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1 février 2016 1 01 /02 /février /2016 06:26
Les travaux de la 26e Session ordinaire de l'Union africaine (UA) ont débuté samedi dans la salle de conférence «Nelson Mandela», à Addis-Abeba (Ethiopie).

Cette cérémonie d'ouverture a été marquée par le discours de la présidente de la Commission de l'UA, Nkosazana Dlamini-Zuma, suivi par les interventions du secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies, Ban Kimon, le représentant de la Palestine, Mahmoud Abbas, ainsi que le président sortant, Robert Mugabe, qui a défendu la nécessité d'une profonde réforme de l'ONU et de son Conseil de sécurité.

Après les discours, Robert Mugabe a fait une remise reprise avec son successeur, le président du Tchad, Idriss Déby Itno, lui promettant son plein soutien dans l’exercice de son mandat d’une année en tête de l'UA.

Au sommet, qui connaît la présence de différents chefs d'État et de gouvernement, l'Angola est représenté par le ministre des Relations extérieures, Georges Chikoti qui a maintenu, en marge de l'événement, des réunions avec des entités étrangères avec qui il a abordé des questions d'intérêt bilatéral, régional et international.

La 26e Session ordinaire de l'Union africaine, dont la clôture est prévue pour ce dimanche, discute de la situation de la paix et de la sécurité sur le continent, de l'état de l'intégration continentale, ainsi que des réformes des structures en cours au sein des principaux organismes de l'UA.

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1 février 2016 1 01 /02 /février /2016 06:24
L'Ethiopie subit la plus grave sécheresse depuis trente ans et a besoin de "soutien immédiat" pour sauver des millions de personnes affectées, a mis en garde dimanche le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon au sommet de l'Union africaine à Addis Abeba.

"Les Ethiopiens sont confrontés à la pire sécheresse depuis 30 ans," a affirmé M. Ban, "L'urgence est d'une trop grande ampleur pour un seul gouvernement".
"Une assistance immédiate sauverait des vies et soutiendrait également le développement impressionnant de l'Ethiopie au cours de la dernière décennie," a affirmé Ban Ki-moon devant la presse dans la capitale éthiopienne.
Au moins 10,2 millions de personnes ont besoin d'aide humanitaire en Ethiopie, un nombre qui pourrait "doubler en quelques mois" selon des prévisions de l'ONU, plongeant un cinquième de la population dans la famine.
La sécheresse causée par le phénomène climatique El Niño a fait augmenter considérablement le nombre de personnes touchées par la famine en Afrique de l'Est, notamment en Ethiopie.
L'Ethiopie dispose de moins de la moitié des 1,3 milliard d'euros nécessaires pour faire face à cette crise, a prévenu le vice-Premier ministre éthiopien Demeke Mekonnen.
"L'année dernière l'Ethiopie a été frappée par un des plus forts épisodes d'El Niño enregistrés," a-t-il précisé. "L'ampleur et la gravité des besoins humanitaires ont augmenté considérablement".
Fuyant les régions les plus durement frappées, plus de 80.000 Éthiopiens ont traversé le golfe d'Aden pour fuir au Yémen en 2015 malgré le conflit qui ravage ce pays, selon des chiffres de l'ONU.
L'insécurité alimentaire est un sujet sensible en Ethiopie, deuxième pays le plus peuplé d'Afrique, qui bénéficie d'un taux de croissance économique à presque deux chiffres.
La sécheresse replonge les Éthiopiens dans les sombres souvenirs des terribles famines des années 1980 qui avaient fait des millions de morts, notamment à cause des déplacements forcés organisés par le régime d'alors.
En Afrique australe quelque 14 millions de personnes sont confrontées à la famine, la sécheresse prolongée ayant détruit les récoltes.
Le phénomène climatique El Niño, qui survient tous les quatre à sept ans en moyenne, est provoqué par un changement de sens des alizés au-dessus du Pacifique équatorial. Les eaux chaudes de surface, qui s'accumulent normalement dans l'est du Pacifique, se déplacent vers l'ouest, entraînant des pluies plus abondantes dans certaines parties du monde et davantage de sécheresse dans d'autres.

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1 février 2016 1 01 /02 /février /2016 06:21
Trois braconniers présumés, soupçonnés d'avoir provoqué la mort vendredi d'un pilote d'hélicoptère britannique dans une réserve animalière du nord de la Tanzanie, étaient interrogés dimanche par la police, a annoncé à l'AFP le ministre tanzanien des Ressources naturelles et du tourisme.

