Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
14 décembre 2008 7 14 /12 /décembre /2008 10:32
C'est enfin l'Angola qui a été choisi pour organiser la Coupe d'Afrique des Nations en 2010. Ce choix de la FIFA pour ce pays est clair: l'Angola reste un pays d'avenir tant sur le plan sportif qu'industriel, pour le continent africain.
D'autres pays ont aussi été choisis. La Libye, pour 2012 ; le Gabon et la Guinée-équatoriale, en 2014.
Le gouvernement angolais promet de mettre tous les moyens possibles afin que réussisse cette organistion de la Coupe d'Afrique. Un budget consistant a été vté pour des projets d constructions de quatre stades dans la capitale et dans les provinces. Les villes choisies sont Luanda, Cabinda, Benguela et Lubango. 
Dans la capitale angolaise, LUANDA, un grand stade de 60.000 places est en construction, ainsi que des complexes hôteliers ultra-modernes qui serviront d'accueillir les participants, les délégations étrangères et les touristes. Plusieurs aéroports du pays sont en train de subir des toilettages et de transformations. L'Angola veut avoir des pistes impeccables, sur des aéroports modernes qui permettront à des avions de divers volumes et divers types, d'y attérir ou de décoller.
Des routes sont à refaire un peu partout dans le pays pour mieux recevoir des autobus qui permettront un voyage confortble sur ces routes goudronnées. Des chemins de fer sont en constructons qui rellieront tous les coins importants du pays. A Luanda, par exemple, des nouveaux quartiers ou cités voient le jour.
L'Angola investit beaucoup sur les infrastructures sportives et sociales. Le département des Travaux Publics annoncent la construction des complexes sportifs un peu partout dans les grandes villes angolaises, comme à Malanje, dans la province de MALANJE ; à Uige, dans la province de UIGE ; à N'Dalatando, dans la province de KWANZA-NORTE ; à Ondjiva, dans la province de CUNENE ; et enfin, à Namibe, dans la province sud de Namibe.
Ce qui portera à 9 sur les 18 provinces équipées, de l'ANGOLA.  On parle aussi de la construction de ce pavillon sportif à Kuito, dans la province de Bié.
Certains de ces projets sont très ambitieux et coûteux. Mais l'Angola actuel est très riche, et, à des moyens de réaliser de tels projets. L'argent n'est plus un problème pour un si riche pays pétrolier. 
L'organisation de ces projets sportifs a été confiée à la Fédération Angolaise de Football (FAF), sous la tutelle du Ministère de la Jeunesse et des Sports. Les responsables de la Fédération angolaise de football continuent de travailler  étroitement avec la mission économique de la France, qui a proposé son offre, notamment dans les domaines du sport, des télécommunications, de sécurité, de la marchandise et encoe sur d'autres plans techniques.
Ces réalisation permettront les bons déroulement, non seulement de la coupe d'Afrique des nations, mais aussi, de la coupe du monde 2010. Cette dernière Coupe du Mondial 2010 se déroulera, si tout va bien, du 28 mars  au  15 novembre 2009, pour les matchs de qualifications. Des groupes se sont déjà constitués :

Pour le Groupe A, on retouve des pays comme le Cameroun, le Togo, le Maroc et le Gabon ;
Pour le Groupe B, le NIgéria, le Mozambique, le Kenya et la Tunisie ;
Pour le Groupe C, le Rwanda, l'Egypte, l'Algérie et la Zambie ;
Pour le Groupe D, le Ghana, le Bénin, le Soudan et le Mali.

Ces groupes feront partie de la participation aux combinées du Mondial 2009 / Coupe d'Afrique 2010, pour rejoindre l'Angola, pays organisateur. D'ailleurs, pour cette occasion, l'équipe nationale angolaise semble se préparer pour être prête à ces deux rendez-vous sportifs, et affronter les deux compétitions internationales. 
 
Partager cet article
Repost0
13 décembre 2008 6 13 /12 /décembre /2008 14:20
Le président cubain Raul qui effectue ce samedi sa première visite au Vénézuela, est aussi là, une Première, dans la relation affective qui unit le président Hugo Chavez à Fidel Castro, son ami et principal allié de Cuba, dans cette région. C'est la première fois que Raul Castro fait un si importante voyage à l'étranger. Ce qui donne une dimension particulière à ce déplacement du président cubain, et frère du leader charismatique et mythique de cette grande île de Cuba. Deux ans et demi depuis son accesssion au pouvoir, le frère cadet du "lider maximo Fidel", ne fait pas que du tourisme. Il vient renforcer les liens politiques entre les deux pays frères et grand-amis. Ainsi différentes raisons ont motivées ce déplacement.
Le Vénézuela est partenaire précieux pour le Cuba. Le président Hugo Chavez est plus qu'un simple allié stratégique. Il est surtout le porte-monnaie, le bailleur de fonds pour le régime cubain. Jusqu'à ce jour, l'île de Cuba reste sous-embargo américain. Pour l'Amérique de Bush, Cuba communiste reste la bête noire. Un pays rebelle.
Le pays du président vénézuelien Hugo Chavez reste sur la ligne de mire de l'Administration de Washington de George W.Bush jusqu'à la fin, (Vivement qu'il s'en aille !). Les choses risques de changer dès le 20 janvier avec une nouvelle Adminstration Obama.  Une raison suffisante pour Cuba de continuer d'entretenir d'excellents rapports entre Havane et Caracas. Les deux pays tiennent à developper leurs liens sur tous les plans : politique, diplomatique, économique, social, et autres. Il y a trois ans, les deux pays avaient signés d'importants accords de coopérations. Le Vénézuela et le Cuba font aussi partie de cette organisation ALBA (Alternative bolivarienne pour les Amériques), qui regroupe des pays comme la Bolivie, le Nicaragua, le Cuba, le Vénézuela et le Honduras.
