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5 octobre 2016 3 05 /10 /octobre /2016 07:32

Le ministre de l'intérieur a débarqué vendredi soir dernier en Guadeloupe. Il a atterri à Pôle Caraïbes peu après 20 heures. Bernard Cazeneuve est venu apporter son soutien aux policiers et aux gendarmes engagés en Guadeloupe dans la lutte contre l'insécurité. Il va annoncer des renforts en moyens.

Dès sa descente d'avion, Bernard Cazeneuve a voulu donner le ton. Il a d'abord eu un message à adresser aux guadeloupéens. En clair l'Etat est là et la lutte contre l'insécurité est une priorité pour le gouvernement.
Le ministre de l'intérieur n'a pas détaillé les annonces qu'il compte faire aux organisations syndicales, mais selon nos informations, il entend présenter la venue de 158 gendarmes et policiers supplémentaires dans l'archipel. Quelles sont les modalités? Comment seront répartis ces nouvelles forces? Quel sera le calendrier? Des questions sans réponses pour le moment. Bernard Cazeneuve réserve cette primeurs aux policiers et gendarmes qu'il doit rencontrer ce samedi 01 octobre.
Le ministre a tenu a expliquer tout le cheminement qui a conduit à ces nouveaux renforts, pas forcément décidé dans la rapidité, après le décès du jeune Yohann Equinoxe, il y a quelques jours aux Abymes. C'est un vaste plan qui a conduit a redonner aux forces de l'ordre de toute la France ses moyens d'actions. Des moyens qui ont diminué, selon Bernard Cazeneuve, avant 2012 (et l'arrivée de François Hollande NDLR).

Si Bernard Cazeneuve a tenu à d'abord rassurer la population avec ses annonces et l'affirmation que "la France est indivisible", le ministre de l'intérieur s'est ensuite adressé aux policiers et gendarmes. Pour lui, il est venu appliquer des décisions tout en respectant ses promesses.

Et le ministre de lancer un "Kimbé Red pa moli" à la grande joie des élus, essentiellement de son parti, le PS. Les députés Gabrielle Louis Carabin, Victorin Lurel et Eric Jalton, le sénateur Félix Desplan, ont fait le déplacement, tout comme, la présidente du département, Josette Borel-Lincertin, Jacques Anselme, conseiller départemental, le président de l'association des maire Jean-Claude Pioche, et... Jacques Bangou, le maire (PPDG) de Pointe-à-Pitre.

Le locataire de la Place Beauvau, à Paris, doit aller à la rencontre d'abord des policiers ce samedi matin au commissariat de Pointe-à-Pitre. Puis il se rendra à la caserne de gendarmerie de Baie-Mahault. Un peu avant, Bernard Cazeneuve doit rencontrer Josette Borel Lincertin, la présidente du département.

Le ministre de l'intérieur poursuit sa visite en Guadeloupe. Ce matin, Bernard Cazeneuve est à Basse-Terre en Préfecture. Au programme: la présentation du PPNG, Plan Préfecture Nouvelle Génération qui vise à metre en oeuvre la dématérialisation des démarches administratives à long terme.

Après une visite très active sur le terrain samedi et un séjour plus personnel dimanche, essentiellement porté sur une découverte culturellle de la Guadeloupe, le ministre de l'intérieur a tenu a rencontré les personnels de son administration, ceux de la Préfecture qui ont la charge de mettre en musique en Guadeloupe les volontés du ministère.
Occasion aussi, après les rencontres samedi avec les responsables de la police, de se retrouver aussi avec les responsables de la gendarmerie en Guadeloupe à la caserne de Bonne-Terre à Saint Claude.

