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6 décembre 2015 7 06 /12 /décembre /2015 08:44
Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a déclaré qu'il n'envisageait plus un départ du président syrien Bachar al-Assad avant une transition politique en Syrie, dans un entretien à un quotidien régional.

"La lutte contre Daech (acronyme arabe de l'Etat islamique) est décisive, mais ne sera totalement efficace que si l'ensemble des forces syriennes et régionales s'unissent. Comment est-ce possible tant que Bachar al-Assad préside, lui qui a commis tant d'atrocités, et qui a contre lui une grande partie de sa population ?" s'interroge le chef de la diplomatie française dans un entretien au quotidien Le progrès de Lyon paru samedi.
"Une Syrie unie implique une transition politique. Cela ne veut pas dire que Bachar al-Assad doit partir avant même la transition, mais il faut des assurances pour le futur", précise M. Fabius dans cet entretien.
Après les attentats de Paris le 13 novembre (130 morts), revendiqués par l'EI, la France a fait de la lutte contre l'organisation jihadiste sa priorité, abandonnant sa position, maintes fois réitérée, du "ni, ni" (Ni Bachar, ni Daech).
Cette déclaration de M. Fabius marque une nouvelle, et sensible, évolution de la position française.
Jeudi dernier, en marge de la conférence internationale sur le climat, le ministre français avait déjà envisagé une possible collaboration avec l'armée syrienne, dont le président Assad ne serait plus le chef.
"Il n'est pas possible de travailler avec l'armée syrienne tant que M. Bachar al-Assad est à sa tête. Mais à partir du moment où il y aura eu une transition politique et où M. Bachar ne sera pas le chef des armées, on peut très bien s'associer à ce qui sera l'armée syrienne. Mais dans une transition politique opérée", avait-il déclaré.
L'écart s'est ainsi réduit entre la position de Paris et celle de la Russie, qui soutient militairement le président syrien.
La France, comme les Etats-unis et les pays membres de la coalition internationale qui lutte par des bombardements aériens contre l'organisation Etat islamique en Syrie, sont à la recherche de solutions politiques ou militaires impliquant les acteurs locaux ou régionaux qui pourraient mettre fin à plus de quatre ans de guerre en Syrie.
"L'expérience des dernières décennies, que ce soit en Irak ou en Afghanistan, montre que des forces occidentales au sol apparaissent vite comme des forces d'occupation. Les opérations doivent être menées par des forces locales: syriennes modérées, arabes, kurdes, le cas échéant en coordination avec l'armée syrienne, ce qui est impossible sans transition politique", a ajouté M. Fabius au quotidien régional.

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6 décembre 2015 7 06 /12 /décembre /2015 08:36
Une étape clé a été franchie samedi à la conférence de Paris sur le climat avec l'adoption par les représentants de 195 pays d'une ébauche de l'accord mondial attendu pour lutter contre l'emballement du réchauffement planétaire.