Le pilote Roger Gower, 37 ans, est décédé vendredi quand son hélicoptère, touché par balles, s'est écrasé lors d'un vol de surveillance au dessus de la réserve animalière de Maswa, attenante au célèbre parc national du Serengeti, dans le nord de la Tanzanie.
"Les suspects sont aux mains des policiers et d'autres services de sécurité. Ils se montrent coopératifs et bientôt, d'autres membres de ce gang de braconnage seront arrêtés et traduits en justice", a déclaré Jumanne Maghembe, joint au téléphone par l'AFP à Arusha (nord).
L'accompagnateur du pilote, un guide sud-africain a pu sauter hors de l'hélicoptère avant qu'il ne s'écrase et s'en est sorti sérieusement blessé mais vivant, selon le porte-parole des Parcs nationaux tanzaniens Pascal Shelutete.
"Trois carcasses d'éléphants ont été retrouvées et cela indique que ceux qui ont abattu l'hélicoptère étaient en pleine frénésie de braconnage", a déclaré M. Shelutete, précisant que les braconniers étaient souvent "lourdement armés".
Des images de l'hélicoptère abattu montrent des impacts de balles dans la carlingue, ainsi que des traces de sang sur le siège du pilote. Mais on ignorait dimanche si M. Gower avait succombé à une blessure par balle ou péri au moment du crash de son appareil.
"Les braconniers présumés ont tiré sur l'hélicoptère qui menait une opération de surveillance dans une réserve animalière reculée", a confirmé le ministre. "C'est un triste incident. Nous continuerons notre guerre contre les braconniers", a-t-il assuré.
Roger Gower travaillait pour une organisation de défense et de protection des animaux, le Fonds de protection de la faune Dan Friekdin.
D'après le quotidien britannique Daily Telegraph, il avait quitté un emploi de comptable à Londres pour se recycler dans le pilotage d'hélicoptère.
Le porte-parole des parcs nationaux de Tanzanie a lancé un appel à l'aide à la population pour aider à lutter contre le braconnage.
"Ces gens qui tuent des éléphants dans nos zones protégées vivent dans les parages et ceux qui ont des informations (sur eux) doivent se manifester", a-t-il lancé.
Selon des chiffres du gouvernement tanzanien, rendus publics en juin 2015 et cités par l'ONG Traffic spécialisée dans la surveillance de la faune sauvage, la population d'éléphants en Tanzanie a chuté de 109.051 en 2009 à 43.330 en 2014, des chiffres qui "montrent un déclin catastrophique" et annoncent "un désastre".
Selon un rapport de l'ONG Save The Elephants présenté en juillet à Nairobi, plus de 90% des ventes de défense récemment braconnées sont à destination de la Chine continentale.

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1 février 2016 1 01 /02 /février /2016 06:18
Tokyo Sexwale, le candidat sud-africain à la présidence de la Fédération internationale de football (Fifa), a déclaré qu'il ferait "tout pour que le président de la Fifa soit d'Afrique ou d'Asie, mais pas d'Europe" et que "le temps des alliances est venu".

Le Sud-Africain, considéré comme un outsider dans la course à la présidence de la Fifa, a laissé entendre qu'il n'ambitionnait pas à tout prix de prendre la tête de la Fifa.
"Les principaux problèmes à la Fifa sont la responsabilité et la crédibilité. Je ferai tout pour que le président de la Fifa soit d'Afrique ou d'Asie, mais pas d'Europe", a-t-il dit à la radio sud-africaine Metro FM jeudi.
Il a appelé les électeurs de la Confédération sud-américaine de football (Conmebol) et de l'Union européenne de football (UEFA) à faire le choix de la "diversité" pour "envoyer un message fort et positif".
"Pour moi, il ne s'agit pas seulement de la présidence", a-t-il assuré. "Le temps des alliances est venu, et c'est sain, c'est démocratique", a ajouté le candidat sud-africain..
La Fédération sud-africaine de football (Safa) a reproché cette semaine à son candidat Tokyo Sexwale, seul Africain à se présenter à la présidence de la Fifa, de mener une trop discrète campagne, alimentant les spéculations sur sa véritable envie de gagner l'élection.
"Peut-être qu'on ne devrait pas remplacer le Suisse Blatter par un autre Suisse", a ajouté l'homme d'affaires sud-africain, une allusion au candidat italo-suisse Gianni Infantino.
Le Suisse Joseph Blatter, ancien président de la Fifa, a été suspendu pour huit ans de toute activité liée au football.
M. Sexwale brigue la présidence de la Fifa, avec quatre autres candidats, dont le Bahreini Cheikh Salman, le prince jordanien Ali, l'Italo-Suisse Gianni Infantino et le Français Jérôme Champagne.
Tokyo Sexwale, 62 ans, un ancien compagnon de prison de Nelson Mandela devenu depuis homme d'affaires, fait partie des cinq candidats à la succession de Joseph Blatter, qui a démissionné le 29 mai de sa fonction de président d'une institution durement secouée depuis le printemps dernier par les affaires de corruption à grande échelle.
L'élection à la présidence de la Fifa est prévue le 26 février à Zurich.
Le candidat sud-africain est actuellement au Qatar où il doit assister ce week-end à la finale du championnat d'Asie des nations entre la Corée du Sud et le Japon.

