Le blog d'Alain Serbin

Le secrétaire adjoint au Trésor des États-Unis d'Amérique, Neal Wolin, a rencontré séparément mercredi, à Luanda, les ministres angolais des Finances, du Pétrole, ainsi que le gouverneur de la Banque Nationale d'Angola (BNA), avec qui il a abordé des questions d'intérêt bilatéral.

   
Neal Wolin qui a rencontré les ministres des Finances, Carlos Lopes, du Pétrole, José Maria Botelho de Vasconcelos, et le gouverneur de la BNA, José Massano, a considéré ces réunions de  "très utiles", notamment sur le plan économique des deux pays, dans le cadre de la coopération bilatérale.
 
   
S'adressant à la presse, au sortir de la réunion avec les autorités de la BNA, Neal Wolin a déclaré qu'ils avaient discuté "de la situation financière de l'Angola, ainsi que l'éventuelle aide que le gouvernement américain pourra apporter à l'Angola.

   
Cependant, il a ajouté avoir aussi discuté de la possibilité d'inclure du personnel dans le système financier et l'appui technique que l’Amérique pourrait accorder à l'Angola.

 
   
La visite du secrétaire adjoint américain, qui séjourne depuis mardi à Luanda, vise à discuter la gerence de l'Angola concernant les revenus en provenance des ressources naturelles pour sa croissance durable et la manière, dont il répond à ces besoins sociaux.

Un millions 225 mille 800 personnes seront alphabétisées  au niveau de Luanda, a indiqué, mercredi, le coordinateur provincial du Programme de l'Alphabétisation et Accélération (PAAE), Alberto Joaquim Bandola.

 En marge de la rencontre avec les églises qui participent au processus d'alphabétisation dans la municipalité de Cacuaco, le responsable a souligné que le matériel était assuré, et était acheminé vers toutes les municipalités et districts de Luanda, notamment des postes téléviseurs et d'autres matériels didactiques.

Il a encore ajouté que la méthode  "Sim eu posso" (oui je peux) utilisée dans cette campagne, existait il y a cinq ans et a été expériementée dans les municipalités de Cacuaco et de Viana. 

   
C'est seulement depuis deux ans que cette méthode s'est répandue au niveau de Luanda, avec 275 facilitateurs, avec la possibilité en 2013 d'élever ce nombre à deux mille agents.

Le film "Traces de Sang", du réalisateur angolais, Mawete Paciência, ouvrera le 16 novembre, au Cine Atlântico, le Festival International du Cinéma de Luanda(FIC Luanda 2012), qui termine le 22 novembre.

Il s'agit d'une production nationale qui retrace le drame des enfants africains victimes du trafic de drogue, de divers types d'abus et de la guerre.

Un communiqué de l'organisateur indique que cette année, l'évènement prévoit l'exhibition de 29 films, des colloques liés à la thématique du cinéma, outre des rencontres entre l'organisateur , presse et les rélisateurs de cinéma.

Comme aux éditions précédentes, le FIC Luanda 2012 présentera aux amants du cinéma des films d'actions et des documentaires qui seront exhibés au Ciné  Atlântico et à l'Auditoire Pepetela, de l'Institut Camões.

Des réalisateurs d' Angola, Portugal, EUA, Brésil, Guinée Bissau et autres nationalités participeront à l' évènement organisé par l'Institut Angolais du Cinéma, Audiovisuel et Multimédia (IACAM).

C'est en lisant le premier livre-essai de Fanon écrit en 1952, que j'ai découvert le nom de cet écrivain René Maran. J'appris qu'il était l'auteur d'un livre-autobiographique " Un homme pareil aux autres", paru en 1947 aux Editions Arc-en-Ciel. Dans son livre, René Maran parlait de lui, de son enfance, bref, de sa vie de Français d'Outre-Mer, fonctionnaire français travaillant dans les Colonies d'Afrique, en Oubangui-Chari (l'actuel Centrafrique).