Des gros projets sont en cours. Ces pays de l'Amérique latne se préparent à lancer une "monnaie commune", qu'ils nommeront le 'SUCRE', qui leur permettra à tous ces pays clairement orientés à gauche, de réduire leur dépendance vis-à-vis du dollar US. 
Mercredi 17 décembre, il y aura cette réunion cubano-venezuelienne, à Caracas. Les deux pas vont donc travailler pour faire avancer plusieurs dossiers. 
Le président cubain se rendra ensuite au Brésil, où se poursuivra ce "Sommet Amérique Latine-Caraïbes", du 16  au 17 décembre 2008, à Salvador de Bahia, au Nord est du Brésil. Trente-trois pays de l'Amérique latine et de la région des Caraïbes y participent, sans les pays occidentaux. Les pays de l'Amérique du Sud vont se réunir autour du président brésilien "Lula" (Luiz Inaciao Lula da Silva), pour y parler bien sûr de l'intégration régionale et du développement dans ces pays, mais surtout, de la crise mondiale, de la crise alimentaire, du pétrole et de l'écologie.
Le président cubain Raul Castro, après avoir rencontré ses homologues de l'Amérique du Sud, et surtout le camarade vénézuelien Hugo Chavez, rejoindra La Havane (ou Santiago de Cuba), à la fin de ces importantes réunions.
Partager cet article
Repost0
13 décembre 2008 6 13 /12 /décembre /2008 12:00

"Titi", pour les intimes. Footballeur de son état. Thierry Henri, ou Thierry Henry, Grand footballeur du DOM-TOM, de l'équipe de France. Originaire des Antilles françaises, par son père Guadeloupéen, et par sa mère Martiniquais.
Sa carrière est riche et exemplaire pour les joueurs Noirs qui évoluent en Métropole. Thierry Henry est un Grand Buteur et le prouve à chacun de sa participation de match de football. http://www.youtube.com/watch?v=fjUcUl6rLsQ
Thierry Henry est né en France, à Ulis, dans l'Essone, le 17 août 1977. Il a débuté très jeune en football, après avoir suivi une formation au Centre de préformation de Clairefontaine. C'est en 1990, alors qu'il n'a que 17ans, qu'il intègre un grand club de football de la première division, l'équipe de Monaco, et quelques mois mois à peine, il se retrouve titulaire dans l'équipe nationale de France.
En 1998, sa partacipation à la coupe du monde fut remarquablement apprécié, et la France avait remporté la COUPE  DU  MONDE ! Thierry Henry avait largement contribué, comme tant d'autres joueurs, à cette victoire. Il était le plus cité parmi les plus célèbres gloires de cette année. Encore jeune, il est encore dans cette équipe nationale, et c'est lui le capitaine. Joueur sensible et soucieux de faire évoluer les mentalités, il ne s'est jamais coupé de ses racines afro-antillaises.  Il s'interesse à la musique des Antilles.  http://www.youtube.com/watch?v=B0nypbIdS00&feature=related , et n'hésite pas du tout de s'exprimer en créole, dans la langue de ses parents.
http://www.dailymotion.com/relevance/search/thierry%2Bhenry/video/x1khfb_thierry-henry-en-kryol_dating
Le problème du racisme à l'égard des Noirs dans les stades et en sport en général l'interpèlle. Et Thierry Henry et les autres joueurs participent à cette campagne pour dénoncer ce racisme stupide dans les stades de football, en Europe ou ailleurs  http://www.youtube.com/watch?v=0tlaLK4Si3o
Sa carrière footballistique est aussi très riche. Après MONACO, Thierry Henry est allé jouer en Italie, en 1998, à Turin, au club FC Turin, puis une année plus tard, il évoluera en Angleterre, à l'ARSENAL.

Depuis, il poursuit glorieusement sa carrière de joueur international. En 2007, il tente à nouveau une nouvelle aventure, et cette fois en Espagne, au FC  B A R C E L O N E, après des transactions pour un transfert mirobolant d'une somme de..24 millions d'euros ! On peut dire qu'il est bien côté en bourse dans ce domaine de sport.

Cité plusieurs fois, curieusement, il lui reste encore et toujours d'obtenir un Ballon d'Or, pour l'ensemble de sa carrière exemplaire d'un des meilleurs joueurs de football de l'hexagone.

Partager cet article
Repost0
12 décembre 2008 5 12 /12 /décembre /2008 15:49

La situation sanitaire qui prévaut actuellement au Zimbabwé est inacceptable. L'épidémie de choléra a fait, à ce jour, plus de 800 morts. Cette maladie se propage à une telle vitesse que les neufs provinces sur les dix, du pays, sont touchées. On a récensé approximativement plus de 15.000 cas, dans tout le pays. C'est un drame terrible.
Le rapport du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA) est alarmant.
Le Zimbabwé se meurt. Il faut d'urgence venir en aide à cette population zimbabwéenne en danger. Le choléra continue à ravager des familles (hommes, femmes, enfants, vieillards). C'est une maladie qui se propage rapidement par des eaux usées dont la population utilise pour leur besoin vital.
Les hopitaux de la capitale Harare, débordés, n'arrivent plus à accueillir, ni soigner des milliers de malades, faute de lits disponibles, de médicaments, du personnel qualifié, et des moyens appropriés. Le délabrement du système de santé, des réseaux d'eau, et d'assainissement au Zimbabwé, ont fait que l'èpidémie se développe à un rythme éffrené. Les populations frontalières n'ont d'autres choix que d'aller de l'autre côté pour se faire soigner. 
