'Etat ont boudé ce sommet Afrique-France à Nice : Joseph Kabila (RDCongo),  Laurent Gbagbo (Côte d'Ivoire), José Eduardo dos Santos (Angola), Omar el-Béchir (Soudan), Robert Mugabé (Zimbabwé), Andry Rajoelina (Madagascar), et tant d'autrres n'ont pas pu ou voulu faire le déplacement en France. En revanche, d'autres ont été ravis de venir à ce Sommet de Nice.

On a noté la présence remarquable du président rwandais Paul Kagamé, qui marque un changement dans le rapport entre son pays et la France, après l'épisode du génocide dont Paris a été accusée de complicité génocidaire. La page est désormais tourné. Même si le Rwanda n'est plus francophone mais anglophone et membre du Commonwealth.

Bien entendu, les anglophones africains ont fait ce voyage pour le Sommet de Nice. La présidente du Liberia, Ellen Johnson-Sirleaf, est elle aussi une des participantes anglophones de ce sommet Afrique-France.

Dans le monde arabo-africain, on a noté la présence du président egyptien Hosni Moubarak, très bien accueilli par Nicolas Sarkozy, ainsi que l'Algérien Abdelaziz Bouteflika, qui a fait sensation avec une présence remarquable, scellant les liens entre son pays l'Algérie avec la France. Les deux pays ont des contentieux historiques et coloniaux qu'ils ont du mal à mettre sur la tête. Malgré cela, le président algérien est venu pour répondre à l'invitation de la France. Marquant aussi le réchauffement diplomatique entre l'a France et l'Algérie.

 

Pour terminer, disons en résumé que ce Sommet a été dominé par des sujets essentiellement économiques. L'épineux problème des droits humains n'ont pas été abordés. Pour éviter les susceptibilités. Tous, ont essayé d'éviter la politique politicienne. Place aux affaires, à l'économie.

Même si, aussi, des ONG (ou Associations de défense des droits de l'homme) ont tenter de recentrer le débat et ramener ce sujet, on a essayé franchement de l'éviter. Il y a eu tout de même besoin de le rappeler : " Il ne peut pays y avoir  de paix et de sécurité en Afrique si l'on aborde pas la question de l'impunité", avait dit Reed Brody, le porte-parole de "Human Rights Watch".

En juillet prochain de cette année, se tiendra le "Sommet de l'Union africaine" à Kampala, en Ouganda. Les chefs d'Etat africains ne manqueront pas de rappeler ce qui s'est dit lors de ce Sommet Afrique-France à Nice.

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