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31 janvier 2016 7 31 /01 /janvier /2016 08:03

Le Danemark entérine ce mardi sa réforme controversée du droit des étrangers qui vise à décourager les candidats à l'asile de tenter leur chance dans le pays.

Le projet de loi sur l'immigration qui doit être adopté ce mardi 26 janvier par le Parlement danois a pour but avoué de dissuader les candidats à l'asile tentés par ce pays. Il contient des dispositions dénoncées par les défenseurs des droits de l'Homme, comme la possibilité de confisquer les objets de valeur aux migrants. Pour le Haut-commissariat aux réfugiés des Nations unies (HCR), cette disposition nourrit "la peur et la xénophobie".

La police pourra fouiller les bagages afin de saisir l'argent liquide au-delà de 10.000 couronnes (1.340 euros) et les objets valant plus que cette somme. Sont exemptés les objets à forte valeur sentimentale comme les alliances. Le seuil, de 3.000 couronnes dans le projet de loi initial en décembre, a été relevé après des négociations entre le gouvernement libéral et l'opposition de gauche.

Le projet a suscité dans la presse étrangère des comparaisons avec la saisie des biens des juifs par l'Allemagne nazie. Mais pour le gouvernement, ceux qui demandent l'aide du Danemark doivent contribuer s'ils en ont les moyens.

Le Premier ministre libéral Lars Løkke Rasmussen, dont le gouvernement minoritaire est soutenu par les anti-immigrations du Parti populaire danois, assume pleinement la paternité de ce qu'il qualifie de "projet de loi le plus mal compris de l'histoire du Danemark".

Tancé par les Nations unies, l'Union européenne, l'OSCE et les organisations humanitaires, il maintient le cap, fort du soutien de son opinion publique: selon les sondages, l'immigration est la préoccupation n°1 de 70% des Danois.

Selon "Le Monde", le pays est pourtant moins débordé que son voisin suédois, qui a vu arriver 163.000 migrants en 2015 contre 21.000 demandeurs d'asile au Danemark.

L'argent récolté sera loin de financer le séjour des demandeurs d'asile. Le Parti populaire danois, formation anti-immigration qui soutient le gouvernement, évoque un autre objectif :

La Suisse confisque aux demandeurs d'asile depuis les années 1990 le liquide au-delà de 1.000 francs (un peu plus de 900 euros), mais pas les biens.

Si l'indignation des médias étrangers a surtout porté sur la confiscation des biens, les organisations internationales se sont alarmées des restrictions imposées aux conditions de séjour et au regroupement familial.

Car les demandeurs d'asile bénéficiant d'une protection moindre, à savoir ceux qui fuient la violence en général plutôt qu'une menace qui pèse sur leur personne en particulier, devront patienter trois ans avant de demander un regroupement familial. L'examen de la demande peut durer ensuite plusieurs années.

Ce temps d'attente contrevient selon les défenseurs des droits de l'Homme à plusieurs textes ratifiés par le Danemark : Convention européenne des droits de l'Homme, Convention internationale des droits de l'enfant, Convention de l'ONU relative au statut des réfugiés.

Selon l'organisation, ces migrants vont être confrontés à "un choix impossible". "Soit ils vont entreprendre avec leurs enfants et leurs proches des voyages périlleux, soit ils vont les laisser sur place et connaître une séparation prolongée tandis que les membres de leur famille continuent à souffrir des horreurs de la guerre", estime Gauri van Gulik, directrice adjointe pour l'Europe.

Les réfugiés devront payer le coût du transport de leur famille.

Les permis de résidence seront raccourcis de cinq à deux ans, pour ceux qui bénéficient d'une protection plus élevée, à savoir pour des persécutions en raison de leur race, nationalité, religions, opinions politiques ou appartenance à un groupe social.

