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7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 00:01

 

Le secrétaire d'Etat à l'Agriculture, Amaro Tati, a souligné mardi dernier, à Luanda, que la ferme familiale était la base pour permettre l'expérience de production des aliments de haute valeur nutritionnelle dans les zones urbaines et périurbaines.
 

S'exprimant à l'ouverture du forum sur "l'horticulture en milieu urbain et périurbain pour la réduction de la pauvreté et la nutrition’’, le secrétaire d'Etat a souligné que la ferme familiale dans les zones urbaines et périurbaines, à l'aide de petits espaces, de matériaux recyclés et de méthodes de culture propre, rapide et efficace, contribuait à améliorer l'alimentation des familles, surtout les plus vulnérables, à travers l'accès à des aliments d’origine végétal.

 

Amaro Tati a informé que les expériences menées par la FAO dans d'autres régions du monde indiquaient que les exploitations familiales permettaient, outre l'assurance d'une base raisonnable pour leur propre consommation, augmentaient aussi les revenus des ménages grâce à la vente des produits de haute qualité exempts de produits chimiques, évitables dans l'agriculture familiale.
 

D'autre part, il a souligné que le partenariat de la FAO avec le Ministère de l'Agriculture marquait, avec cet événement et avec le projet Agriculture urbaine et périurbaine à Luanda, un moment important en augmentant et en renforçant la lutte contre la pauvreté et l'éradication de la faim.
 

L’Angola a atteint en 2012 les objectifs du Millénaire pour le développement, ayant atteint une réduction de la faim de plus de 50 pour cent.
 

Le forum se penche sur les thèmes: ‘‘le projet de l’horticulture urbaine et périurbaine pour réduire la pauvreté et la malnutrition’’, ainsi que ‘‘les avantages économiques, sociaux et environnementaux des exploitations familiales en Angola."


La consommation annuelle de fruits et légumes peut varier autour de 50 kg/an, a estimé le consultat international de la FAO et Coordinateur de l'Agriculture Urbaine et Peri-urbaine de l'Amérique Latine, le colombien Hernan Marulanda.

Selon le spécialiste en potagers familiers, qui parlait mardi dernier, dans un forum"Horticulture urbaine et péri-urbaine pour la réduction de la pauvreté et la nutrition”, il ne dispose pas de données statistiques sur cette matière en Angola, mais pour l'observation dans les marchés, il a déduit que la consommation était à l'ordre de 50%.  “Je pense qu'en Angola, il n'est pas aussi bas qu'en Haïti et au Nicaragua, mais je crois également qu'il n'est pas au niveau de pays comme l'Argentine et le Chili, ni des pays européens”, a souligné l'interlocuteur, ajoutant que le calcul donne environ 50kg/an pour chaque citoyen.


Pour le consultant de la FAO, il est important de savoir à quel niveau de consommation on est pour prendre des décisions, parce que la quantité recommandée par l'OMS est de 142 kg de fruits et légumes par an.


Hernan Marulanda a précisé que l'Angola réunissait des conditions sociales, environnementales et démographiques pour le développement de l'agriculture familiale urbaine et péri-urbaine, ainsi que  l'amélioration de la qualité nutritionnelle des personnes. “Il y a une grande population en condition de pauvreté; non seulement pauvreté par insuffisance d'aliments, mais par qualité suffisante d'alimentation suite à la mauvaise éducation alimentaire et nutritionnelle,” a-t-il affirmé.

Selon lui, l'Angola a besoin d'attaquer plus le composant social qu'économique, dans le cadre de la lutte contre la pauvreté urbaine et péri-urbaine, et de faire en sorte que les familles produisent et s'alimentent mieux.




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6 avril 2013 6 06 /04 /avril /2013 23:30


 

Le développement de l'Angola, au cours des dix dernières années, présenté dans un documentaire intitulé “Angola Fait avec la Paix" a beaucoupimpréssionné les députés brésiliens et diplomates accrédités au Brésil, qui ont participé vendredi, au Parlement, dans une session spéciale, pour la célébration des 11 ans des accords de paix signés entre le gouvernement et l'UNITA dans le pays.


Organisée par l'ambassade d'Angola au Brésil, dans le cadre du programme de la Semaine de la Paix, la rencontre a bénéficié de l'appui du groupe Parlementaire d'Amitié Brésil/Angola.


“La paix est l'une des plus brillantes conquêtes que l'Angola ait déjà conquis durant son histoire”, a déclaré l'ambassadeur angolais accrédité au Brésil, Nelson Cosme.