Le gouvernement affiche son incapacité de venir en aide aux Zimbabwéens, et d'éradiquer la maladie qui s'abat sur ce pays. Nous sommes là face à une situation d'urgence sanitaire. L'OMS tire la sonnette d'alarme. La maladie du choléra a fait son apparition en Afrique australe. Les grands pays voisins du Zimbabwé tels que l'Afrique du Sud, le Botswana, sont touchés. Cette apparition est aussi due à la proximité de l'Afrique du Sud et du Zimbabwé.
La rivière Limpopo sépare les deux pays, et sert de frontières entre le Zimbabwé et l'Afrique du Sud. Ce petit fleuve est utilisé par les deux populations de deux rives. Le Limpopo n'a pas empêché non plus la progression de cette épidémie de choléra. Les autorités sud-africaines ont d'ailleurs proclamée cette région frontalière du Nord du pays, de "Zone de catastrophe", repris par l'OMS. Des milliers de Zimbabwéens continuent à fuir leur pays pour trouver refuge dans ce pays voisin. D'où la propagation du cholèra et son cortège des morts, surtout au Zimbabwé.
Il est grand temps que la communaté internationale se bouge. De toutes les façons, de plus en plus des voix s'élèvent pour dénoncer le régime dictatoral, et l'abandon d'un peuple qui se meurt.
Alors qu'il pouvait partir tranquillement, après avoir été un bon leader politique et historique pour  l'indépendance de ce pays, le Zimbabwé, le vieux dictateur s'accroche au pouvoir. (Robert Mugabé est né le 21 février 1924). A 84 ans, on doit laisser la place aux plus jeunes, prendre sa retraite politique et retourner dans le village pour jouïr de ce privilège de grand-âge.
Le vieux dictateur et autocrate s'accroche tel une sangsue, et se croit capable de gagner ce bras de fer contre la communauté internationale. Combat perdu puisqu'on finira par le déloger par la force, puisque diplomatiquement et politiquement, il s'entête et fait la sourde oreille. Par son comportement suicidaire, sa prise d'otage sur un peuple mourant et exsangue, le président Mugabé prend le risque d'être trainé un jour au Tribunal Pénal International pour crime et génocide contre son peuple. A moins que la sagesse le gagne et qu'il quitte le pouvoir.
Partager cet article
Repost0
11 décembre 2008 4 11 /12 /décembre /2008 16:57
Alors que le parti présidentiel angolais, le MPLA, (Mouvement populaire de libération de l'Angola) fête ses 52 ans d'existence, et savoure encore sa récente victoire écrasante aux élections législatives de septembre 2008, (remporté à 81% des voix), dans cette foulée euphorique, les partisans de l'actuel  président José Eduardo dos Santos,  (66 ans, et au pouvoir depuis 1979), ils le poussent à confirmer sa candidature, et à se représenter aux prochaines présidentielles de 2009. Même si c'était prévisible, l'intéressé n'a encore jamais dit ses intentions publiquement.
Dire que cela ne lui déplairait pas est un euphémisme. Il en a l'intention et va se représenter, sauf imprévue. Pour le parti, c'est lui qu'on a choisi. Ainsi, de 1979 à 2009, il aura fait ses trente ans de pouvoir ! Un chiffre magique.
Selon la presse angolaise, la RNA (Radio nationale angolaise) qui a reçu Juliâo Mateus Paulo, le secrétaire général de ce parti présidentiel au pouvoir, le MPLA a porté son choix sur José Eduardo dos Santos. Le patron du parti du président, M. Mateus Paulo, dément les rumeurs sur le choix de l'élection du Chef d'Etat qui serait élu à travers le suffrage indirect ou par le Parlement angolais. Pour lui, "c'est une façon de garantir les promesses faites par le parti durant la période électorale 2008, notamment pour garantir le bien-être de la population".
Aujourd'hui en Angola, le MPLA est le premier parti majoritaire. Un parti qui a une très longue histoire à rappeler ici.
La genèse des origines de ce parti au povoir remonte de très très loin, vers les années cinquantes.
Dans les années de la Deuxième guerre mondiale de 1939-1945, déjà, les Angolais "assimilés" ont commencé à évoquer l'idée d'une résistance culturelle, pour contester à cette emprise culturelle portugaise, étouffant la culture angolaise spécifiquement africaine. Et que le Portugal colonisateur tentait déjà de gommer pour imposer la culture européenne angolaise pour tous les Angolais "assimilés" (Assimilados). L'idée coloniale était simple, d'avoir à la disposition des Africains noirs totalement dépouillés de leur africanité. Formés des Angolais totalement blanchie mentalement, haïssant leur propre race noire ! Un travail pschologique d'aliénation mentale par l'instruction.  Les premiers à contester cette politique d'assimilation furent justement ces "assimilés". La plupart d'entre eux, étaient des Noirs Angolais, puis les rejoindront dans un premier temps, les métis ou les mulâtres, ensuite des Blancs pauvres nés en Afrique, en Angola. Cette résistance culturelle des "Assimilés" les surprenait. "On donne l'instruction à ces Nègres et voilà comment ils nous remercient, nous, les civilisateurs !", regrettaient les colonisateurs Blancs Portugais. Or, lorsque ces Noirs ou Assimilés revendiquaent leurs origines culturelles, ce n'était pas pour contester ou rejeter la culture blanche européenne, ou occidentale, mais la façon, la pratique, ou la methode coloniale, d'imposer la culture dominante européenne aux Africains. Une culture lusitanienne qui était loin d'être parfaite ni exemplaire. On classifiait des individus selon leur race, et on les obigeait d'oublier ou rejeter leur propre personnalité culturelle originale ! La culture locale du pays était bannie, tout comme les langues angolaises et africaines. Une réaction toute à fait épidermique, donc normale, pour préserver la dignité. 