http://la1ere.francetvinfo.fr/guadeloupe/bernard-cazeneuve-en-guadeloupe-le-ministre-de-l-interieur-lance-un-grand-kimbe-red-pa-moli-aux-policiers-402361.html ;

http://la1ere.francetvinfo.fr/guadeloupe/fin-de-la-visite-de-bernard-cazeneuve-en-guadeloupe-402971.html ; https://www.youtube.com/watch?v=DMAuo3xDU84 ;

http://la1ere.francetvinfo.fr/martinique/bernard-cazeneuve-vient-faire-des-promesses-aux-policiers-martiniquais-402025.html ; http://www.martinique.franceantilles.fr/actualite/faitsdivers/bernard-cazeneuve-ministre-de-l-interieur-les-renforts-en-effectifs-sont-determinants-380078.php ; http://www.outremernews.fr/martinique-rencontre-entre-bernard-cazeneuve-gendarmerie/ ;

http://la1ere.francetvinfo.fr/guyane/bernard-cazeneuve-en-guyane-pour-deux-jours-402869.html

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5 octobre 2016 3 05 /10 /octobre /2016 05:11

L'ouragan vient tout juste de s'abattre sur Haïti, le mardi 4 octobre. Les habitants retranchés dans leur maison filment la puissance des vents. Des rafales qui soufflent jusqu'à 230km/h.

"Matthew" est la tempête la plus violente enregistrée sur l'île depuis une décennie. Ici, les fenêtres de certains bâtiments s'effondrent. Là, on entend des appels désespérés.

Difficile d'évaluer les dégâts, mais Haïti, pays le plus pauvre de l'hémisphère nord, se prépare au pire. Les bidonvilles risquent de ne pas résister. Des dizaines de milliers de personnes ont été évacuées vers des abris solides. Sur des images satellites de la NASA, on voir l’œil de l'ouragan, entouré d'épais nuages menaçants. Haïti compte déjà trois morts et les pluies torrentielles pourraient atteindre un mètre. L'île de Cuba sera touchée dans les prochaines heures, puis ce sera au tour de la Floride et la Caroline du Nord.

https://www.youtube.com/watch?v=YQwaP_0D_IU ; https://www.youtube.com/watch?v=rm4qvHITTfE ; https://www.youtube.com/watch?v=yzL_kCMQVgg

https://fr.news.yahoo.com/ha%C3%AFti-louragan-matthew-frappe-l%C3%AEle-200642738.html ;

http://la1ere.francetvinfo.fr/guadeloupe-et-martinique-face-la-tempete-tropicale-matthew-videos-401809.html ;
https://www.msn.com/fr-ch/actualite/monde/loeil-de-louragan-matthew-touche-lest-de-cuba/ar-BBwZJmu

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4 octobre 2016 2 04 /10 /octobre /2016 17:16

Élu meilleur joueur français 2015, pilier du Paris Saint-Germain depuis 2011 et de l'équipe de France à l'Euro 2016, Blaise Matuidi atteint la plénitude de sa carrière. Dans "Au bout de mes rêves", coécrit avec Ludovic Pinton, l'infatigable milieu de terrain se livre sans compter et raconte une vie de champion hors norme et d'homme exceptionnel.


Blaise Matuidi est le héros d'une épopée familiale dont les racines mènent en Angola. Pour fuir la guerre civile, ses parents trouvent refuge en France. Puis de Toulouse où il est né, à Fontenay-sous-Bois où il a grandi, Blaise Matuidi nourrit sa passion pour le ballon rond au bas des immeubles et toujours contre plus fort que lui. Une bonne école et un sens du défi qui ne l'ont jamais quitté depuis.
Au fi l des années, de l'INF Clairefontaine à Troyes, puis de Saint Étienne au PSG et à l'équipe de France, le " Marathon Man " du rectangle vert a consciencieusement appliqué les conseils de ses différents entraîneurs (Didier Deschamps, Laurent Blanc ou Carlo Ancelotti, entre autres). Au contact de joueurs toujours plus talentueux (de Karim Benzema en sélection espoirs à Antoine Griezmann, Thiago Silva ou Zlatan Ibrahimović, etc.), il n'a cessé d'étoffer son jeu au point de devenir une référence mondiale à son poste.
Dans ce témoignage extraordinaire de franchise et fourmillant d'anecdotes personnelles et sportives, Blaise Matuidi partage son itinéraire unique : ses débuts en Ligue 1, la fi erté de porter le maillot de l'équipe de France, ses exploits avec le Paris Saint-Germain. Mais se dévoile également un homme de cœur, profondément attaché à des valeurs solides comme le respect et la combativité, l'éthique du travail et l'esprit d'équipe.