Le diplomate angolais a affirmé ce fait quand il intervenait à cette session spéciale du Parlement brésilien, à l'occasion de la célébration de la date du 04 avril, qui a réuni des députés, membres du gouvernement , de la société civile, membres du corps diplomatique ainsi que la communauté angolaise dans ce pays.


La rencontre réalisée au Parlement brésilien à l'hommage du 04 avril a également connu la participation de plusieurs témoins qui, de façon éloquente, ont parlé des bénéfices que la paix a apporté aux Angolais, après des décénnies de conflit armé.



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6 avril 2013 6 06 /04 /avril /2013 23:22

 

   

Les nouveaux directeurs provinciaux, administrateurs communaux et chefs de départements nommés récemment, ont été investis mardi, au salon noble du Gouvernorat Provincial, au cours d'un acte présidé par le gouverneur de Uíge, Paulo Pombolo.

 

Ont été investis aux charges de directeurs d'Education, Science et Technologie, Culture, SAgriculture, Anciens Combattants et Vétérans de la Patrie, Communication Sociale, Commerce, Hôtellerie et Tourisme, Jeunesse et Sports, respectivement Eric Lusoki, Garcia de Carvalho Fanana, Júnior Kudimuena, Abraão Laurindo da Silva, Andero João, Manuel Zangala et José Caricoco Cuxiquina.

   

Le gouverneur de Uíge a également installé les directeurs provinciaux de Géologie et Mines, de la Famille et Promotion de la Femme, de l'Administration Publique, Emploi et Sécurité Sociale, Télécommunications et Technologie d'Information, Energie et Eaux, Urbanisme et Construction, Registres, de l'Assistance et Réinsertion Sociale et des Finances, respectivemente, Baptista António, Catarina Pedro Domingos, Afonso Bambi, Domingas Inácio da Rocha, Eduardo André, Seluyeki Manuel, Carlos António Bengui, Vilhana Nsimba Bunga et Fernando Laurindo.

   

A la mème occasion, le gouvernant a encore investi les directeurs des cabinets des vice-gouverneurs chargés des services techniques et des infrastructures, du secteur politique, économique et social.

   

Des nouveaux administrateurs communaux et leurs adjoints, des chefs de départements ont également été installés au cours de cette cérémonie.

   

Les nouveaux investis ont juré la fidélité, dévouement et transparence dans les charges qu'ils viennent d'assumer, se compromettant à prêter leur savoir pour le développement harmonieux du pays, en particulier de la province de Uíge. 

  

 A cet effet, le gouverneur provincial de Uíge, Paulo Pombolo, a appelé les nouveaux investis à une grande responsabilité, respect, union et zèle dans l'exercice des fonctions qui leur sont confiées.

 

"Nous voulons des responsables compétents et capables s'assumer dans la résolution de divers problèmes qui affligent les familles dans des zones urbaines et rurales", a dit Paulo Pombolo.  La ville de Uige, chef-lieu de la province du même nom (nord) a bénéficié de l'installation de 120 kilomètres de réseau d'eau, avec six mille liaisons domiciliaires, a-t-on appris, de source officielle.


Le chef de Département du Ministère de l'Energie et Eaux, António Quaresma  a déclaré que son institution et le gouvernorat provincial de Uige ont établi un partenariat qui opte pour la résolution du problème d'approvisionnement  en eau potable aux habitants de la ville.


Selon lui, ces actions s'inscrivent dans le cadre de la troisième phase de travaux qui visent à doter la ville de Uige de l'eau potable, ajoutant que d'autres phases seront exécutées pour contribuer à l'amélioration du réseau d'eau au niveau de la ville", a-t-il souligné.

 

Le gouverneur provincial de Uige, Paulo Pombolo, a garantie jeudi, à Béu, dans la municípalité de Maquela de Zombo, l'amélioration de conditions sociales de la population de la Commune de Béu, située à 385 kilometres du chef-lieu de la province.

 

 Paulo Pombolo a donné cette garantie lors qu'il intervenait au cours de la cérémonie de célébration du 11ème anniversaire de signature des Accords de Paix, à Luena, dansla province de Moxico (est), le 04 avril 2002, entre les Forces Armées Angolaises et celles
de l'UNITA.

 

Selon le  gouverneur, cette amélioration a débutée avec la réhabilitation, la voie principale qui relie le chef-lieu de la Municipalité de Maquela de Zombo à la Commune de Béu, dont les travaux de terraplannage couvrent déjà une extension de 50 kilomètres sur 70 qui séparent les deux localités.   


 
"La priemière chose que le gouvernement est en train de realiser, c'est la réhabilitation du principal tronçon routier Maquela do Zombo/Béu, pour permettre aux populations de circuler librement", a garanti Paulo Pombolo.    