Des frais de dossier de 3.700 couronnes (environ 500 euros) seront introduits pour les demandes de permis de résidence permanents. Le demandeur devra avoir occupé un emploi lors de 2,5 des trois dernières années, contre trois des cinq dernières années auparavant. Le niveau exigé en danois sera relevé.

La sélection de 500 réfugiés de l'ONU sera fondée sur leur "potentiel d'intégration", avec des critères tels que les compétences linguistiques, la formation, l'expérience professionnelle, l'âge et la motivation. Ces critères, introduits pour la première fois en 2005, avaient été supprimés. (source : L'Obs)

Et, en Suède, le centre de la capitale a été le théâtre d'agressions de migrants de la part d'hommes appartenant à la nébuleuse néo-nazie.

Plusieurs dizaines d'hommes masqués, présumés liés au milieu des hooligans et à la nébuleuse néo-nazie, ont convergé vendredi soir vers le centre de Stockholm pour agresser des migrants, a indiqué samedi la police suédoise.

Aucune plainte de victimes potentielles n'avait été déposée samedi à la mi-journée, a précisé à l'AFP une porte-parole de la police de Stockholm, Towe Hägg.

Entre 50 et 100 personnes, masquées ou encagoulées, s'étaient donné rendez-vous vendredi en début de soirée à Sergels Torg, une grande place piétonne de la capitale suédoise où se croisent jeunes, marginaux et migrants mineurs non accompagnés.

D'après des témoins interrogés par le quotidien Aftonbladet, les agresseurs ont molesté «des personnes d'apparence étrangère» et distribué un tract non signé appelant à infliger aux «enfants des rues nord-africains le châtiment qu'ils méritent».

«Je passais, j'ai vu un groupe habillé en noir, masqué (...) qui a commencé à frapper des étrangers», a raconté un témoin. «J'ai vu trois personnes molestées».

Informées d'un «projet d'agression de migrants mineurs non accompagnés dans le centre de Stockholm», les autorités avaient déployé d'importants moyens avec la présence au sol d'unités anti-émeutes et le survol du centre par des hélicoptères.

Un homme de 46 ans a été arrêté après avoir porté un coup au visage à un policier en civil. Trois personnes âgées d'une vingtaine et d'une trentaine d'années ont été interpellées pour trouble à l'ordre public puis relâchées. Une autre, porteuse d'un couteau, sera poursuivie pour port d'arme prohibé.

Une enquête pour «association en vue de commettre des violences agravées» doit permettre d'identifier les personnes ou les organisations à l'initiative des violences.

Le site internet Nordfront, vitrine du mouvement néo-nazi SMR, affirmait vendredi soir tenir de «sources sur place» qu'une «centaine de hooligans» des clubs AIK et Djurgården s'apprêtaient à «faire le ménage parmi les criminels immigrés d'Afrique du nord».

Les sources policières citées par le quotidien Aftonbladet confirment les soupçons pesant sur ces groupes radicaux.

En 2015, 163.000 réfugiés ont déposé une demande d'asile en Suède. Le ministre de l'Intérieur Anders Ygeman a annoncé mercredi que le pays entend expulser près de la moitié de ces migrants, dont la demande d'asile a été ou sera rejetée.

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31 janvier 2016 7 31 /01 /janvier /2016 07:58

Dans le sillage des cours du pétrole au plus bas, la devise angolaise, le kwanza, a lourdement chuté en 2015, plongeant le deuxième producteur d'or noir du continent dans une crise financière qui menace la stabilité d'une société déjà rongée par la pauvreté.

La chute du cours du baril, à 28 dollars ces derniers jours contre environ 105 dollars en 2014, a entraîné le kwanza dans une vertigineuse descente: en un an son cours officiel a perdu 35% de sa valeur face au dollar.

Les banques, en manque de liquidités, ne changent quasiment plus le kwanza et c’est sur le marché noir que les Angolais se précipitent pour troquer leurs économies dans une monnaie plus stable.

Assis sous un parasol qu’il tient d’une main, un des très nombreux vendeurs de rue affiche un taux de change de "un dollar contre 335 kwanzas", au lieu de 155 kwanzas au taux officiel.

"Il y a une forte demande pour le dollar, il devient si compliqué d’en trouver que les gens acceptent de changer leurs kwanzas à des prix exorbitants et ça continue de grimper", s’étonne le jeune homme qui veut garder l'anonymat.