Le texte de 48 pages qui a été transmis par les négociateurs contient encore de très nombreuses options entre crochets que les ministres des différents pays devront trancher à partir de lundi pour aboutir à l'adoption d'un pacte universel d'ici au 11 décembre.
"Nous disposons d'une nouvelle base de négociations acceptée par tous (...) Il s'agit d'écrire la suite", a déclaré la négociatrice française Laurence Tubiana, devant les délégations réunies au Bourget, près de Paris.
"Le travail n'est pas fini, des questions politiques majeures restent à trancher, il nous faudra toute notre énergie, intelligence, capacité de compromis, capacité de voir loin pour pouvoir arriver à notre resultat", a-t-elle souligné.
"Nous sommes prêts à négocier aussi vite que possible sur la base de ce texte", a assuré l'ambassadrice sud-africaine Nozipho Mxakato-Diseko au nom du groupe G77 + Chine, qui regroupe 134 pays en développement et émergents.
"Comme disait Nelson Mandela, ça a toujours l'air impossible jusqu'à ce que çe soit fait", a commenté a présidente de ce groupe qui joue un rôle clé dans les négociations.
Aucun sujet de fond n'est tranché par le nouveau texte qui laisse encore ouvertes de nombreuses options, par exemple sur l'objectif à long terme de limitation du réchauffement - 1,5 degré, que réclament les petits Etats insulaires, ou 2 degrés.
A la "mi-temps", les négociations "avancent clairement même si c'est difficile", avait estimé samedi matin la Fondation Nicolas Hulot.
Lors de la conférence de Copenhague, le grand rendez-vous climat manqué de 2009, "après la première semaine, on savait déjà que les choses étaient quasiment bloquées", avait ajouté le porte-parole de la Fondation, Matthieu Orphelin.
Le financement de l'aide climatique aux pays du Sud, et la répartition des efforts pour lutter contre le changement climatique entre pays développés, émergents et en développement sont les points d'achoppement les plus durs et restent à régler par les ministres.
Les pays du Sud veulent qu'il soit dit clairement que les 100 milliards de dollars par an promis d'ici 2020 pour les aider à s'adapter au réchauffement climatique ne soient qu'un point de départ.
Pour leur part, les pays du Nord ne veulent plus être les seuls à mettre la main au porte-monnaie, ce qui suscite une levée de bouclier des pays en développement qui demandent d'abord aux pays riches de remplir leurs engagements.
La quasi-totalité des pays présents à la COP21 ont présenté les mesures qu'ils entendent prendre contre le changement climatique. Or, même à un rythme moins soutenu, les émissions de gaz à effet de serre vont continuer de progresser, plaçant le monde sur une trajectoire d'un réchauffement de +3°C par rapport à l'ère pré-industrielle, quand l'objectif est de le limiter à 2°C.
Au-delà, les scientifiques promettent des impacts irréversibles: sécheresses, inondations accrues, baisse des rendements agricoles, érosion des côtes....
Un des objectifs de l'accord de Paris est donc de bâtir un mécanisme de révision de ces engagements --très probablement tout les cinq ans-- pour bloquer la hausse du mercure au niveau souhaité.
"La science nous dit que nous avons seulement une petite fenêtre d'action", a averti samedi la responsable climat de l'ONU, Christiana Figueres.
D'après le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), l'Humanité ne peut plus émettre que 1.000 gigatonnes de CO2 pour rester à +2°C: c'est son "budget carbone". Avec les engagements actuels des pays, 72 à 75% de ce "budget" auront été consommés en 2030.
En marge de la conférence se tient samedi la Journée de l'Action (Action Day), qui doit réunir sur le site de la conférence (COP21) plusieurs dizaines de personnalités du monde entier mobilisées dans la lutte contre le changement climatique.
Après Leonardo di Caprio et Robert Redford, accueillis vendredi au sommet des maires à Paris, Sean Penn était l'un des hôtes de la COP21.
"C'est peut-être le moment le plus excitant de l'histoire de l'humanité", a déclaré l'acteur américain.
La Journée de l'Action sera clôturée par le président François Hollande qui s'entretiendra avec l'ancien vice-président américain Al Gore, co-lauréat du prix Nobel de la paix en 2007 avec le GIEC, les scientifiques qui ont alerté depuis plusieurs années sur le climat.

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5 décembre 2015 6 05 /12 /décembre /2015 09:09
Le Bangladesh et d'autres pays menacés par les conséquences du réchauffement de la planète ont exprimé leur refus d'être «les sacrifiés" par la Conférence sur le climat à Paris (Cop21), appelant à un objectif plus ambitieux pour limiter le réchauffement.

"Nous refusons d'être sacrifiés par la communauté internationale à Paris," a déclaré lundi Anwar Hossain Manju, le ministre de l'Environnement du Bangladesh, lors de la présentation d'une «déclaration» faite par 43 pays particulièrement vulnérables aux conséquences du réchauffement global, y compris l'Ethiopie, les Maldives et le Népal.

La Cop21 "a l'obligation d'agir. Ne pas le faire est un crime», a-t-il ajouté.

Dans la déclaration, déjà adoptée à Manille (Philippines) il ya quelques semaines, les pays membres de « Climate Vulnerable Forum » (CVF) demandent, à la communauté internationale, un accord sur un objectif de limitation de réchauffement à 1,5 degrés par rapport à l'ère pré -Industriel.

Cet objectif est plus ambitieux que la limite de deux degrés mise en place depuis 2009 comme un cadre global pour ces négociations.

Selon les scientifiques, un réchauffement supérieur à deux degrés aurait des conséquences dramatiques (sécheresses, inondations, la baisse de la production agricole).