 
"Nous allons construire un centre de santé ici à Béu pour que nos mamns en état des douleurs d'accouchement ne puissent parcourir des très longues distances à la recherche de ces services", a-t-il ajouté.

 

Paulo Pombolo a rappelé que tout est en train d'étre realisé, grace à la paix que le pays a retrouvée il y a 11 ans de célà, c'erst "pour cette raison, sa préservation doit constituer une obrigation de tous les angolais".


 
Selon le gouverneur, il est important que chaque angolais travaille en faveur de la préservation de la paix, quelque soit la couleur de sa chemise politique car, grace à elle que nous circulons maintenant librement, nos enfants vont à l'école sans perturbations et, c'est seulement avec la paix que le pays va se déveloper.

 

Il a appellé la jeunesse à profiter la paix pour étudier, afin qu'elle puisse devenir des futurs cadres du pays.

 

La Commune de Béu compte 58.000 habitants et n'a plus reçu la visite de gouverneur provincial depuis 1981.  Le parcours entre Maquela de Zombo/Béu compte 21 rivières qui, à part l'état de dégradation de la route, rend difficile la circulation des populations et de
biens.






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1 avril 2013 1 01 /04 /avril /2013 10:18
« TANGO  NEGRO, LES RACINES AFRICAINES DU TANGO »
Un film Documentaire de Dom Pedro
 
 
Interview  exclusive :
 