"Ça ne va pas pouvoir continuer comme ça, sinon ça va devenir dangereux, les gens en ont marre", poursuit-il.

En décembre, le gouverneur de la Banque nationale de l'Angola, José Pedro de Morais avait pourtant assuré qu'il n'y avait "pas de crise du dollar dans le pays".

"La balance des paiements est déficitaire et il y a moins de ressources étrangères, mais le budget de l'Etat pour l'exercice 2016 tente de répondre à cette difficulté temporaire", avait-il assuré.

Quelques jours après cette annonce, la banque centrale a pourtant dévalué de 15% sa monnaie contre le dollar.

Cette dévaluation n'est pas "une surprise étant donné les prix du pétrole, la pression sur le gouvernement des réserves de change et les revenus inférieurs au budget du gouvernement", selon une note interne d'une banque régionale.

"Une monnaie plus faible est nécessaire pour aider à ralentir la demande d'importations et aider les exportations", précise la note qui explique que le baril devra remonter au-dessus de 45 dollars pour stabiliser le kwanza.

Tino Mario Salomao est un homme d’affaire spécialisé dans l’importation de produits de télécommunication qu’il vend dans sa boutique de Luanda: "Nous sommes arrivés à un tel stade que nous ne pouvons plus effectuer nos voyages.A l’allure où ça va, nous allons être en rupture de stock", s'inquiète ce commerçant de 41 ans qui doit changer ses kwanzas en devises étrangères pour acheter des produits à des grossistes en Chine, en Inde ou à Dubaï.

Le 19 janvier, les banques privées Atlantico et Standard Bank ont en outre annoncé qu’elles allaient limiter le plafond des achats pour les Angolais à l’étranger.

"Certains produits ont vu leur prix multiplié par quatre ou cinq.Il y a un an on pouvait encore trouver un téléphone pour 50 USD, soit 5000 kwanzas de l'époque.Désormais il faut compter entre 15 000 et 17 000 kwanzas", poursuit-il.

Un tarif inaccessible pour la majorité de la population dont plus de la moitié vit avec l'équivalent de moins de deux dollars par jour.

Et selon le gérant, personne n'a anticipé l'ampleur et la durée de cette crise.

Désormais "beaucoup d’entreprises plus grandes ont mis la clé sous la porte.Comment faire pour payer dix ou vingt employés ?Nous avec trois salariés, nous survivons… pour le moment".

A Africampos, un des nombreux marchés de la ville, Isabel Paiva, une vendeuse de 36 ans a de plus en plus de mal à écouler ses produits.

Avec ses maigres revenus, cette mère de quatre enfants arrive encore "à acheter un peu de poisson et de la viande" pour sa famille, mais achète désormais "surtout des produits de l’agriculture locale".

Malgré sa puissance économique, l'Angola détient le triste record du monde du taux de mortalité infantile, selon un rapport de l'ONU publié en 2015, avec 167 décès pour 1000 naissances.

Dans 60% des cas, cette mortalité est causée par la malnutrition, une statistique alarmante que la situation économique angolaise risque d'aggraver ces prochains mois.

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(Source : http://www.forbesafrique.com/Angola-le-kwanza-en-chute-libre-l-economie-au-seuil-de-la-rupture_a1064.html)

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31 janvier 2016 7 31 /01 /janvier /2016 07:51

Le FMI édicte une nouvelle doctrine pour régir ses prêts exceptionnellement élevés aux pays lourdement endettés.

La semaine dernière, le Fonds monétaire international (FMI) avait déjà annoncé la fin de cette «exception systémique» qui avait été établie pour renflouer massivement Athènes en dépit de doutes sur la viabilité de sa dette et dans le but d'éviter une réaction en chaîne néfaste pour l'économie européenne.

Dans un rapport publié vendredi, l'institution reconnaît que cette règle controversée n'a pas su éviter la «contagion» de la crise, qu'elle faisait peser un risque pour les ressources du FMI et qu'elle encourageait les créanciers à prêter démesurément aux pays en jouant sur la garantie implicite qu'ils seront remboursés sur fonds publics.

Ce mécanisme, décrié par certains pays émergents qui y voyaient une faveur faite aux Européens, était également dans le collimateur des élus américains républicains qui exigeaient sa suppression.

Le nouveau schéma introduit vendredi entérine sa disparition et se concentre sur une zone dite «grise» où la dette d'un pays n'est pas jugée viable «avec un haut degré de certitude» -une des règles d'or du FMI- mais où une réduction frontale de son endettement serait trop risquée.