https://www.amazon.fr/bout-mes-r%C3%AAves-Blaise-MATUIDI-ebook/dp/B01FGH6E74 ;

https://fr.wikipedia.org/wiki/Blaise_Matuidi ; http://www.staragora.com/star/blaise-matuidi/qui-est-isabelle-la-future-femme-de-blaise-matuidi-99527.html ;

http://www.purepeople.com/article/blaise-matuidi-bientot-marie-sa-compagne-isabelle-se-confie_a187396/1 ;

http://www.purepeople.com/article/blaise-matuidi-a-coeur-ouvert-sur-sa-famille-ma-femme-en-a-un-peu-souffert_a185332/1 ; https://www.instagram.com/blaisematuidiofficiel/ ;

Blaise Matuidi

Footballeur international (de parents originaires de l'Angola).

Blaise Matuidi, né le 9 avril 1987 à Toulouse, est un footballeur international français jouant au Paris Saint-Germain, club français de Ligue 1.

Il est né à Toulouse, le 9 avril 1987 (29 ans), sa taille est de 1,75 m ; 70 kg.

Il a gagné : 12 millions EUR (2014).

Equipe actuelle en France, le Paris Saint-Germain Football Club (#14 / Milieu de terrain),

Ses parents sont : Faria Rivelino (père) et Elise Rivelino (mère).

https://www.youtube.com/watch?v=6Y0EU3IX8Gw ; https://www.youtube.com/watch?v=NL21PrrjuFc ; https://www.youtube.com/watch?v=1wLwVVeZq1k

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4 octobre 2016 2 04 /10 /octobre /2016 17:09
La Banque Africaine de Développement (BAD) considère la promotion du partenariat public et privé (PPP) comme une forme de surmonter les difficultés financières que l'Angola affronte, en raison de la chute du prix de pétrole sur le marché international.

La promotion des PPP est bienvenue et nécessaire pour compenser la baisse du financement public et encourager les investisseurs privés, a déclaré le représentant résident de la BAD en Angola, Septime Martin.

Septime Martin, qui intervenait mercredi à l'ouverture du séminaire sur le partenariat public-privé, dans le contexte spécifique d'Angola, il y a nécessité d'accélérer la diversification économique et exécuter les projets structurants.

Il a souligné que la BAD travaillait pour le renforcement de la capacité technique des cadres angolais, en vue d'établir un partenariat public et privé viable, capable d'attirer et de conserver des ressources financières.

Septime Martin a fait état de l’existence de quelques contraintes pour le développement du partenariat public-privé en Angola et en Afrique en général, comme des lois inadéquates et des régimes légaux, ainsi que le manque de capacités techniques pour gérer les programmes et les projets.

Parmi les contraintes à la croissance du PPP, il y a dit être une perception négative des pays à risque, des petits marchés et des marchés financiers limités.

Selon le représentant de la BAD, la promotion de partenariats et le renforcement des capacités institutionnelles se présentent comme une opportunité de moderniser le cadre juridique.

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4 octobre 2016 2 04 /10 /octobre /2016 17:07
L'Angola participe, dès ce mardi, aux réunions annuelles du Fonds Monétaire International (FMI) et de la Banque Mondiale (BM), à Washington, aux Etats-Unis, avec une délégation conduite par le ministre du Plan et du Développement Territorial, Job Graça.

Durant son séjour à Washington, le pays participera au forum de l’Institut de Gestion Macroéconomique et Financière d’Afrique Australe et de l’Est (MEFMI), présidé par le gouverneur de la Banque Nationale d’Angola (BNA), Valter Filipe da Silva, qui intègre également la délégation.