Pour aborder son troisième chapître, "L'homme de couleur et la Blache", l'auteur Martiniquais Frantz Fanon s'est appuyè du roman de René Maran et son expérience sur le sujet. Dans ses écrits, cet homme pareil aux autres, veut être reconnu comme Blanc alors qu'il a la peau noire ! D'où son drame : "Je suis un Blanc...J'épouse la culture blanche, la beauté blanche, la blancheur blanche.(,,,). Qui peut m'aimer sinon la Blanche. On m'aime comme un Blanc. (...) Dans ces seins blancs que mes mains ubiquitaires caressent, c'est la civilisation blanche et la dignité blanches que je fais miennes. (Peau noire, masques blancs, petite collection Points Seuil - Essais). Fanon :"Avec l'analyse de 'Je suis Martiniquaise' et de 'Nini', nous avons vu comment se comportait la négresse vis-à-vis du Blanc. Avec un roman de René Maran, - autobiographie, semble-t-il de l'auteur, - tâchons de comprendre ce qui se passe dans le cas des Noirs."

Depuis, j'ai cherché à aller à la rencontre de cet auteur, RENE MARAN. Je sus que René Maran est fut un grand écrivain Guyanais, auteur du livre,  "Batouala, véritable roman nègre", qui reçu à sa sortie le premier Prix Goncourt 1921.

Qui est-il réellement ? René Maran est né à Fort-de-France, en Martinique, le 5 novembre 1887, de parents guyanais. Son père était un fonctionnaire colonial guyanais, affecté dans son île natale. Il y est resté sept années. Son père est finalement muté en Afrique, au Gabon. René Maran suit ses parents en France, à Bordeaux, où il fit ses études primaires et secondaires. Il sera le condisciple de Felix Eboué au Lycée Montaigne. Il obtiendra son baccalauréat en Lettres françaises, Orphelin et pensionnaire dans un lycée de province. Très jeune, la culture française l'empreigne, il se passionne des livres et de lectures. Il découvre l'histoire de la France coloniale.

http://www.lehman.cuny.edu/ile.en.ile/paroles/maran.html  ;  http://www.blada.com/vire/Prix_Rene_Maran_2006/13-Biographie_et_bibliographie_Rene_Maran.htm

En 1909, il doit accepter, pour des raisons financières, un poste de fonctionnaire coloniale en Oubangui-Chari (Bangui, Centrafrique).  Respectueux  envers ses admistrés africains et compatissant à leurs souffrances, il comprit très vite que malgré sa couleur de peau noire, il n'appartenait guère à la culture africaine. Français de culture, il devint écrivain après toute cette expérience. Il écrit  tout cela dans son roman "BATOUALA", avec une préface incendiaire contre le système colonial français en Afrique noire. Criarde de vérité historique saisissant et encore très actuelle. A lire, absolument. http://www.lehman.cuny.edu/ile.en.ile/paroles/maran_batouala.html  ;  http://tmigeon.free.fr/default.htm

http://www.dailymotion.com/playlist/xwhme_jimmycram87_guyane-doc/1#video=x7wzr2 ;

http://www.leblogduzouk.net/article-32012675.html .

L'enquête à rebondissements qui a conduit à la démission du chef de la CIA David Petraeus a relancé le débat sur les questions de protection de la vie privée sur internet et la capacité des gouvernements à s'immiscer dans les boîtes mails des internautes.
             

  "Quand même le directeur de la CIA ne peut pas cacher ses activités en ligne, que pouvons-nous espérer?", s'est lamenté Chris Soghoian, de l'Union des libertés civiles américaines. "Cela doit servir d'avertissement, ça montre comment le gouvernement peut percer l'anonymat des correspondances sans même avoir besoin d'un mandat de recherche ou une injonction d'un tribunal indépendant", a-t-il ajouté. 
                            

"La protection de nos courriels est très loin de ce qu'elle devrait être. Il faut moderniser les lois qui protègent notre vie privée". David Petraeus a démissionné vendredi dernier quand il est devenu clair que sa liaison extraconjugale avec Paula Broadwell, sa biographe, allait devenir publique.
              

Des agents du FBI ont découvert cette liaison presque par hasard, quand Jill Kelley, une amie de M. Petraeus et d'un autre général, John Allen, a signalé à un agent fédéral avoir reçu des courriels de menace. Les enquêteurs ont rapidement trouvé que ceux-ci avaient été envoyés par Paula Broadwell et ont découvert du même coup sa liaison avec M. Petraeus.
              

"C'est troublant parce qu'on ne sait pas ce qu'ils avaient l'autorisation de faire", a réagi James Lewis, du Centre stratégique des études internationales. Selon M. Lewis il n'est ainsi pas sûr que Mme Broadwell savait quels étaient ses droits avant de laisser les agents du FBI accéder à ses courriels.