Même si le chauffage est limité aux niveaux indiqués ci-dessus, plus d'un milliard de personnes seraient encore vulnérables à la montée du niveau des mers et des effets catastrophiques sur l'environnement, selon le CVF.

Le forum a appelé à une «décarbonisation complète en 2050" avec un pic des émissions mondiales de gaz à effet de serre "plus tard en 2020".

Le CVF compte 29 pays membres après l'adhésion, lundi de neuf pays, dont la République Dominicaine, Haïti, Guatemala, Sri Lanka, Niger.

Quatorze autres pays sont associés à la coalition.

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4 décembre 2015 5 04 /12 /décembre /2015 17:33
Le gouverneur de la province de Luanda, Graciano Domingos, participe depuis jeudi dernier, à Paris (France), à la Conférence des leaders locaux sur le climat, a-t-on appris de source officielle.

Selon une note de presse, cette rencontre de deux jours fait partie de la Conférence des Nations Unies pour la Convention des Changements Climatiques, qui se déroule actuellement dans la capitale française.

La même rencontre, lit-on dans la note, a pour objectif d’atteindre le compromis de maintenir le niveau de chauffage global en dessous des deux degré Celsius.

La ministre de l'Environnement, Fátima Jardim, s'este rendu en France, pour participer á la 21ème conférence des parties (COP21) de la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, qui se tient en ce mois de décembre 2015.

Un communiqué de presse dudit ministère a indiqué que la réunion analysera la problématique de la mitigation, de l’adaptation, du transfert de Technol000ogies, de la mobilisation de fonds pour faire face aux changements climatiques et le nouvel accord mondial du climat.

Le nouvel accord mondial du climat, souligne le document, a pour objectif principal la réduction de l’émission des gaz à effet de serre à moyen terme, allant de 2020 à 2050, pour ne pas rester immobile face à l’augmentation de la température moyenne globale de deux degrés centigrades (2ºC).

Selon la note, l’Angola et les Pays Moins Avancés (LDC, en sigle anglais) défendent que l’Accord de Paris devrait inclure l’objectif la limite de l’augmentation de la température en bas de 1.5 centigrade, au-dessus des niveaux préindustriels.

La position de l’Angola englobe également les aspects liés au délai à long terme, des actions concrètes d’adaptation, la clarté dans des engagements financiers, des compromis évolutifs de 5 ans, des stratégies et actions d’adoucissement des mécanismes sur les pertes et dégâts, la transparence dans les actions d’adaptation et de mitigation, ainsi que l’élargissement des zones de recyclage.

Le professeur Français d'université, François Gemenne, a déclaré à Luanda, qu'il était nécessaire que l'Angola crée des programmes d'adaptation pour atténuer l'impact des changements climatiques.

Intervenant dans un séminaire sur "les défis du réchauffement global et la géopolitique", le professeur français avait indiqué que le défi était de combiner le développement, la reconstruction et la protection de l'environnement.

L'académicien a, d'autre part, expliqué que les changements climatiques n'étaient pas seulement un problème de l'environnement, mais aussi une question de politique qui peut être résolue par des simples négociations sur la protection.

Selon François Gemenne, le défi de la Conférence de Paris, qui se réalise de novembre à décembre, c’est de changer la trajectoire de la courbe des émissions de gaz à effet de serre pour éviter le réchauffement climatique à l'ordre des quatre degrés.

François Gemenne, également directeur exécutif de l'Association Politiques de la Terre et chercheur de l'Institut de Sciences politiques de Paris (Sciences Po), estime que l'Afrique est le continent moins responsable des changements climatiques, mais elle sera une des régions les plus affectées par le phénomène.

"Il y a une grande injustice derrière tout cela, raison pour laquelle il est nécessaire de développer en Afrique un programme d'adaptation qui permet d'atténuer l'impact du changement climatique pour les populations", a expliqué le professeur universitaire.

Il a ajouté que dans les négociations de la Conférence de Paris, "nous n'allons pas discuter seulement sur les effets de serre, mais également sur le financement de cette adaptation par des pays industrialisés et en développement.

L'événement, promu par la Faculté d'Economie de l'Université Agostinho Neto, en partenariat avec l'ambassade de France en Angola, s'est réalisé dans le cadre de la préparation de la conférence des Nations Unies sur les Changements Climatiques (COP 21), que la France accueille du 30 novembre au 11 décembre prochain.