 
  1. Votre film a pris plus de trois ans de tournage. Avez-vous rencontré des difficultés par sa réalisation, c'est-à-dire préparation, tournage, enquêtes avant le tournage ?
Oui, vous avez raison de le souligner ; de tous mes films, celui-ci est à part ! En premier lieu, de par sa thématique, bien sûr, mais aussi pour tout ce qu’il pouvait véhiculer, j’imagine. En fait, dans mon esprit, l’idée d’exploiter ce thème datait pratiquement des années 80. Evidemment confortée par la victoire du Cameroun contre l’Argentine, lors du match de la Coupe du Monde de football de 1990, en Italie, si ma mémoire est encore très intacte ! Dans certaines équipes latino-américaines, on voyait des joueurs Noirs, mais pas pour l’Argentine et aussi le Chili… Cela m’avait interpellé ! Même si je prenais à peine mes marques dans le monde du cinéma et de l’Audiovisuel, je n’étais pas complètement aguerri ; et je n’avais pas encore une grosse expérience, je me cherchais surtout. Bref, belle ambiance de tournage, même si ce film m’a vraiment épuisé ; mais il n’est m’a pas achevé… Heureusement, car le tournage a duré bien plus que 3 ans !
  1. Pourquoi ce choix du 'Tango' pour ce documentaire, que vous intitulez : "Tango  Negro, les Racines Africaines du Tango" ?
C’est simple, je suis parti d’un fait simple. Comme vous savez, à force de lire on arrive naturellement à se poser des questions ; sur ceci ou sur cela. Certaines de ces questions sont plus ou moins pacifiques, mais d’autres sont parfois de nature à susciter une révolte intérieur, qui incite à creuser un peu plus le terrain. Un jour, j’étais tombé sur une phrase historique, qui disait ceci :« la meilleure façon de cacher quelque chose à un Noir, c’est de la mettre dans un livre. » Cette idée était en vogue, à l’époque où l’obscurantisme était de mise ; et, curieusement, tout le monde en était persuadé ! J’étais alors en train de faire un film sur la Rumba dite « congolaise, -je précise que, pour moi, il n’y a qu’une seule Rumba-, et, parallèlement, je cherchais déjà un thème sur lequel rebondir, sitôt la fin de ce que je faisais, à ce moment-là. Et mon penchant pour l’histoire avait fait que je n’eus aucun mal à trouver, à faire le choix. C’est ainsi que, ayant entrepris des recherches, d’abord sur le net, j’ai vite découvert que mes soupçons n’étaient pas si infondés que ça. C’était au moment où je venais de faire la connaissance d’Efuka Lontange, un danseur-chorégraphe « Rdécien » plus connu des Parisiens sous son pseudo de « Nono » ! Evidemment, les recherches de musiques devant faire partie du film sur la Rumba m’ont emmené à Andrée Navarro, compagne de Nono, qui affichait comme journaliste à RFI (Radio France Internationale). Et Andrée, qui était aussi peintre, avait des liens très étroits avec ceux qui évoluaient dans cet univers-là. C’était ainsi qu’elle connaissait Juan Carlos Caceres, un peintre, musicien et chercheur Argentin, dont la particularité était son acharnement pour la réintroduction du Tambour dans la musique de Tango. Fort de ses recherches de plus de 30 ans, l’homme devenait incontournable ; il faisait étalage de ses connaissances sur le sujet et menait une « campagne » acharnée à travers ses multiples conférences pour faire admettre la présence du Noir dans cette musique. En même temps, il faisait parfois aussi appel à des danseurs professionnels du Tango pour faire la démonstration de la manière dont les Noirs dansaient le Tango, à une époque déjà ancienne, bien avant la codification des pas de cette Danse. C’est donc Andrée et Nono qui avaient fait le lien entre le Professeur Caceres et moi ; et depuis, on ne s’est plus quittés. Comme un chrétien attendant le Messie, Juan Carlos fut emballé par le projet que je lui avais présenté. A partir de là, il m’a soutenu à 100% jusqu’à l’épilogue du film. D’ailleurs le titre du film « Tango Negro » est un titre emprunté à une de ses chansons que l’on entend dans le film. De son contact, j’ai énormément appris des choses ; non seulement sur l’histoire de son pays natal, mais aussi et surtout sur l’origine de cette musique. C’est la raison pour laquelle il est à la fois le guide et le personnage principal du film.
  1. Comment expliquez-vous ce succès du style de danse et musique Tango et surtout l'importance qu'a pris celui-ci en Argentine, d'abord, puis dans plusieurs pays de l'Amérique latine, voire en Europe (Espagne, France, etc...) ?
C’est vrai, sur le continent américain, chaque pays a son Tango ! Mais, en Argentine, c’est pratiquement une tradition ; le pays qui l’a élevé au plus haut niveau. Et de tous les pays, c’est sans nul doute l’Argentine qui en était devenu le berceau. En Europe, on le voit aussi, certains pays s’en approprient ; mais rien ne vaut, ou si peu, celui qui porte le « cachet français » ! D’ailleurs, c’est grâce à l’admission dans les cercles fermés de Paris que le Tango, par la suite, avait retrouvé ses galons, ses lettres de noblesse. Mais sans oublier que toutes les musiques du monde, qui récoltent un succès planétaire, commencent toujours par être dénigrées, boudées, ignorées ! De ce point de vue, le Tango n’avait pas fait exception à la règle. Et le fait d’avoir été pratiqué par des Noirs, n’avait pas non plus arrangé les choses. Puis, on sait que, dans Buenos Aires du 19ème ou du début du 20ème, le Tango était lié à la prostitution avec tous les éléments qui allaient avec... D’où la méfiance de la société bien-pensante de la Jet Set porteña (de Buenos Aires). Comme je l’ai dit, ci-haut, il a donc fallu attendre que cette expression artistique et musicale retrouve ses lettres de noblesse en Europe, principalement en France, pour que le Tango soit enfin admis et accepté par des familles d’une certaine société argentine. Mais, à ce moment-là, tout était déjà codifié : il se dansait dans des salons, se dansait en smoking, il n’était plus festif, etc… Dès lors, tout vestige assimilé au Noir était escamoté pour ne pas dire purement effacé de la société argentine. Puisque, le pays devenant entièrement blanche, la présence d’une trace Noire sur son sol devenait un tabou. Et pourtant, les uns et les autres célébraient, déjà sans jamais se poser des questions, des héros Noirs de l’histoire Argentine, et dont les statues sont disséminées dans presque tous les coins des villes ! Car eux aussi avaient défendu becs et ongles ce pays et étaient toujours en première ligne du front. C’était de la chair à canons !
 