La délégation prendra part à une réunion de la Conscription Africaine nº 1 et la session plénière du Comité Monétaire et Financier International du Fond Monétaire International.

En marge des réunions annuelles, qui terminent le 9 de ce mois, sont prévues des rencontres de travail avec des institutions régulatrices, des fonds d’investissement et des présidents des Commissions exécutives des banques commerciales européennes correspondantes.

Les thèmes à débattre dans ces rencontres sont “l’Etat de la Région Africaine”, “La gestion de la dette dans une économie globale volatile” et “Catalyser les investissements pour le développement”.

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3 octobre 2016 1 03 /10 /octobre /2016 22:31
Le feu vert définitif attendra encore quelques mois. L'Afrique du Sud n'en finit plus de retarder la relance annoncée de son programme nucléaire civil, qui suscite de fortes réticences dans un pays constamment au bord de la rupture électrique.

Formalisé dès 2010, le projet de construction de six à huit nouveaux réacteurs d'une capacité de 9.600 mégawatts est un peu devenu l'arlésienne du paysage économique sud-africain. Tout le monde en parle, mais personne ne la voit.

Alors, lorsque la ministre de l'Energie Tina Joemat-Petterson a promis il y a peu que l'appel d'offres serait lancé le 30 septembre, tout le monde a cru l'heure H enfin arrivée.
Las ! Juste avant l'échéance, ses services ont annoncé son report sine die pour "compléter le travail d'information nécessaire".
Cinq ans après la catastrophe de Fukushima (Japon), dans la foulée du lancement du projet britannique de Hinkley Point, ce mégaprojet très attendu devait confirmer la redémarrage de la construction nucléaire dans le monde.
Sur un continent dont les deux tiers des habitants sont privés d'accès à l'électricité, l'Afrique du Sud est le seul pays engagé dans l'aventure atomique civile, avec deux réacteurs en service depuis trente ans à Koeberg (sud-ouest).
Aux yeux de son gouvernement, construire de nouvelles centrales relève de l'ardente nécessité.
Nourri à 90% par des centrales à charbon très polluantes, le réseau électrique du pays le plus industrialisé du continent frôle en permanence la saturation. Le souvenir de la grande panne de 2008, qui avait contraint les mines d'or à suspendre leurs activités, est resté dans toutes les mémoires.
"Ce pays a besoin de plus de puissance électrique pour développer son industrie et créer des emplois", plaide Knox Msebenzi, directeur de l'Association de l'industrie nucléaire (Niasa).
"Notre parc de centrales à charbon a pris de l'âge et va disparaître par pans entiers entre 2025 et 2035 (...) il est nécessaire de les remplacer, les centrales nucléaires seront parfaitement adaptées pour ça", ajoute t-il.
Sa conviction est toutefois loin de faire l'unanimité.
Principal reproche adressé au programme, son prix. Franchement au-dessus des moyens du pays, selon ses adversaires, qui l'évaluent à plus de 1.000 milliards de rands (65 Mds euros).
Il "va saper les efforts du Trésor pour renforcer la confiance et maintenir notre note financière", a tranché un dirigeant de l'Alliance démocratique (DA, opposition), Gordon McKay.
D'autres experts remettent carrément en cause la pertinence économique du nucléaire.
Directeur du centre d'études EE Publishers, Chris Yelland a calculé que le Kw/h produit par les nouveaux réacteurs coûterait 1,3 à 1,5 rand, contre 1,05 rand pour une centrale à charbon dernier cri et 1 rand pour un mélange de solaire, d'éolien et de gaz.
Surtout, assure ce spécialiste de l'énergie, l'Afrique du Sud n'a pas besoin du nucléaire. "Personne ne sait ce que sera la demande d'électricité dans les années à venir. Si vous tablez sur de mauvaises estimations, vous prenez le risque de construire plus gros que nécessaire", redoute-t-il.
"Le choix du nucléaire nous lie les mains pour 70, 80 voire 100 ans à venir, ajoute M. Yelland, "c'est un risque inacceptable".
Plusieurs autres pays africains victimes de délestages incessants lorgnent pourtant vers le nucléaire. Le Nigeria, le plus peuplé du continent et gros producteur d'hydrocarbures, ou le Kenya ont signé des accords de coopération avec la Russie ou la Chine.
Les autorités d'Abuja ont déjà retenu deux sites pour d'éventuels réacteurs mais le projet bute sur le financement.
"Ces réacteurs sont proposés à des pays prêts à tout pour assouvir leur quête de sécurité énergétique. Mais ils vont les emprisonner dans des accords qui vont augmenter le prix de l'électricité et alourdir leur dette", prévient Melita Steele, de Greenpeace.
"Le nucléaire est un énorme pari sur l'avenir, car le prix des énergies renouvelables est de plus en plus compétitif", confirme Edouard Dahome, conseiller du ministre béninois de l'Energie.
Même pas lancé, l'appel d'offres est déjà contesté devant la justice par plusieurs ONG.
Leurs arguments sont balayés d'un revers de main par le patron d'Eskom, la compagnie nationale d'électricité, numéro 1 incontesté du marché et farouche partisan de l'atome.
"Si nous continuons à nous chamailler au lieu d'avancer, nous nous retrouverons en 2035 dans la même situation qu'en 2008", s'est agacé la semaine dernière Brian Molefe devant les députés.
En annonçant un nouveau report, le ministère de l'Energie a rappelé jeudi qu'il restait "totalement engagé dans son programme de construction nucléaire".
L'expert Chris Yelland s'en amuse. "Ce retard montre que le gouvernement n'a pas encore de réponse à des questions essentielles comme +en a-t-on les moyens ?".