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4 décembre 2015 5 04 /12 /décembre /2015 17:30
La présidente du Parti Africain pour l'Indépendance du Cabo Verde (PAIGC), Janira Hopffer Alemeida, a reconnu mercredi, à Luanda, la capacité du leadership, vison et l'ouverture, de point de vu politique, du Président angolais, José Eduardo dos Santos, notamment en ce qui concerne le développement économique et social de l'Angola.

Le numéro un du parti au pouvoir au Cabo Verde, qui parlait à la presse, au sortir de l’audience avec le Chef de l’Etat José Eduardo dos Santos, a dit que l’occasion a également servi pour remercier l’homme d’Etat angolais pour l’appui et la collaboration apporté à son pays, particulièrement au PAIGC, qui partage une histoire commune avec l’Angola de la lutte de libération et l’indépendance.

Candidate aux élection de 2016 au poste de première ministre du Cabo Verde, Janira Almeida, parlant des ces élections, a dit que son parti, avec trente ans de gouvernance, des 40 d’indépendance, a une grande responsabilité pour son peuple, qui a confiance au PAIGC.

“Notre candidature au poste de premier ministre servira à poursuivre les bénéfices obtenus durant les 15 dernières années sous la gouvernance du PAIGC. Nous allons présenter nos propositions pour donner l’espérance au peuple caboverdien », a-t-elle souligné.

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2 décembre 2015 3 02 /12 /décembre /2015 06:27

La cote de François Hollande a bondi de 22 points en un mois pour atteindre 50% d'opinions positives, son meilleur score depuis juillet 2012, selon le tableau de bord Ifop/Fiducial pour Paris Match et Sud Radio réalisé après les attentats du 13 novembre.

La très forte progression de l'approbation de l'action de François Hollande - qui avait déjà enregistré une nette hausse en janvier, après les attentats contre Charlie Hebdo et l'Hyper Cacher (+21 points) - lui permet de repasser au-dessus de la barre des 50% d'opinions positives. Il s'agit d'une première depuis près de trois ans et demi.

Selon un tableau de bord Ifop/Fiducial pour Paris Match et Sud Radio* réalisé après les attentats du 13 novembre, le président de la République a retrouvé une certaine légitimité aux yeux de nombreux français. Les Français approuvant l'action de François Hollande sont donc désormais plus nombreux que ceux qui la désapprouvent (49%, -23).

Et le chef de l'Etat progresse très fortement dans toutes les catégories de personnes interrogées, y compris chez les sympathisants de droite : 40% d'approbation contre 60% de désapprobation. Le Président dépasse même Manuel Valls chez les électeurs de gauche (69% d'approbation contre 63%) et les sympathisants socialistes (89% contre 83%).

La politique d'une manière générale du président de la République peine toutefois à convaincre l'ensemble des Français. Seuls 28% (+6) souhaitent qu'il soit réélu en 2017 (contre 71%) et 26% pensent qu'il "mène une bonne politique économique". A noter cependant qu'un électeur de gauche sur deux (50% contre 48%) et que les deux tiers des sympathisants socialistes (67% contre 31%) espèrent que le chef de l'État sera réélu pour un second mandat présidentiel.

*Enquête réalisée par téléphone du 27 au 28 novembre 2015, sur un échantillon de 983 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

https://fr.news.yahoo.com/sondages-francois-hollande-bondit-50-opinions-positives-172436640.html ;

http://www.europe1.fr/politique/cote-de-confiance-hollande-bondit-de-20-points-dans-un-sondage-2629161 ;

http://www.sudradio.fr/Politique/La-chronique-politique/Francois-Hollande-remonte-dans-les-sondages ;

http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/francois-hollande-bondit-dans-les-sondages-710863.html ;

La presse française note. Ses adversaires politiques (jaloux de cette remontée) crient au rage !

http://peuple-de-france-2017.aidez-moi.overblog.com/2015/11/hommage-national-hollande-un-sinistre-individu-sans-scrupules-et-sans-limite-dans-le-mensonge-et-la-manipulation.html

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30 novembre 2015 1 30 /11 /novembre /2015 06:21
Montrés du doigt car classés en tête de liste des pays aux plus fortes émissions de gaz à effet de serre par habitant, les principaux Etats exportateurs de pétrole tentent difficilement de changer leur image d'ennemis du climat.