  1. Quel message véhicule ce film ?
Non, je n’ai pas d’ambition particulière de véhiculer tel ou tel message. En fait, qui suis-je pour prétendre véhiculer un message, et en quelle direction ? Je crois que, pour moi, le seul message qui vaille doit s’appuyer sur l’Universalisme. Car, me concernant, lorsqu’on s’appuie sur une discipline comme l’Histoire, on ne peut que prôner la fraternité pour rechercher ce qui peut rapprocher les uns des autres plutôt que le contraire. Mettre le doit là où ça fait mal, chercher encore à creuser des fossés longtemps combattus ne ferait qu’aggraver des atermoiements dans le monde ! Mon ambition a toujours été à de contribuer dans la connaissance du monde. C’est ainsi que, à mon avis, l’une des pistes principales que peut suggérer ce film, et que j’essaye d’approfondir, c’est de prouver la présence noire dans le Tango, comme l’est dans pas mal de musiques latino-américaines. Pour l’Amérique du Nord, la question ne s’est jamais posée ; ou plutôt ne se pose plus, aucun problème, de même que dans les Caraïbes. Surtout que le Cuba fait partie intégrante de cette dernière aire géographique. Les Américains (Usa) ont nettement une longueur d’avance sur certains points, incontestablement en matière de cinéma et audiovisuelle ; Regardez la représentativité de leur société dans leurs films, téléfilms, séries, etc… Tout le monde peut incarner n’importe quel rôle et ainsi de suite. Et, en Amérique latine, même sans évoquer la présence physique et réelle des Noirs dans la région de la Rio del Plata, la habanera semble être l’une des trois composantes (Milonga, Candombé ou Candomblé). Ce sont les 3 piliers ou mamelles qui sont le socle de ce qui est devenu le Tango. Et pourtant, au fond de moi, une question me taraude encore l’esprit : « pourquoi le nom Tango ? » Je n’ai jusqu’à ce jour pas pu trouver une réponse qui me donne entièrement satisfaction. A suivre, donc…
  1. Plus précisément, comment s’était passée votre première rencontre avec ce peintre et musicien Argentin ?
Oui, notre première rencontre s’était déroulée normalement, le plus simplement du monde, comme des frères ! Puisque, par téléphone, on s’était déjà tout dit, bien avant de se rencontrer. On savait pourquoi il fallait se voir, se rencontrer… L’anecdote est que, un jour, alors que j’écoutais une station de Radio culturelle parisienne, j’avais entendu, tout à fait par hasard, Juan Carlos expliquer le sens de ses recherches sur le Tango. Et surtout qu’il insistait beaucoup sur le Royaume Kongo, exactement de la même façon, comme le clamait aussi, parfois, le Colombien Youri Buenaventura, lorsqu’il lui arrivait d’évoquer ses origines ancestrales et de ses inspirations musicales ; de même que, au cours de ses tournées, le chanteur Cubain- Bennie Moré-, ne s’en privait pas. A partir de là, je n’avais donc pas hésité à me garer sur le bas-côté et suivre ses explications jusqu’à la fin de l’émission. Dès cet instant précis, je savais que je trouvais enfin mon labyrinthe.
 
  1. Avez-vous encore d'autres projets ? Que sera le thème de votre prochain film ? Une fiction ou un documentaire ?
Et comment ! Oui, je suis un féru de l’Histoire, surtout ce qu’elle apporte aux hommes. Nous devons savoir que c’est grâce au passé, donc à l’Histoire, si nous arrivions à faire la part des choses, même si ce n’est pas toujours évident, à corriger certaines tares qui font que la vie soit ou devienne moins pénible, moins insupportable à gérer. C’est grâce à l’Histoire, si nous arrivions à éviter ce qui, par le passé, avait fait que le monde fût scindé en deux, jusqu’à former deux blocs infranchissables ! Que des familles entières, devenues ennemis jurés, s’encanaillent inhumainement sans aucune repartie ni retenue, etc… C’est aussi grâce à l’Histoire, qui n’est finalement pas à séparer de la Culture, car c’est le passé d’un peuple, si nous inculquions certaines de nos valeurs -forcément jugées bonnes- afin que notre progéniture ait un peu de décence. Oui, j’ai des projets, comme tout auteur, me dira-t-on ; certains déjà écrits, terminés, et n’attendent plus qu’un preneur, et d’autres en sont en passe de l’être. Mais, quoiqu’il en soit, fiction ou documentaire, tous mes projets s’inspirent toujours du passé qui nous permet de maîtriser le présent afin de mieux préparer le futur. L’avenir de nos enfants en dépend. Et ceci est un langage U n i v e r s e l !
 
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1 avril 2013 1 01 /04 /avril /2013 08:48

 

 

Le premier ministre Jean-Marc Ayrault se décrit dans le Journal du dimanche en "Premier ministre socialiste", qui "assume son identité politique", et affirme "marcher main dans la main" avec François Hollande.

http://www.metrofrance.com/dossier/francois-hollande/?from=topic  ; http://www.francebleu.fr/justice/ayrault/jean-marc-dans-le-jdd-445209

  

Le chef de l'Etat n'a à aucun moment cité le nom de son Premier ministre lors des 75 minutes d'interview accordées jeudi soir sur France 2. Mais pour M. Ayrault, il ne faut pas y voir malice. "J'ai été associé étroitement à la préparation de cette émission", souligne-t-il dans un entretien au JDD. "Je me sens totalement solidaire et totalement associé à ce qu'il fait", poursuit le Premier ministre, qui a remanié vendredi son équipe de communication à Matignon.

http://www.parti-socialiste.fr/communiques/une-priorite-lemploi-un-cap-la-croissance?utm_source=Parti+socialiste&utm_campaign=PS_29_03_2013&utm_medium=email


Selon lui, "jeudi soir, les Français attendaient le Président et il a voulu affirmer de manière très forte qu'il était bien à la barre". "Nous savons où nous allons. Avec le Président, on marche main dans la main", assure l'ancien maire de Nantes.