Ces assimilés commencèrent à revaloriser cette culture africaine que le colonisateur niait, tout en utilisant la langue portugaise pour exprimer leur ressentiment. Une manière de mieux faire passer leur message de contestation. Et qui n'avait rien à voir à la haine du Blanc, encore moins de sa culture importée. Il était apparu des Blancs bon teint, qui réappropriaient des langues africaines pour s'exprimer au grand étonnement des autres Blancs européens ébahis : < Mierda !...qu'est-ce que c'est que ce charabia nègre ? Cette langue de "câo" (chien), et de "macaco" (singe) !!! > Le malentendu s'installa. Il faut dire aussi, qu'en ce temps-là, beaucoup d'Africains (Noirs Angolais), étaient totalement coupés dès leur jeune âge, et ignoraient la langue de leurs parents, et encore moins les cultures de leurs propres pays d'Angola. La plupart d'entr'eux se prenait, se "pensait" Portugais, et plus amusant, "Blanc". Des exemples humoristiques et drôles dans ces histoires sont foisonants. On en rit encore de ça dans les villages angolais. Il fallait à tout prix pour les familles, de "récupérer" au plus vite ces "enfants-perdus" culturellement. Le courant contestataire des "Assimilés" angolais commençait aussi d'inquiéter le pouvoir colonial qui ne savait plus comment stopper cela, sinon par la répression. 
Les intellectuels angolais, toutes races confondues, à adopter un discours différent, mettant en valeur les richesses de la culture africaine pour les Angolais, et surtout sa spécficité dans l'univers colonial portugais. Commencé à Lisbonne, au Portugal, ce courant littéraire atteignit rapidement l'Angola et l'Afrique lusophone. La province d'outre-mer portugaise d'Angola, commença sa révolution culturelle. Parler portugais ne signifiait plus s'assimiler aux Portugais ni à leur culture, mais adopter une langue et la remettre à sa juste valeur de langue de communication. Les Blancs Angolais étaient encore plus radicaux et exigeant, tout en revendiquant leur spécfiité d'Européens d'Afrique, qu'ils se sentent plus proche. Certains d'entre eux n'avaient jamais pris l'avion ou connu l'Europe, encore moins le Portugal métropolitain ! Ils se sentaient "Africains". Les "Assmilados" ont été donc les premiers lettrés à prendre conscience de leur africanité. Contrairement aux idées reçues sur eux.
Dans les années cinquantes, le courant de l'"Angolanité" de ces assimilés, était encore plus fort, et palpable. Il suffit de relire la littérature de ces années-là. Dans les années 1950, les assimilés s'organisaient au nez et à la bare du pouvoir colonial, tenant des réunions autour de ces  "Associations Culturelles" et des "Clubs africains d'Assimilados". Au grand désespoir du pouvoir colonial qui voyait de mauvais oeil toute cette agitation culturelle. Les colonisateurs portugais se méfiaient avec raison. Au vu de l'impact de leurs activités culturelles.  Le pouvoir colonial commença par dissoudre ces associations et clubs, et d'arrêter leurs leaders.
Ceux qui ont pu en échapper, entrèrent en clandestinité. Ils se réunissaient dans les quartiers populaires et pauvres de cette ville de Luanda sous la colonisation. Un risque terrible dès qu'ils étaient découverts. Beaucoup se sont retrouvés en prison. Incarcerés, l'idée de reclamer l'indépendance germa dans les esprits de prisonniers. On commença à parler beaucoup de politique, et certains fondèrent un mouvement indépendantiste qu'ils vont nommer : " Mouvement Populaire pour l'Indépendance de l'Angola", le MPLA. Nous sommes déjà alors en 1956. 
La repression coloniale battait son train. On arrêtait tous ceux, soupçonnés ou pas, qui évoquait le mot "indépandance". Les Etudiants de Lisbonne et d'ailleurs se ramifiaient et se sentaient concernés par cette nouvelle idée de libération du pays. Le MPLA commença à s'organiser et tenait des réunions et meetings politiques, là c'était possible. De ces réunions, un "Manifeste" paru clandestinement à Luanda, où les Nationalistes Angolais étalaient leurs souffrances et revendications politiques. Ils lancent un appel à la revolte et à la résistance :
" < Nous sommes humiliés en tant qu'individus et en tant que peuple>, signale notamment le Manifeste, qui dénonce la nouvelle orientation de la politique coloniale portugaise fondée sur les tentatives de génocide d'assistance sanitaire et l'effroyable taux de mortalité infantil. < Ces temps derniers, ajoute le Manifeste, l'oppression colonialiste portugaise s'aggrave du fait de la pénétration (par l'entremise des colonialistes portugais) et de la domination du capital financier, des monopoles et trusts internationaux.>
< Devant une telle situation il invite le peuple angolais à s'organiser et à lutter sur tous les fronts et dans toutes les conditions, pour la liquidation du colonialisme portugais afin de faire de l'Angola un Etat indépendant et d'instaurer un gouvernement démocratique, un gouvernement de coalition de toutes les forces qui ont combattu le colonialisme portugais.>
Le Manifeste rappelle également que <...le colonialisme portugais ne tombera pas sans une lutte acharnée. Ainsi, il y a un seul chemin pour la libération du peuple angolais : celui de la lutte révolutionnaire. Mais cette lutte révolutionnaire ne pourra atteindre son objectif qu'à travers un front unique de toutes les forces anti-impérialistes de l'Angola. Ce mouvement ne sera pas toutefois le résultat de l'appartenance de tous les patriotes angolais à une seule organisation ou association. Le mouvement constituera la somme des activités des organisations angolaises.> Source : Mario de Andrade, "Littérature et Nationalisme en Angola" Revue Présence africaine", édité à Paris en 1962. (2è trimestre). Cité dans le livre de l'Angolais Mario de Souza Clinton, "Angola libre ?", Editions Gallimard, Paris 1975, page 171.