"Jusqu'à aujourd'hui les pays exportateurs ont tout fait, en particulier les pays du Golfe, pour rendre difficile la progression des accord internationaux sur le climat", constate auprès de l'AFP Patrick Criqui, économiste spécialiste de l'énergie.
Dernière illustration en date: "globalement et sans surprise, les pays producteurs de pétrole s'engagent à minima, voire pas du tout", juge la fondation Nicolas Hulot, dans une analyse des engagements nationaux publiés par près de 180 pays en amont de la conférence internationale pour le climat de Paris (COP21).
Dans le contexte de la mobilisation mondiale, ils ont cependant "arrondi certains angles", nuance Francis Perrin, président de Stratégies et politiques énergétiques, même s'ils continuent de dire "attention de ne pas trop nous désigner du doigt car nous produisons des hydrocarbures qui sont consommés par le monde entier".
L'Arabie Saoudite, le Qatar et les Emirats arabes unis n'ont pris "aucun engagement chiffré" en termes d'émissions de réductions de gaz à effet de serre, relève la FNH. Le Venezuela, le Nigeria et l'Angola n'ont même pas publié d'engagement à ce jour. Et la Russie, important émetteur de gaz à effet de serre, table sur une stagnation de ses émissions.
La forte dépendance aux revenus issus du pétrole est la principale raison de cette frilosité.
Au Venezuela, il représente 96% des exportations du pays et plus de la moitié du produit intérieur brut (PIB), tandis que le Nigeria tire 70% de ses revenus de l'or noir.
La Russie, où les hydrocarbures représentent plus de la moitié des ressources budgétaires, a elle publié des engagements peu contraignants, avec une stagnation des émissions par rapport à aujourd'hui. Et le pays soutient financièrement l'exploitation de nouveaux gisements.
La rente pétrolière est souvent pour ces pays "un élément du consensus social et politique qu'ils ne veulent pas bouleverser", avance M. Perrin.
Beaucoup d'Etats pétroliers conditionnent d'ailleurs toute action à l'aide financière internationale sur laquelle les pays développés se sont engagés. C'est le cas de l'Algérie, pour atteindre son objectif affiché de 27% d'énergies renouvelables en 2030.
La moitié des pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) sont des pays en voie de développement. Ils font donc valoir que "pour eux comme pour les autres pays en développement, les questions de la lutte contre la pauvreté, d'accès à l'énergie, restent une priorité et le restera pour longtemps", explique à l'AFP Francis Perrin.
L'engagement des pays pétroliers dépend donc aussi de leurs marges de manoeuvres financières, d'autant que les énergies renouvelables réclament des investissements importants.
En ce sens, les pays du Golfe, plus riches, même s'ils défendent avec force leur économie basée sur les hydrocarbures, ont commencé à investir dans des énergies renouvelables, notamment dans le solaire.
"Certains d'entre eux s'intéressent également à l'énergie nucléaire, peu émettrice en CO2, comme Abou Dhabi avec des centrales en construction, l'Arabie saoudite ou l'Egypte", explique Francis Perrin.
Alors qu'ils prévoient de livrer leur dernière cargaison de brut dans 50 ans, les Emirats arabes unis font figure de tête de pont de ce timide mouvement, avec l'ambitieux chantier de la ville durable "Masdar city". Ils abritent aussi le projet de la plus grande centrale solaire à concentration du monde, Shams-1.
Toutefois, les Etats pétroliers mettent en avant le fait que, selon les prévisions de nombreux experts, les énergies fossiles continueront de représenter une part importante (75% en 2040, selon l'AIE) du bouquet énergétique mondial.
Une première étape serait donc de "chercher à les utiliser de la façon la plus intelligente possible", estime M. Perrin, via des normes environnementales plus strictes, des réductions du torchage ou du brûlage associé à l'exploitation de pétrole.
A l'instar des compagnies pétrolières, ces pays mettent aussi l'accent sur un plus grand développement du gaz, moins émetteur de CO2 que le pétrole.
Une "stratégie intelligente" pour ces pays, qui ont les moyens d'investir, pourrait être de développer "une chimie et une pétrochimie bas carbone avec une récupération et un stockage du CO2", estime Patrick Criqui.
L'Arabie Saoudite est ainsi le premier pays du Moyen-Orient a avoir lancé un projet de capture et de stockage du carbone.