Dans ce cas, le FMI pourra s'engager financièrement à la condition que le pays reçoive en parallèle, de créanciers publics et privés, des fonds suffisamment importants pour faciliter un retour à une dette soutenable et assurer que l'institution de Washington sera remboursée.

Une restructuration de la dette (extension des maturités, rééchelonnement des remboursements...) ne sera pas «automatiquement» exigée mais pourrait être envisagée en fonction des circonstances, assure le FMI dans une note explicative.

Si le pays a perdu accès aux marchés financiers, cette solution serait ainsi «appropriée» et permettrait ainsi que les mesures d'économie exigées par le FMI en contrepartie de son aide soient moins «contraignantes», indique l'institution.

Dans le cas où une restructuration ferait toutefois peser trop de risques pour la stabilité financière, le FMI pourrait s'en passer à la condition que les autres créanciers publics puissent assouplir leurs conditions de remboursement pour donner de l'oxygène au pays.

Cette dernière référence fait écho aux actuelles négociations sur le troisième plan d'aide à la Grèce auquel le FMI ne veut participer qu'à la condition que les Européens allègent la dette du pays.rtains Etats-membres de l'UE avaient un moment refusé cette possibilité en assurant que les traités européens leur interdisaient tout effacement de dette. (journal : 24Heures)

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31 janvier 2016 7 31 /01 /janvier /2016 07:45

Cent dix-huit Airbus avaient déjà été achetés par l'Iran durant la visite du président Hassan Rohani jeudi à Paris. Le vice-ministre iranien des Transports Asghar Fakrieh Kashan a annoncé ce samedi que son pays entendait également finaliser dans les prochains jours un accord pour acheter 40 avions au groupe franco-italien ATR, numéro un mondial des avions régionaux à turbopropulseur. «Nous en avons discuté en Italie et en France. Les responsables d'ATR doivent venir dans les prochains jours à Téhéran pour finaliser l'accord», a-t-il expliqué avant d'ajouter :«Il y aura 20 commandes fermes et 20 en option». En revanche, il n'a pas précisé le montant de cette transaction.

Pour l'achat des Airbus, cité par les médias iraniens, Asghar Fakrieh Kashan a affirmé que le montant de l'accord était de 10 à 11 milliards de dollars (9,2 à 10,1 milliards d'euros) alors que le montant précédemment évoqué était de 25 milliards de dollars (23 milliards d'euros). Le total des Airbus achetés se répartit en «73 gros-porteurs et 45 monocouloirs» (long et moyen-courrier, NDLR): 21 appareils A320ceo, 24 A320neo, 27 A330ceo, 18 A330neo, 16 A350-1000 et 12 A380, a détaillé Airbus dans un communiqué.

L'industrie du transport aérien en Iran était soumise à un embargo américain datant de 1995 empêchant les constructeurs occidentaux de vendre des appareils et des pièces détachées aux compagnies iraniennes, clouant au sol une partie de leur flotte. Le chef de l'aviation civile iranienne avait indiqué à la mi-avril que l'Iran aurait besoin de 400 à 500 avions de ligne dans la prochaine décennie. La flotte iranienne comprend actuellement 140 avions en activité, dont la moyenne d'âge est d'environ 20 ans.

Le secteur aéronautique français n'est pas le seul à avoir profité de la visite du président iranien. Les géants de la construction Bouygues et Vinci, ainsi que le gestionnaire des aéroports de Paris, ADP, ont signé des protocoles d'accord pour développer trois aéroports en Iran. Le groupe PSA Peugeot Citroën va investir 200 millions d’euros en cinq ans pour moderniser une usine près de Téhéran.et va créer d'ici la fin de l'année une coentreprise détenue à parité avec Iran Khodro. De son côté, la SNCF et les chemins de fer iraniens ont signé un protocole d'accord initiant «une nouvelle coopération» entre les deux compagnies. Enfin, Total va signer un contrat avec l'Iran pour lui acheter du pétrole brut à raffiner en Europe.

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30 janvier 2016 6 30 /01 /janvier /2016 08:38

Accueillie en star par les étudiants de l'université de New York, l'ex-garde des Sceaux Christiane Taubira a refusé de se présenter comme une future candidate et affirmé sa loyauté à François Hollande.

Elle goûte des jours meilleurs que ceux qu'elle a connu au gouvernement. Invitée de longue date par l'université de New York (NYU), l'ex-garde des Sceaux Christiane Taubira a été triomphalement accueillie par les étudiants en droit. L'auditorium qui la recevait affichait complet et le public a salué son entrée par une ovation debout, qui l'a visiblement émue.