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3 octobre 2016 1 03 /10 /octobre /2016 22:05
Le président cap-verdien Jorge Carlos Fonseca, réélu dimanche avec plus de 70% des voix, s'est félicité d'avoir remporté "une victoire historique" en gagnant dans la totalité des circonscriptions.

Jorge Carlos Fonseca a remporté 74% des voix, selon les derniers résultats officiels, portant sur 93,5% des bureaux de vote, publiés lundi, au cours d'un scrutin marqué par une très forte abstention, de plus de 64%.
"C'est une victoire historique du point de vue des résultats", a affirmé M. Fonseca, 66 ans, candidat du Mouvement pour la Démocratie (MPD, libéral, au pouvoir), dans une déclaration dans la nuit de dimanche à lundi.
"La victoire que nous avons obtenue, en gagnant dans toutes les îles et dans toutes les circonscriptions électorales de la diaspora, est la plus importante de la démocratie cap-verdienne", a-t-il estimé, promettant de "continuera être le président de tous".
Jorge Carlos Fonseca devance très largement ses deux rivaux indépendants, Albertino Graça, 57 ans, et Joaquim Monteiro, 76 ans, crédités respectivement de 22,6% et 3,4% des voix.
Il était donné largement favori, en l'absence de l'habituelle confrontation avec le Parti africain de l'indépendance du Cap-Vert (PAICV, socialiste, ex-parti unique), qui n'a pas désigné de candidat.
Albetino Graça, un recteur d'université qui a tenté en vain d'obtenir le soutien du PAICV, a joué la carte de l'"équilibre des pouvoirs", face à à la domination du MPD.
Joaquim Monteiro, un ancien combattant de la lutte pour la libération du pays, se présentait comme "un vrai candidat du peuple", indépendant des partis.
Au total, 314.000 résidents de l'archipel et 47.000 Cap-Verdiens vivant à l'étranger étaient appelés à voter.
Le PAICV, défait aux élections législatives après 15 ans à la tête du pays, puis aux municipales du 5 septembre, avait décidé de ne pas donner de consigne de vote.
Jorge Carlos Fonseca avait été élu au second tour en août 2011 avec plus de 54% des voix, face à Manuel Inocencio Sousa, du PAICV.
Le scrutin a été supervisé par des observateurs de l'Union africaine (UA) et de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao).
"Le Cap-Vert est un exemple en matière d'élections transparentes", a déclaré la semaine dernière le chef des observateurs de l'UA, Manuel Serifo Nhamadjo, après avoir rencontré les autorités électorales.
Cet archipel d'Afrique de l'Ouest, ancienne colonie portugaise, considéré comme un "modèle de démocratie" sur le continent, est réputé pour sa stabilité politique et sa bonne gouvernance.
Il est doté d'un régime semi-parlementaire dans lequel l'exécutif est dominé par le Premier ministre, le président jouant davantage un rôle d'arbitre.