http://www.elysee.fr/ ; http://www.20minutes.fr/planete/1740027-20151129-cop21-programme-charge-prestigieux-journee-ouverture ;

http://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/cop21/direct-cop21-suivez-la-journee-d-ouverture-de-la-conference-sur-le-climat_1198135.html ;

http://www.france24.com/fr/20151127-cop21-climat-conference-enjeux-temperature-accord-bourget-paris-rechauffement-environnement ;

http://www.msn.com/fr-ch/actualite/monde/marches-pour-le-climat-plus-de-570000-manifestants-dans-le-monde/ar-AAfNefm?li=AA520x .

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28 novembre 2015 6 28 /11 /novembre /2015 08:18
Dix journalistes ont été assassinés dans le monde depuis 2010 en enquêtant sur des problématiques environnementales, selon un rapport de "Reporters sans frontières" (RSF) publié vendredi, à deux jours de l'ouverture de la conférence sur le climat à Paris.

Quatre reporters spécialisés dans l'environnement ont été assassinés au Cambodge, deux en Inde, deux aux Philippines, un en Russie et un en Indonésie, selon l'ONG.
"L'environnement est un sujet hautement sensible qui vaut trop souvent de sérieux ennuis à ceux qui lèvent le voile sur les pollutions ou les dégradations en tout genre de la planète", souligne dans le rapport Christophe Deloire, secrétaire général de RSF.
Les journalistes assassinés travaillaient sur des sujets tels que la déforestation, la pêche illégale, l'exploitation minière ou la corruption liée à des crimes environnementaux.
RSF cite notamment le cas de Hang Serei Oudom, un journaliste cambodgien "retrouvé mutilé à coups de hache dans le coffre de son véhicule" en 2012. "Son dernier article mettait en cause un officier de l'armée, qui se serait livré à un trafic de bois en utilisant des véhicules militaires", précise l'ONG.
L'organisation fait également état de nombreuses agressions de reporters environnementaux en Amérique latine, dont six au Pérou, "lors de manifestations autour du projet de mine de cuivre à ciel ouvert de Tia Maria". "Certains reporters ont été pris à partie par des habitants de la région d'Arequipa opposés au projet, qui jugeaient le traitement de leur média trop partisan."
La COP21 s'ouvre lundi au Bourget, près de Paris, avec l'objectif de parvenir à un accord mondial pour limiter à 2°C le réchauffement climatique.

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28 novembre 2015 6 28 /11 /novembre /2015 07:52

La France présidera la 21ème Conférence des Parties de la Convention cadre des Nations unies (COP21) sur les changements climatiques du 30 novembre au 11 décembre 2015. L’objectif : adopter un premier accord universel et contraignant sur le climat pour maintenir l’augmentation de la température globale en deçà de 2°C d’ici à 2100. La Martinique animera un Pavillon de la Grande Caraïbe au Parc des Expositions au Bourget à Paris, où se déroule la manifestation. Le Pavillon Caraïbe : une position caribéenne concertée.

Les États et territoires non-indépendants de la Caraïbe sont particulièrement vulnérables au changement climatique et à la montée des eaux, ce qui menace considérablement leur développement durable. Aussi, dans la continuité du Sommet Caraïbe Climat 2015 et de l’appel de Fort-de-France adopté le 9 mai 2015, les États et territoires non-indépendants de la Caraïbe sont à l’initiative d’actions de coopération régionale dans le domaine du changement climatique.

Lors de la COP21, ils animeront le Pavillon de la Grande Caraïbe (COP21 Wider Caribbean Pavilion) au Parc des Expositions du Bourget à Paris, afin notamment de permettre la mise en place d’un même espace de discussions et d’informations réunissant les représentants et acteurs du développement des pays et territoires caribéens. Il s’agira aussi d’informer les participants de la COP21 sur les conséquences globales que peuvent avoir les effets du changement climatique dans la Caraïbe et de soutenir les travaux des représentants caribéens aux tables de négociations. Les différentes initiatives innovantes entreprises dans la Caraïbe pour faire face au changement climatique seront également présentées.