Christiane Taubira a gratifié les étudiants d'un long exposé sur l'importance du droit et de l'Etat dans la préservation de l'égalité entre les citoyens et de leurs libertés. "On vous aime !", "2017 !", ont lancé certains spectateurs à la fin de son intervention. Pendant une séance de questions, plusieurs personnes l'ont pressée de rester impliquée dans la vie politique et de se présenter à l'élection présidentielle de 2017. Mais elle a refusé de répondre.

"Je ne réponds pas à cette question parce qu'elle est nulle et non avenue", a-t-elle répondu un peu plus tard au cours d'un court point de presse, en réponse à une nouvelle interrogation sur 2017. "Je participerai à la campagne". Comment ? "Vous verrez bien", a-t-elle affirmé, visiblement agacée par ce feu de questions sur son avenir politique. "Il y a autre chose d'important que ma destinée", a-t-elle insisté.

Evoquant les difficultés actuelles que connaît la société française, Christiane Taubira a estimé "il y (aurait) du travail pour les candidats de 2017". Interrogée sur son attitude vis-à-vis de François Hollande une fois sortie du gouvernement, elle a haussé le ton : "Je suis loyale au président de la République et je le demeurerai !"

Il faut le dire aussi : Christiane Taubira, femme noire originaire d'outremer, dans un gouvernement français en Métropole, ne faisait pas que des amis auprès de ses compatriotes métropolitains. Cultivée, intelligente, très calée dans plusieurs domaines, il surplantait beaucoup de politiciens qui n'avaient pas une culture aussi élevée qu'elle. Ce qui soulevait des jalousies et des réactions ou des propos stupides et insencés, sinon très racistes.

Quant aux femmes qui n'arrivaient pas intellectuellement à ses chevilles, elles l'insultaient ou la soutenaient hypocritement en pensant le contraire.

Après l’annonce officielle de la démission de Christiane Taubira de son poste de ministre de la Justice hier, mercredi 27 janvier, Rachida Dati a été invitée à réagir sur les ondes de France Inter. Au micro de Léa Salamé, l’ancienne Garde des Sceaux a fait des déclarations étonnantes.

Dimanche 17 janvier, Rachida Dati était invitée sur le plateau du Supplément de Canal +. Ainsi, l’ancienne Garde des Sceaux avait été interrogée sur la possible éviction de Christiane Taubira. "Moi je trouve que la manière dont elle répond avec désinvolture, arrogance et défiance, quand on est au gouvernement, franchement, les responsabilités sont lourdes, l’honneur est grand et donc il faut respecter l’institution que l’on incarne", avait-elle déclaré face à Ali Baddou.

Enfin, elle a livré son ressenti sur la question. Et le verdict est sans appel : selon elle, Christiane Taubira n’a pas sa place au gouvernement. "Aujourd’hui, il y a des sondages, il y a une vraie défiance, on va dire un écœurement des Français vis-à-vis de la classe politique. Vous pensez que ça, ça va arranger nos affaires ? Je ne crois pas. Il faut faire très attention à cet affaiblissement et cette décrédibilisation liés à des comportements comme ceux-ci", avait lâché celle qui évoquait son clash avec Elise Lucet.

Hier, mercredi 27 janvier, Christiane Taubira a annoncé son retrait du gouvernement "sur un désaccord politique majeur". "Je choisis d’être fidèle à moi-même, à mes engagements, à mes combats, à mon rapport aux autres, fidèle à nous tels que je nous comprends", avait-elle ajouté. Remplacée par Jean-Jacques Urvoas, l’ancienne ministre de la Justice avait reçu de nombreux soutiens sur les réseaux sociaux. Au lendemain de cette annonce, Rachida Dati était invitée à réagir sur les ondes de France Inter. Au micro de Léa Salamé, celle qui était apparue méconnaissable n’a pas mâché ses mots : "Christiane Taubira ne restera pas dans l’Histoire. Vous restez dans l’Histoire selon ce que vous avez fait". Loin de s’arrêter là, elle avait déclaré : "J’ai eu autant (de critiques, ndlr), moi. Mais j’ai eu beaucoup moins de soutiens et d’appuis concernant des polémiques qu’on a pu me faire". Et de conclure : "Et je n’en ai pas demandé. Car je considère que quand on est ministre, on accepte cette mission avec beaucoup d’honneur, de gravité et de responsabilité".