Mais il semble ensuite se démarquer de M. Hollande, qui a lâché jeudi qu'il n'était "pas un président socialiste". "Oui, je suis un Premier ministre socialiste. J'assume totalement mon identité politique", explique l'ancien président du groupe PS à l'Assemblée.


"Je suis aussi un républicain", poursuit-il. "Et j'agis pour l'intérêt général du pays". Pour lui, M. Hollande n'a pas pris ses distances avec sa famille politique mais "n'a fait que rappeler qu'il était président de tous les Français". Chef de la majorité, M. Ayrault peut lui s'en prendre à ses opposants, comme François Fillon qui dit "sentir monter une crise de régime".


 "La crise de régime, c'est la fin de la IVe République et la guerre d'Algérie", rétorque M. Ayrault, pour qui "il ne faut pas se tromper d'analyse, ni d'époque". "Il y a plutôt une crise de régime à l'UMP qu'en France", ironise-t-il.

 

Le plus étonnant dans cette histoire de la politique française, les Français, après l'avoir donné mandat de cinq ans pour présider le pays, se montrent de plus en plus indigestes sur la politique que la gauche veut mettre en place. C'est injuste et incompréhensible. Le taux de popularité du président est toujours en baisse. Le 1% de ce lobby de droite dont on parle souvent, monte au créneau pour  'descendre'  le président élu qui a nettement battu Nicolas Sarkozy, qui se retrouve rattrappé et empêtré par ses affaires et les magouilles politiciennes. http://fr.news.yahoo.com/video/sarkozy-est-il-victime-dun-090253271.html .La droite s'est maladroitement mis à le protéger. En bloc. Bafouant le droit d'un juge de faire son travail. http://www.u-m-p.org/ .

 

S'il est vrai que la France traverse une crise majeure et que la tâche du président et de son gouvernement actuel n'est pas facile, force est de noter qu'il faille au pouvoir actuel de rester présent et visible afin d'expliquer la politique à mener.

Les batailles qui vont suivre seront âpres, rudes, pour la gauche. Mais, c'est cela aussi la politique en France. On s'agite, on se crache dessus mais au final, on s'apaise. Car, la France est la France. La gauche est au pouvoir pour cinq ans  et nous parions qu'elle fera tranquillement ses deux mandats au pouvoir. Malgré la tempête (médiatique, ajouterions-nous). Seulement, il faut tenir.




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1 avril 2013 1 01 /04 /avril /2013 07:32

  Aimé Césaire est né à Basse-Pointe (Martinique), le 26 juin 1913, et nous a quitté le 17 avril 2008, à Fort-de-France. Il aurait donc eu 100 ans cette année. En 2013, le monde entier lui rend un grand hommage et célèbre le centenaire de sa naissance. Il nous a legué une oeuvre riche et immense. En tant qu'Homme, il fut celui de l'Universel.

http://aimecesairecelebrations2013.eklablog.com/#!/tous-avec-aime-cesaire-a78352907

 

Monument de la littérature martiniquaise et antillaise, il reste un monument des Lettres caraïbéennes, par son oeuvre littéraire. Il avait profondément marqué toute une génération dont nous sommes issue et contribué à façonner notre pensée intellectuelle, non seulemewnt aux Antilles françaises, mais aussi partout dans le monde noir dont il est resté fier d'appartenir. C'est lui qui a inventé la "négritude", un Mouvement et un courant littéraire à Paris. Avec ses camarades, le sénégalais L.-S. Senghor, et surtout du Guyanais Léon-Gontran Damas (né à Fort-de-France Martinique), immense poète souvent peu connu https://www.youtube.com/watch?v=zCet000m1lQ ; https://www.youtube.com/watch?v=sPMzUKkrlwA

 

Eveilleur des Consciences, comme ses deux compères, Aimé Césaire a apporté beaucoup dans la littérature afro-caraïbéenne, surtout dans la prise de consicience de ses origines essentiellement africaines, menant de front, courageusement un "Discours sur le colonialisme" que plus personne ne peut ignoré ! Il a parlé, certes, des Antilles, des Antillais, de leurs origines majoritairement "africaines", de l'esclavage des Nègres d'Afriques vers les Caraïbes, et aussi de la "dignité de l'homme noir" qui se résume en un mot "Indépendance" des esprits et de l'espace identitaire.