Ce pavillon inédit traduit le développement et la concrétisation d’une position concertée dans la Caraïbe en matière de lutte contre le changement climatique, mais aussi en matière d’environnement et de développement durable.

Le Pavillon se veut un lieu de rencontres et d’échanges vivant qui sera animé tous les jours par des conférences (side-events), des ateliers thématiques ainsi que des animations culturelles.

Enfin, la Martinique participera virtuellement à l’exposition « Solutions COP 21 » du Grand Palais, par le biais de sa plateforme interactive dont vous pourrez retrouver la solution, le Projet Waste-to-Energy VALECOM, via : www.plateformesolutionsclimat.org.

(source Région Martinique) http://www.region-martinique.mq/blog/la-caraibe-unie-a-la-cop-21/ ;

http://www.la1ere.fr/cop-21 ; http://www.europe1.fr/politique/hollande-chaleureusement-accueilli-aux-antilles-939906 ; https://www.youtube.com/watch?v=ylbeGXIhOck

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27 novembre 2015 5 27 /11 /novembre /2015 23:17
Barack Obama qui raconte sa balade amoureuse dans un parc avec sa Michelle, David Cameron et Angela qui déposent des roses, des dirigeants du monde entier qui forcent la porte de l'Elysée... Paris, frappé en 2015 par une double série d'attentats meurtriers, est devenue la capitale de tous les hommages.

Cité romantique où des jeunes en costume et robe de mariées aiment à se faire photographier devant la Tour Eiffel au lever du jour, la Ville Lumière martyrisée et meurtrie est comme un aimant lorsqu'il s'agit de saluer sa résilience.
En janvier, les attentats contre Charlie Hebdo, un journal satirique, des policiers et des juifs (17 morts) avaient fait vaciller la liberté d'expression, l'ordre républicain et le respect des religions. "11-septembre à la française", avaient alors souligné les médias tellement le choc émotionnel avait été comparable aux attentats de New York en 2001.
En cinq jours, la réaction internationale se met en branle pour au final une image spectaculaire le 11 janvier d'une cinquantaine de chefs d'Etat étrangers bras-dessus bras-dessous marchant dans une avenue de Paris au milieu de deux millions de personnes pour dénoncer le terrorisme.
"Je ne pense pas qu'il y aura une autre manifestation de cette sorte, avec autant de chefs d'Etat et de gouvernement (...) qui défilent, ca c'est exceptionnel. Et en aussi grand nombre. Et ca je ne pense pas que ça se reproduira. Parce que toutes les questions de sécurité étaient, d'une certaine façon, transgressées".
Avec ces mots, le président français François Hollande glorifie un évènement inédit et qui devrait le rester à jamais.
Ironie de l'Histoire: il les a prononcées le vendredi 13 novembre, environ huit heures avant les pires attentats commis en France (130 morts), lors de la remise d'un prix de la photographie. Le cliché récompensé montre une scène de rue avec le défilé des dirigeants sans qu'on puisse vraiment les identifier.
Les nouveaux attentats de Paris donnent lieu à une nouvelle expression de l'émotion des dirigeants de la planète. Mais différente dans sa forme. http://www.france24.com/fr/france/

http://www.francetvinfo.fr/faits-divers/terrorisme/attaques-du-13-novembre-a-paris/larmes-et-recueillement-le-11e-arrondissement-de-paris-sous-le-choc-au-lendemain-d-attentats_1175311.html

http://www.public.fr/News/Attentats-de-Paris-Sous-le-choc-les-youtubeurs-celebres-font-bloc-871339 ; https://www.youtube.com/watch?v=XNVt3e6vHHM

Ils ont voulu détruire ma ville- Paris que j'aime, Paris ma capitale, Paris ma ville de culture, de mes origines et de ma formation spirituelle, Paris, toi qui m'as bercé...toi que j'ai toujours aimé ! https://www.youtube.com/watch?v=_7JushEhq6Y ; https://www.youtube.com/watch?v=wm5O2SafAGA ; https://www.youtube.com/watch?v=5mAtVsA-pes

https://www.youtube.com/watch?v=Q--3dJhf4lc ; https://www.youtube.com/watch?v=Nh4ZRg-VEAE . https://www.youtube.com/watch?v=TnGK0XyweAA

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