Commencé par un mouvement littéraire, les étudiants angolais assimilés, publient d'abord une éphemère revue culturelle "Mensagem", puis quelques romans, poèmes, et quelques articles, et enfin, ce "Manifeste" du MPLA.
Un mouvement politique était né. Les grands signataires de ce Manifeste sont : Viriato da Cruz, Agostinho Neto, Mario de Andrade, Lucio Lara, et quelques autres.
En janvier 1961, commencent les agitations syndicales, finalement très politisées, qui aboutiront à une révolte des Noirs et quelques métis. Le pouvoir colonial est averti, les Angolais sont déterminés d'aller plus loin.
Le 4 février de la même année, c'est une véritable insurrection populaire spontanée s'abat sur la ville de Luanda. Les prisons s'agitent. Le peuple descend dans la rue et la manifeste change de nature. On s'attaque aux symboles du colonialisme portugais. Cette fois le pouvoir réagit. Ce qui provoquent des massacres de part et d'autres. Il y aura de toute façon des morts et des blessés. Surtout parmi les Noirs. La police procède à des arrêstations massives. On remplit les cachots et les prisons, tout en exilant les éléments les plus politisés. Beaucoup finiront loin du pays, aux îles du Cap-Vert, ou encore dans les prisons de Lisbonne, au Portugal.
L'idée de l'indépendance se propagea dans tout le pays. En mars1961, le Nord du pays se révolte. L'armée est depêchée sur place et tuent les paysans angolais, brûlent les cases et les villages. Un génocide qui indigne la communauté internationale. Les images atroces des tueries et massacres de l'armée portugaise font le tours du monde. L'ONU est saisie de la situation et du drame du peuple angolais qui réclame l'indépendance.  Le Portugal est condamné au Conseil de sécurité. Un isolement international qui fait fléchir les positions du colonialisme portugais. Les Angolais restent déterminés dans leur revendication pour obtenir leur indépendance. Pour y arriver, ils ont tout fait : guérilla sporadique, sabotages, grêves, paralysies de la vie économique et sociale de cet Angola colonisé. Tout pour faire plier le système colonial. Les jours du colonialisme portugais étaient comptés.
Un événement va tout accélérer, et nous sommes en 1974 et au Portugal. Une "révolution des oeillets" amorcée par les officiers de l'armée portugaise qui va faire tomber la dictature. C'est cette révolution qui va porter le mouvement indépendantiste africain et l'accompagner. Ce soutien va précipiter l'accession vers l'indépendance.
Le 11 novembre 1975, l'Angola obtient enfin son indépendance et sa liberté. Pour les Angolais, c'est la victoire.
Hélas, pour une très courte durée. Très vite, les trois mouvements indépendantistes vont se concurencer et mener une geurre pour la reconquête du pouvoir. Une partie de la population campagnarde n'avait pas confiance au mouvement MPLA porté par le président proclamé par Agostinho Neto. L'image urbaine du MPLA collait à ses dirigeants. Il fallait pour la direction du parti MPLA au pouvoir, de transformer ce MPLA en un mouvement populaire. Le chemin fut long. Il fallait expliquer et convaincre dans une situation conflictuelle entre Angolais. Le temps fut trop long pour fédérer les diverses opinions angolaises d'accepter le projet politico-social du gouvernement MPLA à Luanda. Les Angolais se méfiaient de ce parti-Etat, composé des "Assimilados", souvent coupés de la base populaire et authentique de l'Angola africaine. La plupart était des métis et des blancs dont l'image rappelait au plus campagnard du Blanc colonisateur portugais. On assimilait donc "ces gens du MPLA" des suppots du colonialiste portugais. Evidemment c'était éronnée comme image carricaturale. Il a fallu un travail d'information et de pédagogie civique pour convaincre le plus analphabète des Angolais. (A savoir, que, si le Portugal n'a pas su donner de l'instruction suffisante, et que, 97% d'Angolais étaient analphabètes, ou n'avaient pas  suffisament fait d'études, le système colonial portugais a surtout,  'racialisé' le pays, métissé le peuple angolais. Très peu ne savaient  ni lire, ni écrire, mais parlaient parfaitement le portugais !)
C'est là l'erreur du MPLA, son échec, de ne pas avoir pu développer la communication et l'information. Le parti a trop longtemps laissé développer la méfiance, encore plus, accentuer les souspicions à l'encontre de ses dirigeants. Trop de préjugés ont séparés les Angolais. Les plus extrêmistes, (et parmi les plus analphabètes), en sont arrivés à propager des idées fausses, voire horribles, sur les membres et dirigeants du parti-Etat du MPLA. Des fanatiques-nationalistes et illuminés aveuglés, n'ont pas hésité de basculer dans la xénophobie, voire même, dans le racisme primaire entre Angolais. Un cas parmi tant d'autres, les détournements dans les tout premiers gouvernements du MPLA, dans lequel certains ministres ont détournés de l'argent et qui ont fui vers le Portugal, avec l'argent de l'Etat. Pire, ils avaient tous la double nationalité : Angolais et...Portugais. "Voilà, on vous disait qu'ils sont tous des étrangers qui sont au gouvernement. A la moindre crise, ils fuient au Portugal ou au Brésil, démontrant par là leur absence de patriotisme !" Les critiques n'ont pas manqué sur les uns et les autres. Même le président José Eduardo n'a pas échappé aux balivernes publiques. Pour l'illustrer, certains qualifiaient sans preuve, les origines sao-toméennes du président ! Oubliant de se référer à l'histoire coloniale portugaise qui a souvent adopté la politique de la déportation et de l'esclavage. Quand bien même si cela était vérifiable, les Angolais ont été déportés dans les îles du Sao-Tomé et  Principes, pour y travailler en tant qu'esclaves et travailleurs sous-contrats, non seulement à Sao-Tomé, mais aussi aux iles du Cap-Vert. En  Angola même, plusieurs personnes sont venues d'ailleurs : Portugal, Brésil, Guinée-Bissau, Cap-Vert, Sao-Tomé, Mozambique, voire même des Tamouls de l'Inde, ou Timor, ou encore de Goa ! Et ils sont tous aujourd'hui "Angolais".