https://www.youtube.com/watch?v=bYtwTqoOYSw ; https://www.youtube.com/watch?v=ICf2Iy3HfUc ; https://www.youtube.com/watch?v=jJjGttBUILM

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3 octobre 2016 1 03 /10 /octobre /2016 22:00
Les électeurs ont commencé à voter dimanche au Cap-Vert à l'élection présidentielle, un scrutin pour lequel le président sortant, Joaquim Carlos Fonseca, opposé à deux candidats indépendants, est donné grand favori.

Au total, 314.000 résidents de l'archipel et 47.000 Cap-Verdiens vivant à l'étranger sont inscrits sur les listes électorales.
A Praia, la capitale, dans un bureau de vote près du centre-ville, les électeurs ont commencé à voter dans le calme à 08H00 (09H00 GMT), selon une journaliste de l'AFP. La clôture du scrutin est prévue à 19H00.
M. Fonseca, 66 ans, candidat du Mouvement pour la Démocratie (MPD, libéral, au pouvoir), est face à deux candidats indépendants, Joaquim Monteiro, 76 ans, qui avait remporté 2,1% des voix en 2011, et Albertino Graça, 56 ans, un universitaire.
Un second tour est prévu si aucun des candidats n'obtient la majorité absolue. M. Fonseca, chef de l'Etat sortant, est crédité par les sondages de quelque 70% des voix, en l'absence de l'habituelle confrontation avec le Parti africain de l'indépendance du Cap-Vert (PAICV, socialiste, ex-parti unique), qui n'a pas désigné de candidat.
Le PAICV, défait aux élections législatives après 15 ans à la tête du pays, puis aux municipales du 5 septembre, a décidé de ne pas donner de consigne de vote à ses militants.
M. Fonseca, avait été élu au second tour en août 2011 avec plus de 54% des voix, face à Manuel Inocencio Sousa, du PAICV.
Cet archipel d'Afrique de l'Ouest, ancienne colonie portugaise, considéré comme un "modèle de démocratie" sur le continent, est réputé pour sa stabilité politique et sa bonne gouvernance.
Il est doté d'un régime semi-parlementaire dans lequel l'exécutif est dominé par le Premier ministre, le président jouant davantage un rôle d'arbitre.
Le scrutin doit être supervisé par 29 observateurs de l'Union africaine (UA) et une vingtaine de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao). La campagne pour l'élection présidentielle s'est achevée vendredi sans incident ni grande effervescence. Les résultats donnent le sortant gagnant.

En effet, le président sortant du Cap-Vert Joaquim Carlos Fonseca a été réélu comme prévu dimanche au premier tour avec plus de 70 % des voix à l'issue d'un scrutin marqué par une abstention de plus de 60 %, selon des chiffres officiels partiels.

M. Fonseca, 66 ans, candidat du Mouvement pour la Démocratie (MPD, libéral, au pouvoir), était crédité de plus de 73 % des suffrages contre 23 % pour Albertino Graça, 57 ans, et plus de 3 % pour Joaquim Monteiro, 76 ans, selon ces résultats provisoires partiels publiés sur un site du gouvernement. MM. Graça, un universitaire, et Monteiro, qui avait remporté 2,1 % des voix en 2011, sont deux candidats indépendants. Ces résultats officiels partiels concernent plus de 1 000 bureaux de vote sur un total de 1 265, soit plus de 80 %. Le taux d'abstention était de plus de 8 heures à 19H heures (de 9 heures à 20 heures GMT).