Hier, mercredi 27 janvier, Christiane Taubira a annoncé son retrait du gouvernement "sur un désaccord politique majeur". "Je choisis d’être fidèle à moi-même, à mes engagements, à mes combats, à mon rapport aux autres, fidèle à nous tels que je nous comprends", avait-elle ajouté. Remplacée par Jean-Jacques Urvoas, l’ancienne ministre de la Justice avait reçu de nombreux soutiens sur les réseaux sociaux. Au lendemain de cette annonce, Rachida Dati était invitée à réagir sur les ondes de France Inter. Au micro de Léa Salamé, celle qui était apparue méconnaissable n’a pas mâché ses mots : "Christiane Taubira ne restera pas dans l’Histoire. Vous restez dans l’Histoire selon ce que vous avez fait". Loin de s’arrêter là, elle avait déclaré : "J’ai eu autant (de critiques, ndlr), moi. Mais j’ai eu beaucoup moins de soutiens et d’appuis concernant des polémiques qu’on a pu me faire". Et de conclure : "Et je n’en ai pas demandé. Car je considère que quand on est ministre, on accepte cette mission avec beaucoup d’honneur, de gravité et de responsabilité".

https://www.youtube.com/watch?v=WSjp61X4Mr0 ; https://www.youtube.com/watch?v=VTZJ2pj2M4U ; http://www.huffingtonpost.fr/2016/01/27/christiane-taubira-ejection-gouvernement-guy-bedos_n_9087946.html

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30 janvier 2016 6 30 /01 /janvier /2016 07:56

Si la Coupe Davis a pu être sauvée in extremis, ce ne sera pas le cas des "Jeux de la Francophonie 2021". Dans une lettre remise lundi au Premier ministre, Ary Chalus a demandé « le retrait de la candidature de la Guadeloupe » pour l'organisation de cet événement international, conformément aux attentes du président du "Cros-Gua".

Après l'épisode de l'octroi de mer la semaine dernière, puis la menace, en tout début d'année, d'annuler l'organisation du premier tour de la Coupe Davis à Baie-Mahault, Ary Chalus s'attaque aujourd'hui à la candidature déposée par son prédécesseur en vue d'organiser en Guadeloupe les Jeux de la Francophonie 2021. Cette manifestation internationale réunissant des représentants de quelque 77 États et gouvernements de la francophonie répartis à travers le monde, il n'en veut tout simplement pas.

Lundi, alors qu'il avait une entrevue avec le Premier ministre, il a remis un courrier à Manuel Valls dans lequel il « demande officiellement le retrait de la candidature de la Guadeloupe pour l'organisation des jeux de la Francophonie » .

Contrairement au Maroc en 1989, à Paris en 1994, Madagascar en 1997, ou encore le Québec en 2001, aucun représentant des États membres de l'organisation internationale de la Francophonie, des 23 pays observateurs et de ceux traditionnellement invités, ne viendra se rencontrer sur notre territoire autour de l'athlétisme, du basket, du football et des arts - ces jeux à vocations sportives et culturelles mettent également l'accent sur la jeunesse, la danse, la photo ou encore les contes.

Du côté du ministère de la Ville, de la Jeunesse et des sports, qui a révélé mercredi et par un communiqué publié sur son site internet, le retrait de la Guadeloupe, pas de commentaire particulier. Juste la confirmation que « l'État prend acte de la position de la nouvelle majorité régionale et retirera la candidature de la France à cet événement, considérant qu'il ne peut y avoir de candidature sans le soutien du territoire qui l'accueille . En clair, il n'y a du côté du gouvernement aucune envie de polémiquer, après la rocambolesque menace d'annulation de l'accueil de la Coupe Davis.

Loin d'une véritable surprise, la décision d'Ary Chalus apparaît juste comme une confirmation de ce qui se dessinait en coulisses depuis quelques mois. Dès les élections de décembre achevées, Alain Sorèze, le président du "Cros-Gua" (comité régional olympique et sportif de la Guadeloupe) avait écrit au nouveau président afin de lui soumettre « deux propositions, dont l'actualité est immédiate. D'une part confirmer le soutien de la Région pour l'organisation du match France-Canada de la Coupe Davis ; d'autre part, retirer la candidature de la Guadeloupe à l'organisation des Jeux de la Francophonie en 2021. »

Raison invoquée : « À aucun moment, le "Cros-Gua" n'a été associé à ce projet qui relève d'une stratégie de communication politicienne. » - (F.A.)

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