Le MPLA a commis encore cette erreur d'intégration des fils ou filles de réfugiés Angolais nés en RDCongo, ou leurs descendances. Ce qui a crée aussi des incompréhensions et des rejets d'une bonne partie des Angolais de l'extérieur. Une xénophobie, (rappelons les excès de la chasse aux 'Zaïrens' à Luanda, et les tueuries de triste mémoire). Ainsi que certains débordements, qui ont fait partir certains vers un autre pays d'exil. Il a fallu du temps pour appaiser toutes les tensions. Le MPLA a dû mener de front des batailles sociologiques pour changer son image et de se présenter comme un parti cosmopolite ouvert à tous les Angolais, multiethniques, indépendament de leurs origines raciales ou tribales. Même si les tensions se sont apaisées depuis, rien ne dit que les préjugés ont totalement disparus. Le gouvernement doit poursuivre cet effort pour avoir la confiance des uns et des autres, et surtout faire revenir au pays, les égarés, toujours en exil à l'étranger. 
La réhabilitaton du MPLA, parti-Etat au pouvoir, présidé par José Eduardo dos Santos, s'est fait dans la douleur. Il ne faudrait pas baisser les bras. Il faudrait encore plus d'intelligence du chef de l'Etat pour réunir "la grande famille angolaise". Les récents succès électoraux ont contribué à redorer le blason de ce parti et lui faire admettre que le MPLA est réellement un parti véritablement angolais, ouvert à tous.
Après trente ans de pouvoir, le président José Eduardo dos Santos risque de marquer profondément l'histoire riche de l'Angola. Un homme dont rien ne le prédisposait à briguer ce poste de président durant trois décennies. Sa rélection est plus que probable et certaine. Le prochain Congrès du MPLA en 2009, sera aussi une occasion pour le parti de lui rendre un grand hommage d'avoir ramener la paix en Angola, et surtout, de faire de sa patrie ANGOLA, est un pays très prospère.
Partager cet article
Repost0
10 décembre 2008 3 10 /12 /décembre /2008 21:37
Comment ignorer cette grande journée consacrée à la célébration des Droits de l'homme, à travers le monde. Ce 10 décembre 2008, les hommes doivent se rappeler l'importance de cette décaration pour les droits humains.
Soixante ans déjà ! C'était le 10 décembre 1948 que les 58 Etats-membres de l'Assemblée générale des Nations Unies ont adopté à Paris, au Palais Challot, la Déclaration Universelle des droits de l'homme. 
Cette Déclaration incarne le cadre juridique dans lequel évoluent les Etats signataires. Il définit la dénonciation de tous les crimes et violations des droits humains partout dans le monde. En principe, ces droits de l'homme sont reconnus comme le fondement du droit international relatif aux "Droits de l'homme". Un idéal que l'on doit défendre, nous tous, hommes, femmes, enfants, lorsque ces droits sont bafoués. 
Le bilan de cette année d'anniversaire est globalement négatif. Les années se suivent et se ressemblent. Les peuples du Sud n'y croient plus devant les injustices constatées pour le respect de ces droits. Les pays occidentaux semblent mieux protégés que les pays d'Afrique, d'Asie ou d'Amérique latine. Les Tribunaux ne prenant pas en considération des plaintes venant du Sud. Les juridictions internationales condamnent plus facilement des pays pauvres qui violent  ces droits humains, alors même certains pays riches les violent quotidiennement en adoptant certaines politiques qui tuent à petits feux les peuples des pays pauvres. Certains individus, hommes politiques ou d'affaires qui mériteraient être jugés par le Tribunal de la Haye pour violations des droits humains, sont laissés en liberté. Ce qui renforce ce dicton : la justice est toujours du côté des riches et des puissants, jamais côté du plus pauvre.
Cela se vérifie, hélas, chaque jour. En ce jour de 60è anniversaire, peut-on encore prétendre que ces droits sont correctement respectés ? Qui peut réellement prétendre avoir plus de droits que d'autres personnes ?  A chacun de le vérifier dans sa vie de tous les jours, et dénoncer les violations lorsqu'elles sont constatées partout. 
Partager cet article
Repost0
10 décembre 2008 3 10 /12 /décembre /2008 09:18
La dernière visite en Angola du président cap-verdien, Pedro Pirès, ce vendredi 6 décembre, avait pour but de renforcer les liens indéfectibles qui lient les deux pays africains. Les présidents José Eduardo dos Santos et son homologue capverdien Pedro Pirès se sont rencontrés pour discuter surtout des liens affectifs et de coopération bilatérale. Plusieurs accords ont été signés dans les domaines de transport, de travaux publics, de la pêche, de l'agriculture, de l'industrie, de l'énergie, de finances, de ressources naturelles, du tourisme et de médias.
Cette visite de quelques jours, se plaçaient dans le cadre des coopérations renforcées. Le président de l'archipel de Cap-Vert n'a pas caché sa joie de l'accueil dans ce pays-frère, mais aussi son enthousiasme, et enfin sa détermination de faire de l'Angola un partenaire privilégié, et d'appeler les hommes d'affaires cap-verdiens, les femmes de son pays, de venir investir en Angola.
Accompagné d'une trentaine d'hommes d'affaires, dont plusieurs d'entre eux vivent aux Etats-Unis, le président  Pedro Pirès a déclaré qu'il considère l'Angola comme "un pays émergent d'Afrique australe", et que les relations entre les deux pays peuvent constituer une bonne opportunité pour les investisseurs de son pays. 