http://www.youtube.com/watch?v=dwftscesPE0                ;                    http://www.youtube.com/watch?v=thm_94BpM0o ; http://www.youtube.com/watch?v=KecztotibB8 ; http://www.outremerlemag.fr/index.php/societe/561-les-comediens-noirs-au-service-de-la-scene-francaise ; http://www.youtube.com/watch?v=WugYNLNAmno

 

Célébrons le centenaire du Martiniquais Aimé Césaire mais n'oublions pas Haïti dont il a dit : "J'adore la Martinique, mais c'est une terre aliénée, tandis qu'Haïti représentait pour moi les Antilles héroÏques, et aussi les Antilles africaines. J'ai fait la liaison entre les Antilles et l'Afrique, et Haïti est la terre la plus africaine de toute nos Antilles." (entretien à lire dans l'essai  "Bonjour et adieu à la négritude", de l'Haïtien René Depestre, aux Ed. Seghers/Robert Laffont, Paris 1980).

Alors, chantons Haïti-chérie, ...

http://www.youtube.com/watch?v=K_O2GlhlXcw    ;       http://www.youtube.com/watch?v=ZHgb608T4Ow

mais, rendons aussi et surtout hommage à Aimé Césaire à l'occasion de ce centenaire.

http://www.youtube.com/watch?v=AIdYuYR2RbA ; Merci, Aimé Césaire !

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1 avril 2013 1 01 /04 /avril /2013 07:29

 

 

 

L'écrivaine Kanguimbo Ananás a présenté, mercredi dernier, dans la ville de Huambo, sa plus récente oeuvre littéraire intitulée "As férias de Yahula", au cours d'une cérémonie marquée par la session de vente et signature d'autographes.

   

 

L'oeuvre, lancée officiellement en juillet 2012, à Luanda, comporte 31 pages, abordant l'histoire de deux jeunes étudiants qui, durant les vacances, decident volontairement de travailler dans une boutique de leur commune, pour acquérir des connaissances additionnelles.

   

 

L'Angolaise Kanguimbo Ananás a dit que cette oeuvre visait à inculquer aux enfants et adolescents, des valeurs civiques, morales et affectives, dans le sens d'aider la société angolaise à atteindre les modèles universls de la socialisation.

   

 

L'auteur a expliqué que son déplacement à Huambo avait essentiellement pour objectif de donner un peu d'elle-même comme citoyenne, mère, femme et formatrice de conscience, dans le processus de récupération des valeurs morales.

   

 

"Le pays ne se développe qu'avec la contribution de tous. Il est nécessaire que les gens aiment la littérature et qu'elles puissent avoir l'habitude et le goût pour la lecture", a-t-elle souligné.

 

   

 

Kanguimbo Ananás, qui est née le 3 février 1959, dans la province de Namibe(sud de l'Angola), est psychologue, poète, écrivaine et membre de l'Union des Ecrivains Angolais (UEA), il y a 20 ans.

 

   

Elle est l'auteur des livres comme "Seios do Deserto", "O Avô Sabalo", "Soba Kangueia e a Palavra" et "O Regresso Kambongue".



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1 avril 2013 1 01 /04 /avril /2013 06:31


   
La chanteuse Géssica Santos
La chanteuse Géssica Santos
 

La chanteuse Géssica Santos a lancé, mercredi,  son premier album de musique lyrique, intitulé “Momentos de harmonia”, dans une session destinée à un public cible de Luanda.

   

 

“Je voulais reproduire pour les amants de la musique lyrique des thèmes mondialement applaudis comme “Chi il bel sogno di doretta” et “Ave Maria”, a souligné la musicienne angolaise, rappelant également l'inclision du tube “Paxi ni ngongo”, de  Bonga, en ton classique.

   

 

Géssica Santos participe depuis 2002, dans diverses cérémonies et livre des concerts en Angola comme à l'étranger, notamment au Portugal, Brésil, Belgique et en Engleterre.



Deuxième album sur le marché angolais, “Desatino” est le titre du premier disque du musicien angolais Avelino Sande, dont la présentation au public a eu lieu samedi dernier, au cours d'une cérémonie réservée à la presse dans une unité hôtelière de Luanda.

 

 

Avec 11 chansons, l'album “Desatino” inclut le succès “Ofela”, qui résulte du projet  qui réunissait un groupe de jeunes artistes et intellectuels des années 80, qui avaient  l'habitude de se regrouper dans leurs maisons pour composer et présenter des travaux à caractère littéraire et musical.