Les trois candidats avaient multiplié les appels à une participation importante, par crainte notamment d'une abstention élevée en raison d'une lassitude des électeurs conviés aux urnes pour la troisième fois cette année. Les législatives s'étaient tenues en mars et les municipales en septembre. M. Fonseca était crédité par les sondages de quelque 70 % des voix, en l'absence de l'habituelle confrontation avec le Parti africain de l'indépendance du Cap-Vert (PAICV, socialiste, ex-parti unique), qui n'a pas désigné de candidat.

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2 octobre 2016 7 02 /10 /octobre /2016 08:16
La province de Luanda a 6.945.386 habitants, selon les résultats définitifs du recensement général de la population et habitat divulguées jeudi par l'Institut national de la statistique (INE).

Le recensement, réalisé du 16 au 31 mai 2014, souligne la municipalité de Luanda, comme celle qui a le plus grand nombre d'habitants, avec 2.194.747, tandis que Quiçama est la dernière en nombre avec 26. 546 habitants.

D'autres données indiquent que Viana a 1.605.291 habitants; Belas 1.075.109; Cacuaco. 1.070.147; Cazenga, 892.401 et Icolo Bengo avec 81.144 habitants.

Le document précise qu'il y a 3.543.390 femmes et 3.401.999 hommes, correspondant 96 hommes pour cent femmes.

La population angolaise est en majorité jeune. La province de Luanda a 369 personnes par km2, Cazenga étant la municipalité avec une densité de population plus élevée.

En ce qui concerne le traitement de l'eau, seulement 67 pour cent des ménages s’occupent du traitement approprié, alors que pour l’habitat, le document souligne que seulement 58 pour cent sont propriétaires de leurs propres maisons, 34 pour cent résident dans des maisons cédées et sept pour cent dans des maisons occupées ou assignées.

https://www.youtube.com/watch?v=uOhDQT004pg ; https://www.youtube.com/watch?v=SK9L-pI4hGE

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2 octobre 2016 7 02 /10 /octobre /2016 08:11
Les forces de police de l'Angola et de la Zambie ont signé vendredi, à Luanda, un "mémorandum d'entente" sur la coopération dans le domaine de la formation du personnel et de l'échange d'informations.

L'accord a été paraphé par le directeur de l'Institut des sciences policières et criminelles, le commissaire Alberto Sebastião Mendes, pour l’Angola, tandis que la Zambie a été représenté par le directeur de la formation des Services de police, le sous-commissaire Charles Mbita.

Le mémorandum prévoit la formation de policiers zambiens à l'Institut supérieur des sciences policières et criminelles, à Luanda, à partir de novembre de l'année en cours, ainsi que la formation dans les domaines de la cavalerie et cynotechnique et de pilotes.


L'acte a été témoigné par l'ambassadrice de la Zambie en Angola, Barbara Chilangwa, et par le second commandant général de la Police Nationale, le commissaire en chef Paulo de Almeida.

À l'occasion, la diplomate zambienne a déclaré que la signature du Mémorandum d'entente dans le domaine policier confirmait la forte relation d'amitié entre les deux pays et peuples.

Il a dit que la Zambie et l'Angola partageaient une vaste frontière commune, donc «la signature de ce protocole d'entente a sa raison d’être."

À son tour, le second commandant général de la Police nationale, Paulo de Almeida, a affirmé que l'accord était le résultat de la réunion bilatérale entre les deux forces de police, tenue en avril de cette année, à Luanda, où les hauts dirigeants de la police des deux pays avaient signé le procès-verbal qui a identifié les principaux domaines d'intérêt pour la coopération.

Il a considéré l'acte comme une étape vers la mise en œuvre de ce protocole en vue de renforcer la coopération policière entre les deux pays.

"Pour la partie angolaise, il est de notre responsabilité de tout faire pour la matérialisation des zones de coopération", a-t-il conclu.

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