Pour lui, l'Angola est un marché en expansion, et veut faire profiter les Cap-Verdiens de cette nouvelle donne.
On se souvient de la visite, il y a deux ans, du Chef de l'Etat angolais, José Eduardo dos Santos, à Praia, aux îles du Cap-Vert. Plusieurs engagements ont été pris. Notamment ce renforcement de relations et des liens historiques entre les deux pays.
L'Organisation de VIIè Réunion de la Commission mixte bilatérale entre l'Angola et le Cap-Vert qui se tient à Luanda, permettra de faire le bilan du niveau d'exécution de ces engagements pris lors de la précédente session à Praia, dans la capitale de l'archipel Cap-Vert, en 2006.
Cette réunion a eu lieu à Luanda, au Centre des Conventions de Talatona, et ouverte par le ministre angolais des Travaux Publics, Higino Carneiro, et par Manuel Inocêncio Sousa, ministre d'Etat et d'Infrastructures, de Transports, et des Télécommunications du Cap-Vert. La cérémomie de signatures des protocoles de coopération entre les deux pays sera présidée par Pedro Pirès et José Eduardo dos Santos. D'autres accords ont été prévus lors de ces rencontres. On avait prévu d'évoquer cet accord de sécurité sociale entre les deux pays, bénéficiant surtout les Cap-Verdiens qui ont travaillé, ou qui travaillent toujours en Angola.  Le président Pedro Pirès a pu rencontrer des responsables de l'ANIP (Agence nationale pour l'investissement privé de l'Angola), à laquelle certaines opporunités d'investissement en Afrique australe (notamment en Angola, bien sûr), seront analysées.
L'Angola et le Cap-Vert ont une vieille et longue histoire commune. Les deux pays ont connu et subi la colonisation portugaise, et ont gardé l'usage de la langue portugaise dont les deux pays continuent de partager la communauté linguistique lusophone. Des liens se sont naturellement tissés entre les deux peuples. Plusieurs Cap-verdiens sont nés, et vivent en Angola, dont ils ont la nationalité angolaise, (ou parfois la double nationalité). A Lisbonne, dans la capitale métropolitaine du Portugal, Angolais et Cap-Verdiens se confondent, et partage les héritages culturels communs. Et sur plusieurs plans. Ce sont ces liens-là qui renforcent ces relations que les deux présidents continuent à entretenir.
Partager cet article
Repost0
9 décembre 2008 2 09 /12 /décembre /2008 14:29

Xavier Bertrand remplace temporairement Patrick Devedjian à la tête du parti sarkoziste de l'UMP (Union pour la Majorité Présidentielle). Point n'est besoin de douter, ou de se poser la question pour le 24 janvier 2009, date de désignation officielle par le Comité national du parti présidentiel, pour ce poste de secrétaire général de l'UMP. 
Ce choix n'est pas un hasard. Xavier Bertrand est un fidèle parmi les fidèles du président Nicolas Sarkozy. 
A l'heure où les partis de l'opposition songe déjà à 2012, pour les prochaines élections présidentielles, la droite ne veut pas rester en retrait. Il faut déjà se préparer. Nicolas Sarkozy se repésentera, c'est sûr et certain. Pour bien mener cette future bataille, il faudra un parti de droite très fort, avec à sa tête un homme qui sait s'y faire. On a vu que lors de la précédente élection qui a fait élire Nicolas Sarkozy, Xavier Bertrand et tant d'autres encore, ont su "mouiller la chemise". On les appellait les "porte-flingues de Sarko". Ce sont eux qui montaient au front pour porter le projet politique de leur candidat Nicolas Sarkozy, et ne se gênaient de "flinguer" leurs adversaires socialistes ou de gauche. Xavier Bertrand était de ceux qui montraient leurs crocs pour mordre les anti-Sarkozy. Xavier Bertrand montait au créneau en exhibant ses dents serrées, lorsque Nicolas Sarkozy était attaqué ou critiqué par l'opposition. Un rôle qu'il affectionnait particulièrement. On le voyait en costume propret, voire en chemise blanche-cravatte, manches retroussées, engager des débats passionnés, défendre Nicoas, et convaincu par les idées novatrices de son mentor. Il faisait sa "petite tournée des popottes", sur les plateaux des télévisions, des radios, voire même dans les journaux, pour distiller le message "messianique" du patron. Le président Sarkozy a une confiance totale à ce gardien de son temple-UMP. Il est de ceux qui sont capables de se sacrifier physiquement pour Nicolas Sarkozy. Des gens qu'il les laisse faire, et lui, de dormir tranquille.
C'est donc une juste récompense pour cet infatiguable travailleur de Sarkozy, pour les postes qu'il occupe jusqu'à ce jour. Le poste de secrétaire général de l'UMP lui va comme des gants. Un poste qui lui permettra de monter souvent au créneau. Un rôle comme il sait l'affectionner : défendre le projet politique de Sarkozy, jusqu'à la lie !
Même si Nicolas Sarkozy n'a vraiment pas besoin de lui pour étaler ses idées, encore moins besoin de tous ces autres courtisans qui bitunent autour de sa cour présidentielle. Il est capable de le faire seul, et n'a pas esoin de leurs avis, encore moins de leurs conseils pour sa politique,  mais il lui faut des "aboyeurs officiels", des "porte-flingues" sans état d'âme, des "tireurs d'élite", toujours fidèles pour le défendre en tous lieux. Le porte-parole officieux, et un séreux rival de l'autre, Jean-François Coppet, plus ambitieux politiquement. Xavier Bertrand, lui, se contente pour l'heure, de faire les durs besognes, se mouiller pour l'autre. Il est d'ailleurs "le chouchou de Nicolas Sarkozy. Mais l'homme apprend vite le métier. Il observe. Dans ce milieu de la politique, la confiance ne règne pas pour tous. On se méfie de lui. Il est l'oreille du patron. Il rentre rarement en conflit avec Nicolas Sarkozy qu'il admire comme tant d'autres comme lui. Certains n'osent pas ou plus critiquer le chef devant lui.