 

Le disque qui sera bientôt mis la disposition du public, a été enregistré en Angola et au Portugal, et mastérisé en France dans le studio Lock Out, ayant bénéficié des participations de Cidy da banda “pocalipse, Kanda, Daliangel (venqueur du Festival de LAC 2002), Dalú Roger, Hélio Cruz, Ximbinha Mamade, Joatan Nascimento, Ronney  Scot, Tedy Nsingui, Jota et Armando Gobliss.

 

 Cet album est résultat du projet Girassol Kixímbula, formé par des personnes qui se dédient à la musique et à la littérature.



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31 décembre 2012 1 31 /12 /décembre /2012 02:34

happy new year 2013

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30 décembre 2012 7 30 /12 /décembre /2012 00:31

Poème pour Samia

 

Que le temps passe vite

Ma fille a grandie

Elle fête en ce jour de dimanche

trente décembre son anniversaire

 

Je la regarde croître

comme une belle feur qui s'éclore

sous un soleil radieux

Et m'émerveille de sa métamorphose

 

Ma fille est belle comme une fleur un matin d'hiver

J'observe sa photo d'hier et d'aujourd'hui

pour faire une comparaison

Avec la vraie qui est là devant moi

 

Ma fille rayonne comme ce soleil de l'Angola

quand le ciel est d'un bleu-azur miroittant sur l'étendu de la mer

Illuminant la baie de Luanda sous un soleil radieux

enveloppant les cieux des tropiques jusqu'au réveil

 

Ma fille a toujours ce beau regard

Plein de malice et d'intelligence

qui parfois je perçois en elle

ce vent si puissant et transparent

qui galope vers un murmure insolent

 

Ma fille a dix-sept

c'est un arbre en moi qui pousse et résiste à l'épreuve du temps qui passe

Je veux qu'elle porte encore cette robustesse des marées lorsque s'évapore les vagues

Il ne faudrait surtout pas qu'elles laissent ces quelques coquilles vides

mais plutôt des perles d'or qui vont encore l'embellir au fil des années

 

Ma fille a une tête pleine d'intelligence

Pour réussir dans la vie

Oui, ma fille, ton père t'aime comme jamais on aime un être très cher 

J'aime la musique classique qui adoucit dans des moments d'extases

 

Et toi, ma fille, tu es une partition de Mozart

Lorsque j'entends ta voix

C'est une sonate très agréable comme les vagues du lac Léman

un matin calme de l'hivernage

 

Pour toi, ce jour brille pour nous, ton frère Patrick avec ses vingt ans ta mère et moi

Samia, saches donner un sesns à ta vie comme je le repète plus souvent

Tu comprendras plus tard que la beauté n'est qu'un temps qui passe

Comme une fleur alors l'intelligence est plus importante parce qu'infinie

Plus aujourd'hui qu'hier : Joyeux anniversaire, ma fille bien-aimée.

 

                                                                                                 Ton Papa.

 

* Comme nous sommes à quelques heures du Nouvel  An, je te présente mes voeux, comme à tous ceux qui liront ce poème, d'abord par la chanson de circonstance  http://www.youtube.com/watch?v=XW56nJc3XPA  sans oublier celle que tu aimes bien    http://www.youtube.com/watch?v=-xveC-Wp9QM.

Bonne et Heureuse année 2013...!   Evadez-vous en littératures, en musiques, voyagez, profitez de la vie. Ne restez pas chez vous seuls mais partager vos bonheurs avec les autres. Je vous le souhaite vivement. C'est mon dernier mot.

Que dire de plus, sinon de vous souhaiter à tous une bonne sante, de l'amour et de la joie. Restez informer !

http://www.youtube.com/watch?v=dA3-wQGz9To ;  http://www.youtube.com/watch?v=KIML3_zOPjc ;

http://www.people-bokay.com/miss-france-2013-camille-rene-miss-martinique-est-3eme-dauphine/ ;

http://www.touscreoles.fr/ ; http://www.youtube.com/watch?v=_jfFFkny_fM ;  http://cpimentcreole.e-monsite.com/pages/l-actualite-en-outre-mer/ ; http://www.guadeloupe.franceantilles.fr/ ; http://www.montraykreyol.org/spip.php?article146 ;

http://www.youtube.com/watch?v=ULYR22KtnHE ; Miss Angola 2013 : http://www.youtube.com/watch?v=ho-Z9nTlz0w

 

...et pour terminer, cette dédicace pour ton anniversaire : http://www.youtube.com/watch?v=_POfOzAkzSo .

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