Loin d'être naïf, Xavier Bertrand sait tout cela. Dans le gouvernement de François Fillon, était-il à sa place ?
Non, ce n'est pas de l'antipathie mais de la méfiance naturelle en politique, sur cet homme de fidelité, qui n'a pas parfois de recul nécessaire pour analyser les comportements et les décisions présidentielles. Pour lui, le résident a raison. Et son projet est bon pour la France. Quelqu'un qui raison sur tout est un surhomme. Et ce n'est pas le cas. Bien entendu, intellectuellement ce n'est pas rendre service au président en étant d'accord sur tout avec lui.
Un aveuglement qui ne lui apporte rien de ce qu'il attend de ses collaborateurs ou "amis".
C'est avec amusement que la droite a suivi les péripéties de ce congrès de Reims pour les socialistes. L'UMP se vante de ne pas connaître ces cacophonies comme ce premier parti de l'oppostion en France. Et comme on le sait, le pouvoir est éphemère. Rien n'est définitivement acquis. La droite doit se préparer dès maintenant. 
A la tête du parti de l'UMP, Xavier Bertrand sera plus qu'utile. Il doit préparer les prochaines échéances électorales.
Il est et sera le gardien du temple du président Nicolas Sarkozy.  Jusqu'ici, Xavier Bertrand n'était que l'un des trois adjoints de Patrick Devedjian, qui a démissionné de son poste de secrétaire général de l'UMP, après sa nomimation au poste de ministre du gouvernement par le président de la république. On s'attend d'ailleurs à un mini-remaniement ministeriel pour l'année 2009.
Xavier Bertrand est né à Châlons-sur-Marne, le 21 mars 1965. Il a donc 47 ans. Après ses études de droit, il fait sa carrière dans les assurances. Il est Agent général d'assurance, de 1992 à 2004. La politique l'intéresse de plus en plus et l'attire. Il est élu député de l'Aisne, et reélu de 2004 à 2007.
Membre du RPR (Rassemblement Pour la République) depuis l'âge d 16 ans, Xavier Bertrand a fait ses premiers pas auprès d'Alain Juppé qui l'avait embauché en 1996 pour expliquer sa reforme de la Sécurité Sociale. 
A l'élection de Nicolas Sarkozy, en 2007, à la présidence de la république française, Xavier Bertrand est tout naturellement nommé Ministre de Travail.
Auparavant, il a occupé des fonctions ministerielles depuis 2005, en tant que Secrétaire d'Etat à l'Assurance-maladie (sous Juppé), puis Ministre de la Santé et des Solidarités, de2005 à 2007, et enfin, il réjoint l'équipe du gouvernement Fillon, avec l'élection de Sarkozy à la présidence de la république, au poste de Ministre du Travail, des Relations sociales, de la Famille et de la Solidarité.
Le 24 janvier 2009, il sera sans aucun doute confirmé dans son nouveau poste de Secrétaire Général de l'UMP.
Une place stratégique pour préparer la reélection de Nicolas Sarkozy ?


Prochain article : L'UMP, un parti bien à droite ? Voyage à l'intérieur d'un parti au pouvoir.

Partager cet article
Repost0
8 décembre 2008 1 08 /12 /décembre /2008 21:47

" LA  HAINE  DE  L'OCCIDENT ", c'est le titre du dernier livre du sociologue Suisse, Jean Ziegler. Un livre courageux qui dénonce l'incompréhension qui se développe entre le Nord et le Sud. C'est dans ce livre que l'ancien professeur de l'université de Genève, ancien député suisse, (parti socialiste), ex-rapporteur spécial de l'ONU pour le droit à l'alimentation, qu'il se fait l'interprête du ressentiment des peuples du Sud à l'égard de l'Occident, toujours conquérant, mais "aveugle et dominateur". Il pointe du doigt ces puissants qui contnuent d'exploiter et crée la misère partout où ils passent !    http://www.youtube.com/watch?v=YI85TPuD6fY   
Pour son travail, par sa contribution, pour son engagement pour la cause des plus pauvres dans les pays du Sud, pour sa connaissance intime des souffrances en Afrique ou en Amérique latine, et enfin pour la valeur de son dernier livre d'essai, "La haine de l'Occident", paru aux Editions Albin Michel, à Paris en 2008, pour tout cela, un PRIX  LITTERAIRE  DES  DROITS  DE  L'HOMME lui est remis ce mercredi 10 décembre 2008, à l'Hotel de ville de Paris. http://www.youtube.com/watch?v=3p4lWkkjiuw                      http://www.youtube.com/watch?v=PssBHtEGuJ8
Né à Thoune, le 19 avril 1934, dans le canton de Berne, en Suisse, Jean Ziegler est surtout connu pour ses prises de position très tranchant en faveur des peuples du Sud, et des pays démunis. http://www.dailymotion.com/video/x774kj_la-haine-de-jean-ziegler-pour-locci_news  Pour lui, un enfant qui meurt de faim dans le monde d'aujourd'hui a été assassiné. Il accuse cet occident et ses prédateurs qui vont exploiter dans les pays du Sud, ne laissent derrière que la misère, la désolation, l'exploitation sans vergogne. Il qualifie de "crime contre l'humanité" le fait d'abandonner les cultures vivrières au profit des biocarburants.
Les livres de Jean Ziegler sont des miroirs de notre monde actuel et ses cruels injustices fabriquéés par les riches.

Partager cet article
Repost0
8 décembre 2008 1 08 /12 /décembre /2008 11:13
Partager cet article
Repost0